Forum Bénabar

SHINE A LIGHT de Martin Scorsese

Scorsese filme ici un concert donné en 2006 par les Rolling Stones au Beacon Theatre de New York, autrement dit dans une salle à  taille humaine, loin des stades qu'ils « pratiquent » habituellement. Le film commence par les préparatifs, discussions, interrogations autour du projet... et c'est un peu ennuyeux ? Puis, enfin, le concert commence. Alors ? Alors, c'est une déception - le film, pas le concert (quoique ?). On pensait (enfin, je pensais) - naïvement - que les Rolling Stones + Martin Scorsese, ça pourrait, disons, faire des étincelles. Eh bien non... Shine a Light n'est guère plus qu'une captation de concert ordinaire (avec quelques documents d'archives assez plaisants insérés çà  et là ). Alors oui, bien sûr, c'est bien filmé, mais il n'y a rien de bien original ici. Des captations comme ça, il en existe à  la pelle !

Qu'est-ce qui fait qu'on n'entre jamais, ou disons seulement par intermittence dans le film ? (à  moins d'être un inconditionnel des Rolling Stones ?) Peut-être déjà  l'incongruité de regarder un concert assis(e) dans une salle de cinéma. Ça fait bizarre quand même. Le fait aussi qu'on imagine qu'un concert des Stones « en vrai », ça doit être cent fois mieux que ça (les Stones « en boîte », est-ce encore les Stones ?), même si l'énergie de Mick Jagger est palpable (et stupéfiante) même sur un écran de cinéma. Faut-il tout connaître des Stones et de leur répertoire pour apprécier totalement le film ? Je me suis un peu ennuyée sur certaines chansons... J'attendais avec impatience les titres connus (ça commence quand même par un titre connu, Jumpin' Jack Flash), notamment Sympathy for the Devil et (I Can't Get No) Satisfaction... qui finissent par arriver, mais très tard dans le film. Sinon, on a droit à  un très beau duo de Jagger avec (l'impressionnant) Buddy Guy (sur Champagne & Reefer). On a droit aussi... à  une belle arnaque : de très jolies jeunes filles recrutées pour faire... joli au pied de la scène...

[i]Le Monde[/i] a écrit :Au soir du premier show, les producteurs ont réalisé que le public des Rolling Stones n'était guère présentable et a recruté par voie d'annonce des jeunes filles plus décoratives pour garnir les premiers rangs.

C'est vrai que c'était un peu bizarre, toutes ces jeunes filles en fleur(s) un peu trop jolies juste devant...


Ce n'est pas un mauvais film, loin de là . Par moments, on se laisse emporter par la musique des Stones (quand même) et parfois, le film suscite l'indifférence. C'est classique (donc décevant de la part de Scorsese), un peu paresseux, mais ça se laisse voir (et écouter...).

PASSE PASSE de Tonie Marshall

Un magicien dépressif au chômage (Edouard Baer), qui répond au nom de Darry Marzouki (Darry, c'est à cause de Darry Cowl...), croise la route d'Irène Montier-Duval (Nathalie Baye), qui a pris la fuite avec un sac plein de billets de banque...

Passe passe est-il un film original, inventif, novateur ? Euh... non. Déjà, le film s'inspire (librement) d'une affaire bien connue (Nathalie Baye évoque ici clairement Christine Deviers-Joncour). Passe passe est-il une réussite ? Oui. Rien d'exceptionnel ici, mais un film plaisant, assez enlevé, plutôt bien écrit, bien joué (plus que bien ?). On passe un agréable moment. Le film n'est pas inoubliable, mais qu'importe...





THERE WAS A CROOKED MAN (LE REPTILE) de Joseph L. Mankiewicz (1970)

