Faites nous votre Cinéma (2010)

[klem ogre de benabarback]

Nouvelle année, nouveau ciné !

Fil cinéma 2009

[Mareck]

Tu deviendrais pas monomaniaque

juste pour le plaisir de créer un fil que j'alimenterai peu


fil ciné 2008

[klem ogre de benabarback]

ça s'appelle la tradition

[Num]

cette année il a ajouté le lien vers le fil 2008, ça change
j'ai encore quelques films 2009 à voir/commenter et puis après, on se met au best of 2009 cinéma

[klem ogre de benabarback]

cette année il a ajouté le lien vers le fil 2008, ça change

ah bon ?

[Num]

oui bon de l'année précédente, quoi

pinaille moins et va plus au ciné, tiens

[Damien A.]

Une fois n'est pas coutume, je suis le premier

J'ai profité de mon dernier jour de congé (désolé hein ) pour appliquer mes bonnes résolutions de l'année, à savoir aller au cinéma plus souvent (l'an dernier j'ai du raté une dizaine de film que je voulais voir donc les deux sur la Seconde Guerre Mondiale). Premier à sortir et premier au programme de 2010 : Agora d'Alejandro Amenabar.



Le film parle de la vie de la philosophe et mathématicienne Hypatie qui enseignait au sein de la Grande Bibliothèque d'Alexandrie, ces travaux en astronomie (elle serait la première à avoir émis l'hypothèse - suite aux travaux d'Aristote - que la terre émet une ellipse autour du soleil) sur fond de montée du christianisme dans la ville égyptienne, à l'époque sous contrôle romaine.

L'histoire est bien entendu romancée (pas de grande histoire d'amour ici, son seul amour c'est les sciences) avec deux prétendants : Oreste (un de ces élèves) et Davus (l'un de ces esclaves) qui ont une part importante dans l'histoire. Alejandro Amenabar égratigne également énormément les religions dont le christianisme avec des comparaisons avec le nazisme et notamment où le détournement des écrits, fondement des religions.

Autre point fort du film, il met en avant l'un des premiers grands personnes féminins de l'histoire, personnage bizarrement très peu connu (en même temps en 350 après JC on manque cruellement de preuve sur ce qu'à fait les uns et les autres). Le film décrit le personnage d'Hypatie comme une brillante philosophe qui avait réussi à influencer le pouvoir d'Alexandrie et qui n'hésitait pas à se placer d'égal à égal avec les hommes.

[klem ogre de benabarback]

le réalisateur Eric Rohmer est décédé aujourd'hui

[Num]

J'ai l'impression qu'à chaque film d'Eastwood (et il tourne beaucoup en ce moment), je fasse la moue, n'étant pas totalement convaincu.

C'est encore la même chose avec Invictus. Ce film narre comment Mandela utilise la coupe du monde de rugby en 1995 pour fédérer le pays autour d'un sport de blancs (donc lié à l'apartheid).

Qu'on soit clair, le film n'est pas nul et il y a d'excellents passages. Je pense notamment à la visite à Robben Island ou à la cohabitation forcée entre les gardes du corps (les noirs, venus avec Mandela et les blancs qui protégeaient le précédent président.. sachant que six mois avant, ils en étaient à se battre). C'est le grand atout du film, ça plus l'interprétation de Morgan Freeman.

A part cela, c'est un peu trop "bisounoursland" (gagner la coupe du monde va résoudre tous les problèmes ?? peut être que cela a été important dans l'union du pays mais là on présente trop cela comme un aboutissement, un point final).
Le rugby, c'est le point faible du film... Il n'y a pas d'entraineur à l'équipe (juste un capitaine...), le niveau présenté au départ n'est pas conforme à la réalité (si l'Afrique du Sud n'était pas au top du top du rugby mondial, elle avait tout de même un niveau fort correct... battant si je ne m'abuse les All Blacks en 1993, bref loin d'être l'équipe indigente qu'on nous présente) et on oublie un peu les à côtés polémiques (victoire sur la France... un peu limite, en revanche très bien filmée sous une pluie battante... et All Blacks un peu malades en finale). Cinématographiquement, cela va trop vite au début (filmé très près des joueurs). Et à la fin c'est au contraire filmé au ralenti où chaque pas au sol fait un gros BOUM (oui oui comme dans 300....), chaque choc fait SCHKLONK et les secondes du chrono s'égrennent au ralenti, au secours....

Bref un film plein de bons sentiments avec d'excellents acteurs mais qui fait tout de même un peu trop hagiographique, long et avec des partis pris de mise en scène.. discutables.

[Cécilia]

Dans la série des posts qui n'intéressent personne...

