Ombres et lumières d'Antony (2002)

"Avec le temps va, tout s'en va" comme j'sais plus qui chantait. Depuis 2002, ce site et ce forum ont connu pas mal de turbulences avec une organisation et une rigueur parfois perfectibles.
On a tenté de retrouver les revues de concerts d'avant "Les Risques du métier" (2003) et de les mettre ici. Car "la mémoire est un bijou" après tout.

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Num
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Ombres et lumières d'Antony (2002)

Message par Num »

Num, le 2002-12-08 a écrit :
Un beau concert de fin de tournée, avec quelques petits soucis techniques, le tout dans une salle remplie de néophytes.
Au théâtre Firmin Gémier d'Antony, la salle était composée de quelques fans et bon nombre d'abonnés, connaissant peu ou pas Bénabar. Tout le monde est assis, on nous donne un programme "sous réserve" avec une playlist non respectée (pour tromper l'ennemi ??).
Tout le groupe arrive "Bonsoir m'sieurs dames" et c'est parti pour "A notre santé", "Le 115" et "Porcelaine".
Bruno se met au piano pour "Vélo" et oh surprise, le petit garçon passe sans encombre le premier couplet... pour "tomber les bras en croix" dans le deuxième, Bruno se penche pour écouter le coeur mais non rien à faire. Bon, il ressuscite et après le camion, emplafonne un TGV, les débris seront retrouvés à Marseille quand les personnes qui nettoient la loco se demanderont "c'est quoi cet autocollant à l'avant ?".
On enchaîne sur "Bon anniversaire" et "Le dramelet" puis "Adolescente". Bruno explique ensuite aux plus jeunes qui étaient les Carpentier, en leur indiquant que leurs parents qui leur disent "Arrête de regarder la télé ! Ah pour bosser y a plus personne mais pour regarder la télé, là il y a du monde ! Ca sert à quoi que je bosse alors que t'es vautré sur le canapé ! Tant que t'es sous mon toit, tu vis selon mes règles" faisaient la même chose à leur âge. Pendant "Maritie et Gilbert Carpentier", Bruno s'arrête pour remercier les spectateurs qui ont trouvé le bon "Michel" : "Ou on a le même humour, ou bien vous êtes déjà venus, auquel cas (il s'incline et demande que ses musiciens fassent pareil : "c'est grâce à eux que vous touchez 10 euros tous les quatre concerts !") merci beaucoup".
Ensuite "Advienne que pourra" (les chasseurs peuvent acheter le disque quand même) suivi du "Couche tard et lève tôt" : Bruno est seul au piano et la lumière au-dessus de lui s'éteint. Il se moque de la personne aux lumières (les Assedic ne sont pas loin) et recommence quand la lumière s'éteint à nouveau au moment de "Le métro a ceci de joli qu'on y voit de jour comme en pleine nuit" et Bruno d'insister sur cette phrase lumineusement adéquate.
Après "Majorette", il nous annonce une chanson qu'il n'a pas jouée depuis quatre ans, donc il n'est pas trop sûr de s'en sortir mais il est prêt à risquer sa crédibilité. Il commence "Les ricochets" mais s'emmêle sur le début et peine à trouver la suite. Denis des coulisses lui fredonne la mélodie pour l'aider. C'était un joli cadeau Bruno cette chanson, si rare et si belle (et si triste aussi). Ensuite c'est "Saturne" puis "Le slow". Tout commence comme d'habitude (beaucoup rigolent en découvrant ce moment d'anthologie) mais au moment du couplet, la boule à facettes s'illumine mais ne tourne pas ! Sur scène ils s'esclaffent de rire en chambrant la personne aux lumières et en rigolant des quelques personnes dont les visages sont éclairés en permanence par le reflet sur la boule. La chanson continue malgré quelques ratés : Flo Silve rate le solo de violon à la basse et puis la boule se met à tourner et s'arrête à nouveau. Ensuite, elle tourne pour de bon, tout le monde applaudit, Bruno se marre "et maintenant, elle ne s'arrête plus, c'est ça ??". Il brode un passage sur les personnes qui le réveillent quand il a une voix caverneuse alors qu'il devrait être réveillé depuis longtemps : "C''est les Assedics de l'Essonne ! On avait rendez-vous à 15 heures", "Du matin ou de l'après midi ?" Après de longues vocalises ("la partie pendant laquelle les gens s'ennuient en général"), la chanson se termine, suivie par une "p'tite monnaie" déchaînée comme d'habitude, puis "Le coup du lapin"
Pour finir après les remerciements aux personnes au son, à la manageuse américaine et la personne aux lumières, un grand merci au public"Merci d'être venus et ce soir vraiment merci d'être restés" résonne "Y a une fille qui habite chez moi". Le public se lève pour un rappel, ce sera la magnifique "Je suis de celles" puis "Approchez". Deuxième rappel avec "Trois petites notes de musique", interrompues par Bruno remerciant ceux qui allumaient des briquets et qui expliquent au plus vieux ce qu'est un pogo. Ultime rappel tout le monde debout pour "A notre santé".
Merci Bruno et tous les autres pour ce joli concert plein d'imprévus et d'aléas que Bruno a désamorcés grâce à son sens de la répartie et son humour. Comme à chaque fois, c'est différent et c'est pour ça qu'on revient!
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Re: Ombres et lumières d'Antony (2002)

Message par cathy »

Cathy, le 2002-12-10 a écrit :Ceux qui connaissent l'ensemble des oeuvres artistiques de Bénabar n'ont certainement pas pu rester insensibles, lors du concert du Théâtre Firmin Gémier (Antony), à l'annonce des "Ricochets".
Certains n'y auront vu que la reprise d'une ancienne chanson de son répertoire ; et comprendront les "ratés" du début de cette chanson comme un manque de pratique.
Pour les autres, la magie de ses concerts aura pris, pendant quelques instants, une dimension profonde et intimiste, chargée d'une (trop) forte émotion en tempo avec celle dégagée par Bénabar sur scène.

Bénabar est maintenant de ces artistes qui osent partager un passage difficile de leur vie, le temps d'une musique douce amère.

Merci , Bénabar, de nous avoir fait ce si beau cadeau ...
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