SPOILERS !!!!!!!!!!
Wow, wow, WOW !!!!!
Pas vraiment d'autres mots qui me sont venus à l'esprit à la sortie de la salle. Concert exceptionnel. Mon dernier concert avant celui-là étant B. à Lille en novembre, je ne l'attendais que plus impatiemment.
Vincent Delerm à Tournai hier soir. WOW !!!!!
Plus concrètement peut-être, voici ma modeste revue de ce concert.
19h15, j'arrive à la Maison de la Culture. Je tourne un peu en rond, je vois pas mal de gens que je connais. J'entends des mots doux à mon oreille dans la foule : Bénabar, Sanseverino, Thomas Fersen... Chouette, un public de connaisseurs

Bon, là , y'a beaucoup de gens qui arrivent, faudrait penser à se placer dans la file. Me voilà donc, seule, absolument seule devant la porte de droite... Tout le monde ayant décidé de se mettre devant celle de gauche


Ouverture des portes à 20h, donc. Chouette, très bien placée, troisième rang en face du piano !
20h40. Une voix enregistrée s'élève dans la salle. Genre le spectateur pas motivé ... "Ca fait déjà dix minutes de retard là ! Ca se croit tout permis ces chanteurs. Si j'arrivais 10 minutes en retard au boulot, qu'est-ce qu'on me dirait, hein ? Et il est encore tout seul avec son piano... Oui c'est sûr que ça coûte pas cher pour les musiciens ça !"

C'est parti, en effet. Un concert mené par une Charlotte Carrington omniprésente, le fil conducteur du spectacle. Elle est là , partout, tout le temps, on la sent, on la devine. Elle parle, avec un accent qui vient de loin. Mais jamais ne sera jouée la chanson originale... Beaucoup, beaucoup, de chansons que je n'avais jamais entendues pour somme toute assez peu de chansons du deuxième album. A vrai dire, ça m'a plutôt agréablement surprise !

La play-list, pas dans l'ordre, ou plus ou moins...
- Carte postale (?) Très drôle pour commencer le spectacle, plutôt récitée que chantée.
- Charlotte Carrington I . Là , la voix de Vincent Delerm s'élève, voix préenregistrée, comme si on lisait dans ses pensées en gros. "Bon, on m'a dit qu'il fallait établir un contact avec le public, montrer qu'on est content d'être là ... Qu'est-ce que je peux dire ... "Public de Tournai, ta chaleur me manquait !" Non, non, c'est nul... Bon, quoi... Ou alors je dis rien... Ouais, comme Giscard d'Estaing (j'ai un affreux doute, j'sais plus si c'est bien lui qu'il cite). (passage d'une interview). Ou comme André Agassi, interrogé par Nelson Monfort et interprété simultanément... (passage d'une interview) Ou alors je peux faire le Mime Marceau ! (ce qu'il nous montre avec beaucoup de talent) Non... Putain je suis ridicule... On est qu'à la deuxième chanson... Ri-di-cule... Ca doit vraiment pas être drôle de faire Mime Marceau tous les soirs..." Autant vous dire que le public était tout simplement hilare. Quel talent !

- Deauville sans Trintignant
- La vipère du Gabon "Ca fait un mois que j'ai plus joué, la voix est rouillée, le reste aussi... (murmure dans le public) Vous pourriez dire non


- Quatrième de couverture
- Charlotte Carrington II
qui mène à une toute nouvelle version de Tes parents


- Si Harlem Désir nous entendait, chanson sur le foot...
- Le baiser Modiano
- Catégorie Bukowsky, chouette, on a droit de chanter les "Ahaaa, ahaaa" !

- Les filles de 1973. Il nous laisse chanter le refrain, puis seulement les garçons. Pendant la partie mélodique, il chantonne, nous dit "J'ai depuis longtemps abandonné l'idée de jouer cette mélodie au piano donc il faut que je raconte quelque chose pour combler... Une p'tite blague... Bon, c'est Raffarin et Sarkozy qui vont aux putes (le public éclate de rire) Ah, mince... Bon, si tout le monde la connaît déjà ..."
- Charlotte Carrington III
- Le Nouvel Observateur (?) j'l'aime beaucoup celle-là !
- Châtenay Malabry



Le spectateur enregistré recommence soudain à parler. "Ouais ben moi aussi j'peux en faire des chansons. Il suffit de mettre plein de noms propres les uns à la suite des autres... C'est pas compliqué..." C'est parti pour
- Veruca Salt et Franck Black
- Anita Pettersen , p'tite variation au piano sur "Sans contrefaçon, je suis un garçon"


- Avant ce soir avec un extrait du Club des Cinq qui me rappelle toute la lecture de mon enfance !

- L'heure du thé


- Une autre chanson, sur les endroits qu'on aime et qu'on ne reverra jamais... En avril... Très jolie aussi...
Il se lève, salue, s'en va.


1er rappel :
Le spectateur recommence à nouveau dès les premières notes de la chanson suivante. "Ha j'la connais celle-là ! Si, si, je la connais ! C'est celle qu'on a chantée pour Monique Bertier quand elle a pris sa retraite !! Si, je connais ... allez... c'est quoi encore ... "

Voici place à Fanny Ardant et moi, on chante le refrain avec lui, il termine sur "Monique Bertier et moi"
- Charlotte Carrington IV
- Cosmopolitan
- Monologue shakespearien Yes ! Je l'adore celle-là . Et on peut même chanter le refrain tout seuls comme des grands

- Natation synchronisée, chouette chouette chouette, il nous laisse chanter la fin de la chanson a capella! il revient saluer devant, nous remercie, sourit, il a l'air plutôt content



Un 2e rappel :
Une nouvelle chanson qui m'a beaucoup plu mais dont j'ai oublié presque la totalité du texte


Cette fois, c'est bien fini. Il nous dit "Merci pour cette soirée", et s'en va. Les lumières s'allument.


Le concert se termine vers 22h30. Je vais récupérer une affiche, immense








Je me recule, j'ai pas envie de le faire chier plus longtemps, prête à partir, son manager m'appelle 8) "Venez mademoiselle! Vincent, y'a mademoiselle qui est trop timide pour venir te trouver" Non non, juste pas envie de vous embêter m'sieur