Avant-dernier film de Mankiewicz, There was a crooked man n'est pas son meilleur film, loin de là. On est loin d'All about Eve ou même de Five Fingers (L'Affaire Cicéron). Déjà, There was a crooked man ne ressemble pas aux grands films de Mankiewicz. Question d'époque d'abord ? Le cinéma (américain particulièrement ?) de 1970 n'a pas grand-chose à voir avec celui des années 50. There was a crooked man évoque curieusement (en beaucoup moins violent), par certains aspects, les westerns de Sam Peckinpah, notamment par une certaine trivialité (inconnue jusqu'alors du cinéma de Mankiewicz ?) et son nihilisme (étranger au western classique ?) - sans parler du cynisme grinçant de la chute et de la présence de l'extraordinaire Warren Oates. L'ambiguïté du film, partagée avec Peckinpah, imprègne (toute ?) l'œuvre de Mankiewicz (enfin, toute l'œuvre... disons, une bonne partie...). Le film est inégal, y compris dans l'interprétation, ce qui déteint sur tout le film. Si Henry Fonda (malheureusement peu présent dans la première partie du film) est magnifique (sobre, classe, subtil), Kirk Douglas, que j'aime beaucoup dans certains films, surjoue trop souvent ici et c'est dommage. Le film devient vraiment intéressant à partir du moment où Fonda devient directeur du pénitencier où "croupit" Douglas : on a l'impression d'entrer enfin dans le vif du sujet. L' "affrontement" (qui n'en est pas vraiment un ?) entre le bandit sans scrupules (Douglas) et le directeur progressiste (intègre ?) (Fonda) apporte au film une originalité qui lui manquait un peu jusque-là. Le film a ses longueurs, ses petites faiblesses, mais finit par emporter le morceau. On sort du film avec plein de questions dans la tête. Surtout à propos de la fin : on ne sait si ce qui arrive à la fin était "prémédité" dès le départ ou si ce sont les circonstances (cette occasion inespérée qui s'offre) qui conduisent à ce dénouement... Sinon, la musique (le genre musique d'ascenseur par moments ?) me laisse parfois perplexe...




A part ça, aujourd'hui, j'ai vu Les Citronniers et My Father My Lord, mais je vous en parlerai plus tard...

dans le doute j'ai viré (et remplacé) les apostrophes courbes et les guillemets à la française de ton post... parce que (même si en principe le souci devrait plus exister dans un futur proche voire plus lointain) ça m'a coûté cher en cheveux et en espérance de vie y a deux mois quand j'ai tenté de convertir les posts d'une version à l'autre* alors si on pouvait fortement limiter, ça m'arrangerait énormément. Tu peux modifier ça dans ton traitement de texte (au moins pour les messages mis ici), stp? Ou sinon, tu peux préparer tes posts ici et cliquer sur "sauvegarder" de temps en temps. Merci d'avance (c'est valable pour tout le monde bien entendu)

* et tout est pas passé alors ça te prend du temps aussi à corriger tes anciens posts

Num a écrit :dans le doute j'ai viré (et remplacé) les apostrophes courbes et les guillemets à la française de ton post...

J'crois que t'en as oublié...

Num a écrit :Tu peux modifier ça dans ton traitement de texte (au moins pour les messages mis ici), stp?

Comment est-ce que je peux modifier ça dans mon traitement de texte ?

Num a écrit :Ou sinon, tu peux préparer tes posts ici

Sauf que c'est moyennement pratique de préparer des posts ici quand les posts sont un peu longs...

ccl a écrit :Et il y a des caractères que je n'arrive à faire que dans mon traitement de texte...

...et ce sont justement ceux-là qui ne passent pas lors de la conversion des posts, je suppose...

Stéfanie a écrit :

ccl a écrit :Et il y a des caractères que je n'arrive à faire que dans mon traitement de texte...

...et ce sont justement ceux-là qui ne passent pas lors de la conversion des posts, je suppose...

J'en ai bien peur...

et si tu nous disais déjà quel est ton traitement de texte (sous Word, "outils/ Options/ Correction automatique/ Lors de la frappe" pour les guillemets. Sinon tu rajoutes une correction auto toi même qui remplace l'apostrophe courbe par le droit, c'est quasi dans le même menu).

(en même temps les smileys dans ton traitement de texte...) Y a quoi comme autres caractères absolumentindispensables?

Num a écrit :et si tu nous disais déjà quel est ton traitement de texte (sous Word, "outils/ Options/ Correction automatique/ Lors de la frappe" pour les guillemets. Sinon tu rajoutes une correction auto toi même qui remplace l'apostrophe courbe par le droit, c'est quasi dans le même menu).

Pour les guillemets, j'arrive à faire ce que tu me dis... Pour l'apostrophe, non...

