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Posté : 27 août 2007 0:16
par Arya
T'inquiète pas Mareck, tu n'es pas seule à  avoir aimé ce film. En plus de ceux qui ont déjà  donné leur avis ici, il y a moi, c'est un film que j'adore. J'ai du le voir une demi-douzaine de fois...
Comme Num j'aime beaucoup la reflexion sur le mensonge. Jusqu'où va le mensonge ? Aide-t-il réellement la personne à  qui l'on ment ?
Et pis il y a évidemment l'interprétation de Daniel (et des autres acteurs mais c'est mon chouchou), excellente.

D'ailleurs, la semaine prochaine, je vais avoir le DVD de Salvador, film espagnol non sorti en France. Ca fait un an que j'attends de le voir, Brà¼hl m'avait époustouflée rien que dans la BA, je n'avais pas pu quitter son regard de mon esprit pendant une semaine. Je vous en dirai des nouvelles :)

Posté : 27 août 2007 4:01
par Cécilia
BOARDING GATE d'Olivier Assayas

Sandra revoit Miles. Elle l'a aimé, ne l'aime plus, peut-être...

Que le nouveau film d'Olivier Assayas soit moins réussi que le précédent, le sublime Clean (son plus beau film, avec une Maggie Cheung bouleversante, impressionnante et un Nick Nolte immense et déchirant, « aux accents bergmaniens », avait même écrit Télérama - n° 2851 page 24 pour ceux qui veulent aller vérifier...), était presque inévitable. Mais là , c'est carrément une grosse désillusion. C'est terrible à  dire, mais Boarding Gate est un film inutile. Le récit, qui enfile sans convaincre les figures imposées du thriller moderne, ne parvient jamais à  captiver, pas plus que les personnages. Tout ici est froid, artificiel, déshumanisé (cette déshumanisation est aussi le sujet du film ? oui, peut-être, mais quand même...). La mise en scène est brillante ? Sans doute. Un peu confuse aussi. Et puis la forme, même brillante, suffit rarement à  compenser les faiblesses narratives d'un film. On aurait pu imaginer que la présence d'Asia Argento aurait apporté au film l'énergie qui lui manque par ailleurs. Mais non, même pas... L'actrice est ici (curieusement) sous-employée, presque absente. Dirigée comme elle l'est ici par Assayas, Asia Argento devient presque une actrice ordinaire. Elle peut être plus intéressante que ça. (La première fois que je l'ai vue, Asia Argento, c'était il y a 18 ans... :o )








Mareck a écrit :
ccl a écrit :... :rougit: Même si je n'ai pas vu Good Bye Lenin ! :?
:shock:
Oui, oui, j'ai honte... :rougit: :rougit: :rougit: C'est qu'il y en a beaucoup d'autres que je n'ai pas vus... :? Si tu savais...




Mareck a écrit :c'est vrai que j'ai un peu de mal à  aller dans de si longues considérations...
(et surtout parce que j'ai du mal à  mettre des mots pour décrire mon ressenti, mes émotions et tout le toin-toin :rougit:
aprés avoir vu un film ...à  mon grand regret d'ailleurs)

Bon bien sur, j'espére arriver à  autre chose que : j'ai adoré, aimé, un peu, à  la folie ou pas du tout :lol:

:wink:
A ta place, je demanderais des conseils à  klem... :wink:
le 5 août 2007 à  9 heures 52, klem a écrit :j'vais aller voir les Simpson, je vous raconterai
le 5 août 2007 à  13 heures 18, klem a écrit :c'était bien

Posté : 27 août 2007 9:07
par Mareck
ccl a écrit :
Mareck a écrit :c'est vrai que j'ai un peu de mal à  aller dans de si longues considérations...
(et surtout parce que j'ai du mal à  mettre des mots pour décrire mon ressenti, mes émotions et tout le toin-toin :oops:
aprés avoir vu un film ...à  mon grand regret d'ailleurs)

Bon bien sur, j'espére arriver à  autre chose que : j'ai adoré, aimé, un peu, à  la folie ou pas du tout :lol:

:wink:
A ta place, je demanderais des conseils à  klemÂ… :wink:
le 5 août 2007 à  9 heures 52, klem a écrit :j'vais aller voir les Simpson, je vous raconterai
le 5 août 2007 à  13 heures 18, klem a écrit :c'était bien
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:wink:

Posté : 27 août 2007 13:08
par klem ogre de benabarback
gnagnagna ! :P :oops:

et puis sinon Good Bye Lenin! est un de mes films cultes
pour sa qualité evidemment
mais surement aussi grace à  la présence de l'envoûtante Chulpan Khamatova :love: :love: :love: :love:
:oops:

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n'hésitez pas à  voir le délirant "Luna Papa"

Posté : 30 août 2007 2:03
par Cécilia
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EDITORIAL