Une belle rencontre (d'environ une heure quand même...) samedi soir, au MK2 Beaubourg à Paris, avec l'une de mes actrices préférées de 2009, la magnifique Golshifteh Farahani...



La photo est sinistre, je sais, mais c'est l'une des rares photos à peu près nettes que j'ai...

Pour ceux qui voudraient voir une petite vidéo, c'est par ici...


Si vous ne savez pas qui est Golshifteh Farahani, vous pouvez aller voir ici ou bien là...






Num, le best of 2009 que tu nous promets depuis des semaines, on peut espérer l'avoir avant l'été ?

j'ai encore quelques films 2009 à voir/commenter et puis après, on se met au best of 2009 cinéma

Un dernier film de 2009 avant de passer à mon best of à moi

A part ça, j'aime beaucoup Invictus - alors que j'étais plutôt réservée au départ. L'idée de voir un acteur (même un grand acteur) jouer Nelson Mandela ne m'emballait pas vraiment (je connais trop Mandela pour avoir envie de voir un acteur l'incarner). Et puis je me demandais si un cinéaste américain (même un très grand comme Clint Eastwood) était la personne la plus "légitime" pour raconter cette histoire - ce serait bien d'avoir aussi le point de vue d'un cinéaste sud-africain... Comme en plus, c'est une histoire qui me "parle" particulièrement, j'étais encore plus méfiante... A l'arrivée, j'ai trouvé le film magnifique et profondément émouvant (dès la première scène - je crois bien que c'est la première fois de ma vie que je pleure dès la première scène d'un film ; c'est que je me souviens très bien de ce 11 février 1990 qui fut tout de même une journée historique et le film fait revivre l'émotion de cette journée...). Pourquoi le film est-il réussi (car il l'est à mes yeux) ? En fait, j'ai du mal à répondre moi-même à cette question... Pour ce qui est des bons sentiments, oui, il y en a, mais c'est un peu à cause de Mandela lui-même si je puis dire. A partir du moment où l'on filme un homme qui, après 27 ans de prison, est capable de tendre la main aux oppresseurs d'hier et de penser réconciliation au lieu de penser vengeance, forcément, à l'arrivée, il y a des "bons sentiments"...

[Num]

J'ai lu qu'Eastwood dit montrer aussi le Mandela retors (utilisant des stratagèmes politiques pour unifier le pays), ça m'a pas paru flagrant.... C'est pas les bons sentiments qui me gênent, mais le fait qu'il n'y ait (quasiment) que cela à mon sens.

Dans la série des posts qui n'intéressent personne...

Num, le best of 2009 que tu nous promets depuis des semaines, on peut espérer l'avoir avant l'été ?

hey, il nous manque au moins 100 messages de toi par an alors hein ? Avant l'été austral de 2018, c'est envisageable (cela dit mon dernier film 2009 n'est pas si vieux^^)

Et donc un film... 2010
J'ai été un peu berné par les moult louanges au sujet de A Serious Man des frères Coen. L'histoire nous raconte les péripéties d'un prof d'université dans la communauté juive d'un bled américain à la fin des années 1960 (très inspirée de leur enfance parait il). Un brave gars qui voit tout s'écrouler autour de lui, sa femme, son boulot, ses enfants et qui cherche à faire face, "aidé" en cela par les rabbins du coin.

Les Coen hantés par l'échec, rien de bien neuf, mais souvent cela donne des films émouvants et drôles. Là, j'ai eu plus de mal, sans doute car le héros est bien moins risible que le garagiste de Fargo ou moins responsable que le barbier de The Barber (par exemple). Du coup, c'est un peu salaud tout ce qu'il lui arrive (comme Job, quoi...). Surtout que tout le monde compatit plus ou moins mais n'aide pas vraiment (ahhh les rabbins... dont Howard Wolowitz de TBBT ).. on est dans l'incertitude (c'est ce qu'enseigne le prof d'ailleurs, ça et le Chat de Schrödinger).
Bref, je me suis pas ennuyé mais je m'attendais à mieux, plus mordant... ou bien c'est peut être que j'ai peur que cela m'arrive à moi ^^ (ce qui serait trop injuste).

A noter, un prologue détonnant (avec deux "n")... et une fin que j'ai trouvée un peu facile au début et qui m'a laissé un goût inachevé... et puis plus j'y repense plus je la trouve belle et magnifiquement évocatrice.

A part ça, Tim Burton sera le président du prochain festival de Cannes

[Cécilia]

je m'attendais à mieux

Moi aussi... Et puis je n'ai pas très bien compris ce que le prologue apportait au film...

hey, il nous manque au moins 100 messages de toi par an alors hein ?

