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Posté : 21 nov. 2007 23:20
par klem ogre de benabarback
et aprés y'en a qui disent que le metier des conducteurs de bus est de tout repos :roll:

Posté : 21 nov. 2007 23:38
par adrienar
Tu as raison num mais il faudra bien qu'un jour tout cela pète un peu car franchement cela devient insupportable , un peu de non conformisme ferait du bien dans cette société soft où l'on finira par ne plus rien faire de peur de transgresser les bons principes : ne plus fumer, ne plus boire, ne plus faire d'excès de vitesse , ne plus faire l'amour sans préservatif etc etc ....il faudra bien mourir un jour de toute façon et ce n'est pas l'eau de source , les régimes light et je ne sais quoi encore qui changeront quelquechose à  notre destin .
Un COLUCHE ou un LEO FERRE nous feraient aussi le plus grand bien !!

Posté : 21 nov. 2007 23:41
par Num
mouais entre un excès et l'excès inverse... je m'abstiens

Posté : 21 nov. 2007 23:43
par adrienar
Je ne suis pourtant en rien un révolutionnaire mais merde un peu de folie quoi de mieux !!!

Posté : 21 nov. 2007 23:47
par klem ogre de benabarback
ha ?
ayé tu es gateux ?

Posté : 21 nov. 2007 23:51
par Num
adrienar a écrit :Je ne suis pourtant en rien un révolutionnaire mais merde un peu de folie quoi de mieux !!!
de l'écoute et de la solidarité

Posté : 22 nov. 2007 12:15
par ombre souriante
adrienar a écrit :En 1988 ? retourner un bus était plutôt perçu de manière positive par les jeunes, ce n'est plus le cas aujourd'hui .

nb / Rassurez - vous, je n'ai pas retourné de bus en 1988 mais j'ai tout de même arrangué les crs et soutenais le bordel orchestré . :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: 20 ans après, je me suis tout de même calmé .
Excuse moi, mais pourquoi citer 1988 ?
y a pas eu de manifs cette année là  :roll:
en revanche mitterrand a été réélu

Posté : 22 nov. 2007 12:23
par Num
ouais enfin une année sans aucune manif, c'est rare quand même ;)

j'imagine qu'Adrienar était dans une manif de 1988, même si c'était pas aussi grand que celle de 1986 par exemple
ombre souriante a écrit :en revanche mitterrand a été réélu
oui (Alexis HK en parlait très bien c'était ses 14 ans "avec toute la puissance d'un 50 cm cube") et les pays bas ont gagné l'euro 1988, et c'était les JO à  Séoul (Ben Johnson trop puissant) et Céline Dion remporte le concours Eurovision pour la Suisse etc etc

Posté : 22 nov. 2007 12:30
par ombre souriante
Oui, num :wink:

c'est juste que je voyais pas trop une manif à  renverser un bus en 1988

mais c'est vrai qu'adrianar a peut-être l'occasion d'aller à  des manifs confidentielles

:arrow:

Posté : 22 nov. 2007 12:45
par klem ogre de benabarback
il parlait peut etre de 1888 quand il a renversé un omnibus

Image

Posté : 22 nov. 2007 19:52
par adrienar
OUAIS , c'était en 1986 et non en 1988!! cher Klem mmmmmmmm :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :-))) :-)))

Posté : 22 nov. 2007 21:04
par Elaeudanla
    • It isn't nice to block the doorways,
      It isn't nice to go to jail,
      There are nicer ways to do it,
      But the nice ways always fail.

      It isn't nice, it isn't nice,
      You told us once, you told us twice,
      But if that is Freedom's price,
      We don't mind.

      It isn't nice to carry banners
      Or to sit in on the floor,
      Or to shout our cry of Freedom
      At the hotel and the store.
      It isn't nice, it isn't nice,
      You told us once, you told us twice,
      But if that is Freedom's price,
      We don't mind.

      We have tried negotiations
      And the three-man picket line,1
      Mr. Charlie didn't see us
      And he might as well be blind.
      Now our new ways aren't nice
      When we deal with men of ice,

      But if that is Freedom's price,
      We don't mind.

