Miossec
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Miossec
Oui, je sais, c'est pas un artiste à découvrir mais plutôt à réécouter ! Les 4 albums tournent en ce moment sur ma platine, c'est de l'excellente chanson française, bien sombre (évitez si vous êtes très déprimé(e))... Pour ceux qui veulent relire les textes pour se souvenir à quel point c'est beau ("Madame" est une des + belles chansons que je connaisse) le site officiel est très bien fait : http://www.christophemiossec.com/ bien qu'un peu gris...
Hey bruins !
Bon je me répéte mais il vaut mieux que de ne pas le diffuser suffisamment : Miossec sera en concert à l'Hippodrome, à Douai, le mardi 21 octobre 2003 à 20h30 !!! Les réservations ouvrent à partir du 10 septembre, je crois. Et c'est bon signe pour tous les fans de Mio : qui dit un concert prévu dans une petite ville signifie souvent une tournée qui commence !!!
Je l'ai encore jamais vu en concert, je vous ferai un petit compte-rendu...

Hey bruins !
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en concert faut plutot tomber le bon jours, mais c super sympa! il s'assagit de concert en concert!Alice a écrit :Bon je me répéte mais il vaut mieux que de ne pas le diffuser suffisamment : Miossec sera en concert à l'Hippodrome, à Douai, le mardi 21 octobre 2003 à 20h30 !!! Les réservations ouvrent à partir du 10 septembre, je crois. Et c'est bon signe pour tous les fans de Mio : qui dit un concert prévu dans une petite ville signifie souvent une tournée qui commence !!!Je l'ai encore jamais vu en concert, je vous ferai un petit compte-rendu...
...musculation....pour le palisir des yeux....et voila!...
voici un joli article je trouve, sur le monsieur
Miossec, musicien aux mÂœurs adoucies
LE MONDE | 27.05.04 | 13h48
Le chanteur prend ses distances avec sa légende teintée de virulence alcoolisée. Dans "1964", il renoue avec les mélodies tout en poursuivant son travail d'écriture pour d'autres artistes.
Encore quelques concerts et Christophe Miossec passera sur le billard. Pour en finir avec ses béquilles et un genou qui le fait claudiquer depuis plusieurs mois, souvenir d'une mauvaise chute alors qu'il courait prendre le bus. Par réflexe, certains penseront à un accident de biture. Pas facile d'échapper à sa légende quand on a débuté sa carrière avec un album baptisé Boire (1995), nourri d'embardées sentimentales et de virulence alcoolisée. "Dans ce métier, on devient vite une caricature ambulante, rigole le Brestois devant sa bière du matin. Je suis mort de rire devant le décalage entre ma réputation d'agité et ma vie super peinarde."
En dix ans, la belle gueule du Breton et sa charpente trapue ont encaissé quelques excès, accentuant de touchantes fêlures. Lassé de trinquer, il disait dans Le Défroqué avoir "déserté les champs de bataille/Les nuits que je connaissais trop bien/Je ne fais plus dans la canaille/Je suis plutôt devenu du matin". "J'adore les champs de bataille, je ne refuse pas une bonne rigolade ou les pots de l'amitié, mais, à un moment, il faut se ménager des trajectoires, se préserver de la tentation du dérapage pour ne pas s'épuiser."
Longtemps, la scène et les tournées ont été les terrains privilégiés de ces fracas punk. Un concert de Miossec se jouait souvent à quitte ou double, avec un chanteur trop amoché pour ne pas céder à l'anarchie. "Le trac et la timidité me rendaient agressif", se souvient le Brestois, qui, pour se protéger du doute, a souvent choisi la provocation. "C'était déjà vrai à l'école : dès qu'il y avait un débat, j'étais prêt à prendre la pire position du moment que j'étais le seul à l'avoir."
Aujourd'hui, les performances scéniques du Breton ont délaissé le chaos. L'été 2003, le chanteur a même donné une série de concerts magnifiques avec l'Orchestre lyrique de la région Avignon-Provence. Ces dernières semaines, son groupe, mené par la science délicate de Jean-Louis Piérot, membre des subtils Valentins, a confirmé que l'art brut de Miossec pouvait s'accommoder de musicalité. Des moments dans la droite ligne du très réussi 1964, son dernier-né, le meilleur album depuis le Boire originel.