36 messages en 2009 (dont 8 qui parlent... d'Eyes Wide Open ), c'est largement suffisant, non ?

[Num]

une chronique d'abonné pas inintéressante au sujet du dernier Coen. Il vaut mieux avoir vu le film pour la lire

[la BranM]

J'ai vu Up in the Air avec George Clooney et malgré tout le mal qu'en dit Monsieur Europe 1, j'ai bien aimé (la bo aussi).
C'est court, c'est pas argumenté et probablement que vous n'aimerez pas ce film, m'enfous, je passe par là pour vous dire bonjour, d'abord

[laurence*]

Pourtant je crois qu'il y en a ici qui ont prévu de le voir
(J'en suis même sûre )

[Stéfanie]

Pourtant je crois qu'il y en a ici qui ont prévu de le voir
(J'en suis même sûre )

Attends, un rencard avec Mister Nespresso, ça se refuse pas

[laurence*]

A tout hasard y a Hugh Grant au cinéma en ce moment, aussi^^

[Stéfanie]

A tout hasard y a Hugh Grant au cinéma en ce moment, aussi^^

Certes, mais je préfère Monsieur Clooney (et de loin ).
Tiens, ça donne presque envie de copier le "bon plan" de la fille qu'on a aperçue samedi soir devant l'entrée de l'Opéra Garnier : "Cherche invitation"

[laurence*]

"Cherche numéro de portable de G. Clooney"
Non?

[Stéfanie]

Exactement

(et si je trouve le temps, je ferai aussi ma revue de "Gainsbourg", promis )

[Stéfanie]

"Gainsbourg - (vie héroïque)" de Joann Sfar



Film biographique, conte musical, ...le premier long-métrage de Joann Sfar retrace l'itinéraire artistique de Serge Gainsbourg en mélangeant réalité et fiction de manière assez originale. La tâche était sans doute tout sauf évidente, mais le résultat est plutôt réussi, en dépit de certains défauts. Dans le positif, il y a d'abord les acteurs : mention spéciale pour Eric Elmosnino dans le rôle principal - physique, attitude, manière de parler/chanter...mis à part le casting en tant que tel, on imagine le travail qu'il a dû y avoir en coulisses, et n'empêche, ça valait le coup : le résultat est assez bluffant et le spectateur se laisse emporter par le jeu (il en va de même pour Laetitia Casta qui incarne Brigitte Bardot : la ressemblance est frappante). Surprenant le passage de Philippe Katerine dans le rôle de Boris Vian (drôle de façon de choper un taxi, cela dit^^).
Au niveau de la musique, évidemment, c'est un réel plaisir de retrouver les chansons de Gainsbourg (surtout en sachant qui c'est qui s'est chargé des arrangements, en l'occurrence ). Néanmoins, je regrette un peu qu'il s'agisse uniquement les titres les plus connus (mais fallait bien faire un choix, après tout - et vu le répertoire, c'était sans doute pas facile). Certaines interprétations sont très réussies ("La Javanaise", "Elaeudanla téïtéïa" ou "Comic Strip"), j'en ai un peu de mal avec d'autres (notamment "Qui est in, qui est out" ou encore "Bonnie and Clyde", même si je trouve la scène en tant que telle assez intéressante), mais quoi qu'il en soit, ça se rapproche pas mal des versions originales.
Porté par sa vision personnelle des choses, Sfar n'évite pas certains clichés, mais dans l'ensemble c'est pas franchement gênant (et - dans ce genre de film - je doute que ça soit possible de s'en passer complètement), même s'il fait plus ou moins l'impasse sur la fin (ce qui évite en quelque sorte de finir sur une note "trop" pessimiste, bref, au final ça se défend). Côté visuel, ça fait plaisir de retrouver les dessins - assez particuliers - de Sfar (qui rappellent les pochettes d'album de Dionysos) dans ce contexte-là, même si j'adhère pas trop à l'image de Gainsbourg en tant qu'enfant (vision un peu trop poussée pour être crédible, à mon goût, et léger sentiment de creux par des moments - c'est un peu dommage).
Dans l'ensemble, Joann Sfar a réussi à faire face au défi : le résultat n'est certes pas "parfait", mais représente quand même un bel hommage à ce personnage assez extraordinaire - dans tous les sens du terme.