Après le 30 juillet

L'extraordinaire coïncidence de la mort le même jour d'Ingmar Bergman et de Michelangelo Antonioni tend à  rendre un peu plus mythologique encore le
« grand récit » dont ils auront véritablement été les héros : celui de la modernité du cinéma. Il y aurait dès lors grand danger de se laisser impressionner par cette ombre portée, qui à  la fois statufie les grands artistes et renvoie leurs œuvres à  un passé aussi prestigieux que révolu. C'est pour Bergman et pour Antonioni que nous avons composé ce numéro spécial. Et, donc contre une telle consécration embaumante, et son double « savant » qui, à  force de catégoriser et de périodiser l'histoire du cinéma enferme films et cinéastes dans des boîtes, dont celle d'une modernité réduite à  un système, boîtes dont ils ne pourraient plus sortir. Ce numéro est donc fait aujourd'hui, dans la lumière du présent, pour essayer de partager combien, et comment, les œuvres du Suédois et celles de l'Italien nous importent, nous touchent, nous servent.
Bergman et Antonioni auront, au moins depuis la fin des années 1950, cheminé séparément mais sur des voies parallèles. Innombrables sont les documents d'époque - de toutes les époques - qui, consacrés à  l'un, en viennent à  évoquer l'autre. Ce cheminement est jalonné de films qui furent d'abord des moments de grande joie de spectateur, ensuite des repères importants dans le flot torrentiel de la modernité cinématographique dont une certaine nouvelle vague fut l'un des principaux courants.
Depuis plus d'un demi-siècle, ce cheminement a trouvé un écho particulier dans les Cahiers. Aux côtés de Bergman d'abord - et il faut lire comme ses films non seulement touchent et inspirent Rohmer, Rivette ou Godard, mais stimulent aussitôt chez eux une réflexion plus ample, sur la nature et l'état du cinéma, sur les enjeux du travail critique.Un peu plus lentement aux côtés d'Antonioni. On retrouve pour l'un et l'autre André S. Labarthe en éclaireur, et Godard qui pose la pierre de touche, avec le texte majeur qu'est « Bergmanorama » puis le grand entretien qu'il sollicite d'Antonioni à  la suite du Désert rouge.
Le cinéma d'Ingmar Bergman et celui de Michelangelo Antonioni mobilisent ainsi une pensée inscrite, aussi, dans une histoire particulière, celle des Cahiers. C'est pourquoi nous avons choisi de rééditer dans l'ordre de leur parution dans la revue, et non toujours dans celui de la réalisation ou de la diffusion des films, les articles les plus importants. C'est redoubler la « mise en scène » de ce qui se fait écho entre le parcours de chacun des deux cinéastes, et qu'a étrangement surligné le jour commun de leur mort, par celle de ce qui se fait écho entre leurs films et un travail critique au long cours.

Les Cahiers du Cinéma

Posté : 31 août 2007 3:07
par Cécilia
4 MOIS 3 SEMAINES 2 JOURS de Cristian Mungiu

Il y a dans le film, vers la fin, un plan terrible, dont on a beaucoup parlé. Ce plan ne dure que quelques instants, mais ces quelques instants semblent une éternité. C'est violent, dérangeant, insupportable. Etait-ce vraiment nécessaire ? Ce plan, on y pense (on le redoute) dès le départ et tout au long du film. Et c'est vrai que le choc est grand... 4 mois 3 semaines 2 jours, qui raconte un avortement clandestin dans la Roumanie de 1987, où l'avortement est illégal, suscite des questions, n'est pas dénué d'ambiguïté (Cristian Mungiu lui-même revendique cette ambiguïté) - on imagine comment le plan terrible de la fin pourrait être récupéré - mais le film touche forcément. Il touche avant tout par son humanité. Et « séduit » (le mot est peut-être inapproprié ?) par ses qualités cinématographiques, qui ne sont pas négligeables. Formellement, le film, avec ses plans-séquences, sa rigueur, est assez impressionnant - sans chercher à  impressionner pour autant. Rien de spectaculaire, mais une forme adaptée au propos. Et un récit proprement scotchant. La belle surprise, c'est tout de même que ce film au sujet « lourd » n'est pas plombant, n'est pas d'une noirceur absolue. C'est aussi un film vivant. Parfois terrifiant, glaçant (on craint le pire jusqu'au bout), mais vivant et terriblement humain.

L'héroïne du film, ce n'est pas celle qui avorte - Gabita, curieusement en retrait - mais son amie Otilia (formidable Anamaria Marinca), qui s'occupe de tout, ou presque - et heureusement, vu la passivité incompréhensible de Gabita. Plus que sa souffrance, c'est sa passivité, voire sa lâcheté, que l'on retient. Et son irresponsabilité ? Déjà , pourquoi a-t-elle attendu si longtemps ? Le cinéaste ne juge personne, mais le portrait qu'il fait de Gabita n'est tout de même pas très flatteur...

