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Posté : 25 sept. 2004 12:02
par Memesse
styx a écrit :C'est poétique, mélancolique, enivrant, bouleversant, rageur... c'est beau

pas mieux!!!!!

:-)1 :-)1 :-)1 :-)1 :-)1 ^-) ^-) ^-) ^-) ^-)

album génial :love: :love:

vivement dans 12 jours à  l'A.B. :D :D

Posté : 29 sept. 2004 12:37
par Memesse
dans sa newsletter, Mano a écrit :Si vous avez quelques instants à  perdre et envie de me soutenir je vous invite à  venir lire sur mon site, la chronique de Libé sur mon dernier album.
http://www.manosolo.net/pages/revue.html
Si je vous dis ca c'est que bien sûr je suis révolté. Le droit de réponse ci-dessous que je réclame à  Libé, vous dira pourquoi.
J'attend de ceux qui me comprennent et qui sont d'accord avec moi sur le sujet, le fassent savoir en écrivant à  Libé à  cette adresse :
http://www.liberation.fr/courrier/mail. ... d=courrier
Si vous ne savez quoi dire mais voulez me soutenir, faites un copié collé de mon texte et envoyez leur avec vos commentaires.
Merci à  tous, et les autres, bin salut quand même J

Mano

L'exclusion positive.

