C'est pas grave, ça fait vivre le mythe du génie méconnuNum a écrit :ah oui désolé j'avais lu ton message un peu vite

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C'est pas grave, ça fait vivre le mythe du génie méconnuNum a écrit :ah oui désolé j'avais lu ton message un peu vite
Le Gamin au vélo de Jean-Pierre et Luc Dardenne.Pierre Murat dans Télérama a écrit :« Les jeunes s'élèvent quand les vieux tombent... » Qui a dit ça ? Shakespeare dans Le Roi Lear. Et dans sa farce au vitriol, Durringer ne fait que cela : il regarde s'élever Nicolas Sarkozy tandis que les autres tombent...
"Grand public", ils avaient dit, mais oui, je m'étais fait la même réflexion pour les enfants (d'ailleurs, il n'y en avait pas dans la salle... ou alors planqués sous les sièges, qui saitNum a écrit : Déjà que ce soit clair, ce n'est pas vraiment pour enfants (ils risquent de s'emmerder).
J'en avais pas entendu parler dans ce sens-là, tiens, et je dois dire que je trouve l'argument "faire de la 3D pour attirer les familles" pas très censé : comme si il "suffisait" de mettre un film en 3D pour en faire un film "pour les familles"... Si c'est aussi simple que ça, essayons avec "Good morning Vietnam", "Inglourious Basterds" ou "Un prophète", pour voirNum a écrit :Ce qui me dérange c'est que Sfar dit avoir été plus ou moins forcé de faire le film en 3D "pour attirer les familles"![]()
Ah bon parce que y'a pas de VO au Quebeclaurence* a écrit :Ça donne envie d'aller voir le film, ta critique
Sinon j'ai toujours pas réussi à voir Minuit à Paris (ni aucun autre film d'ailleurs), mais il faut dire que j'ai eu quelques contretemps début juin
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Tant pis, j'irai le voir en québécois
Ok, donc ça vaut le coup de payer 12$ pour un ticket, rien que pour entendre çaklem ogre de benabarback a écrit :en général pour les versions traduites, ils prennent des gens avec très peu d'accent, mais ça ressort souvent
Je ne peux que confirmer, ca fait bizarre, au final on se demande pourquoi les français et les québecois ne doublent pas le film une fois et on en parle plus.klem ogre de benabarback a écrit :en général pour les versions traduites, ils prennent des gens avec très peu d'accent, mais ça ressort souvent
Ewan Mc Gregor est très bien en fils un peu paumé, Christopher Plummer parfait en père finalement heureux, Mélanie Laurent est mystérieuse comme il faut (qui a dit que ça changeait ? ^^) et le chien est impeccable également. Bref, une tranche de vie à recommander à tous sauf peut être pour ceux qui ont perdu des proches dans un cancer et qui ne s'en sont pas bien remis (à moins que ce film leur soit plus spécifiquement consacré ?)Louis Guichard dans Télérama a écrit :« A la mort de chacun de mes parents, je ne me suis pas retrouvé complètement terrassé par le chagrin. Il y avait comme une explosion à l'intérieur de moi, le sentiment que la vie est courte. Et je ne pouvais plus dormir, je voulais tout faire tout de suite. J'étais plus drôle qu'avant et plus méchant aussi, je prenais plus de risques », a écrit Mike Mills à Ewan McGregor pour lui présenter son rôle. Même si Beginners est parfois un peu appliqué, ces lignes donnent une idée du charme funambule obtenu en croisant un drôle de mélodrame de la filiation et une comédie romantique légèrement fêlée.
630 000 entrées au 19/7“Une séparation” réunit les foules en salles
Le 5 juillet 2011 à 12h30
C'est un film iranien intimiste, projeté en VO, et qui approche le demi-million d'entrée en France en moins d'un mois. “Une séparation”, d'Asghar Farhadi, Ours d'or au festival de Berlin, est en passe de pulvériser les records. Clés du succès : une critique chaleureuse (dont celle de “Télérama”) mais surtout un bouche-à-oreille enthousiaste.
