L'album dans sa globalité
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Re: L'album dans sa globalité
Permets-moi d'être un peu moins fataliste que Cabrel et toi.
C'est bien entendu discutable, et ce n'est certainement pas l'endroit pour le faire, mais je ne crois pas que l'on puisse balayer d'un simple revers de la main des siècles d'engagement artistique, que ce soit dans le domaine de la littérature, du cinéma, de la peinture ou de la musique...
Évidemment la chanson engagée na n'a jamais fait tomber un dictateur (dixit Renaud), mais les évolution de nos sociétés ne sont pas toutes brutales et ultra-médiatiques, certaines se déroulent discrètement, sur des générations...
Je ne crois pas que notre monde actuel aurait été le même aujourd'hui si l'art engagé n'avait jamais existé, et je ne crois pas que ce soit le moment de baisser les bras...
C'est bien entendu discutable, et ce n'est certainement pas l'endroit pour le faire, mais je ne crois pas que l'on puisse balayer d'un simple revers de la main des siècles d'engagement artistique, que ce soit dans le domaine de la littérature, du cinéma, de la peinture ou de la musique...
Évidemment la chanson engagée na n'a jamais fait tomber un dictateur (dixit Renaud), mais les évolution de nos sociétés ne sont pas toutes brutales et ultra-médiatiques, certaines se déroulent discrètement, sur des générations...
Je ne crois pas que notre monde actuel aurait été le même aujourd'hui si l'art engagé n'avait jamais existé, et je ne crois pas que ce soit le moment de baisser les bras...
Re: L'album dans sa globalité
Salut !
Je ne l'avais pas réécouté depuis un mois environ, je l'ai remis en voiture ce matin en allant bosser... Bon, en gros, je maintiens toujours ce que j'avais écrit il y a quelques pages : je le trouve bien plus réussi que les Reprises des négociations (qui comportait quelques navets). Les arrangements sont plus peaufinés, les textes sympas (à part "les numéros" !).
Pour moi, l'album le plus riche reste encore l'album Bon anniversaire (appelons-le comme ça!). Les textes sont drôlement bien torchés, et les arrangements sont extrêmement variés : on passe du jazz à la bossa, de la java au reggae, et parfois-même un son de batterie plutôt rock (dramelet)... On ne retrouvera jamais sur les albums suivants une telle diversité et un tel soin dans les musiques. Par la suite, les musiques relèvent plus du simple accompagnement, alors que Bon anniversaire est un disque de musicien...

Je ne l'avais pas réécouté depuis un mois environ, je l'ai remis en voiture ce matin en allant bosser... Bon, en gros, je maintiens toujours ce que j'avais écrit il y a quelques pages : je le trouve bien plus réussi que les Reprises des négociations (qui comportait quelques navets). Les arrangements sont plus peaufinés, les textes sympas (à part "les numéros" !).
Pour moi, l'album le plus riche reste encore l'album Bon anniversaire (appelons-le comme ça!). Les textes sont drôlement bien torchés, et les arrangements sont extrêmement variés : on passe du jazz à la bossa, de la java au reggae, et parfois-même un son de batterie plutôt rock (dramelet)... On ne retrouvera jamais sur les albums suivants une telle diversité et un tel soin dans les musiques. Par la suite, les musiques relèvent plus du simple accompagnement, alors que Bon anniversaire est un disque de musicien...
Re: L'album dans sa globalité
Je ne sais pas si c'est le bon endroit pour poster ça, mais je fais confiance à nos modos pour déplacer mon post le cas échéant
Je viens de publier sur mon blog Lire & Voir un article critique sur Infréquentable (l'album, pas juste la chanson, eh, j'ai bossé !
)... N'hésitez pas à me signaler toute erreur, de préférence ici (et de préférence en tout petits caractères, pour ne pas me traumatiser), et à lâcher vos coms laisser vos commentaires sur mon blog ! 

Je viens de publier sur mon blog Lire & Voir un article critique sur Infréquentable (l'album, pas juste la chanson, eh, j'ai bossé !


Avec les baleines on fabrique
Du rouge à lèvres, des crèmes pour filles
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Re: L'album dans sa globalité
si tu le souhaites, tu peux aussi mettre la critique de chacune des chansons dans les fils appropriés... et pareil pour la critique de l'album (ou tout l'article dans le ce fil ci) 

Num héros vert ou héros de charme, ça dépend du T shirt
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Re: L'album dans sa globalité
Merci, je le ferai volontiers ! Je préfèrerais l'article entier dans un seul post parce que je me suis efforcée de faire des transitions (subtiles, bien sûrNum a écrit :si tu le souhaites, tu peux aussi mettre la critique de chacune des chansons dans les fils appropriés... et pareil pour la critique de l'album (ou tout l'article dans le ce fil ci)

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Re: L'album dans sa globalité
Non, je ne pense pas (enfin Num tu en sais peut être plus?LaurenceR a écrit :Il y a un nombre de caractère limite par post ?


Fais toi plaisir

Même serrées à cinq dans une chambre de Formule 1, j'échangerais pas ma place... même si on dort par terre!
"Happiness only real when shared" (Into the Wild)
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Re: L'album dans sa globalité
tente, si ça marche pas, t'auras un message d'erreur et t'auras qu'à faire en 2 messages 

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Re: L'album dans sa globalité
De mémoire, ya un nombre limité de smiley, et un nombre limité de quotelaurence* a écrit :Non, je ne pense pas (enfin Num tu en sais peut être plus?LaurenceR a écrit :Il y a un nombre de caractère limite par post ?), d'ailleurs jette un coup d'œil sur les revues du troquet, tu verras que certaines sont vraiment longues, le post de 36km de long on connaît ici, ça nous fait pas peur
Fais toi plaisir
mais pour les caractères, je crois pas, j'vais vérifier :p
mais sinon, la méthode de Num est pas mal non plus

En tout cas, LaurenceR, impressionnante ton analyse, j'aime beaucoup

edit > bon, il existe des modules phpbb permettant de limiter les messages en longueur (minimale et maximale), je suppose donc que d'origine, les messages ne sont pas limités en nombre de caractères
edit 2 > lu sur un forum spécialisé : limite par message de 15999 caractères, non-modifiable
je creuse encore