Un homme malade n'est-il qu'un homme malade ? Ne peut-il n'être rien d'autre ? à€ en croire la presse française et plus dernièrement L.Perrin, la réponse est oui. Quand un malade entre dans la pièce, c'est un malade qui entre, pas un homme, accessoirement malade. Quand c'est un malade qui parle, bin c'est forcément une parole de malade, pas une parole d'homme. Alors quand un malade chante, bin forcement il chante sa maladie. Point, y'a pas à  chercher plus loin. Après il peut raconter n'importe quoi, on s'en fout. Nous on sait qu'il est malade, hein, il va pas nous la faire à  l'envers.
Vous savez quoi ? Bin il en peut plus le malade. Vraiment là  il en a trop marre. Il est quand même content d'apprendre de la plume d'un journaliste qu'il est tiré d'affaire, lui n'était pas au courant, ses médecins non plus d'ailleurs, bonne nouvelle finalement ! Vive la presse ! Vive la presse qui fait croire aux gens qu'on ne meurt plus du sida. Mais le malade se demande quand même comment fait-on pour étaler la vie des autres si mal, avec autant de voyeurisme et de vulgarité, il se demande si le rôle de la presse est vraiment de se cantonner dans la délation gratuite de tout et de rien, et a tous propos.
Je suis un type extraordinaire, capable de ramener n'importe quel journaliste sérieux au niveau du pigiste de base, de la pire des presses à  scandale. Il y a plus de dix ans que je n'ai pas parlé de sida aux journalistes. La dernière fois c'était dans le Nouvel Obs pour expliquer aux gens qu'il était temps de me lâcher la grappe sur le sujet. Que non, mon ouvre n'était pas celle d'un sidéen. Que oui j'en ai parlé dans la chanson « C'est pas du gâteau », mais qui a écouté que cette chanson ne parle pas de sida, mais du désir de faire un enfant ? Faut croire que personne. J'ai publié depuis plus de 80 chansons, je défie Ludovic Perrin de concrètement y déterrer un discours quelconque sur le sida. J'ai effectivement souvent travaillé sur le thème de la mort, mais un jour un journaliste m'a dit que Brassens avait fait en tout, une cinquantaine de chanson sur la camarde, l'a-t-on appelé « le chanteur de la mort » ? A-t-on vu toute son ouvre à  travers le prisme de sa peur de mourir ? Certainement pas. Mais, ah, le sida c'est différent. La machine à  fantasmes des années 80 n'est pas si loin. On est tout prêt à  oublier tout respect pour l'individu. Petit on n'a pas le droit de montrer les handicapés du doigt, alors on se venge plus tard en se faisant journaliste.
Si un jour j'ai pu dire à  un journaliste que oui, j'avais le sida, c'est parce que oui, et alors ? Ce que je démontre par ce cheminement c'est une exclusion positive, car le journaliste lui ne va plus retenir que ça. à‡a fait dix ans qu'il tombe dans le piège. J'ai beau lui dire mille fois que le sida n'a rien a voir dans ce que j'écris, j'ai beau chanter mille mondes différents, le journaliste ouvrira son article sur un rapport de mon état de santé présumé. Comme Le Pen il veut absolument que ce soit marqué sur ma carte d'identité. Il ne se rend même pas compte de ce qu'il fait. La plu part du temps il a pourtant envie de dire du bien, mais ne peut s'empêcher d'introduire de sa délation, m'enfermant dans une identité que je n'ai jamais revendiquée. Surtout il ne me laisse aucun choix, aucune liberté. Comme je n'en parle pas, il en parle à  ma place. La presse a tant et si bien gonflé le sida de Mano Solo, qu'elle même en est venue à  croire que c'était mon fond de commerce. Pourquoi tu dis pas carrément « Putain Mano depuis qu'on dirait qu'il a plus mal nulle part, c'est devenu de la guimauve son truc. Ce qu'il est long à  mourir ce type. », Ludovic ?
Moi ce que je vois c'est qu'un type qui a le sida bin il a pas le droit d'écrire des chansons pour Juliette Greco et de finalement les chanter soi-même. Que cette info a du t'échapper à  propos de cet album. Pour toi c'était clair, un sidéen ça doit raconter des histoires de sidéen, sinon c'est pas intéressant. Un sidéen ca doit être marqué au fer rouge, cette information est absolument indispensable à  toute oreille susceptible d'entendre ses chansons. Escuse-moi Ludovic mais là  je ne vois que délation voyeuriste, vulgaire et gratuite. Je ne vois que facilité journalistique, mépris total d'un individu. J'appelle ça l'exclusion positive. La presse me nie le droit de vivre sans l'étiquette du sida sur le front. Quoi que je fasse on me ramène au même endroit. Je suis désolé Ludovic, je sais j'aurais dû mourir jeune comme James Dean ou Cyril Collard, là  tu aurais avec tous les autres, fait de moi un mythe éternel. Bin ouais mais tu sais y'a que la presse pour avoir rêvé ça, parce que le public lui, depuis dix ans dans la salle, il voit bien chaque jour que je suis pas venu pour lui claquer dans les pattes. Il a des oreilles, lui, et il comprend bien que je lui parle de bien des choses. Que je ne suis pas un sidéen mais un artiste, un musicien, un chanteur dessinateur sur scène, qui crée des images en couleurs musicales. Un homme, quoi.
Finalement, que j'ai le sida ça a l'air d'être plus votre problème que le mien. Bin gardez-le et me faites pas chier avec, journalistes ! Si vous n'aimez pas mes chansons, argumentez, mais que vient faire le sida là -dedans ? à€ qui est-il le plus utile ? à€ vous ou a moi ? Mon sida ? Oui il est bien là  messieurs, mais chaque jour c'est vous qui le réinventez, c'est vous qui vivez avec, bien plus que moi. C'est vous qui allègrement en badigeonnez mon ouvre à  grands coups d'éditos. Pas moi.

Mano.

Posté : 29 sept. 2004 12:47
par Marcus l'Ecclésiastique
:jumpy: :jumpy: :jumpy:
Ayéééééééééééééé ! j'ai trouvé ma voie ( enfin !!! )


Je veux devenir : J O U R N A L I S T E !!!!


et promis: dés que j'ai mon C.D.I., je me suicide ! Soit dans un anonymat controlé ( et si possible médiatisé ), soit au grand jour avec cris et fureurs !

Grâce à  ce geste héroïque, on pourra dire :
"....Enfin un p........(*) de mauvais journaliste de moins ......."


:-)p

Posté : 29 sept. 2004 13:10
par styx
J'ai également reçu cette missive virtuelle. Et, à  la lecture de la lettre, ma réaction a été mitigée. Est-ce que Mano Solo chanterait avec autant de force sa fureur de vivre s'il n'était pas malade ? D'autant que le sida n'est pas une maladie "banale" : c'est la mort garantie. Peut-on vraiment être identique à  tous les artistes, si l'on a la mort qui nous colle à  la peau ? Pour moi, si sa maladie ne doit pas être un prisme à  travers lequel il faut analyser toute son oeuvre, elle donne un éclairage à  ses chansons.