Posté : 31 août 2007 11:38
par julie jph
hier soir j'ai vu ceux qui restent d'anne le ny :D
j'ai bien aimé, le sujet est original (à  ma connaissance :wink: ), bien traité, les dialogues sonnent juste et les comédiens sont bons (emmanuelle devos, elle pourrait être agaçante et pourtant elle me charme dans chacun de ses films :capice: )
j'ai bien aimé aussi le traitement du rapport beau-père/ belle-fille (le nouveau mari de sa mère)
je vous le conseille :D



j'ai vu ratatouille aussi avec mes zaffreux et si j'ai admiré la beauté du dessin animé, je n'ai pas trop aimé le sénario, ni les personnages archi-prévisibles :oops:
par contre j'ai adoré le court-métrage :-)1 :mrgreen:

Posté : 31 août 2007 18:49
par Num
ccl a écrit :BOARDING GATE dÂ’Olivier Assayas

Sandra revoit Miles. Elle lÂ’a aimé, ne lÂ’aime plus, peut-êtreÂ…

Que le nouveau film dÂ’Olivier Assayas soit moins réussi que le précédent, le sublime Clean (son plus beau film, avec une Maggie Cheung bouleversante, impressionnante et un Nick Nolte immense et déchirant, « aux accents bergmaniens », avait même écrit Télérama - n° 2851 page 24 pour ceux qui veulent aller vérifierÂ…), était presque inévitable. Mais là , cÂ’est carrément une grosse désillusion. CÂ’est terrible à  dire, mais Boarding Gate est un film inutile. Le récit, qui enfile sans convaincre les figures imposées du thriller moderne, ne parvient jamais à  captiver, pas plus que les personnages. Tout ici est froid, artificiel, déshumanisé (cette déshumanisation est aussi le sujet du film ? oui, peut-être, mais quand mêmeÂ…). La mise en scène est brillante ? Sans doute. Un peu confuse aussi. Et puis la forme, même brillante, suffit rarement à  compenser les faiblesses narratives dÂ’un film. On aurait pu imaginer que la présence dÂ’Asia Argento aurait apporté au film lÂ’énergie qui lui manque par ailleurs. Mais non, même pasÂ… LÂ’actrice est ici (curieusement) sous-employée, presque absente. Dirigée comme elle lÂ’est ici par Assayas, Asia Argento devient presque une actrice ordinaire. Elle peut être plus intéressante que ça.
en résumé +1

en moins résumé. Je crois (on top of my head) jamais avoir vu aucun Assayas. Là , j'ai vu et j'ai trouvé ça un peu creux. C'est pas mauvais non mais ce qui arrive à  l'héroïne ben je m'en foutais un peu, ça aide pas pour s'intéresser au film.
J'aime toujours beaucoup le charisme malsain de Michael "Mister Blonde" Madsen. Aria Argento me laisse indifférent (au mieux), le film est plutôt pas mal filmé voire assez osé sur de grandes parties un peu "maltapropos" (scène du début super longue). La partie "je te manipule mais moi aussi" est pas franchement nouvelle non plus. Bref, au final quand même pas mal de "déjà  vu" ou de "moui bof et puis?"

Posté : 31 août 2007 20:29
par jujuju
J'ai vu qu'ils sortaient le coeur des hommes2 le 23 octobre :love: :love:

Posté : 31 août 2007 20:47
par klem ogre de benabarback
moi j'ai vu Ratatouille hier soir


c'était bien

Posté : 31 août 2007 20:56
par Mareck
vu cet aprém

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j'ai :love: cette romance mélant légéreté et gravité, avec des acteurs (et notament
Emma) magnifique, exceptionnels :-)1

Les mots me manquent toujours autant pour vous raconter ce que m'a fait ressentir ce film :oops:
C'était beau, dur, émouvant mais aussi léger, léger comme on aimerait que le vie soit ....même si bien souvent,
les instants de bonheur sont courts mais sont tellements bons à  prendre :D

voili, voilo :wink:

Posté : 01 sept. 2007 0:30
par Mareck
klem ogre de benabarback a écrit :moi j'ai vu Ratatouille hier soir


c'était bien
il fait parti des films que j'avais programmé pendant mes congés
mais bon, va falloir que je fasse vite =)la reprise du taf approche
à  grand pas :(

et en plus, apparament "c'est bien" :wink:

Posté : 01 sept. 2007 3:31
par Cécilia
julie jph a écrit :j'ai vu ceux qui restent d'anne le ny :D
Moi aussi... :)

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Donc... CEUX QUI RESTENT d'Anne Le Ny

C'est l'histoire d'une rencontre. Une histoire banale ? Pas tant que ça. Bertrand et Lorraine se croisent dans les couloirs d'un hôpital. Il vient rendre visite à  sa femme, elle à  son ami. Ils sont tous les deux (la femme de Bertrand, l'ami de Lorraine) atteints d'un cancer.

