

fil ciné 2008
Modérateur : Modérateurs
Ouai d'ailleurs je vais montrer la voie. Prochain en date, X-Men Wolverine mais comme c'est en avril j'ai le temps de me préparer psychologiquement.douche a écrit :Cette nouvelle formulation, ça veut dire qu'on va pouvoir enfin dire sans avoir honte qu'on est allé voir un blockbuster ?
Non mais je peux le créerNum a écrit :crossposté avec Damien.
Damien, la logique est simple : film sorti en 2008, fil de 2008 (pendant les premières semaines de l'année, si tu vas voir au ciné un film de 1972, cherche pas le fil "1972 au ciné" y en a pas)
C'était déjà possible avant hein... Chacun va voir ce qu'il veut au cinéma, personne n'en attend la même chose donc personne ne va juger.douche a écrit :Cette nouvelle formulation, ça veut dire qu'on va pouvoir enfin dire sans avoir honte qu'on est allé voir un blockbuster ?
Je ne vais pas faire du necropostage (j'ai la rancune tenace!) mais il me semble que ça n'est pas tout à fait vrai. A chaque fois on a l'impression d'être sur un fil réservé à certains initiés......Arya a écrit :C'était déjà possible avant hein... Chacun va voir ce qu'il veut au cinéma, personne n'en attend la même chose donc personne ne va juger.douche a écrit :Cette nouvelle formulation, ça veut dire qu'on va pouvoir enfin dire sans avoir honte qu'on est allé voir un blockbuster ?
Mais bien sûr, que je le connais le trés bon ciné de Pessac et c'est vrai pas cher et programmation en général topNum a écrit :y a un super ciné avec une bonne programmation à Pessac (bon OK il est pas cher alors tu gagneras pas tant d'argent que ça*), bravo à toi, profites-en![]()
* Papa, au lieu de prendre le bus pour rentrer de l'école, j'ai couru derrière, j'ai économisé trois euros comme ça !!
- Imbécile, tu aurais couru derrière un taxi, tu en aurais économisé 10 !
mais j'avais mis ça dans le fil de 2008klem ogre de benabarback a écrit :hier j'ai vu en Avant Première (sortie le 28 janvier 2009) le film Espion(s) de Nicolas Saada avec notamment Guillaume Canet, Géraldine Pailhas et Hippolyte Girardot.
impressions confuses
difficile de rentrer dans l'histoire, car c'est plutôt plusieurs histoires et on ne sait sur laquelle se focaliser pour suivre le cheminement (c'est peut être un parti pris de l'auteur)... c'est pas assez fouillé, ça titube de comédie romantique, anecdotes burlesques, scènes violentes (avec des effets spéciaux assez limite). On reste sur sa faim, avec énormément d'interrogations... Mais les acteurs sont excellents, les situations plutôt inattendues et j'ai apprécié de voir les anglais parler anglais (en clair le film se déroule d'abord à Paris puis à Londres, et dans la capitale anglaise les anglais parlent anglais (sous-titré) et les français parlent français entre eux et anglais avec les anglais... ça change des films français où les étrangers parlent français)
Barry Levinson, dans [url=http://www.nytimes.com/2009/02/08/magazine/08rourke-t.html?_r=1][i]The New York Times[/i][/url], a écrit :
If you look at the film in a simplistic way, it’s about a talented guy who hits bottom. That mimics Mickey’s life in many ways. But although there’s a lot of Mickey in that character, he gives the movie an emotional gravity that is never one-note. Mickey can do things with great simplicity : he carries the movie with enormous grace.
It’s often hard for actors to accept their own strengths. There’s a tendency toward self-destructive behavior in very talented people. Look at Brando, look at Orson Welles or Montgomery Clift. They were brilliant and self-destructive. It’s a mystery why that is. But it is also true for Mickey. Some actors lose their way and they never put it together again. But by playing a guy in “The Wrestler” who is no longer what he was, Mickey has been reborn.
Philippe Azoury, dans [url=http://www.liberation.fr/cinema/010187041-versailles-a-la-derive][i]Libération[/i][/url], a écrit :
Peu importe, derrière deux ou trois trucs de scénario qui tentent de passer en force, il y a une volonté d'intensité et surtout un très bon directeur d'acteur. Et derrière celui-ci, il y a un acteur, juste le plus grand en France : Guillaume Depardieu. Ce qu'il fait là, personne aujourd'hui, pas même aux Etats-Unis, n'en est capable. Il joue sur une appropriation totalement personnelle d'un rôle manifestement écrit pour lui, mais qu'il décide de protéger à sa façon. Par exemple, le scénario lui dit bonté, lui entend colère. On lui dit dignité et il vous regarde avec l'air de dire que ça suffit comme ça l'obscénité. Il est le refus incarné, ce qui l'autorise, s'il le veut, à donner tout ce qu'il possède. «Le cinéma nous rend-il meilleurs ?» se demandait le philosophe Stanley Cavell. Quand on reçoit en pleine face une telle façon de vivre les choses, la réponse tombe d'elle-même.