Je suis donc allée lire l'article du journaliste de Libé. Et là , j'ai vraiment été choquée par les termes employés et j'ai compris la colère de Mano Solo !
Au début de l'article consacré à  l'album [i]Les animals[/i], Ludovic Perrin, journaliste à  Libé, a écrit :Mano Solo a tellement annoncé sa mort que sa survie a aujourd'hui quelque chose de banal. Réchappé in extremis grâce à  la trithérapie, le chanteur du sida a progressivement ouvert son propos au monde à  mesure qu'il vivait à  nouveau..."
:peur: :peur: :peur: :peur: :peur: :peur:

Biz'

Styx

Posté : 29 sept. 2004 16:10
par (spountz)
moi, je suis désolé de rentrer dans la polémique à  grand coup clichés, mais, moi, il est me parrait bien léger, le gars Mano, avec son Sida. C'est sûr que ça doit pas être facile, mais de là  à  en faire un truc énorme, et se faire valoir comme une victime. Le Sida, c'est has-been, même les stars ne le chope plus. Faut voir à  se renouveler. Nous on sait bien qu'il y a plus dur, plus grave, plus fou...

Il y a Grégory de la STAR'AC avec une mucoviscidose!! ça, ça impose le respect!!

:ane: :ane: :ane:

Posté : 29 sept. 2004 16:16
par craquinette
spountz a écrit :Il y a Grégory de la STAR'AC avec une mucoviscidose!! ça, ça impose le respect!!

:ane: :ane: :ane:

oui, encore plus fort, encore plus spectaculaire .... attention, mesdames et messieurs, à  présent, la télé réaliticopoubelle vous promet une mort en direct ..............!!! :furax: :furax: :furax: :furax: :-(( Merci Besançon de m'avoir épargnée la télé ... sur ce, je vais continuer ma lecture d'un livre fabuleux de Giraudeau ..........

Posté : 30 sept. 2004 9:42
par CEL1NE
styx : Je suis donc allée lire l'article du journaliste de Libé. Et là , j'ai vraiment été choquée par les termes employés et j'ai compris la colère de Mano Solo !
Au début de l'article consacré à  l'album Les animals, Ludovic Perrin, journaliste à  Libé : Mano Solo a tellement annoncé sa mort que sa survie a aujourd'hui quelque chose de banal. Réchappé in extremis grâce à  la trithérapie, le chanteur du sida a progressivement ouvert son propos au monde à  mesure qu'il vivait à  nouveau...
:peur: :peur: :peur: :peur: :peur: :peur:

Biz'

Styx
Idem, cette article m'a bcp choqué, c incompréhensible d'écrire un truc pareil :shock:

En ce qui concerne l'album : :love: magnifique, toujours un plaisir de retrouver Mano

Les Animals

Posté : 30 sept. 2004 17:56
par matt
Le nouveau Mano Solo est superbe! à€ quand un nouveau Bénabar? :jumpy:

Posté : 03 oct. 2004 18:00
par bouiboui
Enervé par ces gauchos
Dev'nus des patrons bien gros
J'ai balancé mon Libé par la f'nêtre
Comme j' suis un garçon réglo
J'ai visé le caniveau
Sur d'y r'trouvé l' rédacteur en chef

(Renaud - l'aquarium, version live)

Moi je lis plus Libé depuis 1986 et je m'en porte pas plus mal ! :wink:

Posté : 03 oct. 2004 18:21
par françou
Papi Bouiboui a écrit :Moi je lis plus Libé depuis 1986 et je m'en porte pas plus mal ! :wink:
Tu imagines quand tu as commençé à  lire Libé j'avais 3 ans et Craqui n'étais pas encore ou venait juste de naitre :mrgreen: (je te taquine....) :-x-:

Sinon blague à  part... je pense avoir une grosse lacune car je ne connais pas du tout Mano Solo :oops:
Faudra qu'un de ces quatre j'écoute quand même...

Posté : 03 oct. 2004 18:26
par Memesse
françou a écrit :
Papi Bouiboui a écrit :Moi je lis plus Libé depuis 1986 et je m'en porte pas plus mal ! :wink:
Tu imagines quand tu as commençé à  lire Libé j'avais 3 ans et Craqui n'étais pas encore ou venait juste de naitre :mrgreen: (je te taquine....)
non, c'est quand il a arrêté de lire Libé...