Num a écrit :(en même temps les smileys dans ton traitement de texte...)

Les smileys, je les ajoute après...

Num a écrit :Y a quoi comme autres caractères absolumentindispensables?

Surtout "œ", dont j'ai besoin assez souvent quand même...


Et puis les signes diacritiques étrangers pour écrire correctement certains noms comme Almodóvar, Alejandro González Iñárritu ou Gael García Bernal... (ou Fårö...)
(Oui, je sais, je pinaille... )



Et puis les majuscules accentuées pour les titres... (Je sais, on n'est pas obligé de les accentuer, les majuscules... )

je préfère pas commenter sur Works, c'est un traitement de texte light on va dire....
si t'as pas d'options de correction automatique (avec genre "france" qui met automatiquement "France" lors de la saisie ben je peux pas t'aider (prendre Open office?? ). sinon vu que tu rajoutes des trucs quand tu mets ici, tu remplaces tous les apostrophes courbes par des droits (remplacer, soit je suppose CTRL+H, ça doit marcher j'imagine). ou sinon tu tapes ici le texte et tu le sauves de temps en temps

(et franchement on peut vivre avec "oe", si si je t'assure.... enfin entre ça et tout un forum.. la perfection n'est pas de ce monde )

Num a écrit :si t'as pas d'options de correction automatique

Si, si, j'ai l'option correction automatique quand même...

Num a écrit :et franchement on peut vivre avec "oe"

Toi peut-être , mais moi, j'aime bien "œ"...

surtout quand il fait partie de Cœur

ouais mais si ça devient "bon le transfert marche pour tout sauf pour les "oe" et les majuscules accentuées", je vais pas reperdre 10h de ma vie (et 2 mois d'espérance de vie) pour faire en sorte que tout se passe bien même pour les trucs super rares.

ben si t'as l'option "correction automatique", avec une option "correction en cours de frappe", tu peux mettre Remplacer "TB" par "Tim Burton" (et dès que tu tapes "TB" puis une espace, t'auras "Tim Burton" par exemple). sinon CTRL+H avant de poster ici...


Num qui va finir par mettre ce genre de posts ailleurs

Comme promis depuis une semaine, je vais vous parler des Citronniers et de My Father My Lord... (Mieux vaut tard que jamais... )


LES CITRONNIERS d'Eran Riklis

Nous sommes à la frontière entre Israël et la Cisjordanie. Salma est veuve - et palestinienne. Ses citronniers sont tout ce qu'elle possède. Mais voilà qu'ils sont menacés par l'arrivée d'un nouveau voisin, le (nouveau) Ministre de la Défense israélien. La Sécurité estime que les citronniers de Salma constituent une menace pour le ministre : des terroristes peuvent facilement s'y cacher (ce qui, d'ailleurs, n'est pas faux; enfin, c'est vrai qu'on peut facilement s'y cacher...). Autrement dit : les citronniers doivent être rasés...

Beau film, peut-être un peu schématique ? Le combat de Salma contre le Ministre de la Défense israélien pour sauver ses citronniers devient le symbole de la résistance palestinienne à l'occupant israélien... le Ministre de la Défense se prénommant de surcroît Israel ! (Etait-ce bien nécessaire ?) L'affaire prend une ampleur nationale et même... internationale ! Si la fable politique est un peu schématique, le film, en même temps, n'est pas manichéen : le ministre n'est pas LE méchant de l'histoire, il n'est pas vraiment hostile à Salma (et son épouse encore moins), mais la sécurité passe avant tout...

Le film pourrait être plus subtil sans doute, moins "naïf" (?), mais bon, c'est très bien quand même. Le film est imparfait, c'est évident, mais nécessaire et porté par une actrice d'exception, la magnifique Hiam Abbass.




MY FATHER MY LORD de David Volach

Abraham, Esther et leur fils Menahem appartiennent à une communauté ultra-orthodoxe de Jérusalem. La famille vit dans la rigueur absolue que leur impose leur foi, respecte tous les rites, toutes les règles de leur religion...

Premier long métrage de David Volach, My Father My Lord est un film qui a bien des qualités - maîtrise formelle et narrative, beauté visuelle, sens du détail - mais qui reste trop austère (?) pour emporter totalement l'adhésion. Reste un beau portrait d'enfant (ce qu'il y a de mieux ici ?) - le film étant essentiellement vu à travers les yeux du petit garçon.