Re: L'album dans sa globalité
Voici donc la critique d'Infréquentable que j'ai publiée sur mon blog Lire & Voir :
Sorti le 13 octobre de cette année, Infréquentable est le cinquième album de Bénabar, après La p'tite monnaie (1997), Bénabar (2001), Les risques du métier (2003) et Reprise des négociations (2005). Très attendu, ce dernier opus a suscité beaucoup de critiques, des plus élogieuses aux plus négatives. Ces dernières reprochaient surtout à l'album d'être "différent", et à son auteur d'avoir "changé". Bénabar avait pourtant prévenu : il voulait éviter de "faire du Bénabar", de réutiliser les vieilles recettes qui avaient fait leurs preuves ; son nouveau disque serait plus orienté que les précédents vers la variété, la pop... Autant d'avertissements qui, tout en rassurant peut-être le grand public, pouvaient légitimement inquiéter les plus puristes des "bénabarges", selon l'expression consacrée. Et avouons-le, la découverte du premier single, L'effet papillon, a plutôt renforcé notre inquiétude...
L'effet papillon évoque pêle-mêle les grands problèmes qui secouent notre planète - effet de serre, crise financière, mondialisation à outrance - et ceux qui, d'une portée bien moindre, atteignent certains individus dans leur vie de tous les jours : "aventure extra-conjugale", coup de soleil, retrait de permis après une nuit de beuverie... Tous ces maux, graves ou bénins, sont le produit de cet effet papillon qui, pris dans son acception la plus courante - "petites causes, grandes conséquences" - nous confronte à notre sens des responsabilités. Le texte est bon, comme on peut l'attendre de son auteur, et exprime des idées fortes parfois sur un ton grave :
Bénabar évoque d'autres travers de notre société, graves ou plus légers : dans Les numéros, il dénonce la place omniprésente des chiffres dans notre vie de tous les jours et la quasi-obligation pour nous de retenir un grand nombre d'entre eux :
Notre société un peu factice engendre des personnages au comportement parfois extrême, à l'image du "héros" de Tout vu, tout lu, "beau parleur" et "menteur" qui se raconte sans complaisance. Son but :
Le personnage central de Voir sans être vu, plus timide, ne sait pas gérer sa solitude : il se contente de rêver d'un contact avec un de ses voisins, qu'il croise pourtant régulièrement dans l'escalier :
Allez ! traite aussi de la dépression, mais sous une forme plus légère - si on peut dire. Pourtant le sujet ne l'est pas : le narrateur tente de consoler un ami victime d'"une bonne petite dépression", sur un ton dans l'ensemble assez décalé. La chanson marque le grand retour de la célèbre Muriel - si, si, celle du Psychopathe et de Dis-lui oui ! - très inquiète du comportement de son copain :
L'amitié est aussi au centre de la chanson Où t'étais passé ?, bien que ce ne soit pas évident au début :
Le thème de l'amour est présent aussi dans l'album, quoique sous une forme plutôt pessimiste : deux des trois chansons qui s'y rapportent traitent de rupture. Dans Les reflets verts, un témoin extérieur parle à un homme en cours de séparation, et constate que le regard de sa compagne a bien changé depuis que rien ne va plus entre eux :
On ne peut pas en dire autant de Si j'avais su, l'autre histoire de rupture de l'album : l'intro musicale, très rock, surprend quelque peu de la part de son auteur ! Le reste est à l'avenant : du rock, on passe à un arrangement évoquant vaguement les séries américaines (et plus précisément La croisière s'amuse !), pour accompagner un texte honnête mais d'un niveau nettement inférieur aux productions habituelles de Bénabar. A oublier... d'autant que Si j'avais su précède directement Infréquentable, dernière chanson de l'album qui lui donne son titre, et sûrement la meilleure de l'ensemble !
Dans Infréquentable, il s'agit aussi d'amour : la chanson est constituée d'une déclaration enflammée et constituée à 100% d'arguments... négatifs pour l'amoureux transi ! En effet, le soupirant est fier de ses défauts :
Bénabar l'a assez répété au cours de sa promotion : non, il n'est pas vraiment infréquentable, beaucoup moins en tout cas que le personnage de sa chanson. Mais, bien conscient de ses tares et défauts, il n'hésite pas à pratiquer l'auto-dérision. Dans A la campagne, fort de son expérience de Parisien propriétaire d'une maison de campagne, il répertorie les clichés qu'entretiennent les citadins à l'égard du monde paysan. Notamment sur cet instinct inné de l'homme de la terre par rapport à son environnement naturel :
Dans Pas du tout, Bénabar se met en scène d'une façon plus explicite encore, en nous apprenant dès le début de la chanson que son personnage est connu ; il est surtout plein de certitudes, notamment au sujet d'une fille croisée dans un lieu public :
Pourtant, ce n'est pas à titre personnel que Bénabar se soucie de son image pour la postérité, mais à l'échelle de sa génération tout entière. Dans Malgré tout, il admet que ses contemporains et lui-même sont moins "glorieux" que ceux du "siècle des Lumières" ou de la Révolution et, crise de la quarantaine aidant, il dresse un bilan qui semble plutôt négatif :
Amour, amitié, solitude, dépression, identité collective, écologie, politique, travers de notre société en tous genres... l'album Infréquentable aborde une palette de thèmes très étendue et sous des formes très diverses - de l'humour un rien potache à la tragédie, en passant par le ton doux-amer typique de son auteur. Peut-on alors considérer ce nouvel opus comme résolument "différent" du reste de sa production ?
Personnellement je ne le pense pas : en dépit du cliché qui le poursuit, Bénabar ne s'est jamais contenté de raconter des scènes plus ou moins amusantes du quotidien - Le dîner étant sans doute sa chanson la plus emblématique dans cette catégorie. Majorette et Je suis de celles traitaient à leur façon de la solitude due à l'exclusion sociale ; Dis-lui oui et Tu peux compter sur moi évoquaient, elles aussi sous une forme bien particulière, les devoirs et contraintes liées à l'amitié ; dans Saturne et Ali et Félix, l'auteur nous livrait ses inquiétudes sur une société où le danger vient des "grands qui mangent les petits"... De même, Bénabar n'a pas attendu de "frôle[r] les quarante ans" pour se poser des questions existentielles liées à son âge : dans Bon anniversaire, qui racontait un "week-end en Bretagne" entre potes pour fêter ses trente ans, il se montrait déjà plutôt angoissé par ce passage vers une nouvelle décennie, lui le "minuscule Terrien"...
De même, et contrairement à ce qu'on a pu lire ici ou là, je ne trouve pas cet album plus "sombre" que les précédents, en tout cas pas plus que l'avant-dernier, Reprise des négociations, qui comportait déjà des titres aussi pessimistes que Qu'est-ce que tu voulais que je lui dise ? et Triste compagne, ou faussement légers comme Le méchant de James Bond et Le fou rire. Le cliché d'un Bénabar bondissant en souriant d'une oreille à l'autre, largement représenté à la télévision, entretient sans doute le mythe du chanteur qui traite avec humour de sujets légers, presque à l'exclusion d'une production plus "sérieuse".
Ce sont sans doute les arrangements qui démarquent le plus Infréquentable de ses prédécesseurs : les cordes y sont beaucoup plus présentes, particulièrement les violons qui produisent un effet un peu (trop ?) mélancolique sur certaines chansons, comme dans Malgré tout. Les cuivres et l'accordéon, omniprésents dans tous les autres albums, se font nettement plus discrets sur celui-ci, au détriment de l'ambiance festive de type cirque ou fanfare grâce à laquelle habituellement on identifie très vite un disque de Bénabar. Et c'est justement contre cet aspect "marque de fabrique" que l'auteur voulait lutter, pour éviter, selon sa propre expression, de "faire du Bénabar".
Cependant, dans Infréquentable comme dans ses autres albums, la richesse des thèmes abordés ainsi que la qualité des textes et des musiques ne permettent pas le moindre doute : c'est bien "du Bénabar". Et on ne s'en plaindra pas.
NB : J'ai fait plusieurs allusions, au cours de cet article, à la tournée que donnera Bénabar en 2009 ; je l'attends bien sûr avec impatience. Cependant je me suis fait prendre de vitesse pour le concert du 14 février aux Docks de Lausanne, qui était déjà complet au mois d'août 2008 ! Si vous avez un billet en trop, n'hésitez pas à me contacter par MP, je me ferai un plaisir de vous en débarrasser !
Sorti le 13 octobre de cette année, Infréquentable est le cinquième album de Bénabar, après La p'tite monnaie (1997), Bénabar (2001), Les risques du métier (2003) et Reprise des négociations (2005). Très attendu, ce dernier opus a suscité beaucoup de critiques, des plus élogieuses aux plus négatives. Ces dernières reprochaient surtout à l'album d'être "différent", et à son auteur d'avoir "changé". Bénabar avait pourtant prévenu : il voulait éviter de "faire du Bénabar", de réutiliser les vieilles recettes qui avaient fait leurs preuves ; son nouveau disque serait plus orienté que les précédents vers la variété, la pop... Autant d'avertissements qui, tout en rassurant peut-être le grand public, pouvaient légitimement inquiéter les plus puristes des "bénabarges", selon l'expression consacrée. Et avouons-le, la découverte du premier single, L'effet papillon, a plutôt renforcé notre inquiétude...