Posté : 04 oct. 2004 17:03
par -- Pauline --
Sur les scènes depuis 10 ans, le chanteur parisien présente son nouveau disque jeudi à  l'AB.

Mano, l'Animal Solo

Mano Solo revient avec "Les animals". Les chiens, pas le groupe. Un disquie qui fuit le rock. L'artiste évoque son parcours avant le concert à  l'AB.

Le "Studio Bleu", dans le 10e arrondissement, est bien caché, dans une rue très animée. C'est là  que Mano Solo répète ses nouvelles chansons avec son groupe : neuf musiciens dont Régis Gizavo à  l'accordéon.
Faut dire que certains titres de l'album "Les Animals", ont une nette couleur africaine. Mais la jungle de Mano, c'est davantage Paris où il vit : Moi, je ne voyage pas, ça ne m'intéresse finalement pas d'aller en Afrique. "Savane", c'est ironique. Les pays qui valent le coup, où on est libre de penser, de parler, c'est chez nous. Où mange-t-on ? Où est-on soigné ? C'est chez nous. Tu sors d'Europe et tu te retrouves chez des gens qui subissent l'oppression, la guerre, la maladie, la faim ou la misère... C'est les pays bourgeois qui valent le coup, là  où on vit. On est cent fois mieux à  Barbès qu'à  Casablanca ou Alger. C'est clair. Je n'ai pas la curiosité d'aller voir des gens pauvres pour revenir et dire "Ils sont pauvres mais ils ont le sourire, quelle pèche ils ont". C'est d'une vulgarité sans fin. Je n'ai pas besoin de voyager, aussi parce que les vacances m'emmerdent. Je culpabilise, je me dis que je perds mon temps. Je voyage en permanence avec la musique.
Le Paris décrit par Mano est assez sombre, assez dur. On ne se rend pas vraiment compte qu'il s'agit de la capitale la plus boisée d'Europe (478.000 arbres) : Ah, j'ignorais... C'est une ville où je me sens bien même si elle est inhumaine. Les gens vivent seuls à  Paris. Tu ne connais pas ton voisin de palier et tu n'en as pas envie. Moi le premier. Parce que ça va te prendre la tête, parce qu'un jour il va te demander quelque chose. C'est pas pour rien que dans ce pays, il y a tant de vieux qui sont morts de la canicule. Mes voisins sont hyper vieux et je ne m'en suis jamais soucié. Alors que je les aime bien... C'est pour ça que je dis qu'on est des "animals", pas des animaux. On est tous plantés sur un trottoir en train de hurler notre vérité mais qui nous écoute ? Personne car tout le monde hurle, que ce soit sur scène ou sur internet.
Même s'il a formé à  un moment les Frères Misère, Mano ne fait pas du rock. Contrairement à  la mode sévissant en France en ce moment : Je ne suis pas un chanteur de rock. Même quand j'essaie, j'y arrive pas. Je ne swingue pas. J'ai trop de paroles, elles ne sont pas assez simplistes pour être répétées sur le rythme. J'ai besoin d'espace pour faire des phrases.
Mano est apparu il y a dix ans, comme Thomas Fersen ou Art Mengo. Dans la foulée des Têtes Raides (qui apparaissent sur la chanson "Botzaris"). Il a participé à  sa façon à  ce grand retour de la chanson à  textes : Les pionniers, c'est plus les Têtes Raides que moi. J'ai profité d'eux et des groupes de rock français qui ont débroussaillé le terrain. Dans le rock et dans la chanson. Je ne me vois pas d'équivalent aujourd'hui au niveau de la façon de faire, de l'écriture, de la diversité musicale... Fersen, c'est autre chose. Pour moi, il fait toujours la même chose depuis le début. Bénabar, encore moins. Je ne me sens pas concerné. Moi, j'ai la mentalité rock, je viens de ce milieu. C'est les Négresses Vertes, Chihuahua et la Mano Negra qui m'ont aidé à  émerger. C'est ma génération. On se connaît depuis 1977 et le Forum des Halles. Daniel, qui joue de la guitare dans mon groupe, est un ancien de la Mano Negra. Deux autres sont des anciens de Sergent Garcia...
Dans "Savane", Mano assagi, chante "Je n'ai plus ce sentiment si violent, si méchant" : C'est sûr que j'ai changé. Avant, je montais sur scène en me disant que j'allais leur mettre dans la gueule, sans me soucier de ce qu'ils allaient en penser. J'étais très énervé, dans une revanche, plus que dans le désespoir. Je n'ai jamais été désespéré. J'avais des choses à  prouver. Maintenant, j'ai 41 ans, je suis un peu fatigué. Si j'avais continué la peinture, j'aurais eu plus de mal à  me faire entendre, je serais aujourd'hui un type super aigri. Je l'ai échappé belle. Le public m'a appris à  vivre. Je suis bien plus sociable qu'il y a dix ans.
Mano, en fait, est moins "animal" qu'avant. Il a appris à  vivre avec son sida, s'est ouvert aux gens. Il a besoin de s'oublier. Il est plus heureux aujourd'hui : J'ai eu envie de faire comprendre aux gens qu'ils étaient légers finalement et qu'ils ne s'en rendaient pas compte. J'ai un côté cureton, très moralisateur et éducatif. Là , je vis avec un gamin, je me rends compte que je ressemble à  mon père (NDLR: le dessinateur Cabu) que, gosse, je trouvais très con. J'avais envie de partager avec les gens un peu de ce que je regrettais, comme d'avoir fait des conneries.
On aurait dû me subventionner car je pense avoir été bien plus efficace pour la prévention du sida que toutes les campagnes qu'on a pu faire. En plus, les gens ont payé pour entendre ça et donc intègrent le message. J'ai réveillé pas mal de monde. Des gens m'ont dit que je leur avais sauvé la vie en leur montrant qu'il y a toujours des raisons de se battre et d'exister.
Je m'appelle Emmanuel, je suis la parole de dieu sur terre, ce côté porte-parole ne me déplaît pas. Je n'ai pas de problème pour mon ego...


