Après Ruoms et Montereau voici donc la troisième fois que je devais avoir l'occasion de voir les Bénabar "en pleine air" -
Le festival affiche complet depuis un petit moment (et sachant que les pass 3 jours en prix spécial sont partis en 3h seulement, on pouvait s'y attendre), et l'ambiance est donc "un peu" différente des deux dernières fois (non, en effet, on n'est pas tout seul - le petit côté insolite du Festiv'aluna ou encore de Montereau Confluences, c'est pas aux Solidays qu'il faut le chercher
). Côté météo on a de la chance : il fait non seulement beau mais aussi bien chaud (après avoir vu ce que ça donne de passer une journée entière à cailler sous la flotte - cf. l'édition de 2007 - je sais qu'il faut savoir apprécier ce genre de bienveillance météorologique ^^). Arrivées vers 15h à l'hippodrome de Longchamps, on commence donc par un petit tour sur place - avec tous les différents stands, expositions et villages du festival ça vaut quand même le coup. Le site est bien aménagé, les 5 scènes trouvent leur place tout en laissant des endroits un peu excentrés et plus "calmes" (tout est relatif, évidemment, mais parfois "le bout du monde" se trouve vraiment à portée de main^^) qui donnent aux festivaliers l'occasion de se (re)poser entre les concerts - de temps en temps ça fait du bien quand même.
Vers 17h, on attaque notre premier concert de la journée : La Casa. Riche en couleurs et en sonorités, leur univers musical se situe quelque part entre chanson, rock et folk. Guitares, percus et cuivres, assaisonnés d'une petite touche électro...ça change, ça bouge, ça fait plaisir ! Un très bonne découverte, j'ai carrément envie de les revoir en concert !
Pas le temps de prendre une pause, c'est aux Blérots de R.A.V.E.L. de prendre la relève : programmés sur la grande scène, il se retrouvent face à un public "légèrement" plus nombreux que d'habitude - après leurs passages au Cabaret Sauvage, à la Cigale et sous le chapiteau du Festival Chorus, ça change, mais c'est toujours un moment agréable !
On profite du mouvement de la foule pour avancer en direction de la scène et - sérieux, je comprends toujours pas comment c'était possible, vu le monde qu'il y avait - on arrive à s'installer au premier rang, pile poil au milieu, face au micro
. Ça y est, on bouge plus ! ^^Après une petite pause, c'est à Keziah Jones de monter sur scène...et cette fois je ne suis pas obligée de compter les projecteurs pour faire passer le temps (cf. le passage de Stanislas à Montereau
), tant mieux ! Très rythmées, ses chansons mélangent rock, blues et funk, tout en gardant un côté "musiques du monde" très sympathique qui vaut le détour !Changement de scène, petit moment de répit...avant que les premières notes de la Gaîté parisienne nous annoncent le début du concert de Bénabar -
De manière générale, les programmateurs des Solidays accordent à chaque artiste 60 min sur scène - ce qui très bien pour faire des découvertes musicales, mais ce qui devient très vite "un peu" frustrant quand il s'agit d'un groupe qu'on connait et qu'on a envie de voir quand même pendant un petit moment sur scène... Bref, vous l'aurez compris, 60 min avec les Bénabar, c'est court...et heureusement, les 60 min ont quand même fini par être 1h et quart
. C'est loin d'être un concert marathon, certes, mais vu les circonstances, c'est déjà pas mal.
Voici donc la playlist :
- Intro
OUTTPAC
Y'a une fille qu'habite chez moi
Les Numéros
4 murs et 1 toît
Pas du tout
A la campagne
L'Effet Papillon
La Berceuse
Les mots d'amour
La P'tite monnaie
Dis-lui oui
Malgré tout
Le Dîner
(Soirée électro)
Infréquentable
Finalement, ça donne quand même 14 titres - avec quelques nouveautés en sus !
Vu l'emploi du temps très serré, tous les sketchs entre les chansons se sont fait la malle. Tous...sauf un : les jumelles
Je dois avouer que ça fait très plaisir quand même de voir que c'est justement celui-là qui est retenu, pour plein de raisons. Ah mais oui, c'est important d'avoir des priorités dans la vie, hein, je suis entièrement d'accord^^ Coté chansons, ni A notre santé, ni les Epices du Souk du Caire, ni Sac à main, c'est dommage, mais faut avouer que c'est difficile d'enchainer les rappels quand on a déjà dépassé le temps prévu d'un quart d'heure et le prochain artiste est censé monter sur scène dans 45 min
. Tant pis, ça sera pour la prochaine fois.Par contre, de nouveaux arrangements sur Malgré tout : contrairement à la première partie de la tournée, tous les musiciens restent sur scène, et forcément c'est moins "minimaliste" au niveau sonore. En plus des guitares, on y retrouve donc un peu de piano (pfff, je regrette toujours la version piano-voix de la chanson...), du violon et une petite touche de tambourin - ça change, et ça fait du bien.
Autre surprise agréable pendant la soirée électro : une petite chorégraphie "line danse" sur The eye of the tiger - ouais, "Rock'n'Roll is not dead", comme j'sais-plus-qui disait
En dépit du set raccourci, on sent que ça bouge dans les coulisses...et je pense qu'on aura droit à quelques nouveautés pour la rentrée
) plutôt que celles du dernier album : ce qui est normal mais frustrant pour une toujours pas convaincu comme moi par ce dernier opus!
(et c'est aussi pourquoi j'en ai mis que trois, finalement - déjà j'en ai pas pris beaucoup, et toujours le même angle, faut avouer que ça devient quand même assez vite un tout petit peu monotone...). Contente qu'elles te plaisent quand même 
) Et pour les photos, elle est jolie cette scène de Solidays avec les projecteurs en cercle...