L'effet papillon évoque pêle-mêle les grands problèmes qui secouent notre planète - effet de serre, crise financière, mondialisation à outrance - et ceux qui, d'une portée bien moindre, atteignent certains individus dans leur vie de tous les jours : "aventure extra-conjugale", coup de soleil, retrait de permis après une nuit de beuverie... Tous ces maux, graves ou bénins, sont le produit de cet effet papillon qui, pris dans son acception la plus courante - "petites causes, grandes conséquences" - nous confronte à notre sens des responsabilités. Le texte est bon, comme on peut l'attendre de son auteur, et exprime des idées fortes parfois sur un ton grave :
Souvent malicieusement :Le choix de quelques uns
Dans un bureau occidental
Bouleverse des millions de destins
Surtout si le bureau est ovale
Mais la musique et les arrangements lorgnent trop du côté de la "variét'" des années 70, avec un refrain qu'on retient par coeur après quelques écoutes à peine. Le rythme un peu disco évoque d'ailleurs la chanson Maritie et Gilbert Carpentier de l'album Reprise des négociations, bel hommage de Bénabar aux chanteurs et à la télévision des seventies ; dans ce cas précis, l'arrangement s'accordait parfaitement avec le contenu. Sans être désagréable à écouter, la version studio de L'effet papillon sonne un peu trop comme un morceau "efficace", c'est-à-dire calibré pour la radio. La version live à la télévision est déjà beaucoup plus intéressante, et on peut imaginer qu'elle le sera encore plus sur scène.Quand le financier s'enrhume
Ce sont les ouvriers qui toussent
C'est très loin la couche d'ozone
Mais c'est d'ici qu'on la perce (...)
Avec les baleines on fabrique
Du rouge à lèvres, des crèmes pour filles
Quand on achète ces cosmétiques
C'est au harpon qu'on se maquille
Bénabar évoque d'autres travers de notre société, graves ou plus légers : dans Les numéros, il dénonce la place omniprésente des chiffres dans notre vie de tous les jours et la quasi-obligation pour nous de retenir un grand nombre d'entre eux :
Au détriment de notre équilibre psychologique et de notre sens du jugement :Une fois retenu
Le numéro de la rue
Le numéro de portable
Et de Sécu (...)
Y en a des faux, y en a des verts
Des numéros, y en a tant
Le texte, sur un ton très ironique, joue beaucoup sur notre mémoire collective et les associations d'idées qui s'y rattachent, mêlant entre autres "le numéro du roi qui s'est fait couper la tête", "les sonates et les huitres", et une célèbre maxime liée à l'amour... La musique s'accorde parfaitement bien aux paroles, avec une belle mélodie et un arrangement "sautillant", à base de piano et de batterie. Une réussite, très agréable dès la première écoute et qui se révèle encore plus intéressante par la suite.On en oublierait presque
Le numéro d'équilibriste
Le seul qui compte
Et qui consiste
A pas tomber
Notre société un peu factice engendre des personnages au comportement parfois extrême, à l'image du "héros" de Tout vu, tout lu, "beau parleur" et "menteur" qui se raconte sans complaisance. Son but :
Mais il ne se fait pas la moindre illusion sur l'effet que produisent ses fanfaronnades :Je veux pouvoir briller
Qu'on m'écoute, qu'on m'accepte
Qu'on voie que moi
Il se justifie en invoquant la loi de l'offre et de la demande :J'y étais, j'ai tout vu
J'ai tout lu et j'ai tout fait
J'étouffe encore parfois
Mes mensonges trompent que moi
Et sa propre condition, peu attirante "au naturel" :Je donne aux gens ce qu'ils veulent
Du croustillant, du people
La chanson Tout vu, tout lu décrit le narrateur sous un jour plutôt défavorable, avant de nous révéler son vrai problème : sa mythomanie n'est qu'un moyen de combattre la solitude qui menace tout anonyme dans notre société. La mélodie et le rythme plutôt joyeux compensent le sérieux du propos, et font de cette chanson une excellente "comédie dramatique" proche des films de Claude Sautet - le réalisateur préféré de Bénabar - avec le même genre d'humour et d'émotion qu'on peut retrouver dans César et Rosalie, par exemple. On imaginerait presque Yves Montand dans le rôle principal !Mon agenda est vide, si c'est la vie qu'j'mérite
J'en veux pas
Le personnage central de Voir sans être vu, plus timide, ne sait pas gérer sa solitude : il se contente de rêver d'un contact avec un de ses voisins, qu'il croise pourtant régulièrement dans l'escalier :
Mais faute de trouver ce courage, il choisit de "quitter" ses semblables, ne leur laissant qu'un vague remords :Mon courage à deux mains
J'aimerais serrer la sienne
Lui dire "nous sommes voisins
Et j'habite au cinquième"
Pourtant il ne leur en veut pas, conscient de n'avoir rien fait lui-même pour aller à leur rencontre :"Ah bon, tu ne le connaissais pas non plus
Faut dire qu'il était discret, si on avait su"
Voir sans être vu traite bien sûr de la solitude que subissent certains de nos concitoyens alors qu'ils vivent en immeuble et dans de grandes villes, mais dans un anonymat qui leur devient peu à peu insupportable, jusqu'à tomber dans la dépression. Malgré un thème délicat à traiter et une fin particulièrement pessimiste, la chanson ne sombre jamais dans le mélo, grâce à un texte simple au niveau formel mais percutant, et à une musique assez dépouillée - guitare et batterie essentiellement. L'interprétation de Bénabar, sobre et intense à la fois, s'accorde parfaitement avec la personnalité discrète et tourmentée du narrateur.Je ne reproche rien à personne
A aucune femme, à aucun homme
Je suis un figurant, c'est tout
Pas transparent, juste un peu flou
Allez ! traite aussi de la dépression, mais sous une forme plus légère - si on peut dire. Pourtant le sujet ne l'est pas : le narrateur tente de consoler un ami victime d'"une bonne petite dépression", sur un ton dans l'ensemble assez décalé. La chanson marque le grand retour de la célèbre Muriel - si, si, celle du Psychopathe et de Dis-lui oui ! - très inquiète du comportement de son copain :
L'auteur est passé maître dans l'art de jouer le chaud et le froid, et réussit à nous émouvoir entre deux gags absurdes :Au début ça l'a fait marrer
Que t'apprivoises une mouche
Mais pourquoi t'as décidé
De la baptiser "balle dans la bouche" ?
L'histoire évoque irrésistiblement le Jef de Jacques Brel (1964) et le Manu de Renaud (1981), deux chanteurs dont Bénabar connaît très bien le répertoire. Il ajoute à sa version un humour qu'on n'attend pas sur un tel sujet, sans sacrifier l'émotion pour autant. Il est à peu près impossible de déterminer si cette chanson est drôle ou triste, tant l'auteur réussit à brouiller les pistes !Je ne demande qu'à te croire
Tu dis que tout va parfaitement
Ce serait plus convaincant encore
Si tu l'disais pas en pleurant
L'amitié est aussi au centre de la chanson Où t'étais passé ?, bien que ce ne soit pas évident au début :
Avant que le personnage auquel s'adresse le narrateur soit identifié clairement :Je sais que t'étais avec lui (...)
Tu le connais à peine
Et tout nouveau, tout beau
Je ne te fais pas de scène
Qu'est-ce que tu trouves à ce blaireau ?
La chanson joue beaucoup sur les mots, empruntant à la fois au vocabulaire amoureux ("Qu'est-ce qu'il a de plus que moi ?") et aux expressions viriles, voire un peu vulgaires, pour faire de l'histoire un sketch savoureux sur l'aspect possessif que peut revêtir l'amitié. Là encore, on hésite entre plusieurs sentiments pour le personnage principal, qui apparaît à la fois comme horripilant et attendrissant, avec sa peur d'être supplanté par "le mec d'un soir" dans le coeur de son meilleur ami... Bénabar joue avec nous jusqu'au bout, nous assenant une chute qui ne sera pas dévoilée ici... A découvrir d'urgence !Maintenant tu dois choisir
C'est moi ou c'est lui
Il est grand temps de nous dire
Qui c'est ton meilleur ami ?
Le thème de l'amour est présent aussi dans l'album, quoique sous une forme plutôt pessimiste : deux des trois chansons qui s'y rapportent traitent de rupture. Dans Les reflets verts, un témoin extérieur parle à un homme en cours de séparation, et constate que le regard de sa compagne a bien changé depuis que rien ne va plus entre eux :
Et en conclut tristement que :Tes quelques kilos en trop
Qu'elle appelait des "poignées d'amour"
Maintenant elle appelle ça "être gros"
En général, elle te trouve très lourd
Le texte est beau, bien écrit et bien construit, mais il souffre d'un arrangement un peu mou, qui se marie mal avec l'ironie omniprésente dans ce constat amer. Car l'homme ne s'est jamais fait la moindre illusion sur lui-même : "Nous, on savait avant"...Le jour où elles reprennent tout
Plus de reflets verts, c'est tant pis pour nous
Nos défauts redeviennent des défauts
Nos poignées d'amour, des kilos en trop
On ne peut pas en dire autant de Si j'avais su, l'autre histoire de rupture de l'album : l'intro musicale, très rock, surprend quelque peu de la part de son auteur ! Le reste est à l'avenant : du rock, on passe à un arrangement évoquant vaguement les séries américaines (et plus précisément La croisière s'amuse !), pour accompagner un texte honnête mais d'un niveau nettement inférieur aux productions habituelles de Bénabar. A oublier... d'autant que Si j'avais su précède directement Infréquentable, dernière chanson de l'album qui lui donne son titre, et sûrement la meilleure de l'ensemble !