Thierry Coljon (Le Soir)

Posté : 04 oct. 2004 18:44
par Memesse
-- Pauline -- a écrit :Sur les scènes depuis 10 ans, le chanteur parisien présente son nouveau disque jeudi à  l'AB.
et j'y serai :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: o:-) :jumpy: :jumpy: :jumpy: :jumpy:

Posté : 08 oct. 2004 7:03
par Memesse
Memesse a écrit :
-- Pauline -- a écrit :Sur les scènes depuis 10 ans, le chanteur parisien présente son nouveau disque jeudi à  l'AB.
et j'y serai :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: o:-) :jumpy: :jumpy: :jumpy: :jumpy:

j'y étais :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: o:-) :jumpy: :jumpy: :jumpy: :jumpy:


c'était trop génial!!!!

Posté : 08 oct. 2004 11:29
par Alain D.
Memesse a écrit :
Memesse a écrit :
et j'y serai :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: o:-) :jumpy: :jumpy: :jumpy: :jumpy:

j'y étais :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: o:-) :jumpy: :jumpy: :jumpy: :jumpy:


c'était trop génial!!!!
Merci, super compte rendu!!! :-)1

:mrgreen: :-)p

Posté : 08 oct. 2004 13:14
par Memesse
j'essaierai de faire mieux quand je serai redescendu sur terre...

c'était carément surréaliste :shock: :shock: :shock:

le public l'a obligé à  faire un rappel tant il était ovationné. Les techniciens avaient commencé à  tout débrancher et les gobelets ont commencé à  voler. Mano est réapparu, il a dit "Mais c'est fini". Tout le monde à  crié NNNOOONNN.. Alors ils sont revenus hésitant, la plupart des instruments étant débranchés tout comme les amplis, et ils ont joué deux dernières, avec presque uniquement les micros voix branchés, même pour les instrus. Et la dernière, certains musiciens ne la connaissaient même pas.
Mano qui ne fait habituellement pas de rappel a une fois de plus succombé à  la folie de la foule. Pour le reste, je ferai un résumé très condensé plus tard

