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Re: "Quelqu'un comme vous" - Bénabar au théâtre

Posté : 18 mai 2011 22:45
par Mareck
Ephéméride a écrit :
Mareck a écrit : Quant à Jacques Weber, sentiment un peu plus mitigé par contre.
J'ai été surprise par sa voix qui va dans les aigus à la fin de ses répliques ; je ne m'y attendais pas. Par moments, diction pas toujours très bonne : personnage qui bougonne ou acteur qui sort d'un repas arrosé ? (pièce vue à 17 h)
J'ai pas remarqué les aigus à Arcachon mais c'est vrai que le son était pas toujours top de chez top sans parler des bruits - divers et variés - de certains spectateurs :-((
Et sinon, tu voulais peut-être dire l'addiction :mrgreen:

Re: "Quelqu'un comme vous" - Bénabar au théâtre

Posté : 18 mai 2011 22:49
par Ephéméride
Mareck a écrit :
Et sinon, tu voulais peut-être dire l'addiction :mrgreen:
hihihi :-)1

Re: "Quelqu'un comme vous" - Bénabar au théâtre

Posté : 29 juil. 2011 21:46
par Stéfanie

Pièce vue début juin à Lyon aux Célestins, et - pour ma part - un bilan mitigé, voire une déception.

B. s'est beaucoup investi dans le rôle, et ça se fait clairement ressentir sur scène, puisqu'il arrive parfaitement bien à s'affirmer face à Jacques Weber -
ce qui est d'autant plus remarquable quand on sait que le rôle n'est certainement pas facile à jouer ("structure minimaliste" de la pièce, peu d'acteurs, pas mal de monologues, quasi-absence de décors, ...). Les répliques sont globalement bien trouvées, et l'idée de base (l'étrange rencontre entre ces deux personnages si différents) me semble plutôt séduisante.

Par contre, je pense qu'il y a un gros problème au niveau du rythme : l'intrigue met vraiment trop longtemps à démarrer, et - par moments - un sentiment de "creux" s'installe. Sachant que la pièce dure à peine plus d'une heure, cela me semble quand même légèrement préoccupant. Grand bémol aussi pour la fin, et surtout la dernière phrase que Weber "oublie" d'articuler correctement... ce qui pose vraiment problème dans le sens où c'est justement cette phrase-là qui nous expose (ou plutôt : "aurait dû nous exposer") la chute de la pièce. :pasmoi: Petit détail pas si "petit" que ça et finalement assez embêtant...

En résumé, on sent qu'il y a une "volonté de bien faire" indiscutable... mais en l'occurrence ça ne suffit (malheureusement) pas.