Dans Infréquentable, il s'agit aussi d'amour : la chanson est constituée d'une déclaration enflammée et constituée à 100% d'arguments... négatifs pour l'amoureux transi ! En effet, le soupirant est fier de ses défauts :
Dans la mesure où il sait qu'ils sont tous focalisés sur l'amour (presque) sans espoir qu'il porte à l'élue de son coeur :Au lieu d'rougir de tous mes vices
J'voudrais en plus qu'ils soient versa
Et pour le cas où l'objet de tant d'amour n'aurait pas compris le message, il lui précise :Je suis un félon et un traître
Pour que tu me prennes la main
Je pourrais même peut-être
Donner l'adresse de Jean Moulin
Je suis égoïste et avare
Ça non, je ne te partagerai pas
L'originalité de la démarche mériterait à elle seule qu'on la salue, mais la réalisation dépasse encore l'idée initiale : le texte est un brillant exercice de style, qui réussit l'exploit de rester toujours cohérent malgré la contradiction de départ. Soutenu par une musique dynamique et rythmée, il bénéficie en outre d'une interprétation pour le moins énergique de la part de son auteur, qui "se lâche" particulièrement dans ce morceau. On attend avec impatience la version live...Moi, l'impatient compulsif
Je t'aime bordel, c'est clair et net
Je suis grossier et agressif
Bénabar l'a assez répété au cours de sa promotion : non, il n'est pas vraiment infréquentable, beaucoup moins en tout cas que le personnage de sa chanson. Mais, bien conscient de ses tares et défauts, il n'hésite pas à pratiquer l'auto-dérision. Dans A la campagne, fort de son expérience de Parisien propriétaire d'une maison de campagne, il répertorie les clichés qu'entretiennent les citadins à l'égard du monde paysan. Notamment sur cet instinct inné de l'homme de la terre par rapport à son environnement naturel :
... qui, comme chacun le sait, lui permet de vivre en parfaite harmonie avec son milieu :A la campagne
Quand on est citadin
A la campagne
On demande au paysan
Le temps qu'il fera demain
L'homme de la ville, lui, se sent beaucoup moins à l'aise dans cet élément qu'il perçoit parfois comme hostile, particulièrement la nuit avec tous ces "bruits dans la maison / Et dehors dans la forêt" qui le font "flipper". Pourtant, il rêverait de ressembler au modèle paysan tel qu'il le conçoit naïvement, à travers la télévision entre autres :A la campagne
C'est la fête aux clichés
La qualité de vie
Et le rythme des saisons
A l'instar de beaucoup de chansons de Bénabar, A la campagne démarre "en douceur", avec des clichés tout à fait raisonnables - ceux que n'importe quel citadin pourrait exprimer spontanément - pour finir d'une façon beaucoup plus caricaturale, avec un Parisien qui tente même de "parler terroir" dans un patois régional... très personnel ! Le rythme accélère à mesure que le texte gagne en loufoquerie, et le tout est soutenu par un arrangement à base de piano, guitare et accordéon aux résonnances assez "folkloriques", parfaitement adapté au contexte. Drôle, entraînant et "réaliste" à sa façon, A la campagne est particulièrement réussie. Cette chanson a d'ailleurs été choisie comme deuxième single de l'album, après L'effet papillon.Ça me donne envie
D'être robuste et taiseux
Le patriarche bourru
D'une série de l'été de France 2
Dans Pas du tout, Bénabar se met en scène d'une façon plus explicite encore, en nous apprenant dès le début de la chanson que son personnage est connu ; il est surtout plein de certitudes, notamment au sujet d'une fille croisée dans un lieu public :
Tout au long de la chanson, ses certitudes sont systématiquement démenties par la foule qui lui assène en choeur après chaque affirmation péremptoire : "Pas du tout !". Y compris dans la dernière partie, où l'identification à l'auteur devient évidente :A tous les coups elle m'a vu
Elle fait genre je l'ai pas reconnu
La pauvre n'ose pas m'aborder
Elle doit être intimidée
Pas du tout ! est le seul morceau de l'album dont la musique n'ait pas été composée par Bénabar, mais par Louis Chédid. Les deux hommes se sont rencontrés à l'occasion de la comédie musicale Le soldat rose, dans laquelle Bénabar jouait le rôle d'un chimiste légèrement... décalé ! A l'image de cette chanson en forme de clin d'oeil, qui brocarde nos préjugés les plus tenaces - qui n'a jamais attribué à une connaissance des sentiments qu'elle n'a jamais eus ? - tout en donnant l'occasion à son auteur de se caricaturer en tant que vedette de la chanson. Le résultat est drôle, très dynamique, et devrait donner lieu à des moments particulièrement "interactifs" dans sa version publique !J'ai des raisons d'être fier
Ma chanson elle est super
Pourtant, ce n'est pas à titre personnel que Bénabar se soucie de son image pour la postérité, mais à l'échelle de sa génération tout entière. Dans Malgré tout, il admet que ses contemporains et lui-même sont moins "glorieux" que ceux du "siècle des Lumières" ou de la Révolution et, crise de la quarantaine aidant, il dresse un bilan qui semble plutôt négatif :
Pourtant, il considère qu'ils ne sont "pas si mal" et méritent de laisser une trace de leur passage sur Terre :Moi qui frôle les quarante ans
J'ai pas fait progresser la science
J'découvrirai pas de continent
Faut voir les choses en face
C'est pareil pour mes copains
A nous tous on a inventé rien
Le texte assez intemporel permettra à tout adulte, quel que soit son âge, de se reconnaître en ce quadragénaire qui souhaite pour lui et les siens "Une petite place dans un livre d'Histoire". L'arrangement, composé essentiellement de cordes, est relativement dépouillé si on excepte quelques passages où les violons se montrent un peu envahissants. Mais la chanson dans son ensemble est très forte, émouvante sans sombrer dans le pathos, et plutôt optimiste malgré les inquiétudes que reflètent les premiers couplets.Malgré tout,
J'aimerais qu'on se souvienne de nous
Amour, amitié, solitude, dépression, identité collective, écologie, politique, travers de notre société en tous genres... l'album Infréquentable aborde une palette de thèmes très étendue et sous des formes très diverses - de l'humour un rien potache à la tragédie, en passant par le ton doux-amer typique de son auteur. Peut-on alors considérer ce nouvel opus comme résolument "différent" du reste de sa production ?
Personnellement je ne le pense pas : en dépit du cliché qui le poursuit, Bénabar ne s'est jamais contenté de raconter des scènes plus ou moins amusantes du quotidien - Le dîner étant sans doute sa chanson la plus emblématique dans cette catégorie. Majorette et Je suis de celles traitaient à leur façon de la solitude due à l'exclusion sociale ; Dis-lui oui et Tu peux compter sur moi évoquaient, elles aussi sous une forme bien particulière, les devoirs et contraintes liées à l'amitié ; dans Saturne et Ali et Félix, l'auteur nous livrait ses inquiétudes sur une société où le danger vient des "grands qui mangent les petits"... De même, Bénabar n'a pas attendu de "frôle[r] les quarante ans" pour se poser des questions existentielles liées à son âge : dans Bon anniversaire, qui racontait un "week-end en Bretagne" entre potes pour fêter ses trente ans, il se montrait déjà plutôt angoissé par ce passage vers une nouvelle décennie, lui le "minuscule Terrien"...
De même, et contrairement à ce qu'on a pu lire ici ou là, je ne trouve pas cet album plus "sombre" que les précédents, en tout cas pas plus que l'avant-dernier, Reprise des négociations, qui comportait déjà des titres aussi pessimistes que Qu'est-ce que tu voulais que je lui dise ? et Triste compagne, ou faussement légers comme Le méchant de James Bond et Le fou rire. Le cliché d'un Bénabar bondissant en souriant d'une oreille à l'autre, largement représenté à la télévision, entretient sans doute le mythe du chanteur qui traite avec humour de sujets légers, presque à l'exclusion d'une production plus "sérieuse".
Ce sont sans doute les arrangements qui démarquent le plus Infréquentable de ses prédécesseurs : les cordes y sont beaucoup plus présentes, particulièrement les violons qui produisent un effet un peu (trop ?) mélancolique sur certaines chansons, comme dans Malgré tout. Les cuivres et l'accordéon, omniprésents dans tous les autres albums, se font nettement plus discrets sur celui-ci, au détriment de l'ambiance festive de type cirque ou fanfare grâce à laquelle habituellement on identifie très vite un disque de Bénabar. Et c'est justement contre cet aspect "marque de fabrique" que l'auteur voulait lutter, pour éviter, selon sa propre expression, de "faire du Bénabar".
Cependant, dans Infréquentable comme dans ses autres albums, la richesse des thèmes abordés ainsi que la qualité des textes et des musiques ne permettent pas le moindre doute : c'est bien "du Bénabar". Et on ne s'en plaindra pas.
NB : J'ai fait plusieurs allusions, au cours de cet article, à la tournée que donnera Bénabar en 2009 ; je l'attends bien sûr avec impatience. Cependant je me suis fait prendre de vitesse pour le concert du 14 février aux Docks de Lausanne, qui était déjà complet au mois d'août 2008 ! Si vous avez un billet en trop, n'hésitez pas à me contacter par MP, je me ferai un plaisir de vous en débarrasser !