Posté : 08 oct. 2004 15:12
par Memesse
:-)1 :-)1 :-)1 :-)1 ^-) ^-) ^-) ^-) ^-)
:jumpy: :jumpy: :jumpy: :jumpy: :jumpy: :jumpy: :jumpy: :jumpy:


Jeudi 7 octobre, cÂ’est enfin le grand jour, le premier concert de la nouvelle tournée de Mano Solo. Et cÂ’est la salle de lÂ’Ancienne Belgique à  Bruxelles qui a lÂ’honneur dÂ’accueillir la bande à  Mano.
Bien entendu, il est des concerts que je ne peux me permettre de rater, et celui-ci en fait partie. CÂ’est pour cette raison que jÂ’ai pris congé lÂ’après-midi, ne sachant pas où se trouve la salle, il valait mieux être prévoyant.
Après avoir un peu bossé le matin, comme tous les jours, je rentre chez moi faire le plein dÂ’énergie et de « Les animals » pour bien me préparer.
Ensuite direction la gare avec un détour par la poste, embarquement à  12h58 et arrivée à  Bruxelles à  14h07. Je passe un coup de fil à  Lna du HLM, qui est Bruxelloise, elle mÂ’explique lÂ’itinéraire et me donne rendez vous à  16h30. JÂ’ai tout le temps nécessaire pour trouver la salle, je fais ensuite le chemin inverse pour chronométrer le temps qui me sera nécessaire afin de rejoindre la gare suite au concert.
Après avoir réglé toutes ces formalités techniques, je fais un léger compte rendu de mon début de journée pour ma libellule puis je me promène sans but le long des trottoirs de la capitale, mÂ’arrêtant chez les bouquinistes et bédéïstes. La soif dominant tous mes sens, cÂ’est dans un bistrot que jÂ’établis le bivouac en attendant ma Lnou. Ponctuelle comme toujours, elle sÂ’attable à  mes côtés et nous discutons jusquÂ’à  18h30, nÂ’étant interrompu que par lÂ’arrivée dÂ’une de ses amies.
On se décide enfin à  sortir pour aller 5 m plus loin, devant la salle dont les portes sont fermées. Nous sommes les premiers à  nous installer, et les personnes arrivant par après ne cessent de nous demander si les portes sont fermées, « non-non, on a simplement envie de passer notre temps dehors le nez contre une vitreÂ… »
19h ouverture des portes, fouille sommaire et je prends possession du pied du micro, sans avoir eu à  me dépêcher.
19h15, Mazda le chien de Mano vient tâter lÂ’atmosphère sur la scène, suivi de près par son maître.
20h les lumières sÂ’éteignent et la première partie commence. Des rythmes tziganes très agréables à  écouter qui ne donnent quÂ’une seule envie, celle de taper dans les mains et de danser. QuelquÂ’un dans le public crie « TÂ’es qui ? Présente toi » et sur ce il pense à  le faire. CÂ’est Balbino Medelin, un putain de gitan de Paname (cÂ’est lui qui le dit, pas moiÂ…) Il est accompagné par un accordéoniste et un percussionniste dont je nÂ’ai pas retenu les noms.
20h30, ils quittent la scène, la salle se rallume, on débarrasse leur matos.
20h45 les lumières sÂ’éteignent, Mano apparaît. Sous une légère lumière, il a toujours lÂ’air autant squelettique, mais quoi de plus normal, cÂ’est lui et cÂ’est comme ça quÂ’on le connaît et quÂ’on lÂ’aimeÂ…
Bon pour ce qui est de la play list, je nÂ’ai pas retenu lÂ’ordre exact, mais la première et la dernière chanson sont les bonnes ainsi que les rappelsÂ… Je nÂ’ai pas retenu non plus tout ce qui sÂ’est dit tellement il y a eu un contact constant entre lÂ’artiste et son public.
DÂ’ailleurs, Mano et les musiciens se regardaient souvent avec lÂ’air de se dire « QuÂ’est ce que cÂ’est que ça pour des fous, où sommes nous tombé, jÂ’ai jamais vu ça »
A noter que les trois de la première partie sont membre des musiciens de Mano sur cette tournéeÂ…

Du vent : Mano commence à  chanter, mais on entend rien, les techniciens nÂ’ont pas mis le micro en position ON (lol) Mano regarde vers la consolle, assez contrarié, le technicien vient jeter un coup d’œil et allume le micro