Sorti le 8 juin 2011, Une séparation, le film d'Asghar Farhadi, avait déjà cumulé 455 000 entrées dimanche 3 juillet, et son distributeur, Alexandre Mallet-Guy, croit mordicus à une fin de carrière approchant un million d'entrées – les prévisions raisonnables se situent plutôt autour de 750 000. « Toutes les salles qui ont eu une copie du film à sa sortie ont voulu la garder, et de nombreuses autres, partout en province, en ont réclamé. »
Au départ, 105 copies ont été éditées, et ce sont désormais 240 qui circulent sur le territoire. « L'ampleur du succès est surprenante, pour un film d'auteur iranien, proposé uniquement en version originale », poursuit Alexandre Mallet-Guy, patron de Memento Films. Les thématiques abordées, universelles (le couple, la religion, la famille), des acteurs magnifiques, la finesse avec laquelle le film dévoile les clivages, les tabous et les espoirs de la société iranienne, expliquent bien sûr en partie ce succès. De même que l'Ours d'or qu'il a décroché au dernier festival de Berlin – mais les précédents Ours d'or (Fausta, de Claudia Llosa, et Miel, de Semih Kaplanoglu) n'ont pas atteint les 100 000 entrées.
Dès le mois de mars, le distributeur a orchestré un bouche-à-oreille efficace : une grosse campagne d'affichage et une promotion portée par l'actrice principale, Leila Hatami, francophone. Le 13 heures de France 2, Le Grand Journal de Canal+ : autant de fenêtres souvent inaccessibles à des films étrangers autres qu'anglo-saxons. L'accueil extrêmement chaleureux de la presse a été partagé par les exploitants : MK2, Pathé, Gaumont, et UGC ont largement valorisé Une séparation sur leurs écrans, grâce à de nombreuses bandes annonces, des affiches, des articles dans leurs gazettes…
Enfin, la concurrence sur le créneau des films d'auteur était presque nulle, ce qui est traditionnel au mois de juin : peur d'une trop belle météo qui vide les salles, approche des vacances scolaires, queue de comète du festival de Cannes… Une séparation a su profiter de ce désert, qui se poursuit d'ailleurs dans les semaines suivant la sortie, et dans une certaine mesure courant juillet.
Dès sa quatrième semaine, Une séparation a déjà pulvérisé les records de fréquentation des films iraniens en France : Kandahar, de Mohsen Makhmalbaf, en 2001, n'avait pas dépassé les 250 000 entrées, et Les Chats persans, de Bahman Ghobadi, en 2007, en avait réalisé 230 000. De là à espérer flirter avec le million d'entrées… Mais voilà que le couple présidentiel a demandé un DVD, livré au palais de l'Elysée, après que Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, lui a chaudement recommandé le film. Alors, c'est vrai, tous les espoirs sont permis.
Juliette Bénabent
Je l'ai enfin vu ! On est presque mi août, soit deux mois après sa sortie, et la salle était remplie... Ce n'était pas la salle d'un multiplexe, loin de làNum a écrit :Une séparation d'Asghar Farhadi.
Sans aucun doute, un des grands films de 2011.
On entend Bénabar seulement quelques secondes alors il ne faut pas y aller pour ça. Faut-il y aller pour le film ? Bof... A part les vues de Paris en 3D qui rendent bien, rien dans Cars 2 n'a réussi à me détourner de mon agacement de me retrouver dans une immense salle d'un multiplexe : j'avais oublié combien ils montent le son pour être sûrs que tout le monde entendeNum a écrit :Je vois peu de revues de ciné (comme d'hab, vous me direz) au sujet de Cars 2 alors que Bénabar y a participé. Bande de mauvais bénabarges que vous êtes !!!
Vu hier soir et très bon film, effectivement. Entre le côté assez bouleversant du récit (malgré la simplicité relative de l'intrigue de base) et la profondeur des personnages (qui paraissent, chacun à sa façon, indispensable à l'ensemble), "Une séparation" s'impose comme un film riche en facettes qui capte l'attention du spectateur de la première à la dernière minute.Num a écrit :Une séparation d'Asghar Farhadi.
Ce film iranien reçoit des louanges de la critique et des festivals 'Ours d'or pour le film, et l'Ours d'argent de la meilleure actrice et du meilleur acteur pour tous les comédiens lors du Festival du film de Berlin 2011) et il le mérite grandement
Num a écrit :Super 8 de JJ Abrams
Alors tant pis pour la deuxième partie qui est moins bien...
Je crois que c'est ça mon problème (le premier degré, pas les années 1980)Num a écrit :qui lorgne énormément, tout en restant premier degré, vers les films du milieu des années 1980