Forum Bénabar

Alain D. a écrit :Je n'ai jamais entendu une aussi mauvaise imitation de Souchon et Voulzy!!! (Laetitia! N'ecoute pas!!!)

Elaeudanla a écrit :On aime ou pas, mais il a un talent d'écriture lui.

klem ogre de benabarback a écrit :t'en fais pas Sophie... ce sera bientot la girafe

titmoi a écrit :donc comme d'habitude j'ai mis europe 1 ( faut bien écouter les infos des fois)

titmoi a écrit :Ah parce que maintenant il faut écouter les infos à  tel endroit pour être bien vu !

le progrès édition du jura du 16 octobre 2006 a écrit :Aldebert et ses paradis disponibles
Le nouvel album du bisontin sort aujourdÂ’hui. Rencontre avec ce jeune auteur compositeur qui nous parle de ses nouvelles chansons et nous fait partager son « appétit de bonheur ».

Pourquoi cette image avec un ours et ses griffes sur la pochette ?
CÂ’est la photographe qui a eu lÂ’idée. Je voulais quelque chose de décalé. CÂ’est pour ça quÂ’il y a cette posture un peu académique et cet ours qui vient perturber tout ça. Ce décalage, cÂ’est ce que jÂ’aime bien proposer dans mes chansons. Avec un thème qui peut paraître sérieux, comme les origines de lÂ’homme ( lÂ’homme songe) ou lÂ’au-delà  ( cÂ’est comment là -haut ?), mon approche serait plutôt de prendre du recul, de rester simple et sincère sans vraiment me prendre au sérieux.

Cet album est-il dans la continuité des autres ? On a lÂ’impression que vous vous éloignez du monde de lÂ’enfanceÂ…
Musicalement, il nÂ’y a pas de franche rupture mais une envie dÂ’évoluer un peu en apportant dÂ’autres éléments, plus de guitares, plus de claviers, délaissant peut-être un peu lÂ’accordéon. JÂ’ai amené les chansons guitare voix, puis Christophe Darlot me proposait des orchestrations et nous avons travaillé ensemble les arrangements. JÂ’ai aussi eu ‘envie dÂ’inviter Mattar Sali qui est un auteur compositeur du Sénégal. Au niveau des thèmes, je voulais sortir du côté trentenaire, très en prise sur la réalité et très descriptif. Je suis peut-être moins sur la nostalgie, lÂ’adolescence, sur lÂ’enfance, et carrément sur le contraire avec une chanson sur un octogénaire qui fait le point sur sa vie (A petit feu).

La chanson Lulue Marlène est quand même très personnelleÂ…
Lulue Marlène est franchement autobiographique. Pour cette chanson, jÂ’ai cherché un angle, plutôt que dÂ’écrire une chanson dÂ’amour avec des lieux communs ou des rimes en our. JÂ’ai eu lÂ’idée des particularismes, de toutes les choses quÂ’on aime chez une personne en fait. JÂ’ai cherché des tics de langage, des petites manies quÂ’ele avait pour dresser une espèce de liste, et dire en même temps que quand on aime on ne compte pasÂ…

Et vous commencez une nouvelle tournée ?
Nous avons beaucoup travaillé le mois dernier en Normandie et cÂ’est reparti, avec de nouveaux décors, de nouveaux costumes, de nouvelles chansons et même les anciennes ont été un peu remodelées. Nous avons lÂ’impression de faire un peu une rentrée des classes parce que tout le monde à  des nouvelles chaussures et pas encore des marques. Nous devons tourner un an avec ce nouvel disque et même partir jouer en Amérique du Sud à  la rentrée 2007.


Avec des mots justes
Guillaume Aldebert livre peut être ici son meilleur album. Le chanteur a grandi et échappe avec bonheur à  la tentation dÂ’évoquer le quotidien des trentenaires, et se démarque ainsi de nombreux chanteurs de la nouvelle scène française. La condition humaine et le temps qui passe (avec « cÂ’est comment là -haut », « lÂ’homme songe » ou « à  petit feu »), sont parmi les thèmes présents dans lÂ’album. Photographe de formation, Guillaume saisit avec des mots justes le quotidien comme personne dans le très bel Album Photo ou le portrait de son amoureuse, Lulu Marlène. Conservant une plume très actuelle, Aldebert ne cache pas ses influences Brassens, Louis Chedid, « des gens qui mÂ’ont marqué et dont je garde les couleur ». La candeur feinte (la très belle « des chatons dans un panier ») de certains textes nÂ’est pas sans rappeler également Souchon. Enfin, avec moins de cuivres et dÂ’accordéon que sur les disques précédents, il laisse plus de place à  la guitare. « Les paradis disponibles » surprend aussi par son éclectisme, avec un zest de reggae chez « Lulu Marlène », deux pincées de rock pour lÂ’ « amoureuse » et quelques rythmes africaine pour « lÂ’homme songe ».

Num a écrit :de ce que j'ai pu écouter, j'aime beaucoup beaucoup Lulu Marlène.

sinon en général, j'aime bien les musiques et les arrangements (aux petits oignons) mais les textes, le thème ou l'angle choisi.....

klem ogre de benabarback a écrit :par contre là  le forum est en rade