Sur la communauté juive ultra-orthodoxe, Kadosh d'Amos Gitai était bien plus fort (les deux films ne racontant pas du tout la même histoire évidemment...).






Sinon, j'ai vu aussi ceci...

FUNNY GAMES U.S. de Michael Haneke



Déjà, je n'ai pas vu l'original, réalisé par Haneke en Autriche il y a dix ans, dont cette nouvelle version est, paraît-il, le remake plan par plan (!). Donc, il ne faut pas compter sur moi pour faire une étude comparative des deux films.

Funny Games U.S. est-il un film violent ? Assurément, mais pas de la même manière que l'ordinaire du cinéma de terreur. Le film est-il complaisant ? Non. Ce film qui donne à voir un déchaînement de violence gratuite (en même temps, la violence peut-elle être autre chose que gratuite ?) n'a, lui, rien de gratuit. Michael Haneke ne montre pas frontalement les actes de violence, mais il terrifie. On est stupéfait par la manière dont Haneke terrifie, crée la tension, l'inquiétude avant même le premier acte de violence. Comment une situation banale (un jeune homme vient demander quelques œufs...) finit par susciter une angoisse qui devient vite oppressante. On n'a rien vu venir et soudain, c'est là... Qu'est-ce qui est là ? On ne sait pas encore, mais c'est là. Quelque chose nous dit que ce joli garçon aux gants blancs incongrus n'est peut-être pas si "innocent" que ça... Puis la violence physique surgit, inattendue (?), sèche, sidérante, disproportionnée. Haneke, plus que la violence spectaculaire, cultive ici, avec un art d'un raffinement (?) redoutable, la violence psychologique. Le film montre finalement peu d'images insoutenables, mais donne à ressentir l'horreur, la barbarie d'une manière tétanisante. Haneke n'a recours à aucune des facilités du cinéma de terreur courant. Le film n'en est pas moins d'une efficacité diabolique. On regrettera tout de même un (gros ?) passage à vide au milieu du film, la façon, notamment, dont est mise à mal la pauvre (et méritante et magnifique) Naomi Watts (on est par moments, dans une scène ou deux, à la limite du grotesque ?). Mais le film se "ressaisit" ensuite. Et continue de nous tétaniser. Jusqu'à une chute implacable...


La bande-annonce donne une idée du film - mais je n'ai pas l'impression que la musique de Grieg qu'on entend dans la bande-annonce soit dans le film...

Aucun interet à ce Funny Game made in US .... qui est donc un remake plan par plan comme annonçé. Alors bon ça reste un exellant film; comme l'original, mais au niveau des acteurs (la seule véritable différence donc...) j'avais une préférence pour la 1ère version (même si ils sont bons dans celle là), peut être aussi parce qu'on connait bien les acteurs de la versions US et que du coup l'identification est moindre, je ne sais pas.... Bon sinon rien de bien folichon côté salle obscure en ce moment (je place tout mes espoirs dans le nouveau Becker) je trouve.

j'aime bien le concept ^^

Télérama a écrit :Ah, les listes ! Tout bon cinéphile qui se respecte à la manie des listes. Sans elles, il est comme un maçon sans son mètre. Les listes, ça le structure, ça le rassure. Le jeu très sérieux permet de classer, hiérarchiser, ordonner. Et de se mirer comme dans un miroir – la cinéphilie, faut-il le rappeler, est un truc complètement narcissique, l’art de s’aimer autant que d’aimer. Bref, quand il tient sa liste, le cinéphile peut se dire en son fort intérieur : oh ! regarde comme j’en connais des films, oh ! regarde comme j’ai raison, oh ! regarde comme ces films me regardent, oh ! regarde comme je défie ceux de la crémerie d’en face etc. Les listes sont une arme de séduction comme de guerre.
La liste la plus courante, c’est bien sûr celle des dix meilleurs films de l’année, rituel qui met à chaque fois en transe le service cinéma de Télérama. C’est le moment où chacun est censé jouer carte sur table, une liste équivalant à une carte d’identité, un manifeste, un slogan.

