Forum Bénabar

CQFD a écrit :« Le quotidien d'un certain Ridan, un jeune gars de souche non-conforme qui te restitue " le quotidien d'un Maghrébin quand t'as vingt ans ". C'est drôle et coléreux, ça pourrait être du rap mais c'est de la chanson française, guitare-basse-caisse claire et prends ça dans ta gueule, ça sonne comme du Brassens revu par le 9-3, les mots frappent juste et le refrain te garde à  vue pour un bout de temps. L'album est signé Sony Music : l'achetez pas, volez-le »

Longueur d'ondes a écrit :"Si tu mets un texte et une musique rentre dedans, tu fermes les oreilles à  tout le monde".
Fi du rap hard-core, Ridan, aidé d'Alain Félix, a trouvé la formule pour se faire entendre : une musicalité douce, caressante, acoustique (entre Brassens, Renaud et Manu Chao!) ; une écriture lucide et réfléchie, contestataire et concernée. Le quotidien, l'actualité, la vie urbaine servent de toile de fonds à  ses textes, entre chroniques et billets d'humeur. Ridan, c'est aussi un chant, un phrasé, un ton décalé qui balancent sans en avoir l'air. L'album fréquentable de bout en bout, quelques titres pourraient connaître un succès radio. Des airs entêtants, des mots qui sonnent, qui claquent et se retiennent. Pour la (f)rime, Ridan chante : "J'ai fait mon choix et c'est ainsi, j'serais un deuxième... Patrick Bruel". Profitez-en dès maintenant, d'ici que ce ne soit pas qu'un simple trait d'humour...

pomme a écrit :oui elle passe depuis un sacré moment sur radio néo cette chanson (j'en avais mis un extrait comme signature...j'aime beaucoup mais je connais que celle là )
merci Milou

Chorus n°48 a écrit :Sa chanson naît du hip-hop

Si son premier album, Le Rêve ou la vie, longuement mûri, résonne si fort, c'est sans doute parce que les mots de Ridan sont criants de vérité. Le garçon signe un impressionnant amarrage en chanson.

Malgré la santé insolente de la chanson française, au réser­voir décidément sans fond, il n'est ja­mais courant de recevoir pareille gifle à  l'écoute du premier opus d'un par­tait inconnu.
Amené par un violon, "Le rêve" - qui ouvre cet album sorti récemment (chez Epic/Sony) - ra­conte une montée dans la vie comme "le rêve de tous ces gosses / Où tout serait beau comme une colombe".

Espoir vain quand on est un Ma­ghrébin de 20 ans (Ridan en a 28 à  présent) semble répondre juste après "Le quotidien", un hymne particulièrement touchant, que le rap fran­çais n'avait pas été capable d'écrire. Ce Reggae acoustique, au refrain obsessionnel, se nourrit de mots qui mor­dent, sans agressivité ni clichés, mais avec une certaine dose d'humour au passage: "Que ça te plaise, en fait je m'en fous, on voudrait tant qu je joue de la truelle / J'ai fait mon choix et c'est ainsi: je serais un deuxième... Patrick Bruel..."

Après un clin d'Âœil à  Renaud (avec son "Laisse béton" à  lui), Ridan l'ur­bain chante son envie de voir dispa­raître les murs de la cité au profit d'un avenir en... agriculteur: "La mélodie de la nature reprend ses droits sur la fo­lie..." Une chanson émouvante, tout comme la suivante, lettre personnelle à  un fils. Un instrumental coupe en­suite l'album vers une deuxième poi­gnée de chansons plus "classiques". Peut-être parce que Ridan, à  ce mo­ment-là , jette moins ces mots à  la ma­nière d'un rappeur, pour rejoindre la chanson plus traditionnellement.

Tout l'itinéraire de ce garçon sem­ble tourner autour de cette ambiva­lence. A 13 ou 14 ans, émerveillé, Na­dir (Ridan à  l'envers...) découvrait la poésie. "Le hip-hop a été, un peu plus tard, une grande révélation. Il me per­mettait de jeter mes sensations au natu­rel." II devient pourtant, non pas rap­peur, mais producteur de hip-hop.
Gros amateur de rap américain, cet enfant de la banlieue parisienne, se di­rige ensuite de plus en plus vers des groupes acoustiques, ne lâchant pas pour autant ses références en chan­son: "Mon cursus de fond, c'est Brel et Brassens et puis Renaud..." On le sur­prend même à  reprendre Jean-Louis Murât en concert. "Je me suis toujours plus intéressé aux propos qu'à  la forme. Au début des années 90, avec MC Solaar, IAM, puis La Rumeur, j'ai vrai­ment cru que le hip-hop pouvait devenir une nouvelle chanson française."

L'attente sera déçue. Lui qui a tou­jours écrit - il se dit d'abord auteur - se laisse définitivement aller à  la chan­son, "parce que je n'avais pas envie de m'égosiller pour dire ce que je pensais." Il ne veut pas non plus s'adresser for­cément au public hip-hop et surtout pas écrire de la musique pour la FM. "Mon objectif, c'est vraiment de faire passer un message, de défendre des pro­pos que la chanson rend accessibles."
De réussir en fait un trait d'union iné­dit entre la chanson et le hip-hop.

Fraggle a écrit :c'est pas mal du tout du tout !

cory a écrit :j'ai tout de suite accroché

Quentin a écrit :Je l'ai acheté aujourd'hui et malgré le fait que je l'ai très peu écouté j'adore déjà  !!!

muK a écrit :Je viens d'acheter le CD de Ridan y'a pas très longtemps et je dois dire que j'adore vraiment toutes ses titres. Mention spéciale pour demain (la musique est génaile).

Si vous avez des infos que les concerts jsuis intéressé !

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