Soirée avec Bénabar et son groupe (La Roche 2002)

"Avec le temps va, tout s'en va" comme j'sais plus qui chantait. Depuis 2002, ce site et ce forum ont connu pas mal de turbulences avec une organisation et une rigueur parfois perfectibles.
On a tenté de retrouver les revues de concerts d'avant "Les Risques du métier" (2003) et de les mettre ici. Car "la mémoire est un bijou" après tout.

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Stéfanie
"Qu'est ce que tu fais pour la soirée?"
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Soirée avec Bénabar et son groupe (La Roche 2002)

Message par Stéfanie »

Miss Prairie, le 2002-12-04, a écrit :
Un concert et une soirée géniale avec Bénabar et son groupe...
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Arrivées à 20H sur la Roche, nous entrons, ma cousine et moi, dans la salle des Manèges. Et là, surprise, il n’y avait pas grand monde. Les gens sont arrivés à 20H25 pour le début de concert à 20H30, très fort.
Nous sommes à l’avant dernier rang, nous ne les voyons pas terrible mais ce n’est pas grave, nous sommes là.
Les gens autour de nous sont de tous les âges : des papys, des mamys ou des gamins de 5 ans...
Après la lecture d’un très beau papier sur lui, les lumières s’éteignent et nous commençons : « Benabar un Ricard » (cf. le concert du 1/08/025 à la Roche). Et là, personne ne bouge. Tout le monde reste muet.
Il entre sur la scène et tout le public reste froid.
Ils le sentent bien sur la scène. Mais moi, j’ai encore et toujours apprécié ce « phénomène de foire » sur scène. Il bouge comme un crapaud. Il nous fait la même qu’à l’Olympia voire un peu moins, vu que le public ne le méritait pas. Avec un grand passage de vocalise sur « le slow », car ce n’est pas une chanson d’amour, c’est une parodie.
Ils s’en vont, et là 5 pèlerins se lèvent à l’étage pour le rappel. Je pense qu’il ne mérite pas ça, se mettre debout, c’est le remercier, mais à la roche, la colle était trop forte pour se décoller du siège. Donc le rappel est très court et ça en reste là.

Nous attendons que tous les coincés du cul s’en vont et nous allons faire un petit coucou à Philou (le son) qui ramasse son matos. Il nous invite à le rejoindre. No problem, on arrive.
Nous arrivons à ses côtés, Vincent (la lumière) arrive : « alors ça va » YES.
Ils nous invitent à les rejoindre sur la scène. C’est drôle on croise Denis, il nous embrasse cela faisait longtemps. Je me permets de leur demander s’ils ont reçu mon petit cadeau à l’Olympia et oui bien sûr ils l’ont eu.
Ensuite on est conduit dans les loges. Ils sont tous là : photo, photo, 1664 et chocolats avec dédicace à gogo.
Bon nous, on voulait aller en boîte. Mais ils sont pas très chauds, car ils vont au Havre le lendemain.
Ils nous invitent au bar de leur hôtel, sympa, on discute et on rigole. On voit notre grand artiste national assis par terre. Pendant que nous, nous sommes tous installés comme des princes.
Bulon est parti se coucher depuis longtemps, puis Denis le suit après une dernière bise à Anaïs pour son anniversaire. Vient le tour de Benabar après avoir fini sa poire. Au revoir et bonne nuit.
Mais nous, on reste là tranquille. Cool, comme si on se connaissait depuis dix ans. Et non c’est seulement que la deuxième fois que nous les voyons d’aussi près. Arrive le fait que nous voulons toujours bouger Polo et Vincent accepte l’invitation pendant que Martin et Antony s’en vont affronter la pluie à pied coiffés d’un carton. Et oui, Benabar à la roche rime avec déluge.
Donc nous voilà partis tous les quatre au Texas. Et là on picole toujours. On rigole bien. Je danse avec Polo. Vers 3H du mat les yeux de Polo ne tenaient plus ouvert, on décide de renter. On remonte dans la voiture, visite guidée de la Roche by night, puis on les dépose devant l’hôtel. En revoir, MERCI ! MERCI ! MERCI ! Un peu triste de se séparer, et nous rentrons à Challans.
Dans la voiture, on essaye de fixer dans notre mémoire toutes les choses et les sensations de la soirée, le partage des choses, les autographes et tout le reste qu’on ne peut pas décrire.
Jusqu’à ce que Carine pense que Vincent avait laissé son blouson dans le coffre. Et là demi-tour, les boules. Arrivées à l’hôtel, il avait prévenu la réception que nous devions revenir. Il est descendu, très gêné par le déplacement que nous venions de faire, mais très heureux de nous revoir si vite. Et là encore des adieux très déchirants.

Et encore une soirée passée avec eu que de souvenirs, et vivement le troisième album qu’ils sont en train de couver. Chut, faut pas les réveiller…
"Je voyais passer des ombres, et quand je les appelais, comme dans un autre monde, le brouillard les avalait..."
- monsoleiiil -
"Celui qui anticipe tous les dangers ne prendra jamais la mer."
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