Les choses se compliquent ou plutôt se gâtent avec « les meilleurs films du monde » ou « les films de ma vie ». Rien de plus ronflant. Et vas-y que je te cite Chaplin, Hawks, Lynch, Fassbinder, Tourneur, Rivette, Hou Hsiao-hsien ou je ne sais quel autre cinéaste de génie. Cela me rappelle une scène irrésistible dans Brigitte et Brigitte (1966) de Luc Moullet où l’on voit deux cinéphiles en train de comparer leur liste aussi interminable qu’improbable de noms de cinéastes, avec un classement par ordre de préférence jusqu’à la 100e position ! Moullet ne prévoyait sans doute pas que cette surenchère onomastique allait devenir monnaie courante quarante ans plus tard.

J’aurais ainsi beaucoup de mal à donner, vous l’avez compris, la liste de mes chefs-d’œuvre préférés. C’est mon côté snob ou grognon, choisissez. En revanche, en bon cinéphile qui se respecte, j’ai toujours le goût de la perversion. Je me suis donc amusé avec des listes de cinq noms, qui tordent un peu les normes en vigueur. Rien ne vous empêche d’essayer.

Cinq monstres sacrés qui m’intéressent peu :
– Sergueï Eisenstein
– Marcel Carné
– Orson Welles
– Jean Cocteau
– Martin Scorsese

Cinq autres monstres sacrés que j’apprécie avec l’âge :
– Luis Buñuel
– Woody Allen
– Rainer Werner Fassbinder
– Ken Loach
– Bertrand Tavernier

Cinq lacunes inavouables, toujours pas comblées :
– Tous en scène de Vincente Minnelli
– To Be or Not to Be d’Ernst Lubitsch
– Le Septième sceau d’Ingmar Bergman
– Cul-de-sac de Roman Polanski
– Andreï Roublev de Andreï Tarkovski

Cinq films qui m’ont marqué enfant :
– Tom foot de Bo Widerberg
– Grease de Randal Kleiser
– Chacal de Fred Zinnemann
– Gimme Shelter de David et Albert Maysles et Charlotte Zwerin
– Un homme et une femme de Claude Lelouch

Cinq cinémanies :
– les films avec Michel Constantin
– les films de montagne
– les films avec Madeleine Stowe
– les films qui évoquent la boulangerie
– les films sur le Moyen Age

Bye-bye, à la semaine prochaine.

Jacques Morice

Num a écrit :j'aime bien le concept ^^

Télérama a écrit :Rien ne vous empêche d’essayer.

bon bah je vais essayer cette p'tite liste moi mais je suis pas certaine de trouver en fait....

Cinq monstres sacrés qui m’intéressent peu :
– Jean-Luc Godard
– Wim wenders
– Cecil B. De Mille
– Quentin Tarantino
- John Ford

Cinq autres monstres sacrés que j’apprécie avec l’âge :
– Luis Buñuel
– Elia Kazan
– Eric Rohmer
– Alain Resnais
– Claude Sautet

Cinq lacunes inavouables, toujours pas comblées :
– Tous en scène de Vincente Minnelli
– Il était une fois dans l'Ouest de Sergio Leone
– Ran d' Akira Kurosawa
– Docteur Folamour de Stanley Kubrick
– Fahrenheit 451 de François Truffaut

Cinq films qui m’ont marqué enfant :
– Edward aux mains d'argent de Tim Burton
– Le parrain de Françis Ford Coppola
– Taxi Driver de Martin Scorsese
– Bugsy Malone d'Alan Parker
– La mouche de David Cronenberg

Cinq cinémanies :
– les films avec Daniel Day Lewis
– les films de gangsters
– les films de vampire
– les films qui évoquent la seconde guerre mondiale
– les films de Martin Scorsese

Bon bah voilà, ça m'a pris une bonne quinzaine de minutes mais au final j'ai trouvé..... A vous...

J'ai toujours rêvé d'être un gangster, de Samuel Benchetrit

D'un côté, c'est un film très atypique dans le bon sens du terme. Un film à sketches (ouais parce que les liens entre les séquences sont un peu ténus et surtout bien capillotractés quand même....), avec de bons acteurs, une BO et un noir et blanc classe. Y a des passages très très drôles (notamment dans la 2e séquence). Mais bon à part ça, c'est super décousu et je suis sorti plus en me disant que j'avais vu des bouts de trucs sympas mais que ça faisait pas vraiment un film uni, c'est plus un patchwork sympathique et atypique (donc), qui s'évanouit très vite.