A l'époque, ce disque fondateur avait insufflé à la chanson française des années 1990 une dimension rugueuse et charnelle qui lui manquait cruellement. Avec son camarade Dominique A, Miossec peut sans doute être considéré comme le grand frère d'une scène hexagonale - Mickey 3D, Vincent Delerm, Cali, Luke, Jeanne Cherhal... - qui assume désormais sans complexe ses envies d'écrire en version originale. Le Catalan Cali, interprète à succès de C'est quand le bonheur, confiait récemment : "Miossec est arrivé avec ses mots très crus, des rimes casse-gueule, des phrases trop longues qu'il essayait de raboter pour les entrer dans ses chansons. à‡a faisait tendre l'oreille sur les textes. Je me suis dit, je peux être comme je suis, parfois grossier, parfois naïf, parfois très amoureux, grâce à Miossec."
DES Hà‰ROS SANS EFFETS DE MANCHE
Le Brestois reste marqué par ce vibrant coup d'essai. "J'ai fait ce premier disque dans une sorte d'inconscience complète, un je-m'en-foutisme absolu et délicieux. J'étais porté par quelque chose de viscéral. C'était du crachat, de la purge. L'idée forte de ce disque était de ne pas avoir de batterie - l'instrument rock par essence -, de transférer la tension dans autre chose, des guitares sèches, une voix."
A 31 ans, Miossec débutait sur le tard. Son premier disque profitait ainsi de l'épaisseur d'un vécu. Et, s'il n'a jamais renié son admiration pour Alain Bashung, le Brestois n'avait plus l'âge d'être écrasé par ses icônes. Celles qu'il revendique aujourd'hui - les écrivains Henri Calet et Georges Perros (dont il avait adapté un poème, Ainsi soit-elle) - font d'ailleurs plutôt figure d'antihéros. "Mon attirance pour eux est presque extralittéraire, explique Miossec. En les lisant, tu as l'impression de boire un demi avec eux, d'être à tu et à toi. J'aime leur sobriété, l'absence d'effets de manches, leur humour dévastateur, trempé autant dans le détachement que dans le désespoir." Acteur à la Comédie-Française, ami de Gérard Philipe, Perros s'était retiré dans le sud du Finistère. On doit à Henri Calet une phrase - "Ne me secouez pas, je suis plein de larmes" - qui pourrait souvent s'adapter à l'univers de Miossec.
Pour son clip illustrant la chanson Je m'en vais, le chanteur a tiré des images en super 8 de la cinémathèque familiale. La rencontre entre la douleur des mots et la mélancolie d'images rayonnant de tendresse provoque le frisson. Difficile de distinguer qui est Christophe parmi les trois frères Miossec. Avec sa carrure et son visage de dur timide, le papa est en tout cas le sosie de son chanteur de fils. "Mon père était sapeur-pompier-plongeur, ma mère était dessinatrice à l'arsenal de Brest. Plutôt un milieu prolo. Pourtant, nous partions en caravane pour des voyages insensés en Ecosse, en Suisse, en Autriche, en Angleterre, à visiter tous les musées. Il y avait une volonté touchante de culture qui m'a beaucoup aidé."
Si les racines sont indiscutablement brestoises, si Miossec se vante d'avoir son fan-club basé sur l'île d'Ouessant (83 membres, 5 euros l'inscription reversés à la Société nationale de sauvetage en mer), le chanteur n'a cessé de bouger sans se fixer depuis ses dix-huit ans. Pigiste à Paris, puis à la Réunion, père d'un petit garçon dans l'arrière-pays niçois, aujourd'hui montmartrois par intermittence, il craint l'idée de bande jusqu'à paraître infidèle en amitié.
Pourtant, cet ours (en peluche), dont le style semblait n'être fait que pour lui, s'est révélé dans les collaborations. Après deux chansons écrites pour Johnny Hallyday, Miossec s'est mis à tailler sur mesure des textes pour Jane Birkin, Dani, Bashung, Khaled, l'ancien cycliste Erwann Menthéour (un Brestois), le groupe Mass Hysteria ou Juliette Gréco. "J'adore ce boulot, adapter un vocabulaire à une personne, sortir de son petit monde, assumer un métier d'artisan. Travailler avec des gens aussi gentils, talentueux et drôles que le père Alain ou la mère Juliette, cela m'a vraiment rassuré. Tu te sens moins imposteur."
Stéphane Davet
Festival Art Rock, Saint-Brieuc, le 29 mai. Carte blanche à Miossec, avec Daniel Darc, Alain Bashung et Chloé, Jane Birkin, Yann Tiersen, Didier Squiban, Jacques Pellen. Tél. : 02-96-68-18-40. Sur Internet : www.artrock.org
--------------------------------------------------------------------------------
Biographie
1964
Naissance à Brest.
1982
Guitariste de Printemps noir aux Transmusicales de Rennes.
1995
Boire, premier album.
1999
Ecrit Notre histoire et Remise de peine pour Johnny Hallyday.
2004
1964, cinquième album.
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 28.05.04
sources: http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 510,0.html

