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Modérateur : Modérateurs
et je vais entendre tout ça à Vire avant BénabarLa poésie généreuse de Loïc Lantoine
Un premier album plus parlé que chanté mais qui ressemble, mine de rien, à un vrai bon disque de chanson.
De temps à autre, un disque tombe qui n'a pas grand-chose à voir avec le reste. S'il faut situer Loïc Lantoine,
piochons du côté des Allain Leprest et Philippe Léotard. Lantoine, c'est de la poésie brute, simple, mais qui
respire fort, se fichant de la surface des sentiments pour accrocher les bords, racler le fond.
à‡a commence par : « C'est vach'ment compliqué d'être né / mais c'est marrant d'être vivant. »
Pour continuer avec : « On a dragué les filles, on en a eu quequ'z'unes / qui m'ont appris des trucs, j'aurais jamais cru ça. / J'ai su qu'un p'tit derrière ça pouvait être une dune / Qu'si tu mélanges des
lèvres ben t'as le coeur qui bat. »
Lantoine raconte la vie puis donne la véritable histoire du Manneken Pis. Il insiste sur l'amour mais va traîner
au bistrot du coin.
Loïc Lantoine, garçon du Nord, a aimé très tôt la poésie (Supervielle, Michaud...) même s'il la trouvait « un peu obscure, pas généreuse ». Et puis voilà , à force de traîner d'émissions de radios en concerts,
il rencontre Allain Leprest, grand poète de la chanson. « Tu devrais écrire », lui dit-il à la fin de la soirée.
Loïc le prend au sérieux. « Après j'ai su qu'il disait ça à tout le monde... » N'empêche que ses textes à lui
tiennent la route. « Je n'exorcise pas sur le papier. J'attends le moment où ça va sortir. Je vole à la ronde pour
partager des trucs que les gens connaissent. Je veux être compréhensible, généreux. C'est l'émotion qui est rugueuse. »
Le voilà à co-écrire un album, avec Allain Leprest justement, pour Jehan, fameux interprète. Entre temps, il se met
à dire ses textes dans les bistrots et dans des petits cabarets parisiens. « Jusqu'à un premier spectacle, il y a quatre ans en Bretagne, à Paroles d'hiver, un festival de conteurs. » C'est parti. Et comme s'il n'était pas assez
original dans sa manière de prendre les mots à la gorge, leur faisant avaler quelques graines de folie, le voilà qui
rencontre non pas un pianiste, ni même un guitariste  trop simple  mais un contrebassiste, François Pierron.
Celui-ci sait sculpter de la mélodie avec son drôle d'instrument, offrant un accompagnement brut, le plus souvent
décharné, qui colle parfaitement aux mots dits de son camarade-auteur. Sur cet album, accordéon, guitare, percussions,
cuivres viennent parfois s'en mêler. La Rue Ketanou a apporté sa pêche et le label des Têtes Raides son envie de sortir
le disque.
Badaboum, Mon slip/Warner. 41 mn, 14 titres.
Michel TROADEC.
Ouest-France du dimanche 29 février 2004
euh moi j'ai déjà fonduSophie a écrit :si j'ai bien compris Hulkette, tu veux nous faire fondre, c'est ça ?
M'enfin SophieSophie a écrit :au risque de passer pour une abrutie, et de me faire disputer par Num, pourrais-je avoir un petit rappel : c'est qui François ?
niluje a écrit :Loic Lantoine et François Pierron son contrebassiste
hulkette a écrit : Une voix, une contrebasse, intime alchimie. Loïc Lantoine, cÂ’est Loïc Lantoine et François Pierron, complices en poésie et mots qui se trimbalent.... Loïc au texte, François à lÂ’instrument.
Fraggle a écrit :quelle richesse dans les textes et l'interprétation ! Sans parler de cette merveilleuse contrebasse...
MERCI Loïc et François !!
+ les articles donc oui c'est le contrebassistemonsieur D a écrit :Si vous vous demandez à quoi ressemble un poète, il faut aller voir Loïc Lantoine ! ... Son contrebassiste mérite aussi le détour : il tire de son instrument des émotions, des rires et des percussions (si si !) que l'on ne rencontre pas ailleurs
Sophie a écrit :merci Hulketteje savais que je pouvais compter sur toi
bon, avec un contre bassiste qui s'appelle François, j'ai encore plus envie d'y aller
merci M'dameSophie a écrit :dans Aden aujourd'hui (2 articles sur la même page):
Le cheveu ébouriffé, les mains révoltées, le verbe facile, Loïc Lantoine parle d'amour bien sur, mais aussi de sexe, de sa vie dans le Nord, des copains de bistrot. Il scande ses poèmes simples, rugueux souvent, très bien écrits, truffis de-ci de-là d'éclats d'amour, soulignés de quelques accords de contrebasse, de telle façons qu'on l'entendrait presque chanter. C'est tout bonnement poignant.
pour pleinement savourer du Loïc Lantoine, il faut aimer les mots, les rimes, les silences. Car ce gars du Nord aux yeux étonnamment clairs ne chante pas, il parle. Son écriture à la fois réaliste et poétique, son interprétation toute en sincérité, imprègnent le spectacle d'une grande sensibilité, celle d'un écorché qui a roulé sa bosse. concentrez-vous ça vaut vraiment le coup.