LE GRAND ALIBI de Pascal Bonitzer

C'est une adaptation d'Agatha Christie, c'est bien fait, assez prenant, sans réelle surprise, un peu paresseux peut-être (on est moyennement angoissé - on tremble un peu à la fin quand même : les toits de Paris, c'est tout de même impressionnant... surtout quand vous êtes dessus !), mais "rehaussé" par une distribution haut de gamme qui donne au film la saveur qui pourrait lui manquer par ailleurs. Mention spéciale à Miou-Miou... Mais Pierre Arditi (plus sobre que dans Tailleur pour dames... pas difficile...), Lambert Wilson ou Valeria Bruni Tedeschi enchantent également.

Lyla, il y a quelques jours, a écrit :Bon sinon rien de bien folichon côté salle obscure en ce moment (je place tout mes espoirs dans le nouveau Becker) je trouve.

Personnellement, je place tous mes espoirs dans le nouveau Desplechin, qui arrive dans deux semaines...

pareil pour Desplechin (au vu de la bande annonce et de mes expériences passées). J'espère aussi beaucoup qu'Indy 4 soit à la hauteur du reste de ces prédécesseurs

Num a écrit :pareil pour Desplechin (au vu de la bande annonce et de mes expériences passées). J'espère aussi beaucoup qu'Indy 4 soit à la hauteur du reste de ces prédécesseurs

Et bien pour une fois nous sommes d'accord tant pour le Desplechin que pour Indy 4 (la bande annonce est plutôt prometteuse).

Je me rappelle encore du cinéma (et pourtant je n'y suis allé qu'une fois) où j'étais allé voir le troisième opus d'Indy en Avignon en 1989 et même de la séance. Ca doit être mon plus vieux souvenir cinématographique donc j'attends le IV avec impatience. Presque autant que le premier épisode de la Prélogie en 1999. Et puis on va enfin revoir Karen Allen, depuis le temps. Dommage que Sean Connery soit pas là, car ca aurait été énorme.

Et qui dit film de Steven Spielberg très attendu, dit grosse attente musicale également avec n'en doutont pas encore une grande bande originale servi une fois de plus par Sir John Williams himself (en esperant que Sony nous fasse pas un sale coup comme avec ROTS et ne nous sorte pas le score intégrale dans quelques mois).

Damien A. a écrit :Je me rappelle encore du cinéma (et pourtant je n'y suis allé qu'une fois) où j'étais allé voir le troisième opus d'Indy en Avignon en 1989 et même de la séance. Ca doit être mon plus vieux souvenir cinématographique donc j'attends le IV avec impatience. Presque autant que le premier épisode de la Prélogie en 1999. Et puis on va enfin revoir Karen Allen, depuis le temps. Dommage que Sean Connery soit pas là, car ca aurait été énorme.

Moi je suis trop jeune pour avoir connu les aventures du beau Indy sur grand écran mais je me souviens très bien de la première fois que j'ai vu les films à la TV.... Déjç je suis tombée amoureuse d'Indy en deux secondes lol (pas d'Harrison Ford hein parce que je le connaissais déjà via Star Wars....)

j'ai vu que le dernier opus (en date) au cinéma. au kinopanorama (RIP), ça rendait bien
pour le reste, j'aime beaucoup la série (un peu moins le 2e épisode comme quasi tout le monde, il me semble) et je me demande ce que ça peut donner (de bien) avec un Harrison Ford qui ne rajeunit pas (et non je veux pas voir un Indy 8 en chaise roulante et dentier ). Pitié, pitié, pas le "combat" de trop

Num a écrit :j'ai vu que le dernier opus (en date) au cinéma. au kinopanorama (RIP), ça rendait bien
pour le reste, j'aime beaucoup la série (un peu moins le 2e épisode comme quasi tout le monde, il me semble) et je me demande ce que ça peut donner (de bien) avec un Harrison Ford qui ne rajeunit pas (et non je veux pas voir un Indy 8 en chaise roulante et dentier ). Pitié, pitié, pas le "combat" de trop