Rien nÂ’est à  toi : quand Mano prend le micro en main, il passe en OFF, alors Mano réclame du scotch quÂ’on lui approte sur le champ, les problèmes de micro sont enfin réglés

Je nÂ’y peux rien : vous êtes mou sur cette chanson, vous nÂ’y connaissez rien en Belgique (oooouuuuhhhh)

Moi jÂ’y crois : alors sur la précédente vous êtes mou, mais sur celle ci vous vous déchaînez, vous préférez donc la musique de château fort plutôt que les chansons plus intimes. Vous nÂ’y connaissez rien, jÂ’avais raisonÂ… Pour vous une chanson qui risque de vous plaire, et il chante Thierry la Fronde version remaniée

Animals

Savane

Paris avance

Les rêves du cœur

LÂ’aventure

Barrio Barbes
(version « Les animals ») : un jour, je me promenais dans mon quartier, entre Barbes, Pigalle et Place Clichy, et je me suis fait agressé par un gitan de Paname qui mÂ’a empoigné et mÂ’a dit jÂ’ai ré-écris une de tes musiques, cÂ’est bien mieux comme ça, il faut que tu lÂ’écoute, et comme je suis quelquÂ’un de calme, pas le genre à  chercher lÂ’embrouille, jÂ’ai acceptéÂ…

Botzaris

La suie

Sentiments

Je taille ma route

Les gitans
: cÂ’est un métier facile la chanson, il suffit de regarder les gens et dÂ’écrire ce quÂ’on voit. Une fois, jÂ’étais dans un bateau, jÂ’arrivais au port, et sur le quai, yavait un groupe de gitansÂ…

Canal du midi

Te souviens-tu : ma petite maman voulait que jÂ’écrive une chanson moins triste, alors rien que pour la faire chialer, jÂ’ai écris celle-ciÂ…

Allez viens

La lune

Une image

Je me suis fais du mal

On boira dÂ’la bière

Allo Paris

Shalala
: Il chante plusieurs fois "quand les rues se vident le soir, moi je reste là  sur son bout de trottoir" a cappella et fini par se rapprocher de Balbino qui prend conscience qu'il est cencé commencer à  jouer :lol:


Le public l'a "obligé" à  faire un rappel tant il était ovationné. Après 5 minutes de boucan énorme, les techniciens avaient commencé à  tout débrancher et les gobelets ont commencé à  voler vers la scène.
Mano est réapparu, il a dit "Mais c'est fini". Tout le monde à  crié NNNOOONNN.
Alors ils sont revenus hésitant, la plupart des instruments étant débranchés tout comme les amplis, et ils ont joué deux dernières, avec presque uniquement les micros voix branchés, même pour les instrus.
Et la dernière, certains musiciens ne la connaissaient même pas.
Mano qui ne fait habituellement pas de rappel a une fois de plus succombé à  la folie de la foule.

Rappel :

Des pays

Pas du gâteau



Sinon, que dire de plus sur le concert ? Mano bouge, danse, souri , il est en très grande forme, cÂ’est génial de le voir avec une telle pêche, une telle envieÂ… Il a eu quelques trous de mémoire durant le concert, c'est la première date de la tournée et ils sont encore en rodage, c'est bien normal.
Derrière nous, des midinettes qui essayaient constamment de toucher Mano quand il venait tout au bord le la scène (dÂ’ailleurs quand il venait tout au bord, je devais me reculer un peu pour ne pas quÂ’il me marche dessus et jÂ’en profitais pour pousser les groupies pour ne pas quÂ’elles lÂ’atteignentÂ…), une y est arrivé et est restée 5 minutes à  crier « je lÂ’ai touché » :pleure: on se serait cru à  un concert de Bruel il y a qq annéesÂ…
Et aussi, et ça provenait toujours des filles derrière nous, des remarques très chiantes comme « Il est maigre ! Il a lÂ’air malade ! Il ne va pas bien ! » :shock: ainsi quÂ’un magnifique « Mano je tÂ’aime, prends moi » du plus bel effet :roll: Â…

Après le concert, nous sommes allé discuter avec lÂ’organisateur, la troupe était en train de manger et ne sortait pas de suite, mais il a confirmé le renouveau de Mano, sa grande forme et lÂ’énorme différence avec lÂ’état d'esprit dans lequel il était la dernière fois quÂ’il était passé à  lÂ’AB.