Miossec, musicien aux mÂœurs adoucies
LE MONDE | 27.05.04 | 13h48
Le chanteur prend ses distances avec sa légende teintée de virulence alcoolisée. Dans "1964", il renoue avec les mélodies tout en poursuivant son travail d'écriture pour d'autres artistes.
Encore quelques concerts et Christophe Miossec passera sur le billard. Pour en finir avec ses béquilles et un genou qui le fait claudiquer depuis plusieurs mois, souvenir d'une mauvaise chute alors qu'il courait prendre le bus. Par réflexe, certains penseront à un accident de biture. Pas facile d'échapper à sa légende quand on a débuté sa carrière avec un album baptisé Boire (1995), nourri d'embardées sentimentales et de virulence alcoolisée. "Dans ce métier, on devient vite une caricature ambulante, rigole le Brestois devant sa bière du matin. Je suis mort de rire devant le décalage entre ma réputation d'agité et ma vie super peinarde."
En dix ans, la belle gueule du Breton et sa charpente trapue ont encaissé quelques excès, accentuant de touchantes fêlures. Lassé de trinquer, il disait dans Le Défroqué avoir "déserté les champs de bataille/Les nuits que je connaissais trop bien/Je ne fais plus dans la canaille/Je suis plutôt devenu du matin". "J'adore les champs de bataille, je ne refuse pas une bonne rigolade ou les pots de l'amitié, mais, à un moment, il faut se ménager des trajectoires, se préserver de la tentation du dérapage pour ne pas s'épuiser."
Longtemps, la scène et les tournées ont été les terrains privilégiés de ces fracas punk. Un concert de Miossec se jouait souvent à quitte ou double, avec un chanteur trop amoché pour ne pas céder à l'anarchie. "Le trac et la timidité me rendaient agressif", se souvient le Brestois, qui, pour se protéger du doute, a souvent choisi la provocation. "C'était déjà vrai à l'école : dès qu'il y avait un débat, j'étais prêt à prendre la pire position du moment que j'étais le seul à l'avoir."
Aujourd'hui, les performances scéniques du Breton ont délaissé le chaos. L'été 2003, le chanteur a même donné une série de concerts magnifiques avec l'Orchestre lyrique de la région Avignon-Provence. Ces dernières semaines, son groupe, mené par la science délicate de Jean-Louis Piérot, membre des subtils Valentins, a confirmé que l'art brut de Miossec pouvait s'accommoder de musicalité. Des moments dans la droite ligne du très réussi 1964, son dernier-né, le meilleur album depuis le Boire originel.
A l'époque, ce disque fondateur avait insufflé à la chanson française des années 1990 une dimension rugueuse et charnelle qui lui manquait cruellement. Avec son camarade Dominique A, Miossec peut sans doute être considéré comme le grand frère d'une scène hexagonale - Mickey 3D, Vincent Delerm, Cali, Luke, Jeanne Cherhal... - qui assume désormais sans complexe ses envies d'écrire en version originale. Le Catalan Cali, interprète à succès de C'est quand le bonheur, confiait récemment : "Miossec est arrivé avec ses mots très crus, des rimes casse-gueule, des phrases trop longues qu'il essayait de raboter pour les entrer dans ses chansons. à‡a faisait tendre l'oreille sur les textes. Je me suis dit, je peux être comme je suis, parfois grossier, parfois naïf, parfois très amoureux, grâce à Miossec."
DES Hà‰ROS SANS EFFETS DE MANCHE
Le Brestois reste marqué par ce vibrant coup d'essai. "J'ai fait ce premier disque dans une sorte d'inconscience complète, un je-m'en-foutisme absolu et délicieux. J'étais porté par quelque chose de viscéral. C'était du crachat, de la purge. L'idée forte de ce disque était de ne pas avoir de batterie - l'instrument rock par essence -, de transférer la tension dans autre chose, des guitares sèches, une voix."
A 31 ans, Miossec débutait sur le tard. Son premier disque profitait ainsi de l'épaisseur d'un vécu. Et, s'il n'a jamais renié son admiration pour Alain Bashung, le Brestois n'avait plus l'âge d'être écrasé par ses icônes. Celles qu'il revendique aujourd'hui - les écrivains Henri Calet et Georges Perros (dont il avait adapté un poème, Ainsi soit-elle) - font d'ailleurs plutôt figure d'antihéros. "Mon attirance pour eux est presque extralittéraire, explique Miossec. En les lisant, tu as l'impression de boire un demi avec eux, d'être à tu et à toi. J'aime leur sobriété, l'absence d'effets de manches, leur humour dévastateur, trempé autant dans le détachement que dans le désespoir." Acteur à la Comédie-Française, ami de Gérard Philipe, Perros s'était retiré dans le sud du Finistère. On doit à Henri Calet une phrase - "Ne me secouez pas, je suis plein de larmes" - qui pourrait souvent s'adapter à l'univers de Miossec.
Pour son clip illustrant la chanson Je m'en vais, le chanteur a tiré des images en super 8 de la cinémathèque familiale. La rencontre entre la douleur des mots et la mélancolie d'images rayonnant de tendresse provoque le frisson. Difficile de distinguer qui est Christophe parmi les trois frères Miossec. Avec sa carrure et son visage de dur timide, le papa est en tout cas le sosie de son chanteur de fils. "Mon père était sapeur-pompier-plongeur, ma mère était dessinatrice à l'arsenal de Brest. Plutôt un milieu prolo. Pourtant, nous partions en caravane pour des voyages insensés en Ecosse, en Suisse, en Autriche, en Angleterre, à visiter tous les musées. Il y avait une volonté touchante de culture qui m'a beaucoup aidé."
Si les racines sont indiscutablement brestoises, si Miossec se vante d'avoir son fan-club basé sur l'île d'Ouessant (83 membres, 5 euros l'inscription reversés à la Société nationale de sauvetage en mer), le chanteur n'a cessé de bouger sans se fixer depuis ses dix-huit ans. Pigiste à Paris, puis à la Réunion, père d'un petit garçon dans l'arrière-pays niçois, aujourd'hui montmartrois par intermittence, il craint l'idée de bande jusqu'à paraître infidèle en amitié.
Pourtant, cet ours (en peluche), dont le style semblait n'être fait que pour lui, s'est révélé dans les collaborations. Après deux chansons écrites pour Johnny Hallyday, Miossec s'est mis à tailler sur mesure des textes pour Jane Birkin, Dani, Bashung, Khaled, l'ancien cycliste Erwann Menthéour (un Brestois), le groupe Mass Hysteria ou Juliette Gréco. "J'adore ce boulot, adapter un vocabulaire à une personne, sortir de son petit monde, assumer un métier d'artisan. Travailler avec des gens aussi gentils, talentueux et drôles que le père Alain ou la mère Juliette, cela m'a vraiment rassuré. Tu te sens moins imposteur."
Stéphane Davet
Festival Art Rock, Saint-Brieuc, le 29 mai. Carte blanche à Miossec, avec Daniel Darc, Alain Bashung et Chloé, Jane Birkin, Yann Tiersen, Didier Squiban, Jacques Pellen. Tél. : 02-96-68-18-40. Sur Internet : www.artrock.org
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Biographie
1964
Naissance à Brest.
1982
Guitariste de Printemps noir aux Transmusicales de Rennes.
1995
Boire, premier album.
1999
Ecrit Notre histoire et Remise de peine pour Johnny Hallyday.
2004
1964, cinquième album.
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sources: http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 510,0.html
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- Regard acéré et plume talentueuse
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- Enregistré le : 01 mars 2003 14:50
- Localisation : Capitale de la Paresse
kim a écrit : Aujourd'hui, les performances scéniques du Breton ont délaissé le chaos. L'été 2003, le chanteur a même donné une série de concerts magnifiques avec l'Orchestre lyrique de la région Avignon-Provence. Ces dernières semaines, son groupe, mené par la science délicate de Jean-Louis Piérot, membre des subtils Valentins, a confirmé que l'art brut de Miossec pouvait s'accommoder de musicalité. Des moments dans la droite ligne du très réussi 1964, son dernier-né, le meilleur album depuis le Boire originel.
Je n'ai pas vu Miossec dans sa période chaotique, mais son concert au festival de Montauban la semaine dernière était ... allez... catastrophique... Il connait à peine ses nouvelles chansons, on ne comprend pas toujours ce qu'il dit, et il semble plus s'amuser avec son pied de micro qu'avec ses musiciens (sans parler du public, transparent au possible