      How about those years of lynchings
      And the shot in Evers' back?
      Did you say it wasn't proper,
      Did you stand upon the track?
      You were quiet just like mice,
      Now you say we aren't nice,
      And if that is Freedom's price,
      We don't mind.
    Malvina Reynolds - 1964.
Une grève qui n'emmerde pas le monde n'a aucun effet. Les cheminots sont les seuls à  oser et à  pouvoir faire vraiment parler d'eux pour avancer des revendications on ne peut plus légitimes.
J'attends avec impatience le jour où les employés du privé se diront que s'ils arrêtaient tout en masse pour exiger le même traitement que les fonctionnaires qu'ils envient et méprisent tant pour des raisons superposées, ils tiendraient leurs patrons dans la main et se rendraient compte que les maîtres sont souvent bien plus asservis à  leurs esclaves que l'inverse.

Avec impatience...

Posté : 22 nov. 2007 21:48
par adrienar
Eh oui , il faut emmerder le monde pour produire de l'effet , celles qui me connaissent bien maintenant le savent !! :-))) :-))) :-)))

Posté : 23 nov. 2007 0:09
par Elaeudanla
Un bien beau texte, intelligent et généreux !
Ouah...
(copyright Judith Bernard)
  • Il faut, décidément, faire attention aux mots. On entend beaucoup ces jours-ci les usagers se plaindre que les grévistes les « empêchent » dÂ’aller travailler. Or, au sens strict, ils ne les empêchent pas. Ils cessent de les y aider. CÂ’est quand même très différent : les grévistes suspendent le service quÂ’habituellement ils rendent contre salaire, et renoncent à  leur paie pour la durée où ils cessent de « servir ». Ils exercent ce faisant leur droit de grève, strictement incontestable.

    Que la grève constitue une nuisance est tout aussi incontestable, cÂ’est même de là  quÂ’elle tire son pouvoir relativement persuasif. Mais si elle est constitutionnellement garantie, cÂ’est bien quÂ’elle est légitime dans son principe : elle est reconnue comme un instrument légal dans la négociation du rapport de force entre les employeurs et les employés. On observera au passage que la constitution prévoit donc bien que les relations entre ceux-ci et ceux-là  sont susceptibles de prendre la forme de rapports de force, et quÂ’en somme les luttes sociales font partie du programme légitime de la société.

    A ce titre, le terme dÂ’ « otage » dont les « usagers-vus-par-les-médias » à  moins que ce ne soient les « médias-vus-par-les-usagers » nous abreuvent est parfaitement inacceptable, et même obscène. Obscène évidemment pour les otages, les vrais, ici et là  en quelques coins de la terre. Inacceptable ensuite parce quÂ’il porte une représentation du corps social trompeuse et délétère. Dans corps social il y a corps : nous en sommes tous les membres, il nÂ’y a pas de partie neutre, qui se trouverait prise au piège, « à  son corps défendant », dÂ’une problématique ne la concernant pas. Chacun est agent du devenir collectif, et nous sommes tous partie prenante de la lutte sociale qui se joue ici.

    On me répondra que cÂ’est parce que nous sommes tous responsables du devenir collectif que les bénéficiaires de régimes spéciaux doivent contribuer à  lÂ’effort commun pour rendre possible le financement futur des retraites. Problème moral, plus quÂ’économique, puisque les personnes concernées représentent une part dérisoire du corps social, et que sÂ’agissant dÂ’économie(s), le gouvernement eût pu sÂ’aviser dÂ’en faire autrement quÂ’en tapant sur les petites retraites, en sÂ’abstenant par exemple dÂ’offrir lÂ’équivalent de 75 fois* la somme quÂ’il espère tirer de cette réforme, sous la forme de cadeaux fiscaux dont personne nÂ’a réussi à  prouver lÂ’intérêt sur le plan collectif. (* JÂ’avais dÂ’abord écrit 90 fois, mais après vérification, il semble que ce soit 75 : dont acte).

    Problème moral décidément, car si lÂ’on veut vraiment tendre vers lÂ’équité dans le système des retraites, il faut évidemment prendre en compte non seulement la pénibilité, mais lÂ’espérance de vie moyenne propre à  chaque corps de métier dans le calcul des pensions : seul moyen de rendre une politique de financement des retraites acceptable, parce que cohérente.