Avec les baleines on fabrique
Du rouge à lèvres, des crèmes pour filles
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C'est au harpon qu'on se maquille
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Re: L'album dans sa globalité
bravo laurenceR! quel boulot!
tu faisais ta timide pour écrire ton best of 2008 mais en vrai tu travaillais à cette époustouflante analyse
je te rejoins sur plein de points
tu faisais ta timide pour écrire ton best of 2008 mais en vrai tu travaillais à cette époustouflante analyse

je te rejoins sur plein de points

Les certitudes sont de pâte molle, elles se modèlent à volonté. (Du Domaine des Murmures)
Re: L'album dans sa globalité
Merci beaucoup ! En fait j'ai alterné le best of 2008 et l'article sur Infréquentable pendant les vacances, et le deuxième m'a fait oublier complètement le premier ! Je réalise d'ailleurs que j'ai même oublié de récupérer le fichier du best of, je ne l'ai même pas sur mon disque dur... 

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Re: L'album dans sa globalité
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Re: L'album dans sa globalité
Ayé j'ai "Tout vu, Tout lu"
Je suis Barge,
, fiére de l'être même si je suis quelque peu déçue de ce nouvel album
et garde ma confiance en Bénabar, véritable artiste de scéne, mais sans doute pas assez pour pouvoir écrire tout ça sur lui et pis surtout je n'en ai pas le talent ...
Félicitations laurenceR

Je suis Barge,


Félicitations laurenceR

"elle est pas belle la vie. Advienne que pourra, inch allah Youpi!"
Re: L'album dans sa globalité
de mauvaises critiques sur cet album j'en ai lu à la pelle.Il y en a tellement eu que je retardais le moment de l'acheter.(un peu peur d'être déçue)et puis finalement je me suis décidée et maintenant je me dit que j'ai vraiment été trop bête et que le prochain je l'achète illico.J'adore.Musicalement je ne suis pas très calée, mais les mélodies m'entraînent.Elles sont pile poil disposées avec les textes.
Les paroles?Je savoure et surtout je ne me permet pas de juger un auteur tant que je ne sais pas pourquoi il a écrit certaines phrases telle qu'on les retrouve sur l'album.
Rimes au rabait?et puis quoi encore!C'est bien le mesestimer.Est-ce qu'à quarante ans on écrit et pense comme à trente?Sans évoluer?
Les presque quarantenaires ne vous demande pas de les comprendre,mais comprennent eux ce qu'il y a dans ce disque.
De toute façon il n'y a que l'auteur qui ait les réponses ,mais révisez vos jugement et modérez vos propos, à moins que vous n'en ayez pas l'âge?
Les paroles?Je savoure et surtout je ne me permet pas de juger un auteur tant que je ne sais pas pourquoi il a écrit certaines phrases telle qu'on les retrouve sur l'album.
Rimes au rabait?et puis quoi encore!C'est bien le mesestimer.Est-ce qu'à quarante ans on écrit et pense comme à trente?Sans évoluer?
Les presque quarantenaires ne vous demande pas de les comprendre,mais comprennent eux ce qu'il y a dans ce disque.
De toute façon il n'y a que l'auteur qui ait les réponses ,mais révisez vos jugement et modérez vos propos, à moins que vous n'en ayez pas l'âge?
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Re: L'album dans sa globalité
ne généralisons pas sur l'avis supposé quasi unanime d'une classe d'âge 
et puis chacun a le droit d'émettre un jugement et même de le changer si le temps (ou les concerts) fait évoluer les impressions
bienvenue et merci pour ton avis

