douche a écrit :J'ai vu Indigènes hier soir sur Canal+,il est génial ce film.Et chose rigolote j'ai pensé à toi ccl





douche a écrit :je viens de me refaire tout le fil





Modérateur : Modérateurs
bon, je n'ai certes pas ton talent pour parler de cinémaccl a écrit :
LÂ’ENNEMI INTIME de Florent Emilio Siri
à‡a se confirme : les films de guerre, jÂ’ai vraiment du mal - à quelques exceptions (notables) près. Et puis nÂ’y a-t-il pas une certaine indécence à faire de lÂ’horreur absolue un spectacle ? Le problème avec les films de guerre, cÂ’est que cÂ’est toujours plus ou moins la même chose (du moins les scènes de guerre), quelles que soient les « particularités » de chaque guerre. La guerre dÂ’Algérie, qui ne disait alors pas son nom (on parlait dÂ’événements, de pacification, de maintien de lÂ’ordre), est évidemment particulière et le film de Florent Emilio Siri rend compte de ses particularités. Mais le « spectacle » (quel mot horrible) de la guerre, je trouve ça (dans la plupart des films) plutôt ennuyeux. On aurait pu craindre un film trop spectaculaire : spectaculaire, le film lÂ’est dÂ’une certaine manière (avec sa mise en scène assez ample), mais il est en même temps (sujet oblige) assez austère. Et cÂ’est lÂ’austérité qui lÂ’emporte. Et lÂ’ennui (les deux nÂ’étant pas nécessairement liés). Pourtant, ce qui nous est raconté - montré - ici devrait nous bouleverser. CÂ’est vrai quÂ’il y a des images, des visions qui frappent (les massacres, les torturesÂ…), mais cela ne suffit pas à faire de LÂ’ennemi intime un grand film. Côté acteurs, Albert Dupontel surtout tire son épingle du jeu. Les autres - Benoît Magimel, Marc BarbéÂ… - sont sous-employés.
Tu devrais oser plus souvent...klem ogre de benabarback a écrit :mais j'ose une réponse aprés avoir vu ce film...
C'est vrai qu'il a l'air menaçant...
j'ai pensé à la même chose que toi (enfin j'ai pensé que ce beau gosse pouvait etre toi quoi)Num a écrit :et c'est pas moi juste derrière, je précise
Num a écrit :y avait (et y a toujours) une vie avant Microsoft Office (ou le liquide vaisselle) tout comme le verbe "émuler" existe sans que ce soit une référence à un programme de peer to peer^^
Tu m'as donné envie d'aller le voir et j'ai bien faitNum a écrit :L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford d'Andrew Dominik
bigreAnanais a écrit : Tu m'as donné envie d'aller le voir et j'ai bien fait.
je pense que y a plein de thèmes sous jacents, de complexes oedipiens enfouis (:mrgreen:), de références à d'autres films, bref un autre niveau d'analyse que je sens là (que j'espère là ) mais que je ne distingue pas vraiment.Ananais a écrit : Num, quels sont les aspects qui t'ont échappé à ton avis? Parce que j'ai pas été bercée de ce genre de films et pourtant je n'ai pas l'impression d'être passée à côté de la plaque... mais je me trompe peut-être!
+1ccl a écrit :CONTROL dÂ’Anton Corbijn
A première vue, Control, premier film dÂ’Anton Corbijn, est un biopic de plus, avec son récit sans surprise et ses figures imposées - les premiers pas dÂ’un groupe de rock, Warsaw, qui deviendra rapidement Joy Division; la figure forcément tourmentée de son chanteur, Ian Curtis; le succèsÂ… Sauf que Control nÂ’est pas un biopic de plus. Le film, très vite, sÂ’affranchit des limites du genre. Avant dÂ’être le portrait dÂ’un musicien (mais cÂ’est aussi cela : les séquences musicales sont dÂ’ailleurs prodigieuses, quÂ’on soit fan ou non de cette musique), Control est le portrait (complexe) dÂ’un homme, avec ses déchirements, sa souffrance, sa vulnérabilité, mais aussi son énergie, son rayonnement, sa beauté. Anton Corbijn a eu le bon goût de ne pas faire dÂ’emblée de Ian Curtis une figure tragique. Le réalisateur réussit (presque) à nous faire oublier le destin de Curtis. On connaît la fin de lÂ’histoire, mais on nÂ’y pense pas; il nÂ’y a aucune fatalité dans le récit. Si la fin est déjà connue, elle nÂ’en est pas moins terriblement brutale. Et bouleversante.
A part ça, Control est un film formellement somptueux (noir et blanc sublime, cadrages et mise en scène à lÂ’avenant, remarquable utilisation de lÂ’écran large). Et Sam Riley est exceptionnel - et de plus en plus à mesure que le film avance - dans le rôle de Curtis; il est même démentiel quand il se met à chanter. Et puis il y a Samantha Morton, magnifique comme toujours.
Une très belle surprise.
Ici, vous avez la bande-annonce, mais elle ne donne quÂ’un très faible aperçu de la beauté et de lÂ’énergie du filmÂ…
Je croyais que c'était celui-ci le dernier (enfin le dernier avant le dernier)...Arya a écrit :le dernier film de Pascal Thomas adaptant un livre de Christie (Mon petit doigt m'a dit)
Arya a écrit :Un été avec Monika (de qui ? demandez à ccl bien sûr)
Arya a écrit :A part Cassavetes qui est loin de m'avoir convaincue
FDY a écrit :Vraiment un grand choc que ce film.
Pour moi ça reste un des meilleurs vu cette année.
Le noir et blanc est somptueux, les cadrages épatants, l'interprétation impeccable, sans parler de la musique...
Et pour peu qu'on aime la création artistique et voir des artistes sur scène, le film est bouleversant.
A ne pas manquer !
Pas seulement d'après Truffaut...FDY a écrit :Et sinon, j'ai vu il y'a peu le plus beau film du monde, d'après Truffaut : L'aurore de Murnau