    Car la politique aussi fait corps, cÂ’est un système symbolique complexe dont on attend au minimum de la cohérence. De la part dÂ’un gouvernement de droite qui pratique une politique clientéliste et réserve à  son sommet les privilèges les plus indécents (je songe notamment aux Centquarantepourcent, appelons-les comme ça puisque personne ne sait exactement de quoi il retourne), cette réforme-là  est inacceptable. On ne demande pas un tel effort à  ceux dÂ’en bas quand on a fait tant de largesses à  ceux dÂ’en haut. CÂ’est plus quÂ’un problème de communication. CÂ’est un problème moral.

    JÂ’avoue ne pas connaître assez les métiers concernés (tellement divers !) pour être absolument certaine que ces régimes spéciaux ne sont pas la juste compensation dÂ’efforts particuliers déjà  consentis. Et jÂ’ose dire que ce nÂ’est pas le cÂœur de la question. Le cÂœur de la question bat dans ce fameux corps social envisagé comme un tout, dont le « corporatisme », tant décrié et bien mal compris, nÂ’est que la métonymie.

    Je mÂ’explique : quand un corps de métier se bat pour que ses membres bénéficient dÂ’une situation décente, cÂ’est AUSSI à  la décence des situations de travail en général quÂ’il Âœuvre. Sans doute les motivations des grévistes sont-elles pour partie (la majeure ? Et alors ?) personnelles. Mais DANS LES FAITS, leurs conquêtes construisent et consolident les droits des travailleurs en général. Notamment pour cette raison simple et évidente que lorsquÂ’ils échouent, le démantèlement de leur statut sert toujours dÂ’exemple et de justification au démantèlement du statut voisin - comme le montre très exactement toute lÂ’histoire de la réforme des retraites. TOUS les travailleurs ont donc intérêt à  ce que CERTAINS travailleurs parviennent à  défendre la décence de leurs conditions de travail : la lutte sociale ne sÂ’arrête pas ce soir, les victoires des uns sont susceptibles de servir dÂ’exemple, de modèle et de justification aux luttes - et aux victoires - des autres.

    QuÂ’elles le deviennent en effet dépend de nous : tous les travailleurs, y compris ceux du privé, ont le droit de se syndiquer, de faire grève, de lutter pour la dignité de leurs conditions de travail et de vie. Ces droits nÂ’existent réellement que si on les exerce ; cet exercice est une lutte, et la lutte, ça coûte. à‡a coûte en énergie, morale et physique, et ça coûte de lÂ’argent. CÂ’est un risque, toujours : le risque de perdre. Je sais de quoi je parle. Il y faut de lÂ’audace, du courage, de la détermination, et un certain sens du collectif. Toutes qualités dont je nÂ’entends pas beaucoup parler, à  propos des grévistes actuellement engagés dans la lutte.

    Alors quand bien même je devrais être la seule à  le faire, dans ce concert de plaintes dÂ’ « otages » « empêchés » dÂ’aller travailler, je leur dis : chapeau, les grévistes, et merci. Merci pour nous tous.

Posté : 23 nov. 2007 9:20
par alex16
euh c'est un peu fort non?

Les gens du privé sont des esclaves, ils envient et méprisent les personnes du public...

pour ma part pas vraiment... je ne me sens pas esclave je fais ma lettre de démission et je part voir ailleurs si j'y suis. par contre pour les fonctionnaires c'est pas de l'esclavagiste mais ils sont dépendant des gouvernements successifs et se battent contre certaines réformes car leur patron c'est tout de même l'état...

Alors pour ce qui est du texte "intelligent et généreux" moi quand je paye ma carte naviguo tout les mois je paie un service et non une aide.

Une aide cela ne se paie pas, on la reçoit. Donc dans le cas des grèves des transports, tu paies un service qui n'est pas rendu. maintenant si demain les transport sont gratuits alors oui cela sera une aide et quand ils feront grève il n'empêcheront pas de mais n'aideront pas à ...
Ce qui revient à  la même chose en définitif :-)))

Mais la RATP a promis de rembourser les gens sur le mois de janvier (la SNCF pour la grève d'octobre rembourse sur décembre) c'est pas trop mal, maintenant faut voir le montant et les conditions.

Et moi je sens que je vais l'avoir dans le Baba... J'ai la carte Naviguo qui est prélevé sur mon compte pendant 11 mois sauf le mois de JANVIER :chuikon: Je vais voir comment ils vont s'y prendre... (sinon ce matin à  Chatelet faut passer sa carte.... Bah oui c'est à  peu près repartit alors faut payer...)