[Num]

En gros, +1 à ce qu'écrit Stéfanie au sujet de Gainsbourg - (vie héroïque).
J'espérais ne pas avoir une biographie classique (genre planplan, zzzzz) et sur ce point là, Sfar a pris le parti d'aller vers un peu de fantaisie, de créativité et pour ça bravo. Pour autant, j'ai le sentiment qu'il passe à côté de la réussite. Peut être parce que le sujet est trop récent ? Peut-être car le parti pris inventif c'est aussi la limite du film, ce "Gainsbourg tel que Sfar l'imagine" (et non tel qu'il était) est assez partiel (et partial) : aucune trace du cinéma par exemple. Bref, y a quelque chose c'est indéniable (et surtout pour un premier film), mais il manque ce je ne sais quoi qui ferait que j'aurais quelques réserves. L'interprétation est impeccable, notamment Eric Elmosnino qui est excellent (et les chansons retravaillées par Olivier Daviaud ne sont pas mal non plus ^^)

Up in the air de Jason Reitman (en vf, c'est In the air... don't ask )
L'an dernier, Ryan Bingham (G Clooney) a passé 322 jours dans l'avion. Son travail, c'est de faire le sale boulot (virer du monde) à la place des DRH et des patrons. Il se déplace dans tous les Etats-Unis pour ça et il adore son métier qui lui permet d'accumuler des miles (pour ... les accumuler) et aussi de ne pas se poser. Sa vie est bouleversée quand il rencontre une femme qui est comme lui et quand on lui adjoint une stagiaire qui a l'idée géniale de virer les gens via conférence video (et donc il n'aurait plus à se déplacer )
Un peu comme dans Thank you for smoking (j'ai pas voulu voir Juno), le début (présentation de son boulot et de sa vie) est très enlevé, très cynique, grinçant, bref j'ai bien aimé. Mais comme dans le film précédent (si ma mémoire est bonne), au final la morale est sauve et on retombe dans un film plan plan où on se dit que finalement, c'était bien inoffensif tout ça. Dommage, y avait matière à faire un film plus percutant que cela, sans aller vers la guimauve.

[Stéfanie]

"A serious man" de Joel et Ethan Coen -

Une petite ville américaine, fin des années 1960. Larry Gopnik, prof de physique semble attirer les ennuis (entre sa femme qui veut le quitter, son frère "légèrement" paumé et débordé par la vie qui dort sur le canapé, son boulot qui parait "pimenté" d'éléments contreproductifs et ses enfants qui ne sont pas franchement faciles à gérer, y'a de quoi parler d'une mauvaise passe...). Coincé dans un contexte qui parait à la fois oppressant, conservateur et "carré" (surtout à la surface), Larry essaie de gérer cet ensemble peu réjouissant en s'adressant non seulement à son avocat mais aussi à trois rabbins. Demandant leur conseil (qui s'avère plus ou moins "utile"...), Gopnik cherche à faire face à ses problèmes et se fixe l'objectif de devenir "un homme bien".

Face aux louanges quasiment unanimes du côté de la presse (qui parle d'un "chef-d'œuvre des frères Coen" qui serait l'un des "joyaux de ce début d'année cinématographique"), j'avais quand même des attentes plutôt élevées en me rendant dans la salle de cinéma. Au final, j'en suis sortie un peu perplexe. Entre le prologue que j'ai du mal à mettre en rapport avec le reste du film et la fin qui me parait trop abrupte (et sur le coup pas franchement convaincante), je reste un peu sceptique face à l'histoire de ce personnage à la recherche d'un équilibre dans sa vie. Certes, "A serious man" réussit à créer une ambiance assez spéciale, les dialogues sont bien construits et la description de la vie au sein de la communauté juive est assez intéressante. Néanmoins, je trouve que ça s'enfonce un peu trop dans le pétrin, le côté "humour noir" ne fait que trop rarement surface et les personnages restent souvent un peu trop fadasses, à mon goût. Dans l'ensemble, je suis donc plus ou moins restée sur ma faim, et malgré de bons éléments, j'ai l'impression que ça manque un peu de rythme et j'ai du mal à comprendre l'enthousiasme collectif - décidément, les films trop "concept", ça me dépasse . [/color]

[Stéfanie]

"Sherlock Holmes" de Guy Ritchie -

De la magie noire, des meurtres rituels, une apparente résurrection - il y a de quoi semer le désordre et la panique parmi les habitants de Londres. Alors que Scotland Yard se voit dépassé par les évènements, Sherlock Holmes accepte le défi et se lance - accompagné de son ami Watson - aussitôt dans une enquête qui s'avère à la fois périlleuse et étrange. Entre phénomènes surnaturels et explications scientifiques, la menace semble omniprésente et le sens de déduction du célèbre détective sera mis à l'épreuve...