Commençons par ce qui fâche (enfin, fâche, c'est un bien grand mot...), en l'occurrence cet artifice de scénario et de mise en scène qui consiste à  ne jamais montrer les conjoints malades de Bertrand et Lorraine, à  ne jamais entrer dans la chambre. Délicatesse, pudeur, peur du pathos ? C'est surtout un peu hypocrite. Nous sommes à  l'hôpital, des malades sont en train de souffrir, de mourir peut-être derrière ces portes fermées, mais non, vous ne verrez rien (à  part quelques malades croisés dans les couloirs)... Bon, d'accord, les héros du film, ce ne sont pas les malades, mais leurs conjoints, mais tout de même...

A part ça, le film est formidable. Très « qualité française », très écrit (Anne Le Ny cherche un peu trop la jolie formule ?), un peu convenu, un peu roublard (?). Mais avant tout très émouvant. Le film a même ses moments poignants. Le film raconte l'histoire d'un homme et d'une femme qui se raccrochent l'un à  l'autre (sans que cela les arrache pour autant à  leur solitude absolue ?), qui se disent que ce n'est pas de l'amour... mais qui savent très bien que si. Comment ne culpabiliseraient-ils pas ? Bertrand surtout culpabilise... Allez vous aimer dans des conditions pareilles...

Ce qui donne son prix au film, ce qui fait oublier (ou presque) ses défauts, petits ou grands, ce sont ses interprètes. Emmanuelle Devos, grandiose une fois de plus (ah ! Emmanuelle Devos...), mais aussi Vincent Lindon (à  qui la maturité va décidément bien), magnifique (j'ai mis beaucoup de temps à  l'aimer, Vincent Lindon... est-ce que ce sont les années qui passent qui lui donnent une épaisseur et une complexité qu'il n'avait pas plus jeune ?). Deux acteurs en état de grâce. D'accord, le film est imparfait, mais est-ce si grave ?








Num a écrit :Je crois (on top of my head) jamais avoir vu aucun Assayas.
C'est un peu dommage de commencer par Boarding Gate... :?

Posté : 01 sept. 2007 8:45
par July
jujuju a écrit :J'ai vu qu'ils sortaient le coeur des hommes2 le 23 octobre :love: :love:
Oh oui ! J'ai trop aimé ce film !!!!! :wink:

Merci pour cette toute belle nouvelle !

Posté : 01 sept. 2007 9:14
par Num
ccl a écrit : mais aussi Vincent Lindon (à  qui la maturité va décidément bien), magnifique (jÂ’ai mis beaucoup de temps à  lÂ’aimer, Vincent LindonÂ… est-ce que ce sont les années qui passent qui lui donnent une épaisseur et une complexité quÂ’il nÂ’avait pas plus jeune ?).
des fois le changement vient des deux côtés (parce que ça fait au moins 10 ans (Fred de Pierre Jolivet) qu'il a des rôles plus mûrs... et pour moi il était pas si pire dans "il y a des jours et des lunes" ou "la crise" encore avant)


ccl a écrit :
Num a écrit :Je crois (on top of my head) jamais avoir vu aucun Assayas.
C'est un peu dommage de commencer par Boarding Gate... :?
ouais ben c'était louer et regarder tous ses films (hihi "l'eau froide", tournée dans mon lycée si je me souviens bien) et rater la séance ou voir ce qui était proposé donc bon... :D

Posté : 02 sept. 2007 0:04
par Cécilia
Num a écrit :pour moi il était pas si pire dans "il y a des jours et des lunes" ou "la crise" encore avant
Je n'ai vu ni l'un ni l'autre... et ça ne me manque pas... :roll:


Num a écrit :parce que ça fait au moins 10 ans (Fred de Pierre Jolivet) qu'il a des rôles plus mûrs...
Celui-là , par contre, il faudrait que j'essaie de le voir un jour... :rougit: Mais quand il est sorti, j'avais vraiment un "problème" avec Vincent Lindon... :? Sans que ça me donne toutefois des pulsions de meurtre, contrairement à  certains... :wink:

Posté : 02 sept. 2007 2:09
par Num
ben j'ai un bon souvenir de "il ya des jours et des lunes", (sans que ce soit un film parfait loin de là  mais y a des passages marrants)

idem (enfin un peu moins bien quand même) pour "tout ça pour ça"

sinon j'aime aussi beaucoup Lindon ("Fred" c'est un peu mouaif quand même, il joue bien son role est bien mais bon, c'est un peu pesant comme ambiance, oui je sais c'est voulu mais du coup c'est pas si attrayant pour moi) dans "ma petite entreprise" (ou son tout petit role dans "filles uniques" pour rester dans les P Jolivet) et aussi beaucoup beaucoup dans "Mercredi folle journée" (où l'héroine est la ville de Nantes). A partir de quand t'es tu compromise dans des films avec Lindon?? :wink:

Posté : 02 sept. 2007 17:19
par Cécilia
Num a écrit :A partir de quand t'es tu compromise dans des films avec Lindon?? :wink:
Ça doit bien faire deux ans... :rougit: Je me suis enfin décidée à  aller voir un film avec Vincent Lindon en 2005, en l'occurrence La Moustache d'Emmanuel Carrère (avec déjà  Emmanuelle Devos :) ). Le film était formidable, Lindon pas mal du tout, mais pas exceptionnel. Sinon, je l'ai vu dans Selon Charlie de Nicole Garcia en 2006. Mais je crois que j'ai vraiment commencé à  l'aimer... il y a 6 mois dans le dernier Pierre Jolivet... Et je commence à  le trouver vraiment très intéressant... depuis 2 jours... :?

A cause de lui, j'ai raté (notamment) plusieurs Benoît Jacquot :-(( et plein d'autres films sans doute très intéressants...




Sinon, j'ai vu Lindon il y a longtemps dans Quelques jours avec moi de Sautet. Apparemment, je l'ai vu aussi dans Notre histoire de Blier, mais je ne me souviens pas de lui dans le film...
:roll:

Posté : 02 sept. 2007 17:53
par Num
ah ouais quand même....

enfin c'est plus "à  cause de ta vision de lui" que "à  cause de lui", non? :wink:

comme je mets bien plus d'importance au réalisateur qu'aux acteurs, je ne raterai pas un film de [real] juste parce qu'il y a [acteur ou actrice] dedans. C'est comme ça aussi qu'on peut beaucoup aimer "Pulp fiction" avec John Travolta ou "Out of sight" / "Hors d'atteinte" avec Jennifer Lopez, acteurs qui sinon m'indiffèrent (au mieux).

sinon "la moustache", pas eu envie d'aller le voir et les échos que j'ai eus m'ont conforté dans cette idée

Posté : 02 sept. 2007 19:18
par Cécilia
Num a écrit :enfin c'est plus "à  cause de ta vision de lui" que "à  cause de lui", non? :wink:
Si on veut... :roll:

Num a écrit :comme je mets bien plus d'importance au réalisateur qu'aux acteurs, je ne raterai pas un film de [real] juste parce qu'il y a [acteur ou actrice] dedans.
Les acteurs comptent aussi quand même. Voir pendant 1 heure et demie ou 2 heures un acteur auquel tu es allergique, ça peut être une corvée... :-(( Des films vraiment réussis avec des acteurs moyens (voire médiocres), ça ne court pas les rues, même avec un grand réalisateur derrière la caméra... Mais il m'arrive évidemment d'aller voir des films avec des acteurs dont je ne raffole pas...


Num a écrit :sinon "la moustache", pas eu envie d'aller le voir et les échos que j'ai eus m'ont conforté dans cette idée
:? Qu'est-ce qu'on a bien pu te raconter ? Evidemment, si on s'attend à  quelque chose de rationnel, il y a de quoi être déconcerté...

Posté : 02 sept. 2007 20:07
par Num
je surestime moins les acteurs (ou sous estime moins les réalisateurs) que toi ;)

pour "la moustache", je sais plus trop le détail de ce qu'on m'a dit mais les personnes sortaient perplexes (quant au film) et avec le sentiment de s'être ennuyé et d'avoir pas compris du tout (donc d'avoir perdu leur temps et d'être plus con que les critiques qui se pâment mais là  c'est moi qui extrapole)

Posté : 02 sept. 2007 23:47
par Cécilia
Num a écrit :je surestime moins les acteurs (ou sous estime moins les réalisateurs) que toi ;)
:oops: Ben non... Je ne surestime pas les acteurs : je dis juste qu'ils comptent aussi... Y compris, par exemple, dans le cinéma de Bergman. Aussi immense soit le génie de Bergman, son cinéma n'aurait pas été tout à  fait le même s'il avait été "incarné" par des acteurs médiocres au lieu d'être "incarné" par des acteurs exceptionnels. Et Bergman était le premier à  reconnaître ce que ses acteurs ont apporté à  ses films...

Bien sûr, l'importance du réalisateur est primordiale (je ne t'ai pas attendu pour m'en apercevoir... :wink:), mais il me semble que les acteurs comptent un petit peu quand même...

Posté : 03 sept. 2007 9:49
par Mareck
:oops:

Si je peux donner mon tout, mais alors tout petit avis par rapport à  mon
approche sur le choix d'un film : je m'attache surtout à  l'histoire, aux avis
de ceux qui m'entourent et trés rarement aux "critiques des professionnel".