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Re: L'album dans sa globalité
Justement c'est ce que je reproche à cet album. Je ne vois pas où Benabar aborde des thèmes politiques ou écologiques? La seule chanson qui s'en approche timidement c'est "L'Effet papillon" et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il ne se mouille pas trop.LaurenceR a écrit :Amour, amitié, solitude, dépression, identité collective, écologie, politique, travers de notre société en tous genres
Ce n'est pas parce qu'on place le terme "couche d'ozone" dans une chanson qu'on parle d'écologie. Ce n'est pas parce qu'on place "bureau ovale" qu'on parle de politique. D'autant plus que cette chanson n'a aucun vocation idéologique autre que celle de montrer que de petits actes ont de grosses conséquences... message qui n'a pas foncièrement d'intérêt à mon avis, puisqu'en plus d'être d'une évidence absolue il est en plus d'un consensuel affligeant.
"Travers de notre société"... moui, y'a en effet la dépression, l'isolement, la mythomanie, le manque de confiance en soi... des sujets déjà abordés dans les précédents albums qui commencent à sentir bon le réchauffé. Tout cela est très convenu et attendu.
Les seuls aspects intéressants de l'album sont des textes bien écrits et souvent drôles, mais personnellement même si c'est un côté que j'aprécie chez Bénabar, c'est insuffisant pour moi et ça me déçoit venant de lui.
Merci pour ton (gros) post bien argumenté, mais je suis de ceux qui pensent justement que cet album est d'une légèreté navrante et déplacée dans le contexte actuel de notre société, d'autant plus pour un chanteur qui avait une carte à jouer dans un engagement idéologique, un vrai poids. En dépit de tout, Il a préféré aller vers plus de variet, un public plus large, et surtout ne choquer personne.
Bref clairement: encore plus de fric. Il aura plus le mien en tout cas.
Re: L'album dans sa globalité
Mon dieu je me rend compte que je n'ai même pas pris la peine de venir poster ici la critique qui est disponible depuis un moment sur mon myspace. Comme il se fait tard je n'ai pas le courage de lire vos post mais je reviendrai en temps voulu. Et en attendant voici la meienne, de critique...
Que dire du dernier opus de Mr Benabar? Un mot me viens immédiatement: Déçue. C'est un peu l'etat d'esprit dans lequel j'étais à la fin de la session d'écoute du 8 octobre à Lyon et forcée de constater que le temps ne fait rien à l'affaire: j'ai beau avoir étudié cet album, qui porte bien mal son nom, sous toutes les coutures, chanson par chanson, je suis indubitablement déçue. Plus pop selon ; plus soupe pour moi. La plupart de ce qui faisait, à mes yeux, la force de l'artiste manque cruellement à sa dernière galette: l'accordéon est quasiment absent et les cuivres ne sont guère plus de la fête: adieu fanfare bonjour guitare: pas (ou si peu) d'envolées joyeuses, de petits airs qu'on aime fredonner à tue-tête... Bruno, égal à lui même, copie ses mélodies antérieures mais en leur ôtant toute substance pour ne nous laisser au final qu'une musique un peu facile, régulière et attendue, qui décidemment, manque de relief et, surtout, d'inspiration. Et c'est aussi ce qui fait défaut à ses textes: l'inspiration. Lui qui, d'habitude, sait si bien nous peindre les p'tites choses de la vie avec l'oeil avisé d'un expert ES détail-qui-tue, donne ici l'impression de s'être un peu forcé à écrire. Comme ci, pendant ces deux années d'absence, aucun sujet valable n'avait trouvé à se nicher dans sa boite à idée. Résultat: les titres d'Infréquentable n'ont pas la délicieuse odeur de vécu qui emanait de ses anciennes chansons. Il dépeint juste (c'est Benabar quand même lol) mais reste en surface trop fréquement pour suciter un réel intêret.
Bon ok je noirci un peu le tableau là: cet album n'est pas "mauvais", mais pour un 5ème opus signé d'un grand artiste comme lui c'est un peu faible. Quelques chansons et deux trois pointes d'humour sauvent heureusement l'ensemble.
Les moins: Malgré tout, l'effet papillon...
Les plus: Infréquentable, Allez, Où t'étais passé?...
Que dire du dernier opus de Mr Benabar? Un mot me viens immédiatement: Déçue. C'est un peu l'etat d'esprit dans lequel j'étais à la fin de la session d'écoute du 8 octobre à Lyon et forcée de constater que le temps ne fait rien à l'affaire: j'ai beau avoir étudié cet album, qui porte bien mal son nom, sous toutes les coutures, chanson par chanson, je suis indubitablement déçue. Plus pop selon ; plus soupe pour moi. La plupart de ce qui faisait, à mes yeux, la force de l'artiste manque cruellement à sa dernière galette: l'accordéon est quasiment absent et les cuivres ne sont guère plus de la fête: adieu fanfare bonjour guitare: pas (ou si peu) d'envolées joyeuses, de petits airs qu'on aime fredonner à tue-tête... Bruno, égal à lui même, copie ses mélodies antérieures mais en leur ôtant toute substance pour ne nous laisser au final qu'une musique un peu facile, régulière et attendue, qui décidemment, manque de relief et, surtout, d'inspiration. Et c'est aussi ce qui fait défaut à ses textes: l'inspiration. Lui qui, d'habitude, sait si bien nous peindre les p'tites choses de la vie avec l'oeil avisé d'un expert ES détail-qui-tue, donne ici l'impression de s'être un peu forcé à écrire. Comme ci, pendant ces deux années d'absence, aucun sujet valable n'avait trouvé à se nicher dans sa boite à idée. Résultat: les titres d'Infréquentable n'ont pas la délicieuse odeur de vécu qui emanait de ses anciennes chansons. Il dépeint juste (c'est Benabar quand même lol) mais reste en surface trop fréquement pour suciter un réel intêret.
Bon ok je noirci un peu le tableau là: cet album n'est pas "mauvais", mais pour un 5ème opus signé d'un grand artiste comme lui c'est un peu faible. Quelques chansons et deux trois pointes d'humour sauvent heureusement l'ensemble.
Les moins: Malgré tout, l'effet papillon...
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Re: L'album dans sa globalité
Merci Lyla pour toutes ces impressions
, en lisant (ou relisant) certaines je trouve que je partage un certain nombre de tes avis même si les miens ne sont pas toujours aussi tranchés. Enfin globalement ce sont les mêmes idées qui se dégagent, et au final j'aime bien écouter l'album mais je le trouve quand même nettement en dessous des précédents...