Des décors assez impressionnants (Londres à l'époque victorienne, ça vaut le détour), des acteurs qui assurent dans leurs rôles (Robert Downey Jr. et Jude Law forment un joli duo) et une intrigue rythmée et bien ficelée : le film de Guy Ritchie mélange les genres et le résultat est plutôt convaincant. Grâce à l'énergie qu'il transporte, on a guère le temps de s'ennuyer et les 2h08 passent plus ou moins en coup de vent (cela dit, un peu moins d'effets spéciaux auraient également fait l'affaire, je pense ). Ritchie arrive non seulement à "impliquer" le spectateur dans l'intrigue mais aussi à créer une certaine curiosité face aux énigmes qui s'enchainent, ce qui est quand même plutôt bon signe (heureusement, les explications qui sont données à la fin s'avèrent assez intelligentes, sinon ça aurait pu être légèrement frustrant^^). Bref, y'a de quoi passer un bon moment en compagnie de ce duo peu commun [/color]

[klem ogre de benabarback]

Hier j'ai vu...

FANTASTIC MR. FOX
de Wes Anderson



Film d'animation (image par image) adapté du roman de Roald Dahl

Je l'ai vu en VF (film pour enfants oblige, je suppose) donc avec les voix de Mathieu Amalric et Isabelle Huppert notamment.
Le casting original est plutôt impressionnant avec Georges Clooney, Meryl Streep, Bill Murray, Willem Dafoe... etc

Ce film est sublime, plein de poésie, de burlesque, une animation à couper le souffle, des références en veux-tu en voilà, du punch (grâce à la musique notamment)... Un film à voir par tout le monde, petits, grands, moyens

voilà ma petite revue, bien modeste

[Cécilia]

Elle est très bien, ta petite revue, klem. Tu as même le droit d'en faire plus souvent, tu sais...




Jeudi dernier au Forum des Images... Une belle - et longue (environ... 2 heures et demie ) - rencontre avec Vincent Lindon...




http://www.youtube.com/watch?v=BUKfvH1nyXQ[/video]






Non, je n'ai pas le temps de vous parler des 20 films que j'ai vus au cinéma depuis le début de l'année...









En bonus, vous avez ici un petit article du New York Times paru il y a une dizaine de jours : ça s'intitule "Passion and Identity Crisis in a Pious Community" et c'est un article sur... Eyes Wide Open (je sais, c'est un film de 2009, mais pour les New-Yorkais, c'est un film de 2010, alors... ).

L'article est aussi beau que l'article de Variety du 20 mai 2009...

[klem ogre de benabarback]

Elle est très bien, ta petite revue, klem. Tu as même le droit d'en faire plus souvent, tu sais...

merci !
encore faudrait-il que j'aille au cinéma plus souvent

Non, je n'ai pas le temps de vous parler des 20 films que j'ai vus au cinéma depuis le début de l'année...

ben alors viens nous voir plus souvent

[Cécilia]

encore faudrait-il que j'aille au cinéma plus souvent

Et qu'est-ce qui t'en empêche ?

ben alors viens nous voir plus souvent

Mais je viens vous voir très souvent... sans avoir forcément le temps de poster régulièrement (comme Arya... dont j'attends toujours le best of 2009... ).

[Num]

"on" n'est pas forcé d'écrire un roman à chaque message non plus (et d'y passer plein de temps, donc)

[Num]

(ah oui j'ai aussi vu The Marsdreamers, je le note pour mémoire)


A Single Man de Tom Ford

En 1962, George a du mal à se remettre de la mort accidentelle de son compagnon. Une nouvelle journée commence…

Colin Firth joue ce professeur d’université britannique installé en Californie et enseignant la littérature et il n’est que très rarement en dehors du champ de la caméra. Ca lui a valu le prix du meilleur acteur à Venise.
J’ai lu que le réalisateur avait fait avant dans la mode et il y a en effet une volonté assez esthétique (surtout si vous aimez les garçons d’ailleurs). Volonté qui des fois est un peu too much, on n’est pas loin du ridicule par moments dans les gros plans sur les regards par exemple.
Cependant il y a un sens du détail assez hallucinant que ce soit dans le décor, les objets, les personnages rencontrés, la musique, l’actualité du moment. Et les scènes de flash back avec l’être aimé apparaît naturellement (ce qui ne doit pas être si simple à faire).
Au final, je dirais "oui pas mal", je recommande surtout pour ceux qui ont beaucoup aimé In the mood for love (que j’ai bien aimé) et Loin du paradis (que j’ai moins aimé) pour un film dans la même veine… mais en plus charnel.