Bon, il est certain que je ne vais au cinéma autant que vous mais mes choix
ne sont pas dictés par tel ou tel réalisateurs (bien que j'avoue avoir mes
ptits "préférés"). Quand aux acteurs ou actrices, ben là , aucun(e)s ne
me fera déplacer si le scénar ne me parle pas (même si là  aussi, j'ai certains "chouchoux" )

bon ben voili, voilo :wink:

Posté : 03 sept. 2007 9:54
par Num
l'histoire ben ça dépend en fait... Des fois oui ça compte, des fois franchement on s'en fout, non? "L'Illiade, c'est un général qui boude" fait dire Queneau à  Zazie.
L'intrigue principale de "Kill Bill" (ou de "Pulp fiction") tient sur l'épaisseur d'un ticket de métro. Après le montage, la musique, les petits détours en dehors de l'intrigue principale rendent ces films très intéressants à  mon sens.
Ou dans un autre genre le dernier Pierre Jolivet ("Je crois que je l'aime") qui prend un air vu, revu et rabaché et qui arrive à  avoir un peu de nouveauté, notamment grâce aux acteurs, c'est vrai

Posté : 03 sept. 2007 10:02
par Mareck
D'accord avec toi Num, tout cela est important aussi :wink:

mais bon : je vais prendre un exemple stupide peut-être : combien de
personnes ont (peut-être) été voir "Babel" tout simplement parce qu'il y avait Brad
Pitt comme acteur à  ton avis :?

:wink:

Posté : 03 sept. 2007 10:22
par Num
Mareck a écrit : mais bon : je vais prendre un exemple stupide peut-être : combien de
personnes ont (peut-être) été voir "Babel" tout simplement parce qu'il y avait Brad
Pitt comme acteur à  ton avis :?
Et? :)
Je n'en voudrais jamais à  une star de se mettre dans un "petit" film qui attire des personnes qui sinon ne seraient jamais allés le voir. Si c'est un moyen pour ensuite aller voir d'autres choses tant mieux. Même si, je ne suis pas si naïf, ce ne sera le cas que pour une minorité. Et je sais que ça peut aussi profiter à  la réputation de la star.

Qu'importe le flacon.... ;)

Posté : 03 sept. 2007 10:32
par Mareck
Je ne parle de l'implication de la dite "star" :oops:

Tant mieux d'ailleurs :D

C'était simplement pour souligner le fait que pour "moi", c'est pas
sur cela que je me base pour aller au ciné.

D'ailleurs prochain sur la liste demain soir normalement : "4 mois,
3 semaines et 2 jours"

:wink:

Posté : 03 sept. 2007 11:39
par Ananais
Mareck a écrit : mais bon : je vais prendre un exemple stupide peut-être : combien de
personnes ont (peut-être) été voir "Babel" tout simplement parce qu'il y avait Brad
Pitt comme acteur à  ton avis :?

:wink:
J'm'en fiche de Brad Pitt, mais Gael Garcia Bernal :love: (même si dans ce film là , il est moins chou que dans d'autres films :roll: )...

Posté : 03 sept. 2007 12:53
par Arya
Pareil qu'Anais, Pitt franchement.. moi je suis allée le voir parce que j'adore Ià±arritu :)

Sinon je suis rentrée en France, et j'ai très envie de voir "4 mois, 3 semaines, 2 jours" et "Ceux qui restent". Normalement demain séance de ciné... :)

Et pour le débat. Tout comme Num, sauf si c'est vraiment un acteur que je supporte pas (il n'y en a que deux ou trois dans ce cas), je regarde quand même le film. Parce que je pense qu'un bon réalisateur est capable de sortir tout le potentiel d'un acteur. Par exemple: Pénélope Cruz est assez quelconque dans les films américains, mais quand Almodovar la fait jouer, là  c'est autre chose !!! Alors bien sûr des fois, on peut avoir un bon réalisateur aux manettes et un acteur principal tellement médiocre qu'il fout en l'air le film (Kingdom of heaven par exemple).

Posté : 03 sept. 2007 13:58
par Mareck
:oops:

Quand j'ai cité de Brad Pitt pour "Babel", c'était pour prendre un exemple
par rapport à  ce que je voulais dire ...Le choix du film pour moi n'est
pas, en régle générale, dû à  la présence d'un acteur ou d'une actrice ou du réalisateur.

Je n'ai nullement été voir ce film parce qu'il y était présent. Par contre "Babel" fait partie des films
que j'ai vraiment adoré (comme j'avais adoré "amours chiennes" et l'excellent "21 grammes" :-)1 )

Enfin, j'ai pas dû bien exprimer ce que je voulais dire ... :?

Posté : 03 sept. 2007 15:39
par Ananais
Que de fans d'Inarritu :D ...
C'est :-)1 les filles! :jumpy:

Posté : 03 sept. 2007 16:15
par July
Oà™ ES-TU ?