Ouais c'est clair que Indy a plus de 60 ans mais je suis sur que ça va aller puisqu'il n'y a pas que lui mais aussi le fiston (qui ne ressemble pas du tout à papa d'ailleurs lol). J'ai un peu peur de voir mon héros aussi vieux continuer à faire genre je suis un grand séducteur mais bon on verra bien.
Par contre c'est vrai que c'est dommage de pas avoir les trois générations dans le même film (surtout que Sean Connery quoi )

Moi j'étais dans le ventre de ma maman quand Indy III est sorti au ciné.. elle a fait la queue pdt deux heures au paramount avec son gros ventre. Ca vous fout un coup de vieux hein

Sinon Lyla, finalement Shia Leboeuf ne joue pas le fils d'Indy mais un apprenti ou quelque chose comme ça.

Vivement le 21 Mai !

Arya a écrit : Sinon Lyla, finalement Shia Leboeuf ne joue pas le fils d'Indy mais un apprenti ou quelque chose comme ça.

Ah ouais ??? la fille super au courant !!! Bah tant mieux parce que franchement (et pourtant j'aime bien ce p'tit jeune hein) quand on pense que Indy jeune avait le trait du beau (et regretté) River Phoenix on se dit qu'on est loin du compte.... Enfin bon...

Il me semblait bien aussi qu'il n'avait pas de gosse dans le IV. Ouf parce que bon, je vois pas trop Indy père de famille en faite, déjà que j'attends de voir comment ils vont nous réintroduire Marion dans le film (ils auraient du le faire dès le III bouuuuuu).

Damien A. a écrit :Il me semblait bien aussi qu'il n'avait pas de gosse dans le IV. Ouf parce que bon, je vois pas trop Indy père de famille en faite, déjà que j'attends de voir comment ils vont nous réintroduire Marion dans le film (ils auraient du le faire dès le III bouuuuuu).

Non mais c'était ce qui était annonçé au début (enfin jusqu'a y a peu de temps en fait).... Mais moi aussi je dis ouf, déjà avec qui il aurait eu son gosse ???

Pour Marion on verra bien comment elle va revenir dans le paysage mais faut se dire que 20 ans ont passé depuis le dernier opus donc bon tout est possible !!!! Et sinon je le trouve très bien comme ça le trois moi.....(l'histoire est top et puis avec le personnage de Sean on se marre bien)

Lyla a écrit :

Damien A. a écrit :Il me semblait bien aussi qu'il n'avait pas de gosse dans le IV. Ouf parce que bon, je vois pas trop Indy père de famille en faite, déjà que j'attends de voir comment ils vont nous réintroduire Marion dans le film (ils auraient du le faire dès le III bouuuuuu).

Non mais c'était ce qui était annonçé au début (enfin jusqu'a y a peu de temps en fait).... Mais moi aussi je dis ouf, déjà avec qui il aurait eu son gosse ???

Pour Marion on verra bien comment elle va revenir dans le paysage mais faut se dire que 20 ans ont passé depuis le dernier opus donc bon tout est possible !!!! Et sinon je le trouve très bien comme ça le trois moi.....(l'histoire est top et puis avec le personnage de Sean on se marre bien)

En faite ca avait été annoncé suite au premier trailer où tout le monde (y compris les journalistes) avait donné l'info comme quoi c'était son fils. Cela avait été démenti par l'acteur lui-même en itw me semble t'il.

Damien A. a écrit :En faite ca avait été annoncé suite au premier trailer où tout le monde (y compris les journalistes) avait donné l'info comme quoi c'était son fils. Cela avait été démenti par l'acteur lui-même en itw me semble t'il.

Ah mais oui maintenant que tu me le dis je me rappelle l'avoir lu dans studio à l'époque de la sortie de paranoiak... J'suis conne quand je m'y met hein ???

Lyla a écrit :

Damien A. a écrit :En faite ca avait été annoncé suite au premier trailer où tout le monde (y compris les journalistes) avait donné l'info comme quoi c'était son fils. Cela avait été démenti par l'acteur lui-même en itw me semble t'il.

Ah mais oui maintenant que tu me le dis je me rappelle l'avoir lu dans studio à l'époque de la sortie de paranoiak... J'suis conne quand je m'y met hein ???