[Num]

J'ajoute la bande annonce (en vf mais ça gêne pas trop ) du film. Bande annonce que je trouve vraiment super bien fichue d'ailleurs, chapeau

[Mareck]

En effet, ça donne envie de le voir

A rajouter à la liste des films que je vais me hâter de voir : plus que quelques jours avant la fin des mes 1 an de cinoche gratos (UGC)

M'enfin, c'était

[Stéfanie]

L'affiche ne me parlait pas particulièrement (y'en a un peu partout dans Paris en ce moment, mais je la trouve un peu "terne"), mais c'est vrai qu'elle a de quoi m'intriguer, cette bande annonce. A rajouter sur ma liste des films à voir, donc

Sinon, la semaine dernière j'ai vu "L'Autre Dumas" de Safy Nebbou -

Comme souvent, c'est l'occasion qui fait le larron : pour séduire Charlotte, Auguste Maquet, nègre littéraire d'Alexandre Dumas, usurpe l'identité du maitre en se faisant passer pour l'écrivain en personne. La vérité finira par se faire jour et l'imposteur se voit obligé de s'expliquer et de rendre compte de ses démarches. Le choc entre Dumas et Maquet semble inévitable, révélant en même temps non seulement des conflits sous-jacents, mais aussi une certaine concurrence à peine larvée qui semble inhérente à la relation assez particulière qui lie les deux hommes.

Très honnêtement, je m'attendais à mieux. Certes, la mise en scène et les costumes sont assez impressionnants et le binôme Depardieu-Poelvoorde marche plutôt bien, mais pourtant, il y a quelque chose qui "manque" à ce film. Du côté de l'intrigue, on a rapidement fait le tour, et même si le mélange entre admiration, jalousie et haine qui caractérise les rapports entre les deux protagonistes s'avère plutôt intéressant, je ne pouvais pas m'en empêcher de regarder l'heure après même pas 60 min de film (ce qui est quand même plutôt mauvais signe...). Parti sur de bonnes bases, le scénario manque à la fois de fraîcheur et de rythme et s'essouffle donc rapidement. Dommage. [/color]

[laurence*]

Sinon, la semaine dernière j'ai vu "L'Autre Dumas" de Safy Nebbou

Je voulais le voir ce week end mais sur Lyon il ne passe plus que dans deux cinémas: un trop loin de chez moi et pas pratique et dans l'autre l'unique séance est à 22h30
Enfin vu ta critique, je regrette un peu moins ^^

[Isagi]

L'autre Dumas

Vu aussi la semaine dernière et d'accord avec Stéfanie : le film manque de dynamisme. Je me suis moi aussi ennuyée. Pas ressenti d'émotions particulières, ce qui pour moi est synonyme de film "bof" : quand je vais au ciné, j'aime que ça me remue les méninges ou les tripes et là... rien ! En revanche j'ai beaucoup aimé la prestation de Poelvoorde. C'est un rôle à contre emploi qui lui va très bien.

A l'occasion de ce film j'ai vu la bande annonce de "La Rafle" avec Jean Reno (entre autres...) et LA j'ai ressenti des émotions (mais ceux qui ne ressentent rien en voyant ces images sont vraiment des incensibles...) : quelques minutes à peine de bande annonce et déjà mes larmes ont coulées... à voir absolument pour moi.

[Cécilia]

Quelques images rapportées d'une magnifique rencontre à la Fnac Montparnasse samedi dernier...




Et en attendant (peut-être) une vidéo digne de ce nom sur le site de la Fnac, une petite vidéo (pas terrible ) de ma fabrication...

http://www.youtube.com/watch?v=wlwCiVQ87uI[/video]




Dimanche, direction le Forum des Images pour la (bien nommée) Malle aux trésors de Bertrand Tavernier...





(La semaine dernière, j'ai aussi vu des films...)




Pendant que j'y suis, quelques mots sur L’Autre Dumas, histoire de défendre un peu le film... Personnellement, je m'attendais à moins bien... Je m'attendais à un film académique et le film réussit finalement à échapper à l'académisme (ce qui n'est pas évident pour un film d'époque) - Safy Nebbou a fait de nets progrès par rapport à son précédent film. Surtout, il y a dans le film Benoît Poelvoorde, qui est tout simplement déchirant. Et non, ce n'est pas un "contre-emploi". Poelvoorde est un grand acteur dramatique et cela fait un moment qu'on le sait. Et je pense que les rôles tragiques sont plus proches de sa vraie nature que les autres.

Et voir que le cinéma offre enfin à Mélanie Thierry un rôle digne d'elle (en attendant La Princesse de Montpensier), ça fait plaisir...