Moi j'étais chaud comme la braise
Elle c'était un glaçon
C'était comme verser du lait-fraise
Dans un verre de Saint Emilion
Elle c'était un glaçon
C'était comme verser du lait-fraise
Dans un verre de Saint Emilion
je confirme ce qu'a dit Elaeudanla... J'adore Miossec mais là ... c'était vraiment pas terrible. Il ne connaissait pas ses paroles, aucun mot adressé au public, pas de présentation de ses musiciens... ça craint un peu...
"Donne-moi la main, puisque t'as peur,
Mon p'tit kangourou, ma p'tite sÂœur,
Saute en l'air, saute en l'air... "
Mon p'tit kangourou, ma p'tite sÂœur,
Saute en l'air, saute en l'air... "
fandevinzcassel a écrit : Pour moi Miossec est un grand de la chanson française, je suis une fan inconditionnelle. Je ne l'ai jamais vu en concert même si il paraît que ça peut-être génial comme ça peut être un désastre car il est saoul et ne se souiens plus des paroles...
Et vous qu'est-ce que vous en pensez?
A Toulouse il a plu, à Séville j'ai trop bu, à Rio j'ai eu le mal du pays...
Pari perdu, je retourne vivre à Paris!
Pari perdu, je retourne vivre à Paris!


