Après le Festival des Artefacts à Strasbourg au mois d'avril, voici donc mon deuxième concert en gradins. Arrivées sur place après l'ouverture des portes, on n'a - pour une fois - pas le "plaisir" d'assister au sprint collectif pour le premier rang - ce qui est vraiment une bonne chose, en l'occurrence - surtout en connaissant la disposition de la salle et la jolie distance qui sépare le portail extérieur qui donne sur la rue de la "vraie" porte d'entrée (Comment ça, ça sentirait le vécu ? ^^ Évidemment, il y a des détails qui trompent pas : s'il y a une chose que j'ai retenue du passage de Cali à Grenoble en début de l'année dernière, c'est que le Summum ressemble à plein d'égards à une forteresse - et c'est le moins que l'on puisse dire



Vers 20h15, c'est à Eric Toulis (qui assure une fois de plus la première partie) de monter sur scène. Petits changements au niveau de la set-list par rapport à la veille, mais toujours un vrai plaisir de retrouver flamants bleus, matelots bretons, pampers clubs, kiwis, noiiix de cocooo et éléphants roses



Vers 21h, Bénabar et ses acolytes prennent la relève. Malgré l'envie de profiter de cette date pour échanger notre premier rang habituel dans la fosse contre une place dans les gradins, j'appréhendais un peu à cause du côté souvent "stoïque" du public assis - mais non, contrairement à ce que je pensais au départ, les gens autour de nous suivent plutôt bien le mouvement collectif, et tant mieux !




L'un des avantages du fait d'être en gradins réside clairement dans le fait de pouvoir mieux profiter des lumières. C'est là qu'on se rend vraiment compte à quel point le jeu des projecteurs se trouve calé à la fois sur la musique et sur les paroles et à quel point cela représente en fin de compte un élément essentiel du spectacle. C'est aussi à ce moment-là qu'on sent le travail créatif qui se cache derrière tout cela, et franchement, pour avoir vu un certain nombre de concerts (quand même assez divers) au cours de ces dernières années (de près ou de loin), j'en reviens toujours au point de dire que les lumières de Bosley sortent de la masse. De même, le recul par rapport à la scène permet d'avoir une jolie vue d'ensemble dont on profite notamment lors des moments de délire qui réunissent l'ensemble des musiciens sur le devant de la scène (le roman photo, par exemple, ou bien la soirée électro et la chorégraphie sur la fin du Dîner > clic, pour en avoir un petit aperçu



La set-list ressemble pas mal à celle du concert de la veille à Montluçon, mais elle affiche quand même quelques changements par rapport à la soirée à Roanne. Ça fait plaisir de retrouver "Porcelaine" ou encore "Bruxelles" (même en n'étant pas particulièrement fan de la version studio, j'aime toujours autant les arrangements de la version live), mais quant à l'absence de "Majorette", je dois avouer que j'ai du mal à m'y faire. C'est un choix comme un autre, évidemment, mais n'empêche, je peux pas m'en empêcher de le regretter un peu.

Voici donc la playlist avec quelques liens vers des petites vidéos en bonus (huhu^^). N'oubliez pas de changer le "SD" en bas du lecteur en "HD" pour les avoir en meilleure qualité

- Intro
OUTTPAC
Bruxelles
Y’a une fille qu’habite chez moi
Pas du tout
A la campagne
Quatre murs et un toit
Les Numéros
L’Effet Papillon
La Berceuse (+ roman photo)
Les mots d’amour
Qu’est-ce que tu voulais que je lui dise ?
Porcelaine
Monospace
Malgré tout
Triste compagne
Dis-lui oui
Maritie et Gilbert Carpentier (+ "Chanson populaire")
Le Dîner (+ soirée électro + chorégraphie)
Je suis de celles
Infréquentable
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L’Itinéraire
Les Epices du Souk du Caire
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La P’tite monnaie
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A not' santé