En bref, L’Autre Dumas, qui, bien sûr, ne sera pas le film de l'année, est tout de même (et c'est déjà bien) l'une des bonnes surprises de ce début d'année - avec Une exécution ordinaire de Marc Dugain, qui avait tout pour être raté... L'idée de voir un film se déroulant en Russie et parlant français avec André Dussollier dans le rôle de Staline, ça donnait moyennement envie . A l'arrivée, le film est exceptionnel. Et Marina Hands également.



Sinon, je suis d'accord à 100% avec la personne qui a écrit ceci à propos de Fantastic Mr. Fox...

Ce film est sublime, plein de poésie, de burlesque, une animation à couper le souffle, des références en veux-tu en voilà, du punch (grâce à la musique notamment)... Un film à voir par tout le monde, petits, grands, moyens

En plus, entendre au détour d'une scène la musique de... La nuit américaine, c'est la grande classe...

[klem ogre de benabarback]

[Stéfanie]

[...]
En bref, L’Autre Dumas, qui, bien sûr, ne sera pas le film de l'année, est tout de même (et c'est déjà bien) l'une des bonnes surprises de ce début d'année

A moins que je me trompe complètement, je n'ai vu aucun de ses film précédents, du coup j'ai pas franchement moyen de comparer pour dire si c'est mieux ou moins bien... Et quoi qu'il en soit, je pense qu'on n'a pas les mêmes attentes à l'égard d'un film (ni les mêmes critères d'évaluation, je suppose), bref, ça ne me "choque" pas qu'on ne soit pas tout à fait d'accord .

Après, je peux pas m'en empêcher de trouver ça dommage de réduire tout (?) un scénario à un simple "prétexte" pour mettre en avant les rapports entre Dumas et Maquet (rapports qui sont pourtant intéressants et bien décrits), et du coup je me demande s'il n'y aurait pas eu moyen de conjuguer les deux : le charisme du duo Depardieu-Poelvoorde (dont la prestation vaut le détour, on est d'accord) et une intrigue plus "étoffée" dans l'ensemble...

Si ça se trouve, je suis en train de chercher le mouton à cinq pattes...je sais pas

[Num]

si vous avez 50 mn, il vous 4 jours pour podcaster le Masque et la plume de dimanche dernier, ça se bagarre aussi un peu sur ce film (et bien moins sur Une exécution ordinaire qui fait l'unanimité dans les critiques... mais côté public...)

[Num]

eh ben cette année, ça a été la razzia Audiard aux César


Meilleur film

* Un prophète de Jacques Audiard
o Les Herbes folles de Alain Resnais
o À l'origine de Xavier Giannoli
o Welcome de Philippe Lioret
o Le Concert de Radu Mihaileanu
o La Journée de la jupe de Jean-Paul Lilienfeld
o Rapt de Lucas Belvaux

Meilleur réalisateur

* Jacques Audiard pour Un prophète
o Lucas Belvaux pour Rapt
o Xavier Giannoli pour À l'origine
o Philippe Lioret pour Welcome
o Radu Mihaileanu pour Le Concert

Meilleure actrice

* Isabelle Adjani dans La Journée de la jupe
o Audrey Tautou dans Coco avant Chanel
o Dominique Blanc dans L'Autre
o Sandrine Kiberlain dans Mademoiselle Chambon
o Kristin Scott-Thomas dans Partir

Meilleur acteur

* Tahar Rahim dans Un prophète
o Yvan Attal pour Rapt
o François Cluzet pour À l'origine
o François Cluzet pour Le dernier pour la route
o Vincent Lindon dans Welcome

Meilleure actrice dans un second rôle

* Emmanuelle Devos dans À l'origine
o Aure Atika dans Mademoiselle Chambon
o Anne Consigny dans Rapt
o Audrey Dana dans Welcome
o Noémie Lvovsky dans Les Beaux Gosses

Meilleur acteur dans un second rôle

* Niels Arestrup dans Un prophète
o Jean-Hugues Anglade dans Persécution
o Benoît Poelvoorde dans Coco avant Chanel
o Joeystarr dans Le Bal des actrices
o Michel Vuillermoz dans Le Dernier pour la route

Meilleur espoir féminin

* Mélanie Thierry dans Le Dernier pour la route
o Pauline Étienne dans Qu'un seul tienne et les autres suivront
o Florence Loiret-Caille dans Je l'aimais
o Soko dans À l'origine
o Christa Theret dans LOL

Meilleur espoir masculin

* Tahar Rahim dans Un prophète
o Firat Ayverdi dans Welcome
o Adel Bencherif dans Un prophète
o Vincent Lacoste dans Les Beaux Gosses
o Vincent Rottiers dans Je suis heureux que ma mère soit vivante