j'ai un copain qui le connait personellement et c vraiment un mec interessant, carément intelligent et tout... mais hyper timide...
sinon, p'tite info, il est nominé aux victoires de la musiq : catégorie album pop/rock pour son album 1964.
Moi je l'ai vu plusieurs fois et c vrai que notamment à ces débuts, certains concerts étaient limites inaudibles mais les dernières fois que je l'ai vu, il a assuré son concert et se souvenait très bien des paroles!fandevinzcassel a écrit : Je ne l'ai jamais vu en concert même si il paraît que ça peut-être génial comme ça peut être un désastre car il est saoul et ne se souiens plus des paroles...
et puis il est vachement émouvant comme mec... mon conseil : allez le voir!

- Alain D.
- Dans l'au dela des Apaches
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Belle mise en page sur papier couché : les textes et les photos, en vis-à -vis, se répondent.
Photos inédites de Claude Gassian, le photographe musique français. Ouessant, Perpignan, Bruxelles : des lieux et des moments forts où les deux chanteurs en vogue se racontent sous l'Âœil d'artiste de Claude Gassian qui, lui, a longtemps suivi les Rolling Stones.
Les deux chanteurs se rappellent des expériences communes, sÂ’énervent parfois, rient toujours, se rapprochent et font la fête. Ils évoquent leurs vies, des anecdotes, leur métier et leurs projets.
Miossec et Cali, deux frères de chansons liés par la même façon dÂ’oser tout dire, une mélancolie certaine et un ton définitivement rock. Christophe Miossec, influence essentielle avouée de Cali, lui-même jugé le plus « prometteur de la chanson française » par son aîné. Trois séries dÂ’entretiens menés dans des lieux qui sont chers aux deux artistes. Plusieurs jours passés auprès dÂ’eux, dans leurs univers.
Pour les cerner davantage ; découvrir vraiment ce que lÂ’on perçoit dans leurs chansons ; connaître leurs façons de voir le monde, leurs parcours, leurs influences, leurs désirs, leurs sentiments quant à leur situation dans la chanson française et son évolution.
Tenter de comprendre ces deux chanteurs à travers leurs nombreux points communs et leurs différences.
Un livre dÂ’entretiens donc et de voyage, dÂ’atmosphères. Un ouvrage de rencontres surtout, élaboré comme un « road book ». Des instantanés 2005 chez Miossec et CaliÂ…
- Charly's
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J'allais dire pareil...Laurette a écrit :Miossec...
Procure toi vite celui qui te manque car je suis sur que c'est le mieux !Alice qui n'a pas l'intégrale de Miomio a écrit :Les 4 albums tournent en ce moment sur ma platine
Vive ce nouvelle album mais j'ai peur que ça se dégrade encore un peu plus

Je suis un fervant " post Brûle "

Merci la vie.
- Alain D.
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En même temps, Alice a écrit ce post le 10 Juin 2003, donc, il semble normal qu'elle n'ait pas celui qui est sorti "après" son post...Charly's a écrit :Procure toi vite celui qui te manque car je suis sur que c'est le mieuxAlice qui n'a pas l'intégrale de Miomio a écrit :Les 4 albums tournent en ce moment sur ma platine

J'en profite pour Crier, crier Alice pour qu'elle revienne!!! J'suis même cap d'aller dessiner son nom sur la plage!