Mais non. C'est juste que ce genre d'info à plus ou moins d'importance selon les personnes et Indy c'est pas un truc pour toi c'est tout

Moi, j'ai très peur du nouvel indi.... Je voue un culte à ces films...

Vu aussi "Le grand alibi" de Pascal Bonitzer

Film de pas mauvaise facture, sympa à voir pour les personnages et les acteurs parce que sinon l'intrigue et le crime, ben c'est pas des plus passionnants je trouve. Ca pantoufle un peu quoi... Alors c'est sur, ça passe la rampe, mais ça reste pas comme un grand moment de cinéma

Damien A. a écrit :

Lyla a écrit :

Damien A. a écrit :En faite ca avait été annoncé suite au premier trailer où tout le monde (y compris les journalistes) avait donné l'info comme quoi c'était son fils. Cela avait été démenti par l'acteur lui-même en itw me semble t'il.

Ah mais oui maintenant que tu me le dis je me rappelle l'avoir lu dans studio à l'époque de la sortie de paranoiak... J'suis conne quand je m'y met hein ???

Mais non. C'est juste que ce genre d'info à plus ou moins d'importance selon les personnes et Indy c'est pas un truc pour toi c'est tout

Alors en fait c'est peut etre son fils (dixit les divers interviews lus depuis hier) mais ça reste secret. Il pourrait être le fils de Marion et son âge correspond pile poil au temps écoulé entre l'épisode I et le IV .... donc je ne dis pas que des conneries....

Lyla a écrit :

Damien A. a écrit :

Lyla a écrit :

Damien A. a écrit :En faite ca avait été annoncé suite au premier trailer où tout le monde (y compris les journalistes) avait donné l'info comme quoi c'était son fils. Cela avait été démenti par l'acteur lui-même en itw me semble t'il.

Ah mais oui maintenant que tu me le dis je me rappelle l'avoir lu dans studio à l'époque de la sortie de paranoiak... J'suis conne quand je m'y met hein ???

Mais non. C'est juste que ce genre d'info à plus ou moins d'importance selon les personnes et Indy c'est pas un truc pour toi c'est tout

Alors en fait c'est peut etre son fils (dixit les divers interviews lus depuis hier) mais ça reste secret. Il pourrait être le fils de Marion et son âge correspond pile poil au temps écoulé entre l'épisode I et le IV .... donc je ne dis pas que des conneries....

Umh, pourquoi pas dans ce cas le trailer aurait été bien monté. Le problème c'est qu'ils ont viré le personnage de Marion après le premier sans explication et il n'en a jamais été question plus tard. Bref on verra bien, en tout cas j'ai jamais dit que tu disais des conneries. Juste que tu avais raté une info, nuance ^^

Bah ce qui est sur c'est que Marion ne pouvait pas être dans l'épisode II puisqu'il se déroule un an avant le I et que dans le I c'est les retrouvailles... pour le III par contre on ne sait pas pourquoi elle ne revient pas !!!!

c'est qui Marion ?

klem ogre de benabarback a écrit :c'est qui Marion ?

Euh tu plaisante ou non ??? Marion c'est le seul véritable amour d'Indy, c'est la fille du premier épisode !!!

ben non je plaisante pas
je plaisante jamais

je ne suis pas Ciné Phil
d'ailleurs je m'appele pas Phil

d'après wikipedia anglophone (pour corroborer ce que dit Lyla et apporter quelques autres éléments)

Marion collaborates with Jones in the recovery of the Ark of the Covenant from the Nazis; in the process the couple rekindle their romance, and (at the end of these events) resumed their relationship. However, this did not last; Jones continued to pursue archeological artifacts, whilst Marion first tried her hand at journalism before opening a bar in New York City named The Raven's Nest.
(...)
After Raiders of the Lost Ark was released, Spielberg wanted Allen to return for Indiana Jones and the Temple of Doom, but George Lucas decided that Indy would have a different love interest in each film.[2] During the 1990s, Lucas forbid author Rob MacGregor from including her in his novels for Bantam Books' Indiana Jones series. "How did Indy meet Marion? What happened in their earlier encounters? George apparently wanted to keep that for the future. Maybe we’ll find out in Indy 4," MacGregor speculated

Karen Allen, c'est l'interprète de Marion Ravenwood