Concert des Drôle de Sire jeudi soir au Limonaire, c'est très très petit et absolument génial
(même si on m'a volé mon sac avec portefeuille ... rester à Paris quatre jours sans papiers, c'est très rassurant)
Après une attente dÂ’un mois, Drôle de Sire arrive enfin sur la minuscule scène du Limonaire
On est pile devant, à 30 cm de David Sire.
Play-list
Donne moi
Joyeux Bordel
Les Onomatopées : pour lÂ’introduire, David Sire nous demande : ‘Vous connaissez Drôle de Sire ?Â’ certains répondent NON, il se propose alors de situer le groupe et se lance dans un délire onomatopesque, indescriptible
Drôle de Micmac
Confettis
LÂ’altiste fait alors des vocalises, tous se pâment autour dÂ’elle, et David dit en italien : que bella voce (un truc comme ça quoi

) Elle continue.. et lance : eins zwei drei et tous enchaînent :
Toi ma fripouille
Cosaque : inédit mais peut être que cÂ’est une reprise, on ne savait pas trop...
Juste avant, on a le droit à une charade :
On dit de mon premier quÂ’il est difficile de faire le premier 
Là certains trouvent
Le batteur tente alors :
On dit de mon deuxième quÂ’il est difficile de faire le deuxième mais se prend un bide

David reprend :
On trouve mon deuxième à lÂ’opéra
Jusque là , on suit 8)
Mon troisième est une négation
On se réchauffe avec mon dernier au Népal
Réponse : paranoïaque
David Sire, toujours très très expressif, fait très très bien le paranoïaque !
Le groupe tente alors de faire le concert le plus long ! pour ça, cÂ’est très simple, ils ne font rien

et regardent le public. Une petite fille dit alors : ‘
On peut y aller ?Â’ – éclats de rire – et DS : ‘
ah bah non, biquette ‘
Le refrain faisait quelque chose comme : ‘ça va faire mal le jour où je vais manger du cheval, ça va péter, je vais me champignoniser / bulldozeriser ..quand je ne serai plus paranoïaqueÂ’
Cécile (alto), Etienne (contrebasse) et Pierre (percus) descendent dans les loges ; restent sur scène David et Fred (guitare électrique)
Ils se proposent alors de faire une chanson pour les filles :
Intro qqch comme : une chanson for you, ladies
YouÂ’re going to fondre
Your heart is going to battre...

Ils jouent alors
Jeux interdits: guitare / guitare électrique, très très mal, en se la jouant super tombeur !! et enchaînent avec
Le balcon
Tout le monde remonte, le batteur se met au micro, pousse un cri de rocker

Et dit : ‘
Notre ami Johnny disait – et prend la voix de Johnny –
il y a deux sortes de femmes : celles qui m’aiment…et celles qui croient qu’elles ne m’aiment pas ‘

- et retourne à sa batterie
David Sire se déchaîne alors sur
Whaouh, histoire dÂ’une rencontre entre un homme et une bombe atomique, à qui il doit faire lÂ’apothéose (il ouvre sa chemise en plein milieu, suscitant lÂ’admiration de la gente féminine de la salle

)
‘
Drôle de Sire, un métier qui rapporteÂ’
Les yeux dans les cieux, toujours aussi magnifique
Le nez bouché, avec David Sire chantant bien sûr le nez bouché, et Fred faisant une sorte de trompette sans trompette, déclenchant des rires sur scène et dans la salle
Les enfants du hasard
David Sire nous parle alors du bon usage de lÂ’alexandrin , en nous déclamant un poème torride, se terminant par ‘La suite fut torride, Je ne peux que vous la taireÂ’ et cÂ’est là , en gros, quÂ’il a appris la gymnastique
(La suite après les prochains concerts

)
La poulie chinoise
‘
Drôle de Sire, un groupe qui transpireÂ’
Notre bicoque
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La comète en acoustique

, le public chante tout, et surtout les pim pam poum
Pigeon couac, histoire dÂ’un pigeon qui prend son envol et qui rencontre une pigeonneÂ…avec un couplet inédit
Et enfin, une version courte de
Donne moi
Devant lÂ’enthousiasme du public qui ne sÂ’arrête pas dÂ’applaudir, ils reviennent saluer et David Sire déclare ‘
On prépare une tournée, on recommence au Limonaire les 1er et 2 septembre, on a des repères comme çaÂ… Mais bon, on cherche à faire une salle encore plus petite
. Et sinon, pendant vos vacances là , vous pouvez aller faire un tour sur le site, les dates vont tomber, pouf - avec des gestes - !Â’Â’
Bref, j'ai adoré, à revoir le plus vite possible... Et puisqu'ils préparent une tournée, vous n'aurez aucune excuse pour ne pas aller les voir ! Non mais...
(et merci à Zoé de chez Aldebert avec qui j'ai écrit cette revue)