A l'Européen, 5 rue Biot, Paris 17e, 20h, 15€, 01.43.87.97.13
hulkette a écrit :M_a_r_i_e a écrit :vu que j'habite à à peu près 7 minutes à pied de l'Européen...
et t'hésites![]()
udbids a écrit :et ben vivement le 3 avril alors..bonne soiree en perspective apparemment....je l'ai appris hier en allant chercher une place pour B.(obtenue apres moultes epreuves dans cette ville assez speciale...) et je viens de voir que j'aurais pu le savoir depuis longtemps que ct lui la premiere partie....
un petit article sur lui :
Saisons, le journal culturel de Saint Quentin, cette ville ou il fait bon circuler, stationner et se reperer!!! a écrit : "Si vous n'aimez ni Allain Leprest, ni Philippe Forcioli, ni Pascal Mathieu...vous pouvez passer sans remords a la rubrique suivante.Si en revanche, vous partagez leur gout infini du verbe, si vous ne vous lassez pas des méandres lyriques de leurs aventures intimes et litteraires, Loic Antoine pourrait etre votre homme. Diseur plus que chanteur, il appartient a cette famille peu nombreuse des authentiques tailleurs de mots, ceux dont les textes n'ont guere besoin d'emballage musical pour exister. D'ailleurs, sur scene, le gardien n'a d'autre bequille que la discrete contrebasse de Francois Pierron, ce qui est assez gonflé. Et si son drole de chant est un peu sec, s'il lui manque encore les fulgurances geniales de ses ainés, il pourrait un jour ou l'autre nous etonner."
Ah bin c'est chouette ça !! Jl'es aime beaucoup Samarabalouf (leur site n'est pas à jour et "un peu" kitchM_a_r_i_e a écrit :Alors, en première partie, il y avait un trio guitare/guitare/contrebasse (Samarabalouf). Très bien, sympatique, et ils maîtrisaient leur art, mais j'avoue que quand y a pas de paroles, personnellement, je décroche vite.
Presto, sur Badaboum a écrit :Concept minimaliste pour album réussi. Une voix, une contrebasse, il n'en faut pas plus à Loïc Lantoine pour captiver l'auditoire. Derrière le chanteur, c'est le comparse François Pierron qui sévit aux quatre cordes. Ce dernier repousse comme personne la palette des sonorités de son instrument en dessinant d'une virtuosité saisissante d'innombrables couleurs. Sur le Capitaine de Marie-Salope, par exemple, on visualise sans peine la houle vacillante et les embruns fracassant la coque du bateau. Cette formation intime met en exergue des textes poétiques, imagés et réalistes dignes de nouvelles littéraires. "De tes doigts glacés, tu me brûles la peau", "patron, sers moi un rêve, je te le payerai en fou rire", "je n'ai d'autre sommeil que dormir sur ton ventre, je n'ai d'autre folie que rentrer dans ton antre", lance d'un chant éraillé Loïc LANTOINE. Ses quatorze histoires sonnent comme des tranches de vie de trentenaires avertis et rêveurs. Elles fleurent bon la besogne du temps, les corps qui s'étreignent, les amours qui s'éteignent, la complexité des désirs et les pérégrinations juvéniles. Autant vous prévenir tout de suite, Loïc LANTOINE ne s'adonne pas à la chansonnette traditionnelle. On parlera ici simplement de textes mis en musique avec talent et bagou. Ne vous attendez donc pas à taper des mains ni à dodeliner de la tête, à part peut-être sur Mon côté punk et son air de musette inattendu. Voilà plutôt le genre d'oeuvre à écouter sagement, assis en tailleur, les yeux fermés, en laissant les images se dérouler dans les esprits au gré de l'imagination de chacun. Toc-toc Badaboum, laissez passer Loïc LANTOINE et François Pierron qui font ici une entrée fracassante dans ce qu'il convient d'appeler, entre gens civilisés, la nouvelle scène française.
Geoff SEBILLE
Euh j'en suis au même stade sauf que j'ai acheté l'album... Pas de vrai gros coup de coeur pour l'instant, un peu rebuté/étonné par la nature du truc... truc qui mérite peut-être (sans doute) qu'on réécoute ou qu'on aille le voir pour de vraiM_a_r_i_e a écrit : Bah oui, mais j'avais pas des masses aimé à la Fnac, alors j'ai hésité.
Oui!!!! Il faut aller écouter ça pour de la vraie!!!!Num a écrit :Euh j'en suis au même stade sauf que j'ai acheté l'album... Pas de vrai gros coup de coeur pour l'instant, un peu rebuté/étonné par la nature du truc... truc qui mérite peut-être (sans doute) qu'on réécoute ou qu'on aille le voir pour de vraiM_a_r_i_e a écrit : Bah oui, mais j'avais pas des masses aimé à la Fnac, alors j'ai hésité.