Bonne journée à  tous

Posté : 23 nov. 2007 10:38
par Ananais
Ben s'ils te remboursent, ça veut dire qu'ils ne te font pas payer le service qu'ils ne te rendent pas :capice: , non? Et pis s'ils te remboursent pas en janvier, ben il suffit de se plaindre... crois-moi il ne cherchent pas à  TE voler TES sous! Pousser sa gueulante ça marche pour plein de trucs: pour se faire rembourser son transport, pour garder son régime de retraite, pour empêcher la privatisation de l'Université :wink:

Sinon, merci Elaeudanla pour ces deux textes :-)1 : le premier est très beau, le deuxième très intelligent est très bien écrit (comme quoi, pas besoin de s'énerver, va falloir que je me souvienne de ça... :roll: ) .

Posté : 23 nov. 2007 10:48
par douche
:-)1 Elaeudanla.
Alex16, cesses de voir le mauvais côté des choses!! Elèves un peu ta vision et arrêtes de te regarder le nombril :roll:
Et penses à  ce que pourrait être le prix de ta carte Naviguo, si la RATP devenait un service privé :capice:

Posté : 23 nov. 2007 11:08
par alex16
a oui il me rembourse pardon. je dois merci alors non?

et il vont rembourser comment les heures ou les jours (pour certains) perdues ??? avec l'argent des impôts... MERCI

excusez-moi mais je ne suis pas la seule à  me regarder le nombril...

Posté : 23 nov. 2007 12:24
par Ananais
T'es aveugle, tu ne sais pas lire, t'es bouchée? Faut bien qu'y ait une raison :? ... ahh oui c'est vrai j'avais dit que je ne m'énervais pas... et il faudrait aussi que j'arrête de poster sur ce fil, qui tout comme le fil des présidentielles s'avère être un dialogue de sourds :roll: .

Remercier ou pas, ça c'est ton problème et c'est toi qui décide! Mais je répète le service de transports publics français n'est certes pas parfait mais il est bien mieux que dans d'autres pays (l'Angleterre pour un exemple proche, la Colombie pour l'exemple que je connais le mieux pour y avoir vécu pendant presque 10 ans!). Tu te plains qu'on ne te fourni pas un service (oui c'est un service, ce n'est pas une obligation d'avoir des transports en commun publics et corrects, cf. les exemples cités ci-dessus) pourtant on ne te fait pas payer pour ce service puisqu'on va te rembourser (je ne vois donc pas où est le problème :shock: ) et oui c'est important qu'on te rembourse car sinon on te ferait payer quelquechose que tu n'as pas utilisé et c'est là  que pourrait résider l'injustice. D'ailleurs tu peux arrêter de te plaindre à  nous on nous rembourse pas notre carte Imagine'R (oui je sais, elle coûte deux fois moins cher, les étudiants sont des privilégiés patatipatata, mais moi aussi j'aimerai avoir la chance de pouvoir récupérer quelques tunes :wink: ).
Quant aux heures perdues comme tu dis? Dis-toi que si la RATP et la SNCF n'existait pas et ben ce serait pas 15 jours dans l'année que se serait pénible mais bien tous les jours... si t'as pas envie de les remercier pour ça, c'est ton problème mais moi j'trouve ça cool de pouvoir traverser tout Paris en moins d'une demi-heure 8) .

Posté : 23 nov. 2007 12:40
par alex16
alors je sais lire, je ne suis pas aveugle mais je suis bouchée (oui je suis pas du même avis alors je ne peux être que bouchée).

alors ce n'est pas 15 jours dans l'année c'est un peu plus (entre les grèves, les retards et les problèmes en tout genre...)

Pour ce qui est de la carte imagine'R je ne savais pas que vous n'étiez pas remboursé (en même temps c'est dégueulasse car si c'est la merde c'est pareil pour tous).

C'est un service "Public" tout comme l'est l'éducation nationale, les impôts ect ect...

En même temps si ces grèves étaient tombées en période d'examens (je ne sais pas quelle est la période) vous ne diriez" peut-être "pas la même chose...