- Charly's
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PardonAlain D. a écrit :En même temps, Alice a écrit ce post le 10 Juin 2003, donc, il semble normal qu'elle n'ait pas celui qui est sorti "après" son post...Charly's a écrit :Procure toi vite celui qui te manque car je suis sur que c'est le mieuxAlice qui n'a pas l'intégrale de Miomio a écrit :Les 4 albums tournent en ce moment sur ma platine![]()
J'en profite pour Crier, crier Alice pour qu'elle revienne!!! J'suis même cap d'aller dessiner son nom sur la plage!![]()

Mais tu cris souvent les noms des filles pour qu'elles reviennent j'ai remarqué

Merci la vie.
- Laurette
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- Localisation : Batracie (Lyon)
Son dernier album "L'Etreinte" est sorti le 21 août dernier...
Je me le suis offert sans même en avoir entendu un extrait, tellement j'étais certaine de ne pas être déçue...
... et effectivement... WOW !!!
Dès qu'on l'ouvre, le boitier cartonné et le livret sont à couper le souffle, illustrés de dessins du peintre brestois Paul Bloas.
Petit aperçu :

Après, y'a plus qu'à mettre le cd dans le lecteur et fermer les yeux...
De mon côté il n'y a qu'une chanson que je n'aime pas trop, Le Loup dans la Bergerie, dont la musique me dérange (elle n'est d'ailleurs pas de lui mais des Valentins) et je suis pas trop fan de Maman mais elle passe mieux quand même, la musique est vraiment chouette par moments.
Après, entre La Facture d'Electricité, La Mélancolie, 30 ans, Mes crimes : le Châtiment, Quand je fais la Chose, La Grande Marée, L'Imbécile, L'amour et l'Air, Julia, Bonhomme... impossible de déterminer un ordre de préférence.
Aucune chanson ne ressemble à la précédente, chaque titre se distingue des autres, nous évoque des émotions différentes. Comme d'habitude les textes sont saillants, il joue avec le côté "brut" des mots et des rimes. Son univers est toujours mélancolique, mais sur cet album y'a une vraie évolution en ce qui concerne les musiques. On avait déjà pu sentir ça sur "1964", comme si les mélodies venaient adoucir la rugosité des textes, elles donnent aux paroles une touche de douceur. Sur La Mélancolie, 30 ans, ou La Grande Marée, c'est assez manifeste. Les instruments sont très nombreux et changent à chaque titre, c'est sans doute aussi ça qui fait qu'on ne se lasse pas d'écouter l'album en boucle...
Enfin voilà , je suis encore tombée amoureuse de Miossec, comme à chaque fois, et il va m'accompagner pendant un p'tit bout de temps...
Je me le suis offert sans même en avoir entendu un extrait, tellement j'étais certaine de ne pas être déçue...
... et effectivement... WOW !!!

Dès qu'on l'ouvre, le boitier cartonné et le livret sont à couper le souffle, illustrés de dessins du peintre brestois Paul Bloas.
Petit aperçu :

Après, y'a plus qu'à mettre le cd dans le lecteur et fermer les yeux...
De mon côté il n'y a qu'une chanson que je n'aime pas trop, Le Loup dans la Bergerie, dont la musique me dérange (elle n'est d'ailleurs pas de lui mais des Valentins) et je suis pas trop fan de Maman mais elle passe mieux quand même, la musique est vraiment chouette par moments.
Après, entre La Facture d'Electricité, La Mélancolie, 30 ans, Mes crimes : le Châtiment, Quand je fais la Chose, La Grande Marée, L'Imbécile, L'amour et l'Air, Julia, Bonhomme... impossible de déterminer un ordre de préférence.
Aucune chanson ne ressemble à la précédente, chaque titre se distingue des autres, nous évoque des émotions différentes. Comme d'habitude les textes sont saillants, il joue avec le côté "brut" des mots et des rimes. Son univers est toujours mélancolique, mais sur cet album y'a une vraie évolution en ce qui concerne les musiques. On avait déjà pu sentir ça sur "1964", comme si les mélodies venaient adoucir la rugosité des textes, elles donnent aux paroles une touche de douceur. Sur La Mélancolie, 30 ans, ou La Grande Marée, c'est assez manifeste. Les instruments sont très nombreux et changent à chaque titre, c'est sans doute aussi ça qui fait qu'on ne se lasse pas d'écouter l'album en boucle...
Enfin voilà , je suis encore tombée amoureuse de Miossec, comme à chaque fois, et il va m'accompagner pendant un p'tit bout de temps...

