
Karin Clercq, une chanteuse belge qui a sorti un premier album Femme X, que j'adore ! Trés trés bien ! Ci-dessous une petites présentation ! Le mieux est d'aller l'écouter (et de l'acheter - la pochette et les photos sont superbes - voir sur le site officiel) en intégralité sur le site des inrocks (lien ci dessous)
Et donc je vous en parle car je viens d'apprendre qu'elle allait sortir un second album en aout-septembre ! C'est donc un post pour vous préparer à aller la voir en concert

D'autres connaissent ? Vous trouvez comment ?
Bonne découverte pour les découvreurs

A+
Franck
Femme X, sobre, épuré. Le pari n’avait rien d’une évidence, il semble même délicat de trouver le juste climat pour mettre les textes de Karin Clercq en musique. L’univers textuel de la bruxelloise peint de manière réaliste des histoires plutôt sombres mais jamais désespérées. Des histoires de femmes, particulières, introspectives que l’on imagine d’autant plus ardues à intégrer, à digérer pour un compositeur de la gent masculine.
Karin Clercq parle de fêlures beaucoup. Elle écrit avec ce besoin de creuser les failles, de prendre le miroir à témoin pour justifier ses craintes, pour appréhender ses angoisses comme celle de l’anonymat, de « n’être personne » qu’elle dévoile sur Femme X, le titre liminaire de l’album, « Et dès demain, au matin gris / Je retrouverai ma vie sans bruit / Ma vie de triste anonymat / De femme X qu’on ne voit pas / Je reprendrai en solitaire / La marche de celle qui voudrait plaire » avant de lâcher au refrain, « Etre personne, ça me dérange / Oh je voudrais tant que ça change / Oui que ça change »
S’il est beaucoup question de fêlures, c’est avant tout à la vie sous tous ses aspects que Clercq s’attache. La vie, la vraie, celle qui pique et qui fait mal. Sans détour, sans fard ni maquillage, de sa voix lente et fragile, elle gratte le vernis des situations banales. N’hésitant pas à emprunter parfois au registre des mots crus ou durs, elle évoque ses désirs, ses « petites errances » causées par « nos moments de défaillance », porte un regard acide sur l’homme le renvoyant à une condition peu glorieuse, s’arrête sur le destin mal écrit d’une « Anna » leurrée et livrée à la prostitution malgré elle. Elle creuse et fouine les domaines inexplorés dans la chanson jusqu’à aujourd’hui. « Et puis, peut-être aussi qu’il y avait une certaine frustration pour moi dans la chanson féminine car elle est toujours restée dans les chansons d’amour plates. Je voulais entendre autre chose, alors je l’ai fait » justifie-t-elle.
C’est dans cet univers singulier que s’est glissé, faufilé Guillaume Jouan. Ses musiques répondent en juste écho aux textes de Karin Clercq, participent de créer un supplément d’atmosphère, renforcent les images. Les compositions fusionnent avec cette mosaïque que constitue Femme X et ratissent large dans la boîte à outils musicale : guitare électrique, acoustique, teintes électro, accents bruitistes, etc… La conjugaison Clercq-Jouan débouche sur un disque pop-rock harmonieux et bien dosé qui nous renvoie aux latitudes d’Autour de Lucie, Keren Ann voire Françoiz Breut. "
(source lartscene.com)
Karin Clercq sur le net !
Site officiel : http://www.karinclercq.com/
Site d'une fan : http://karinclercq.cinexanadu.org/
Premier album à écouter en intégralité Femme X sur le site des inroks : http://www.inrocks.com/DetailArticle.cf ... heading1=2
Dossier lartscene.com : http://www.lartscene.com/artistes.php?id_artiste=35