Meilleure photographie

* Stéphane Fontaine pour Un prophète
o Christophe Beaucarne pour Coco avant Chanel
o Laurent Dailland pour Welcome
o Éric Gautier pour Les Herbes folles
o Glynn Speeckaert pour À l'origine

Meilleur montage

* Juliette Welfling pour Un prophète
o Célia Lafitedupont pour À l'origine
o Hervé de Luze pour Les Herbes folles
o Andréa Sedlackova pour Welcome
o Ludo Troch pour Le Concert

Meilleur scénario original

* Jacques Audiard, Thomas Bidegain, Abdel Raouf Dafri, Nicolas Peufaillit pour Un prophète
o Xavier Giannoli pour À l'origine
o Jean-Paul Lilienfeld pour La Journée de la jupe
o Philippe Lioret, Emmanuel Courcol, et Olivier Adam pour Welcome
o Radu Mihaileanu, Alain-Michel Blanc, Matthew Robbins, Hector Cabello Reyes et Thierry Degrandi pour Le Concert

Meilleure adaptation

* Stéphane Brizé et Florence Vignon pour Mademoiselle Chambon, Adaptation du roman homonyme de Éric Holder

* Anne Fontaine et Camille Fontaine pour Coco avant Chanel, Adaptation du roman L'Irrégulière de Edmonde Charles-Roux

* Philippe Godeau et Agnès de Sacy pour Le Dernier pour la route, Adaptation du roman homonyme de Hervé Chabalier

* Laurent Tirard et Grégoire Vigneron pour Le Petit Nicolas, Adaptation de l'œuvre homonyme de René Goscinny et Jean-Jacques Sempé

* Alex Révarl et Laurent Herbiet pour Les Herbes folles, Adaptation du roman L'Incident de Christian Gailly

Meilleure musique

* Armand Amar pour Le Concert
o Alex Beaupain pour Non ma fille tu n'iras pas danser
o Alexandre Desplat pour Un prophète
o Cliff Martinez pour À l'origine
o Nicola Piovani pour Welcome

Meilleur son

* Pierre Excoffier, Bruno Tarrière et Sélim Azzazi pour Le Concert
o Pierre Mertens, Laurent Quaglio et Éric Tisserand pour Welcome
o François Musy, Gabriel Hafner pour À l'origine
o Brigitte Taillandier, Francis Wargnier et Jean-Paul Hurier pour Un prophète
o Jean Umanski, Gérard Hardy et Vincent Arnardi pour Micmacs à tire-larigot

Meilleurs décors

* Michel Barthélemy pour Un prophète
o Aline Bonetto pour Micmacs à tire-larigot
o Maamar Ech-Cheikh pour OSS 117 : Rio ne répond plus
o François-Renaud Labarthe pour À l'origine
o Olivier Radot pour Coco avant Chanel

Meilleurs costumes

* Catherine Leterrier pour Coco avant Chanel
o Chattoune & Fab pour Coco Chanel & Igor Stravinsky
o Charlotte David pour OSS 117 : Rio ne répond plus
o Madeline Fontaine pour Micmacs à tire-larigot
o Virgine Montel pour Un prophète

Meilleur premier film

* Les Beaux Gosses de Riad Sattouf
o Le Dernier pour la route de Philippe Godeau
o Espion(s) de Nicolas Saada
o La Première Étoile de Lucien Jean-Baptiste
o Qu'un seul tienne et les autres suivront de Léa Fehner

Meilleur film documentaire

* L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot de Serge Bromberg et Ruxandra Medrea
o La Danse de Frederick Wiseman
o Himalaya, le chemin du ciel de Marianne Chaud
o Home de Yann-Arthus Bertrand
o Ne me libérez pas je m'en charge de Fabienne Godet

Meilleur court-métrage

* C'est gratuit pour les filles de Claire Burger et Marie Amachoukeli
o ¿Dónde está Kim Basinger? d'Édouard Deluc
o La Raison de l'autre de Foued Mansour
o Séance familiale de Cheng-Chui Kuo
o Les Williams d'Alban Mench

Meilleur film étranger

* Gran Torino de Clint Eastwood
o Avatar de James Cameron
o Harvey Milk de Gus Van Sant
o J'ai tué ma mère de Xavier Dolan-Tadros
o Panique au village de Stéphane Aubier et Vincent Patar
o Le Ruban blanc de Michael Haneke
o Slumdog Millionaire de Danny Boyle


La cérémonie en morceaux video sur le site de Canal ici (merci Gab pour le lien)