Même serrées à cinq dans une chambre de Formule 1, j'échangerais pas ma place... même si on dort par terre!
"Happiness only real when shared" (Into the Wild)
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Re: L'album dans sa globalité
J'adore cet album que j'écoute souvent!! Je l'ai acheté dès qu'il est sorti et j'aime vraiment toutes les chansons, sauf "les reflets verts" avec laquelle j'ai un peu du mal...je ne saurrais pas dire pourquoi...
Mes préférées sont, "l'effet papillon", "les numéros", "pas du tout", "a la campage", "infréquentable", "ou t'étais passé"...en faite je crois que je vais toutes les citer alors je m'arrete là!!
Pour résumer j'adooore cet album!!
Mes préférées sont, "l'effet papillon", "les numéros", "pas du tout", "a la campage", "infréquentable", "ou t'étais passé"...en faite je crois que je vais toutes les citer alors je m'arrete là!!
Pour résumer j'adooore cet album!!
- klem ogre de benabarback
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Re: L'album dans sa globalité
laurie a écrit :en faite je crois que je vais toutes les citer alors je m'arrete là!!
sauf "les reflets verts"

Photos ?
Bisou Petite Fleur
EBT ?
Est-ce de ma faute à moi si j’aime le café et l’odeur des ptits chats
me coucher tard la nuit me lever tôt après minuit
aller au resto et boire des diabolos ?
à notre santé !
Urban Trip Paris
Bisou Petite Fleur

EBT ?
Est-ce de ma faute à moi si j’aime le café et l’odeur des ptits chats
me coucher tard la nuit me lever tôt après minuit
aller au resto et boire des diabolos ?
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Re: L'album dans sa globalité
Oui! Sauf celle la...klem ogre de benabarback a écrit :laurie a écrit :en faite je crois que je vais toutes les citer alors je m'arrete là!!
sauf "les reflets verts"

Re: L'album dans sa globalité
j'adore
mes préférées, l'effet papillon, Où t'étais passé, Infréquentable 


- L'inquisiteur
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Re: L'album dans sa globalité
Une vie moderne. Mais tellement préhistorique.
Re: L'album dans sa globalité
fin de tournée (bon ça fait un mois maintenant), et plus d'un an après la sortie du 5e opus, je me permet de faire ma Neg Marron et de faire un bilan :
l'album dans sa globalité:
faire aussi bien que Reprise des Négociations c'était mission impossible. L'album est agréable, ça reste du bénabar, mais comparaison oblige, c'est sans doute le moins réussi des 5. Mais certaines chansons font déjà partie des futures incontournables de concerts. Mais je reviendrai plus tard à l'analyse des chansons.
En gros et pour résumer ma pensée, infréquentable c'est un peu le "papa est en haut" de Gad El Maleh et RdN c'est "l'Autre c'est moi". Les uns vous diront que L'autre c'est moi était tellement bon qu'il était impossible pour Gad de faire aussi bien après. Pareil pour Benabar, infréquentable c'est plus un album de transition.
les chansons:
Infréquentable est pour moi LA chanson de l'album, et je déplore qu'elle ait été occulté par l'effet papillon ou à la campagne. D'ailleurs je pense que le choix de "l'effet papillon" comme premier single et comme single de promo est une petite erreur. Sa maison de disque aurait dû se douter que son single allait passer en boucle sur les ondes, ça a saoulé pas mal de gens je pense et ça a joué en sa défaveur surtout que c'est une chanson dite "engagée". En tout cas auprès de mes amis, avant son concert, c'était "bénabar j'amais pas, son effet papillon m'a gavé etil m'énérvait". Bon après concert c'est autre chose et heureusement.
Deuxièmement, Infréquentabe, titre de l'album aurait dû être le single, mais bon avec quel clip?
A la campagne, les numéros et malgré tout sont les autres chansons plaisantes à première écoute. Facilité d'écriture et second degré pour la première, je pense pas que tous les campagnards aient apprécié
.
Sinon y a une chanson que j'ai vraiment du mal a apprécier, c'est "pas du tout". J'ai l'impression d'une chanson écrite de manière par anticipation à ses concerts.
Ah pour en revenir à Infréquentable, je pense que les choeurs contribuent et auraient pu contribuer à un plus grand succès, en tout cas c'est ce qui m'a plu directement (un peu comme le "nanana" de Saule, le "ohohohohoh" d'Alicia Keys sur no one ou "dans le showbusiness" de la Grande Sophie) bref, le refrain que le public continue à chanter à tout rompre et qui fait que mes poils s'hérissent.
ses concerts:
Bénabar reste une bête de scène. On peut ne pas aimer ses albums, ses concerts resteront un grand moment de partage, et de dépense d'énergie. Tant qu'il continue à se donner comme ça, les fans seront satisfaits. Par contre faut qu'il se méfie quand même, je l'ai trouvé très (trop) accorché à son prompteur à certains concerts, certains pourraient y voir un manque de respect du genre "il écrit ses chansons et il est pas foutu de les apprendre".
bon ça peut paraitre assez négatif comme premier post, donc je tiens à préciser qu'en tant que fan, je sais que tous les maux que j'ai pu citer, je sais qu'il les compense par une immense sympathie, reconnaissance, disponibilité, envers ses fans. Mais le spectateur lambda, lui ne le sait pas. C'est bien de prendre de la distance parfois
l'album dans sa globalité:
faire aussi bien que Reprise des Négociations c'était mission impossible. L'album est agréable, ça reste du bénabar, mais comparaison oblige, c'est sans doute le moins réussi des 5. Mais certaines chansons font déjà partie des futures incontournables de concerts. Mais je reviendrai plus tard à l'analyse des chansons.
En gros et pour résumer ma pensée, infréquentable c'est un peu le "papa est en haut" de Gad El Maleh et RdN c'est "l'Autre c'est moi". Les uns vous diront que L'autre c'est moi était tellement bon qu'il était impossible pour Gad de faire aussi bien après. Pareil pour Benabar, infréquentable c'est plus un album de transition.
les chansons:
Infréquentable est pour moi LA chanson de l'album, et je déplore qu'elle ait été occulté par l'effet papillon ou à la campagne. D'ailleurs je pense que le choix de "l'effet papillon" comme premier single et comme single de promo est une petite erreur. Sa maison de disque aurait dû se douter que son single allait passer en boucle sur les ondes, ça a saoulé pas mal de gens je pense et ça a joué en sa défaveur surtout que c'est une chanson dite "engagée". En tout cas auprès de mes amis, avant son concert, c'était "bénabar j'amais pas, son effet papillon m'a gavé etil m'énérvait". Bon après concert c'est autre chose et heureusement.
Deuxièmement, Infréquentabe, titre de l'album aurait dû être le single, mais bon avec quel clip?
A la campagne, les numéros et malgré tout sont les autres chansons plaisantes à première écoute. Facilité d'écriture et second degré pour la première, je pense pas que tous les campagnards aient apprécié

Sinon y a une chanson que j'ai vraiment du mal a apprécier, c'est "pas du tout". J'ai l'impression d'une chanson écrite de manière par anticipation à ses concerts.
Ah pour en revenir à Infréquentable, je pense que les choeurs contribuent et auraient pu contribuer à un plus grand succès, en tout cas c'est ce qui m'a plu directement (un peu comme le "nanana" de Saule, le "ohohohohoh" d'Alicia Keys sur no one ou "dans le showbusiness" de la Grande Sophie) bref, le refrain que le public continue à chanter à tout rompre et qui fait que mes poils s'hérissent.
ses concerts:
Bénabar reste une bête de scène. On peut ne pas aimer ses albums, ses concerts resteront un grand moment de partage, et de dépense d'énergie. Tant qu'il continue à se donner comme ça, les fans seront satisfaits. Par contre faut qu'il se méfie quand même, je l'ai trouvé très (trop) accorché à son prompteur à certains concerts, certains pourraient y voir un manque de respect du genre "il écrit ses chansons et il est pas foutu de les apprendre".
bon ça peut paraitre assez négatif comme premier post, donc je tiens à préciser qu'en tant que fan, je sais que tous les maux que j'ai pu citer, je sais qu'il les compense par une immense sympathie, reconnaissance, disponibilité, envers ses fans. Mais le spectateur lambda, lui ne le sait pas. C'est bien de prendre de la distance parfois

