Un brillant avenir, de Catherine Cusset
Prix Goncourt des lycéens 2008
Elena, une jeune Roumaine née en Bessarabie et ballottée par l'Histoire, rencontre à un bal en 1958 un homme dont elle tombe passionnément amoureuse. Il est juif, et ses parents s'opposent au mariage. Elena finit par épouser Jacob et par réaliser son rêve : quitter la Roumanie communiste et antisémite de Ceauescu. Émigrer aux États-Unis. Elle devient américaine, et se fait appeler Helen. Elle a rompu avec le passé, mais l'avenir n'est plus un rêve. Helen est maintenant confrontée à une réalité qui lui échappe : la maladie et la dépression de son mari ; l'indépendance de ce fils à qui elle a tout sacrifié, et qui épouse une Française malgré l'opposition de ses parents. Cette jeune femme égoïste, arrogante, imbue d'un sentiment de supériorité presque national, Helen ne l'aime pas. Cette belle-mère dont le silence recèle une hostilité croissante, Marie en a peur. Pourtant, entre ces deux femmes que tout oppose – leur origine, leurs valeurs et leur attachement au même homme –, quelque chose grandit qui ressemble à de l'amour.
Voilà le copié-collé du résumé
C'est le dernier très bon roman que j'ai lu! Une belle saga féminine, sans eau de rose et sans longueurs (et j'allais dire bien documentée, mais je me demande jusqu'où ce roman n'est pas autobiographique...), qui s'étale de 1941 à 2006. Les chapitres vont et viennent dans le temps sans qu'on s'y perde et en menant des parallèles entre ces différentes pèriodes clés. Les relations belle-mère/belle-fille sont admirablement décortiquées et j'aime assez les sentiments qui y sont décrits (vifs voire excessifs) mais qui ne sont jamais définitifs.
Je suis surprise d'avoir aimé ce roman parce que d'elle, je n'en avais aimé qu'un seul (Le problème avec Jane) sur trois de lus (avec Confessions d'une radine et La haine de la famille)

mais bon je voulais le lire car j'ai assez confiance en ce Prix des lycéens.
cette critique peut aussi vous donner envie de le lire...
Les certitudes sont de pâte molle, elles se modèlent à volonté. (Du Domaine des Murmures)