Hier soir, j'ai vul'adaptation du livre de Marc Lévy "Où es-tu ?".

J'ai sincèrement adoré le film. Il fait passer les mêmes émotions que le livre et les acteurs sont exceptionnels (Elsa, Philippe Bas et Christina Réali). La deuxième moitié du film m'a très émue, mais ça en valait la peine. :wink:

En quelques mots l'histoire c'est :

Adolescents, ils représentaient tout l'un pour l'autre. Avec l'optimisme de leur jeunesse, ils se sont promis de s'aimer pour toujours - quand bien même le destin devrait les séparer. Et la vie va les écarter l'un de l'autre comme deux étoiles soumises aux lois de la gravitation.

Elle affrontera la violence des ouragans en Amérique centrale, tandis qu'il réussira à  Manhattan, dans la jungle des affaires. A l'exception de quelques rencontres furtives, à  l'aéroport de Newark, ils ne sauront de leurs vies réciproques que ce que disent les lettres qu'ils vont s'écrire pendant des années. Sans jamais que se brise le lien qui les unit.


Bande annonce sur le site d'Elsa : http://www.elsalunghini.com/film-oet.htm

Posté : 05 sept. 2007 19:22
par Ananais
Aujourd'hui,journée moral dans les chaussettes :? ... pour me changer les idées, je suis allée voir Waitress de Adrienne Shelly:
Jenna est serveuse chez Joe's Dier où elle prépare de succulentes tartes. Un jour elle découvre qu'elle est enceinte d'un mari qu'elle déteste et qu'elle voudrait quitter. Elle se rend chez son nouveau gynéco qui s'avère être très charmant... et elle en tombe amoureuse. Une histoire un peu compliquée aux personnages très attachants (enfin, pas le mari qui est abominable) avec pour résultat une comédie douce-amère assez originale, malgré quelques clichés.
Pourtant, je n'ai pas réussie à  être emportée par l'histoire et certaines scènes m'ont parues très longues. Je mets ça sur mon humeur du jour et on va dire "ça ira mieux demain" :roll: ...
Par contre, j'ai pu voir la bande annonce du prochain film de Denys Arcand :love: (je ne savais pas qu'il y en avait un nouveau :oops: ) et ça c'est la bonne nouvelle du jour :D !

Posté : 05 sept. 2007 19:30
par Lena
Moi, j'ai vu Hairspray lundi soir et j'ai vraiment ADORE !!
L'histoire d'une fille grosse qui rêve d'aller à  la télé dans une émission de danse. Comme elle est rejettée par la tyrannique gérante de la chaine de télé, elle se réfugie dans un groupe de noirs avec qui elle passe son temps à  danser. C'est les années 60 aux Etats Unis, et les discrimations sont encore très présentes, alors elle va aussi se battre avec les noirs pour qu'ils soient eux aussi acceptés dans l'émission. Un film toujours très joyeux, avec des chants et des danses à  couper le souffle. Je suis sortie de là  le sourire aux lèvres, et j'avais envie de danser dans la rue ...
Surtout a noté John Travolta en femme obèse, qui a toujours la même classe et le même déhanché que dans Grease ou La fièvre du samedi soir ....

Posté : 05 sept. 2007 19:54
par Ananais
Lena a écrit :Moi, j'ai vu Hairspray lundi soir et j'ai vraiment ADORE !!
Moi aussi j'suis allée le voir vendredi... par contre j'suis beaucoup moins entousiaste que toi! J'ai trouvé le scénario simpliste, cliché (vraiment trop de bons sentiments) et assez inintéressant :? . C'est vrai que la musique est sympa (ça swingue bien :D ) et les chorés sont bien faites... mais c'est pas une raison pour faire un scénario qui tient sur une serviette en papier :wink: !
En fait, j'crois que j'aime pas vraiment les comédies musicales, de Grease je n'aime que la musique... :roll:

Posté : 05 sept. 2007 21:50
par Mareck
July a écrit :Oà™ ES-TU ?

Hier soir, j'ai vul'adaptation du livre de Marc Lévy "Où es-tu ?".

J'ai sincèrement adoré le film. Il fait passer les mêmes émotions que le livre et les acteurs sont exceptionnels (Elsa, Philippe Bas et Christina Réali). La deuxième moitié du film m'a très émue, mais ça en valait la peine. :wink:

En quelques mots l'histoire c'est :

Adolescents, ils représentaient tout l'un pour l'autre. Avec l'optimisme de leur jeunesse, ils se sont promis de s'aimer pour toujours - quand bien même le destin devrait les séparer. Et la vie va les écarter l'un de l'autre comme deux étoiles soumises aux lois de la gravitation.

