Voici la bête.
Une autre date donc en ce vendredi 27 et le Zénith de Montpellier. Après le bilan assez mitigé du 14 j’avais décidé de me lâcher un peu et de prendre ce qu’il y avait à prendre en faisant abstraction du reste.
Mon périple débute, une fois n’est pas coutume, à la gare de Marseille Saint-Charles où m’attends le train Corail-Teoz qui doit me permettre de rejoindre la capitale languedocienne. Ca commence mal, le train a du retard, quarante cinq minutes, peut être n’arriverais-je pas à l’heure après tout. Finalement c’est vers les 19 heures que je parvins dans l’Hérault. Il me faut encore prendre le Tram et retrouver mes amis qui m’attendent à Odysseum. Direction le Zenith à la sortie de la ville.
On parvint sans peine à faire rentrer un appareil photo sur deux (le premier servant de leurre). La salle ressemble étrangement à celle de Paris (vous me direz elle s’appelle pareil et il parait que c’est concept donc). Contrairement à Paris, cette fois-ci on est plus loin dans la fosse et on se place à gauche, un choix qui sera déterminant pour apprécier le spectacle.
La première partie arrive assez rapidement, Charlotte Marin a reçu un très bon accueil de la part du public féminin comme masculin. Loin d’être aussi vulgaire à ce que je m’attendais, elle joue juste un rôle qui personnellement ne m’a pas choqué. J’ai bien ri et c’est tout, elle a chauffé la salle et le fait bien comme l’a fait Saule à Paris. Ils sont là pour cela et on était sélectionné pour cela. D’ailleurs le choix des premières parties est finalement assez proche, marque de ce que recherchait Bruno.
Offenbach arrive, ca commence à gueuler dans le public, les musiciens arrivent, Bénabar aussi et on peut commencer. Le début du concert est peu enthousiasmant, les deux premières chansons y sont pour beaucoup. Déjà qu’en version studio j’y arrive pas alors en live ce n’est même pas la peine. Le spectacle commence donc pour moi avec y’a une fille. Je trouve la mise en scène bien plus rodée qu’à Paris et il me semble que Bruno regarde un peu moins les prompteurs.
Le spectacle continue, j’aime beaucoup Voir sans être vu, même si, comme pour les autres, je ne retrouve pas les sensations que j’avais dans la version studio. C’est encore plus flagrant sur Quatre murs et un toit (titre que j’attendais justement car il est symptomatique des mes attentes déçus). La fin est quelque peu meilleure qu’à Paris mais ca reste encore très loin de la version studio (la première, la version radio ne m’a jamais vraiment plus). Majorette passe, premier coup de fil programmé et premier fou rire dans le public pour les basses remarques sur Nadège (les habituées d’un groupe parisien fan d’Yvette comprendront).
L’effet papillon lance le concert pour le grand public. La version est pas mal même si je n’apprécie pas vraiment cette chanson, vient ensuite la Berceuse et le roman photo qui plait beaucoup puis les mots d’amour (second coup de fil avant que ma batterie me lâche). Je suis de celle à droit un gros succès, j’aime beaucoup la version guitare que je connaissais déjà puisque je m’y étais essayé plus ou moins avec succès. A noter que le public est plus respectueux sur cette chanson qu’à Paris.
On approche de la fin, le Diner enflamme le public comme prévu, Malgré tout reçoit un bien beau succès mais ramollit un peu tout le monde et ne permet pas d’avoir un vrai peps sur Infréquentable (bien dommage !!!). La partie jumelle fait bien rigoler, par contre ca ne chante clairement pas dans la partie assise comparé à la fosse.
Fin du spectacle, début des rappels. Un rien et Itinéraire sont fidèles à mes souvenirs. Décidément les chansons piano-voix sont les seuls où Bruno parvient à me faire passer le même message qu’en version studio. Le premier rappel se termine. Les musiciens reviennent pour le second malgré une demande assez mollassonne (comparé à Paris). Les numéros remplacent A notre santé. Les premiers semblaient d’ailleurs très attendus par le public. Puis vient Les Epices où il se vautre complètement (et c’est bien le terme). Il arrive quand même à en rigoler et à repartir un peu avant s’être planté mais cet épisode scelle la fin du concert. Il n’y aura pas de troisième rappel, je pense que cela à joué.
Au final un concert intéressant, meilleur qu’à Paris, les défauts sont toujours là même s’il y a du mieux, j’ai juste fait fi de ces derniers. On verra à Montereau maintenant dans une version bien différente car plus courte. Le fait d’être à gauche a du également pas mal joué car je me suis plus focalisé sur la performance du guitariste et du violoniste (bizarre ce n’est pas loin d’être mes deux instruments préférés) qui semble avoir une énorme complicité sur scène. En tout cas je les ai bien apprécié alors qu’à Paris je les avais pas trop vu, vu qu’ils étaient de l’autre coté.
Et voici trois photos. J'en ai pas mal, en excellentes qualités mais faut que je les mette quelques part pour que vous puissiez les voir avec un slide et j'ai pas encore eu le temps d'en installer un sur mon FTP. En attendant, histoire de patienter, j'en présente trois qui sont plus petites que les originales histoire de ne pas déformer le forum ni que cela soit trop long à charger.
A Montpellier, vendredi soir c'était Soirée disco
"Et toi, tu veux mon doigt"
"Bénabar il est vachement plus grand en vrai"
