La premiere fois que j'ai entendu Ali et Felix ça m'a fait un choc parce que ça m'a rapellé une de mes chansons préférées des Blérots de Ravel qui s'apelle "Yen a Mamarre", tout d'abord parce que ça traite du même thème [c'est l'histoire d'un épicier immigré qui s'attire les convoitises des autres commerçants et qui se fait expulser], mais aussi parce qu'il y a également une alternance entre des passages lents et d'autres rapides =)
Je ne sais plus si on a toujours le droit de mettre les paroles

Si on ne peut plus, je les enleverais

de toute façon elles sont sur le site officiel dse Blérots
Y'en a Mamarre (auteur : Arnaud Guardini)
Il sÂ’appelait Mamar, cÂ’était lÂ’arabe du coin
Il venait du Hogaar dans un cargo comme clandestin
Il avait payé cher pour pouvoir passer la frontière
Et traverser la mer dans une cale sans lumière
Arrivé à Paris il sÂ’installa dans une boutique
Le quartier reprit vie, jusquÂ’à minuit cÂ’était pratique
Tout est trois fois plus cher chez Mamar, mais cÂ’est toujours ouvert chez Mamar
YÂ’a de la viande kasher chez Mamar, on peut y boire dÂ’la bière chez Mamar
Il commençait à sÂ’faire un nom, il vendait toujours du jambon
Même si au fond sa religion lui disait quÂ’cÂ’était pas bien bon
Le dimanche et les jours fériés, il était là pour nous sauver
Des pâtes, des patates, du café, et un rouleau de papier WC
Il prenait jamais de vacances, et ça cÂ’était plutôt pas de chance
Alors sur lÂ’mur derrière la caisse, yÂ’avait plein de photos de Marrakech[mara-caisse!]
Tout est trois fois plus cher chez Mamar, mais cÂ’est toujours ouvert chez Mamar
YÂ’a de la viande kasher chez Mamar, on peut y voir la mer chez Mamar
Il avait tellement travaillé quÂ’son commerce sÂ’est mis a marcher
Toujours il nous faisait crédit, on ne payait quÂ’le vendredi
A lÂ’amicale des commerçants, yÂ’avait comme des grincements de dents
Bientôt chez les gens du quartier, ceux qui étaient de bons français
La jalousie sÂ’est installée, et comme il nÂ’avait pas ses papiers
Ils ont voulu lui faire payer et il a été dénoncé.
Il nÂ’a pas payé cher, Mamar, Pour finir dans un charter, Mamar
CÂ’était pire que lÂ’enfer pour Mamar, tout était à refaire, Mamar
Et dis toi quÂ’si un jour tu rÂ’viens, tu sauras toujours où aller
On sera toujours tes copains, et on te refileras nos papiers
Viens même avec toute ta famille, tes garçons, tes femmes et tes filles,
On se poussera pour te faire de la place, même si on vit pas dans un palace
Tout est trois fois plus cher chez Mamar, mais cÂ’est toujours ouvert chez Mamar
YÂ’a de la viande kasher chez Mamar, on peut y voir ta mère chez Mamar.
Voilà

ça n'a pas de lien avec ce qui a été dit précédemment, même si j'aime beaucoup Desproges
