"Je voyais passer des ombres, et quand je les appelais, comme dans un autre monde, le brouillard les avalait..." -monsoleiiil- "Celui qui anticipe tous les dangers ne prendra jamais la mer."
Je la trouve assez inquiétante grâce à la musique, aux instruments (malgré le côté primesautier trompeur), à son thème tout en fausseté malgré les petites piques bénabariennes (Mythoman )
genre, il parle de moi*
* je le sais, j'étais là quand il écrivait les paroles alors bon hein
Num héros vert ou héros de charme, ça dépend du T shirt
Tcqvépêrcv
"Is it that hard to make us look cool?" Jeff Bebe
on en parle peu mais elle plaît jusqu'à présent... et à moi aussi elle fait son effet!
c'est une de celles que je réécoute systématiquement, pour la mélodie du refrain, pour le paradoxe du personnage pas trop comme-il-faut qui montre une faille attendrissante, je l'aime vraiment beaucoup cette chanson.
Les certitudes sont de pâte molle, elles se modèlent à volonté. (Du Domaine des Murmures)
Moi aussi, pour les mêmes raisons J'aime particulièrement le :
J'ai tout lu et j'ai tout fait
J'étouffe encore parfois
Je n'ai remarqué le jeu de mot qu'à la 3ème ou 4ème écoute d'ailleurs... Mais ça va bien avec la fin de la chanson, où on se rend compte que le personnage "étouffait" dans son quotidien banal avant de s'inventer une vie plus palpitante...
Et à part ça je la sens particulièrement bien sur scène, cette chanson (Mythomaaaaaaaaan ! )
Avec les baleines on fabrique
Du rouge à lèvres, des crèmes pour filles
Quand on achète ces cosmétiques
C'est au harpon qu'on se maquille
celle là, c'est sans conteste ma préférée de ce dernier album, et je me souviens qu'à la première écoute de l'album, je me suis dit : "ça, c'est du Bénabar, du vrai!".
Tout y est , le thème du mec qu'on a tous vu ou connu un jour, même dans son miroir pour certains, la mélodie, les jeux de mots...
J'adore plus particulièrement :
"si j'étais un super héros je serais sûrement Mythomane!"
"qu'il me traite de tous les noms, c'est comme ça que je m'appelle."
Le concept de la tricherie "par omission" me plait bien, aussi
Quand le canard se baigne il fait coin coin
C'est bien
J'ai tout lu et j'ai tout fait
J'étouffe encore parfois
Je n'ai remarqué le jeu de mot qu'à la 3ème ou 4ème écoute d'ailleurs...
Ne t'inquiète pas LaurenceR il y a pire que toi sur ce coup là car ce n'est que grâce à ton commentaire que j'ai compris la vanne... (humhum...)
Sinon j'adore la chanson: du pur Bénabar!!!!
En particulier le passage suivant:
"qui n'a jamais triché
même par omission dites moi lequel
qu'il me traite de tous les noms
c'est comme que j'm'appelle"
Au lieu de rougir de tous mes vices j'voudrais en plus qu'ils soient versa
Mes impressions sur ce titre ont énormement évolués au fil des écoutes. Au départ je n'étais pas tellement emballée, certainement à cause de la mélodie, un peu répétitive et pas très inspirée et qui, de plus, me semblait très proche de celle de "4 murs et 1 toit". Si ce dépouillement était justifié pour cette dernière, il m'apparait, sur "Tout vu, tout lu", comme une sorte de solution de facilité. Certains pourront me répondre que le fait n'est pas nouveau chez B., qui a souvent tendence à s'auto-plagier. Mais tout est affaire de contexte. Dans l'album précédent, encore fortement marqué par les cuivres, le piano et l'accordéon, le dépouillement de cet air attirait l'attention de l'auditeur. En revanche dans ce nouvel opus, où la guitare est omniprésente, un tel accompagnement à l'effet inverse et le morceau pert beaucoup de sa force. Cette pauvreté mélodique est d'autant plus regrettable qu'elle empêche de se pencher réellement sur cette chanson pourtant joliement écrite. De plus elle aborde un sujet qui, s'il n'est pas forcement original, a en tout cas le mérite d'être interessant. En tout état de cause, Bruno doit savoir de quoi il parle car si lui n'a sans doute ni le profil, ni le besoin de reconnaissance de son personnage (bah ouais lui de toute façon on l'écoute, c'est ça d'être une star... lol) il y a fort à parier qu'il a du rencontrer plus d'une fois ce genre de personne. Cela explique sans doute que ces paroles sonnent juste. Personnellement cette thématique, qui n'est pas sans me rappeller un morceau de son ami Koury, m'interpelle et m'amene à reflechir sur mon propre désir de me faire aimer et de mener une vie dite "interessante". Je pense d'ailleurs qu'à des degrès divers nous sommes tous prisonniers de cela et que chacun est donc susceptible d'être saisi par ce portrait. Cette chanson est peut être plus cérébral qu'émotionelle car elle conduit plus, à mon sens, à la reflection qu'à l'identification. Cependant l'aspect touchant de cette personnalité est présent, en filigrane, avec des vers tels que "J'étouffe encore parfois, mes mensonges trompent que moi" (avec, en prime, un petit jeux de mot plutôt bien trouvé). En tout les cas ce titre mérite (voir necessite) d'être écouter avec attention. Le problème reste que le manque d'intérêt de la musique rend l'audition un peu ennuyeuse.