Posté : 23 nov. 2007 13:32
par douche
Ca n'est pas par ce que tu es pas du même avis que nous que tu es bouchéé, ne nous fait pas dire ce qu'aucun de nos posts ne sous entends (pourtant c'est pas l'envie qui manque de l'écrire :roll: ).
Mais si tu peux te permettre de râler, c'est par ce qu'en France, beaucoup de choses ont été acquises suite à  plusieurs mouvements de protestations.
Je te donnes juste un exemple: tes 5 semaines de congés payés, c'est suite à  de longues grèves en 1936, qu'elles ont été acquises. Et ça aujourd'hui tout le monde en profite!!!!

Posté : 23 nov. 2007 14:16
par alex16
oui mais à  l'époque c'était nécessaire.

ce que je n'arrive pas à  comprendre c'est que les cheminots pour garder leur 37.5 annuités mettent en avant la "pénibilité" de leur travail du fait qu'ils ont (on va résumer) des horaires décalés et d'astreinte.

Et bien ils ne sont pas les seuls. il faut mettre an avant des raisons autres que celles de millions autres travailleurs...

Et si cette réforme est aussi "mauvaise" pourquoi les syndicats sont d'accord (pas la base mais les "têtes") ? Pourquoi on entend pas le PS ? et la gauche en général ?...

EDIT : http://tf1.lci.fr/infos/economie/social ... voir-.html

IMAGINE'R aussi :-)1 (ce qui est tout a fait normal)

Posté : 23 nov. 2007 14:21
par Num
alex16 a écrit :oui mais à  l'époque c'était nécessaire.
tu veux dire que "vu de maintenant ça parait normal"? parce que de ce que j'ai appris en cours d'histoire (j'étais pas né :mrgreen:), cette réforme et surtout le fait de payer des congés, ça n'allait pas du tout de soi (pour ceux qui devaient payer bien entendu).

Alors "nécessaire", peut être (et encore... rien n'est nécessaire dans ce domaine, après, bien entendu y a des conséquences à  tout que ce soit le servage ou la communauté hippie), mais faut pas oublier que ça a pas été donné de bonne grâce (comme la limitation du travail des enfants des journées de plus de 10h etc)

Posté : 23 nov. 2007 14:26
par alex16
moi non plus je n'étais pas née !

quand je dis nécessaire, je veux dire normal enfin je ne sais pas trop comment le dire. Aujourd'hui ca nous parait logique mais c'est vrai qu'à  l'époque cela étant pas forcément bien perçu.

Si aujourd'hui il y avait une grève pour réclamer une 6ème et 7 ème semaine de congé cela ne serait pas "légitime".

c'est comme cela que je voulais le dire

Posté : 23 nov. 2007 19:14
par adrienar
Restons courtois , la semaine prochaine le train train quotidien aura repris comme si de rien n'était .

Posté : 23 nov. 2007 19:20
par douche
Et tout le monde aura oublié aussi? :roll: :roll: :roll:

Posté : 24 nov. 2007 10:14
par klem ogre de benabarback
alex16 a écrit :
ce que je n'arrive pas à  comprendre c'est que les cheminots pour garder leur 37.5 annuités mettent en avant la "pénibilité" de leur travail du fait qu'ils ont (on va résumer) des horaires décalés et d'astreinte.

Et bien ils ne sont pas les seuls.
et c'est bien pour cela que "les cheminots" demandent que tout le monde passe à  37,5 annuités
faut vraiment arreter les clichés, je vous en prie
certains metiers du rail et du transport en général comportent réellement une pénibilité, de plus il y a une grande responsabilité (comme chépuki disait, si un boulanger fait une erreur, ben y'a juste quelques petits pains brulés, si un conducteur de bus/metro/train ou un aiguilleur fait une bourde, ça peut avoir des conséquences bien plus graves)
Evidemment, il ne faut pas mettre dans le même panier tous les employés d'une entreprise.

Et puis Alex tu parles de service public
ben justement, je pense que le gouvernement veut réduire à  peau de chagrin ce fameux service public, en donnant une partie au privé, en supprimant les "avantages" qui peuvent rendre attractifs ces metiers là ...
je m'inquiète vraiment de voir comment la notion de profit vient contrecarrer l'essence même du Service Public.
La force d'un pays, c'est aussi de pouvoir subvenir aux besoins de son peuple. l'avenir n'est pas à  la privatisation à  volonté qui va handicaper les plus pauvres
il faut garder une Poste qui permet à  tout le monde d'avoir un compte banquaire, il faut garder un système de transport uni et organisé...
bref je m'égare mais les fameuses réformes engagent la France vers un bien triste destin...