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"J'ai choisi une formule "fish and Chips,tu dois remplir une fiche on te donne une chips"
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Re: L'album dans sa globalité
Bonjour et bienvenue à toi
Perso, je m'étrangle un peu sur "on peut pas faire mieux que Reprise des négociations" car pour moi cet album (RdN) est bien en dessous de l'album Bénabar. Et je trouve Infréquentable assez comparable à RdN (sauf que le premier cité a un titre, c'est dommage^^) et j'ai du mal (à part la lassitude) à voir comment on (en général, pas toi) peut en adorer un et être très déçu par l'autre.
Tout à fait d'accord sur les chansons et surtout "L'effet papillon" en tête de proue alors que c'est une chanson moyenne. Sans doute est elle moins risquée (plus tiède) qu'Infréquentable. C'est dommage car avec celle là (et "A la campagne" qui à mon avis dit surtout du mal des gens des villes qui vont à la campagne un week end par mois plus que des gens qui vivent à la campagne), on va rester dans "gnagnagna Bénabar chanteur du quotidien" (y en a qui devraient écouter Majorette... ou Infréquentable).
Je te rejoins aussi sur "Pas du tout, surtout une chanson de concert" (mais moi je l'aime bien. Heureusement que toutes ne sont pas du même tonneau), je me demande si sa présence sur l'album n'est pas juste pour gagner du temps en concert, il sait que les gens la connaissent et c'est plus pratique
Rien à redire sur les concerts... juste une précision, depuis que je connais Bénabar en live (8 ans ce mois ci....), il a toujours eu des antisèches plus ou moins discrètes pour les paroles. Je ne pense pas que ça va changer pour le mieux dans le futur sur ce plan là
Merci pour ton avis
Perso, je m'étrangle un peu sur "on peut pas faire mieux que Reprise des négociations" car pour moi cet album (RdN) est bien en dessous de l'album Bénabar. Et je trouve Infréquentable assez comparable à RdN (sauf que le premier cité a un titre, c'est dommage^^) et j'ai du mal (à part la lassitude) à voir comment on (en général, pas toi) peut en adorer un et être très déçu par l'autre.
Tout à fait d'accord sur les chansons et surtout "L'effet papillon" en tête de proue alors que c'est une chanson moyenne. Sans doute est elle moins risquée (plus tiède) qu'Infréquentable. C'est dommage car avec celle là (et "A la campagne" qui à mon avis dit surtout du mal des gens des villes qui vont à la campagne un week end par mois plus que des gens qui vivent à la campagne), on va rester dans "gnagnagna Bénabar chanteur du quotidien" (y en a qui devraient écouter Majorette... ou Infréquentable).
Je te rejoins aussi sur "Pas du tout, surtout une chanson de concert" (mais moi je l'aime bien. Heureusement que toutes ne sont pas du même tonneau), je me demande si sa présence sur l'album n'est pas juste pour gagner du temps en concert, il sait que les gens la connaissent et c'est plus pratique

Rien à redire sur les concerts... juste une précision, depuis que je connais Bénabar en live (8 ans ce mois ci....), il a toujours eu des antisèches plus ou moins discrètes pour les paroles. Je ne pense pas que ça va changer pour le mieux dans le futur sur ce plan là

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Re: L'album dans sa globalité
petite rectification pour RdN, je parlais princiaplement en terme de ventes d'albums, 1,3 million si je me souviens bien, sans vouloir être pessimiste, ce sera dur de réitérer l'exploit.
Pour son prompteur, ça ne me dérange pas outre mesure, mais les gens qui ne le connaissent pas ou qui le découvrent en live (ce qui a été mon cas cette année) peuvent être surpris.
Bon anniversaire de rencontre, ça mérite d'être fêté 8 ans
Pour son prompteur, ça ne me dérange pas outre mesure, mais les gens qui ne le connaissent pas ou qui le découvrent en live (ce qui a été mon cas cette année) peuvent être surpris.
Bon anniversaire de rencontre, ça mérite d'être fêté 8 ans

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Re: L'album dans sa globalité
Merci pour ton avis môve, c'est intéressant à lire 
Par contre j'ai une remarque à faire par rapport à ce que vous avez dit: personnellement j'ai vraiment aimé RdN (moins que Bénabar cela dit, mais globalement je le classe avec les albums précédents), alors que j'ai trouvé Infréquentable très inégal: des chansons qui sortent du lot comme Infréquentable, Tout vu tout lu ou Voir sans être vu, d'autres agréables (Allez!, Les Numéros, Où t'étais passé?...) mais deux ou trois vraiment en dessous des autres
Moi qui trouvais à chaque fois que toutes les chansons de l'album valaient le détour, hé bien sur le dernier il y en a deux ou trois qui me gonflent... Effet de lassitude? Pas sûr parce que les arrangements du dernier album ne me choquent pas, c'est différent mais j'accepte qu'il ait voulu changer. Quand je trouve une chanson en dessous c'est que le texte ne me plaît pas (ou que je l'ai trop entendue comme A la campagne, mais c'est un autre problème
)
Pour les extraits de l'album je ne trouve pas que L'effet papillon soit une si mauvaise idée... Mais par contre pourquoi est-ce qu'ils ont sorti A la campagne et Pas du tout avant Infréquentable ???

Par contre j'ai une remarque à faire par rapport à ce que vous avez dit: personnellement j'ai vraiment aimé RdN (moins que Bénabar cela dit, mais globalement je le classe avec les albums précédents), alors que j'ai trouvé Infréquentable très inégal: des chansons qui sortent du lot comme Infréquentable, Tout vu tout lu ou Voir sans être vu, d'autres agréables (Allez!, Les Numéros, Où t'étais passé?...) mais deux ou trois vraiment en dessous des autres

Moi qui trouvais à chaque fois que toutes les chansons de l'album valaient le détour, hé bien sur le dernier il y en a deux ou trois qui me gonflent... Effet de lassitude? Pas sûr parce que les arrangements du dernier album ne me choquent pas, c'est différent mais j'accepte qu'il ait voulu changer. Quand je trouve une chanson en dessous c'est que le texte ne me plaît pas (ou que je l'ai trop entendue comme A la campagne, mais c'est un autre problème

Pour les extraits de l'album je ne trouve pas que L'effet papillon soit une si mauvaise idée... Mais par contre pourquoi est-ce qu'ils ont sorti A la campagne et Pas du tout avant Infréquentable ???

Même serrées à cinq dans une chambre de Formule 1, j'échangerais pas ma place... même si on dort par terre!
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Re: L'album dans sa globalité
ah oui mais alors c'est pas faire "aussi bien" mais "autant" alorsmôve a écrit :petite rectification pour RdN, je parlais princiaplement en terme de ventes d'albums, 1,3 million si je me souviens bien, sans vouloir être pessimiste, ce sera dur de réitérer l'exploit.

mes 8 ans (de rencontre) je crois que c'est vers le 20 janvier, j'en mettrais pas ma main au feu ^^
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Re: L'album dans sa globalité
En tout cas môve, ta venue parmi nous relance les débats dans le "j'aime, un peu, beaucoup, ....pas du tout"



"elle est pas belle la vie. Advienne que pourra, inch allah Youpi!"