...
- JeanJean2000
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Bon ben voilà j'pense que tout le monde est d'accord ce dernier album est coup de poing et envie juste de dire :
" Ah ben voilà mieux tu nous refais du bon là ! "
Des guitares, des phrases trop longues pour ses mesures...du 100% Miomio
J'en avais marre de me forcer a écouter 1964 et avec L'étreinte j'ai accroché des la premiére écoute !
Bravo Mio et il parait qu'il est vachement médiathisé cet album mais j'ai pas suivie les médias ces temps ci donc on va dire qu'il est pas en surexposition
PS : bien pour la baterie plus fort
" Ah ben voilà mieux tu nous refais du bon là ! "
Des guitares, des phrases trop longues pour ses mesures...du 100% Miomio
J'en avais marre de me forcer a écouter 1964 et avec L'étreinte j'ai accroché des la premiére écoute !
Bravo Mio et il parait qu'il est vachement médiathisé cet album mais j'ai pas suivie les médias ces temps ci donc on va dire qu'il est pas en surexposition

PS : bien pour la baterie plus fort
Merci la vie.
- bliss
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!!
le dernier album est trop bien , "la facture d'électricité" pas mal du tout mais c'est pas la mieu de l'album!! a découvrir pour ceux dont ce n'est pas encore fait!!
...gna, gna, gna,gna...
mmmmmmmhhhhhh....
"C'est fou le temps qu'tu perds à te trouver moche, à tout le temps te faire des reproches !..."

"C'est fou le temps qu'tu perds à te trouver moche, à tout le temps te faire des reproches !..."
Re: Miossec
Salut,
le site officiel de Miossec, on peut lire ceci :

a+
le site officiel de Miossec, on peut lire ceci :
Voila une intiative intéressanteTiersen & Miossec
Note d'intention
C'est quoi Tiersen et Miossec ?
Et bien, ce sont deux musiciens qui à force de se croiser et de se décroiser depuis des années ont décidé de tenter un truc ensemble, c'est à dire, un projet. Comment les mots de l'un peuvent embrasser la musique de l'autre. Mais là, pas question de sortir les casseroles et les vieilles recettes du placard.
Uniquement de nouvelles chansons crées à quatre mains entre Le Conquet et Ouessant.
Vous allez dire ce n'est pas trop difficile : il suffit de prendre le bateau.
Mais le truc intéressant c'est de les jouer sur scène en avant première avant d'en faire un disque.
Pour ce faire, le duo a voulu inviter les musiciens avec qui ils partagent des points communs.
Des gens un peu barrés, histoire de sortir des sentiers battus, de monter un groupe européen pour essayer d'être un peu ailleurs.
Toute une bande pour essayer de ne pas faire de la chanson, pas du rock, pas de l'expérimental.
Juste pour essayer d'être un peu ailleurs.
Christophe MiossecConcerts 2009 Tiersen & Miossec
22, 23 et 24/01 : Le Quartz, Scène nationale de Brest
26/01 : La Coursive, Scène nationale de La Rochelle
27 et 28/01 : Le Grand Théâtre de Lorient
29/01 : La Passerelle, Scène nationale de Saint-Brieuc
30/01 : Le Trident, Scène nationale de Cherbourg-Octeville
31/01 : L’Hypodrome, Scène nationale de Douai
02 et 03/02 : La Maison de la Culture d’Amiens (Scène nationale)
04/02 : Théâtre de Villefranche (Scène conventionnée)
05/02 : MC2 : Grenoble (Scène nationale)
06/02 : La Coopérative de mai Clermont-Ferrand (Salle de Musiques Actuelles)
07/02 : Le Théâtre des Salins, Scène nationale de Martigues

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