Posté : 24 nov. 2007 11:13
par chriscas
Bonjour,

juste un éclairage pour certains :

La fonction publique et les entreprises publiques (à  ne pas confondre car certains sont fonctionnaires, les autres pas) possèdent plusieurs corps de métiers. Et tous ces corps de métiers ont leur équivalent dans le privé (métiers du BTP, chauffeurs routiers, garages, restaurants, et bien d'autres évidemment).

Le problème pour certains, c'est qu'il ont une vision erronée de ces statuts, héritée de Courteline. Tout cela occulte tous ces métiers pour ne laisser la place à  tous ces clichés montrant des ronds de cuir, des gens derrières des bureaux qui manient à  merveille le tampon encreur et la machine à  écrire héritée du siècle dernier.

Je suis cadre dans la fonction publique, à  la tête d'un petit établissement public, avec sous mes ordres une équipe de 200 personnes, dont 90% de personnel technique. Parmi ce personnel, 80% se trouve en temps partiel imposé (5h 30 / jour) avec des salaires nets d'environ 550 euros. Toutes ces personnes ont mal lorsqu'on dit d'elles qu'elles sont des "nantis de la société française".

Que leur propose-t-on aujourd'hui ? De travailler plus pour gagner plus. Attention, pas d'augmentation de contrat, non. Seulement des heures supplémentaires défiscalisées et non prise en compte pour la retraite.

Imaginez ce que ces personnes vont toucher à  leur retraite : 75% de 550€. Leur mécontentement est légitime, à  mon avis. En ce qui me concerne, je ne suis pas pour les heures défiscalisées, mais plutôt pour une augmentation du temps de travail des contrats à  temps non complet.

Avec 5 millions d'inactifs, pourquoi proposer à  ceux qui travaillent de travailler encore plus longtemps en ignorant les autres? Pour qu'il y ait plus de cotisations nous dit-on.

Mais si il y avait plus d'actifs, il y aurait plus de cotisations, non? Plus de masse salariale certes, mais plus de consommation, donc plus de bénéfices, non? C'est une évidence, mais les pouvoirs financiers, bien plus influents que le pouvoir politique, n'en veulent pas, car les revenus issus du capital s'en retrouveraient diminués.

Alors, oui : ce que nous prépare le pouvoir en place est terrifiant. Attendez la période post élections municipales. Nous n'en n'avons pas finis avec les mouvements sociaux, je vous le dis.

Ce message est un peu long, mais je ne pouvais rester muet face à  l'ignorance, involontaire j'en suis sur, de certains intervenants.

Cordialement

Posté : 24 nov. 2007 11:17
par klem ogre de benabarback
chriscas a écrit : montrant des ronds de cuir
Image

Posté : 24 nov. 2007 11:52
par douche
C'est rassurant de lire tes propos Chriscas, et puis venant d'un nantis de fonctionnaire à  responsabilité en plus :mrgreen: cela aura peut-être plus de poids.
:wink:

Posté : 24 nov. 2007 21:48
par juma
personnellement, j'ai galéré pour aller taffer avec ces grèves mais je les soutiens et espère qu'ils ne se feront pas "berner" par le gouvernement ...

sans oublier les bons côtés : être collé à  un beau gosse c'est sympa et bizarrement les gens se parlent dans le métro à  paris :mrgreen:

En fait ce qui m'étonne et me chagrine le plus, c'est la fatalité de certaines personnes qui au final se plaignent de ne plus pouvoir être exploitées :shock:

:capice:


Peut être qu'en se révoltant contre un système capitaliste, les choses pourraient réellement changer mais ca suppose quand même penser à  l'intérêt collectif et ne pas faire l'amalgame entre la somme des intérêts individuels et l'intérêt collectif

Une grêve qui n'"emmerde" personne n'a pas de pression sur un gouvernement, et ces grèvistes qui prennent sur leurs salaires qui ne sont pas mirobolants ca me rassure sur la nature humaine

j'aimerai entendre alex16 par exemple qui se révolte sur ses conditions de travail lamentables et non pas sur ceux qui tentent de sauver certains acquis, qu'elle puisse imaginer un jour sa vie professionnelle sans la peur du chômage, que jujujujujujujujujuju comprenne que les étudiants qui manifestent contre la réforme "pécressienne" ?! se battent en réalité pour sauver sa branche graphiste (je crois) et toutes autres qui ne rentreraient pas dans le moule rentabilité à  tout prix, et pis soyons fous que qu' Elaeudanla poste un peu plus souvent, que klem continue à  s'engager, que kiki se connecte un peu plus et laisse lucien voter LCR et qu'adrienar ne renverse qu'un bus, celui des bisounours

:mrgreen:

Posté : 24 nov. 2007 21:50
par craquinette
Et moi je pue de la tronche ? :shock:
Pff, ingrate !

