Attention Spoilers!!!
Si vous voulez garder la surprise pour un concert prochain, il vaut mieux ne rien llire...
Pour afficher les images taille réelle, cliquez dessus...
CÂ’est le grand soir, on peut enfin ce mettre en route pour partir à ce concert quÂ’on attendait depuis si longtemps. Première étape, le métro 4 cantons pour aller chercher un camarade renaudien qui nous accompagne. Et on lÂ’attendra, il arrivera avec plus de 30 minutes de retard avec une excuse bidon dÂ’horloge de PC mal réglée. Et cÂ’est quand on se décidera à se mettre en route quÂ’il fera enfin son apparition.
Quelques ralentissements sur lÂ’autoroute ne nous empêcheront pas dÂ’arriver à lÂ’heure. Au contraire, on est les premiers et les portes ne sont pas encore ouvertes.
On voit une jeune femme blonde passer tout près de nous, cÂ’est elle, au moins on a la certitude que le concert aura bien lieu.
Finalement, les portes sont ouvertes à 20h39, on sÂ’installe au premier rang face au micro (la salle se compose dÂ’une grosse cinquantaine de places assisesÂ…)
Il ne faudra pas 5 minutes avant quÂ’ils arrivent tous sur scèneÂ…
On commence par une chanson du premier album,
Je reviens.
Ensuite une nouvelle chanson, une inédite :
Dans la rue.
« Bienvenue parmi moi ! On a déjà eu des chansons dÂ’amour, et bien on va continuerÂ… » cÂ’est
A ton mariage
Une chanson du premier album,
Psychose toujours
Encore une nouvelle chanson que nous ne connaissions pas,
Petite sirène qui parlait dÂ’une petite fille handicapée ou morteÂ…
Alors, un de mes coups de cÂœur du concert.
Viol au vent. En live, ça prend une dimension supplémentaire. Je trouve lÂ’orchestration de la chanson encore plus forte, plus traumatisante que sur le CD. La batterie qui va de plus en plus fort, la guitare de plus en plus saturée, et Agnès qui chante de plus en plus fort. Et son visage qui nÂ’est pas éclairé alors que sur les autres morceaux bien. Et sa voix qui semble troubléeÂ…
Et à la fin de la chanson, pas le temps dÂ’applaudir, cÂ’est comme ça, elle enchaîne directement :
« Article premier : Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.
Article deuxÂ… » et ainsi de suite jusquÂ’à lÂ’article cinq, quÂ’elle conclu par « CÂ’est bienÂ… » pour pouvoir commencer tout de suite
Merci papa, merci maman
On continue sur une chansons du dernier CD,
J'ai pas le temps d'avoir 30 ans.
« Toutes les chansons sont écrites par moi » cette remarque provoquera des exclamations admiratives de nombreux membres du public, « Par contre aucune musique nÂ’est composée par moi »
Paris au mois d'août Pendant cette chanson, Agnès descend de la scène vient chanter tout devant le public, et va jusquÂ’à monter sur une chaise restée videÂ…
Encore une nouvelle chanson, décidément, on a de la chance
A nous les garçons
13 ans
Papa dimanche
On continue avec les nouvelles chansons, cÂ’est
Philippe et toi lÂ’histoire de deux âmes sÂœurs incestueusesÂ…
« Dans les chansons, il y a beaucoup de sujets dûrs, graves, pénibles, et bien on continue sur cette voie » CÂ’est
Solitude
Une nouvelle chanson de plus durant laquelle elle ira draguer ses musiciensÂ…
Ci vis pacem
« Nous allons faire une leçon de théologieÂ… Mes bien chers frères, mes bien chères sÂœurs, le premier jour, dieu créa le tonnerre, le deuxième jour lÂ’homme créa le paratonnerre. Ensuite, dieu créa le vent, lÂ’homme créa le paravent. Après cela, dieu créa la pluie, et lÂ’homme créa le parapluie. Enfin, dieu créa le radisÂ… »
L'enceinte vierge
Touche pas à mon corps Une autre nouvelle chanson, sur une petite fille dont le papa est incestueux. CÂ’est dans la lignée de « Viol au vent ». Ma même force, la même émotion, la même dureté. Et la même « mise en scène », le visage dÂ’Agnès nÂ’est pas éclairé, on sent énormément dÂ’émotion dans sa voix et la chanson suivante est enchaînée directement sans laisser la moindre place à des applaudissementsÂ…
Sac à vie
Avec ou sensuel une dernière nouveauté pour finir en beauté. Agnès nous fait une dernière fois les présentations de sa troupe, ils saluent et quittent la scèneÂ…
CÂ’est la standing ovation, tout le monde se lève et applaudit à tout rompre.
Ils reviennent en scène pour le rappelÂ…
Méchante
Agnès revient sur scène en robe de mariée pour sa dernière chanson du jour. CÂ’est
Baby boom
On quitte la salle, et on attend dans le hall dÂ’entrée quÂ’Agnès passe pour lui faire signer une affiche. Et prendre des photos.
On discutera avec elle, la remerciant pour ce magnifique concert et lui faisant remarqué que nous étions les deux boulets qui réclamaient constamment des concerts dans le Nord sur son forum et dont les CD étaient arrivés avec un mois de retard pour cause de déménagement. Elle était étonnée que nous connaissions aussi bien ses chansons.
On apprendra entre autre quÂ’il lui a fallu deux heures pour écrire « 13 ans » et environ deux ans pour écrire « Papa dimanche » et quÂ’elle puise sont inspiration un peu partout, dans ses propres expériences tout comme dans celles dÂ’amis ou dans ce quÂ’elle lit à droite et à gauche.
Il est finalement lÂ’heure de reprendre la direction de notre domicile, avec des images plein la tête et de la musique plein les oreillesÂ…
Pour un premier concert, je suis comblé. Tout prend une dimension supplémentaire sur scène. Agnès est bourrée dÂ’énergie, et elle vit ses chansons dÂ’une façon vraiment forte uÂ’elle communique aisément à lÂ’assistance.
CÂ’était une découverte CD énorme il y a un an et demi, et depuis vendredi, cÂ’est une découverte scène encore plus énorme.
Il ne faut pas hésiter à aller la voir, on nÂ’est vraiment pas au bout de nos surprisesÂ…
mais toujours giovanni son fidèle compositeur ! 
Gros coup de coeur de cette fin d'été ....
)