Elle affrontera la violence des ouragans en Amérique centrale, tandis qu'il réussira à  Manhattan, dans la jungle des affaires. A l'exception de quelques rencontres furtives, à  l'aéroport de Newark, ils ne sauront de leurs vies réciproques que ce que disent les lettres qu'ils vont s'écrire pendant des années. Sans jamais que se brise le lien qui les unit.


Bande annonce sur le site d'Elsa : http://www.elsalunghini.com/film-oet.htm

merci :wink:

encore un film que je rajoute à  ma liste "à  voir"

:D

Posté : 05 sept. 2007 21:53
par July
Mareck a écrit : merci :wink:
encore un film que je rajoute à  ma liste "à  voir"
:D
Je t'en prie. Mais comme c'est un téléfilm en deux épisodes, je ne sais pas s'il passera au cinéma. :?

Bon, il est passé en inédit sur les chaînes suisses pour tester l'audimat. Si ça marche, il devrait être programmer sur les télévisions françaises (je pense M6) prochainement...

Posté : 05 sept. 2007 22:11
par Mareck
July a écrit :
Mareck a écrit : merci :wink:
encore un film que je rajoute à  ma liste "à  voir"
:D
Je t'en prie. Mais comme c'est un téléfilm en deux épisodes, je ne sais pas s'il passera au cinéma. :?

Bon, il est passé en inédit sur les chaînes suisses pour tester l'audimat. Si ça marche, il devrait être programmer sur les télévisions françaises (je pense M6) prochainement...

:(

bon ben, je patienterais :oops:

(mais bon, ça explique aussi pourquoi j'en ai pas entendu parlé :chuikon: )

:wink:

Posté : 06 sept. 2007 1:48
par Cécilia
Je ne sais pas si le film sortira en salles, mais, comme je l'ai vu au cinéma, je vous en parle ici (vu qu'il y avait au moins une personne intéressée... du moins il y a trois mois). France 3 diffuse le 14 septembre à  20 heures 55 le beau documentaire de Sandrine Bonnaire sur sa sœur autiste, Elle s'appelle Sabine.

Image Image

Erwan Desplanques, dans [url=http://television.telerama.fr/television/G07090316152561.html][i]Télérama[/i][/url], a écrit :Le destin se joue parfois à  peu de choses. Trois petites lettres entre « Sandrine » et « Sabine ». Voire une seule entre « artiste » et « autiste ». Parmi les onze enfants de la famille Bonnaire, on connaissait déjà  Sandrine, comé­dienne, égérie de Pialat ou de Téchiné. Voilà  qu'on découvre « Sabine la
folle », d'un an sa cadette, dont l'état de santé, faute de soins adaptés, nous explose à  la gueule dès les premières images de ce documentaire âpre, poignant, remarqué au dernier festival de Cannes.
Il faut de l'audace pour filmer la dégradation de ceux qu'on aime. Sandrine Bonnaire a niché sa caméra au cœur de ce processus, l'éprouvant dans tous les sens, avec sobriété, sensibilité, mêlant de vieilles vidéos de famille aux images tournées l'an dernier dans le centre médicalisé qui accueille Sabine. En miroir, on voit donc l'adolescente rieuse, longue chevelure auburn, piaffant de joie dans un Concorde ou s'ébrouant dans les vagues. Puis ce qu'elle est devenue : une femme bouffie, retorse, plantant, bave aux lèvres, sa fourchette dans le bras d'un éducateur. La métamorphose, explique Sandrine Bonnaire sans pathos ni complaisance, date d'un douloureux internement de cinq ans en hôpital psychiatrique. Souffrant d'un autisme léger, Sabine affronte alors, sous la camisole, la peur de l'abandon et la violence qui en résulte. Dix ans plus tard, la caméra pose sur elle un regard doux comme une caresse, qui sonde, au-delà  du diagnostic, la relation de deux sœurs à  travers l'épreuve du handicap. Un film à  la fois grave et lumineux, dont on ne sort pas indemne.

Sinon, le même jour, sur Arte, il y a ceci...




Ananais a écrit :Aujourd'hui,journée moral dans les chaussettes :? ... pour me changer les idées, je suis allée voir Waitress de Adrienne Shelly
C'est vrai, ça doit être réconfortant d'aller voir un film d'Adrienne Shelly. Avec ce qu'il lui est arrivé... :?

Posté : 06 sept. 2007 10:22
par Ananais
ccl a écrit :
Ananais a écrit :Aujourd'hui,journée moral dans les chaussettes :? ... pour me changer les idées, je suis allée voir Waitress de Adrienne Shelly
C'est vrai, ça doit être réconfortant d'aller voir un film d'Adrienne Shelly. Avec ce qu'il lui est arrivé... :shock:
Je savais qu'elle avait été assassinée mais c'est pas pour ça que son film n'est pas drôle et original (et la bande-annonce était très prometteuse :wink: )! Mais c'est vrai qu'on y pense forcément lorsqu'on la voit à  l'écran...