Posté : 24 nov. 2007 21:59
par juma
:?

et que craquinette continue à  créer des fils qui à  mon sens me semble plus intéressants qu'un pseudo dilemme entre playmobil ou lego ...



ca va là  ?


:mrgreen:

Posté : 24 nov. 2007 22:00
par craquinette
Ouais ouais ouais ...
Ca passe pour cette fois, mais c'était pas loin quand même
Hein quand même bon.. faut pas déconner hein




C'est Num qui a créé le fil

Posté : 24 nov. 2007 23:13
par Mareck
Et qui c'est qui a eu l'idée du bus des bisounours (qui je le rappelle, au départ, était celui des bénabarges
et avec dans le rôle du chauffeur klem o:-) )

Aller, je vous sens un peu nostalgiques sur ce coup là  donc

Image

oui, je sais : y'a des souvenirs qui chavirent vos ptits coeurs sensibles :mrgreen:

Posté : 26 nov. 2007 11:37
par klem ogre de benabarback
et y'a Adrienar qui chavire vos petits bus sensibles

Posté : 26 nov. 2007 21:55
par Damien A.
juma a écrit ::?

et que craquinette continue à  créer des fils qui à  mon sens me semble plus intéressants qu'un pseudo dilemme entre playmobil ou lego ...



ca va là  ?


:mrgreen:
Ba quoi, ca a traumatisé tout une génération le dilemme légo / playmobil. Après t'es catalogué toute ta vie :roll: :lol:

Posté : 27 nov. 2007 10:42
par douche
KIKILULU qui a reçu ceci, et m' a demandé de vous le mettre sur ce fil a écrit :Appel aux citoyens inquiets ,
en colère... et silencieux

Merci de prendre le temps de lire ce message et, si vous adhérez à  son
contenu, de le relayer le plus largement et rapidement possible. Il y est
question de notre avenir, de celui de nos enfants et de notre pays. Il est
rédigé par un observateur-citoyen inquiet et en colère*.

Sous divers prétextes, les bénéficiaires des régimes spéciaux défendent le
maintien de ce que l'on doit appeler, en toute objectivité, des privilèges
. A tous ceux qui s'efforcent de regarder la société sans prisme
idéologique ou politique, mais en se réclamant du bon sens, de l'équité,
de la solidarité, de la responsabilité, leur attitude paraît
irresponsable, voire indécente. Rappels :

. Les bénéficiaires des 128 régimes concernés partent à  la retraite bien
avant ceux du régime général. Exemples : 50 ans pour les agents de
conduite SNCF ou RATP; 53 ans pour les sénateurs, 55 pour les députés qui
auraient dû montrer l'exemple...;
. La durée moyenne de leur retraite est pour beaucoup supérieure à  celle
de leur vie active et ils percevront ainsi plus de pensions qu'ils n'ont
reçu de salaires !
. Le montant de leur retraite est calculé sur les 6 derniers mois de
salaire (comme pour les fonctionnaires, qui bénéficient encore à  ce titre
d'un régime spécial), soit un écart considérable par rapport aux 25 années
du régime général. Leur taux de cotisation est en outre souvent inférieur
(7,8% contre 10 à  11%);
. La plupart bénéficient par ailleurs d'un autre privilège important : la
garantie de l'emploi ;
. Dans l'immense majorité des cas, l'existence de ces "exceptions" n'est
plus justifiée par une pénibilité particulière du travail;
. Le coût de ces régimes (qui concernent 1,2 million de retraités pour
seulement 560 000 actifs) représente 15 milliards d'euros pour 2007, dont
la moitié payée par la collectivité.
. La France est le seul pays développé au monde où demeurent de telles
inégalités;
. La réforme de ces régimes est souhaitée par 82% des Français (sondage
Metro/Ifop, 11 octobre 2007), y compris par une majorité des agents de la
Fonction publique;
. On estime à  300 milliards d'euros les engagements de retraite des sept
principaux régimes spéciaux au cours des six prochaines décennies : une
charge injuste et insupportable pour les générations futures.

Un constat semblable peut être fait pour les autres réformes jugées
nécessaires par la grande majorité des experts : université; recherche;
fonction publique; système de santé; droit du travail; justice; dialogue
social... Réalisées dans les autres pays depuis des années, elles sont
chez nous sans cesse bloquées par des minorités fortement politisées,
incapables d'appréhender la réalité du monde et la nécessité de s'y
adapter (ce qui n'interdit pas de chercher à  l'améliorer).
La réforme des régimes spéciaux était a priori la plus "facile" et
consensuelle, d'autant qu'elle a été comme d'habitude proposée aux
intéressés avec des aménagements et un étalement dans le temps. Un recul
du gouvernement rendrait donc quasiment impossible la mise en Å“uvre des
réformes plus "difficiles". Il démontrerait une fois encore que des
individus et organisations se réclamant des principes d'égalité et de
solidarité défendent en réalité des corporatismes, des égoïsmes, des
privilèges injustifiables ou un statu quo insupportable. Comme en 1995,
ils peuvent (souhaitent peut-être, pour certains) paralyser le pays et
l'enfoncer un peu plus dans la crise économique et morale.

Cette attitude est irresponsable et dangereuse. De plus, la conjoncture
économique actuelle ne permet pas de différer plus longtemps les réformes,
sous peine d'un nouveau décrochage national, avec de graves conséquences
sur le pouvoir d'achat, la cohésion sociale, la place de la France dans le
monde. Rappelons enfin que les grèves occasionnent une gêne considérable
pour les particuliers, coûtent très cher à  la collectivité (150 millions
d'euros pour celle du 18 octobre dans les transports pour la seule région
Ile-de-France), affectent la compétitivité déjà  réduite de la France, son
attractivité et son image à  l'extérieur, donc son avenir.

Face à  cette situation, les citoyens inquiets et en colère ne peuvent
rester silencieux. Pour leur propre dignité, pour l'avenir de leurs
enfants et du pays, ils ne doivent pas laisser le monopole de l'expression
à  ceux qui refusent l'adaptation. C'est pourquoi je vous propose de :

. Relayer cet appel aux personnes figurant dans votre carnet d'adresse
(avec ou sans mention de l'auteur, qui ne signe ce texte que par souci de
transparence);
. L'envoyer aux médias pour qu'ils rendent davantage compte de votre
avis;
. Le mentionner (en tout ou partie) sur les forums, blogs et sites
internet que vous animez ou fréquentez;
. Imaginer et proposer des "manifestations virtuelles" (ou réelles)
originales, aussi visibles et efficaces que les grèves;
. Me faire part de vos commentaires et suggestions à  l'adresse ci-dessous.

Nous ne pouvons accepter que le pouvoir de nuisance de quelques-uns mette
en péril notre avenir commun.

*Gérard Mermet
sociologue (auteur de Francoscopie )
adresse de contact : citoyensresponsables@free.fr
A chacun, d'envoyer un mail selon ses opinions.....

Posté : 27 nov. 2007 11:37
par KIKILULU
Alors là  bravo ! Enfin Juma s'exprime !! Je savais que ce genre de fil titillerait sa fibre révolutionnaire :mrgreen:
T'as gratté un ou deux RDV dans le métro coquine ?

Luluciencien (jean Luc à  l'état civil) m'a donné une info, votre facteur préféré va créer un parti unitaire à  gauche rassemblant tout les gens qui ne se retrouvent plus dans les partis traditionnels.
Il a déjà  son premier adhérent chez nous. Je ne pourrai rien y faire !


Chriscas on ne pouvais pas dire mieux ! :-)1

KLEM (tout en majuscule), Craquinette, Douchinette, Ananais, Clem's et les autres révolutionnaires fulminants :arrow: vous êtes fichés aux RG voilà  tout ce que vous avez gagné :wink:

Posté : 27 nov. 2007 12:05
par klem ogre de benabarback
KIKILULU a écrit : KLEM (tout en majuscule)[...] vous êtes fichés aux RG
et pas Milou ?