Il fut ensuite temps pour moi de regagner la gare et de prendre le dernier train pour Liège, heureux dÂ’avoir vécu un moment aussi intense, un concert que je ne suis pas près dÂ’oublierÂ…



Et vive la révolution!

Posté : 09 oct. 2004 15:35
par Memesse
Mano Solo, voleur de sentiments
Cà‰DRIC PETIT

Mis en ligne le 06/10/2004
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Plus Solo que jamais, Mano revient avec un enjoué nouvel album «Les animals».
A 40 ans passés, le chanteur a fini de hurler, mais continue à  brandir le poing.




ENVOYà‰ SPà‰CIAL à€ PARIS

E ntre Bénabar et Sanseverino». C'est aujourd'hui le «positionnement» dans lequel sa maison de disques situe Mano Solo. Une affaire de marketing avec laquelle on n'est pas convaincu qu'Emmanuel Cabut se retrouve, à  l'heure où il débarque dans le Studio Bleu, lieu de répétitions pour sa tournée (1). Effigies reggae, percussions africaines, une odeur tenace de cannabis malgré les panonceaux «Pas de joint, svp»; on ne s'étonnera pas que Mano Solo s'y sente comme un poisson dans l'eau, et que ses nouvelles chansons y aient trouvé un terreau pour s'épanouir.

Pourtant, si tout, et en particulier «La Savane», première chanson de «Les animals», laisse supposer que les mois qui viennent de s'écouler ont été pour l'ancien de la Marmaille Nue l'occasion de voyages et de rencontres insolites, Mano, plus Solo que jamais, s'en défend vigoureusement: « Les seuls voyages que je fais, c'est pour mes tournées. Chaque fois que j'ai fait du tourisme, j'ai culpabilisé. Il y a quelque chose de vulgaire à  prendre le reste du monde pour un zoo. à‡a me gâche le plaisir, tous ces gens qui rentrent de vacances, admiratifs: «Ils sont pauvres, mais quelle vie!» S'ils sont si enchantés, pourquoi ils ne restent pas là -bas? Le principe-même du tourisme, d'aller se rassurer chez les pauvres, m'énerve. Par ailleurs, je suis peut-être un patachon, mais je n'aime pas voyager.»

Voyages musicaux

Heureusement, dès lors, qu'il y a la musique, les musiques, passeport idéal pour les cultures: « En deux heures, tu fais trois fois le tour de monde. Tu t'arrêtes où tu veux. J'ai emprunté beaucoup de rythmes africains, parce que pour moi, ça a la pêche, musicalement. Quand j'étais gamin, ma mère me réveillait avec les Tambours du Burundi. Elle mettait ça à  fond dans la maison. Après ça, tu vas à  l'école, c'est la révolution.» A quarante et un ans, dont une vingtaine de parcours dans la chanson, Mano n'a pourtant pas eu d'autre envie que de retrouver cet état d'esprit. A moins que ce ne soit les circonstances de sa vie qui lui dictent une conduite enjouée, dont ses nouveaux morceaux sont les premiers témoins. « C'est vrai, surtout parce que je me suis marré à  le faire. Etre Mano Solo, je trouve ça vachement bien, plein d'opportunités, plein de boulot, de rencontres, de joie, de reconnaissance, d'argent. J'ai bien vécu d'être Mano Solo. Je ne pourrais plus écrire des chansons comme j'en faisais à  mes débuts, à  moins de m'autoplagier. Et comme je fonctionne dans une logique où je me fais en quelque sorte le journaliste de ma vie, je ne m'y reconnaîtrais pas ».

S'il n'en continue pas moins à  écrire des textes enragés, qui suinte « du vent, du sexe et de la sueur », c'est pourtant davantage dans la peau du compositeur, en retrait, que Mano Solo s'est glissé cette fois, la moitié des morceaux des «Animals» étant à  l'origine destinée à  Juliette Gréco. « C'est même elle, précise-t-il, qui réclamait du sexe et de la sueur ». L'affaire ne s'est pas faite; les chansons, elles, sont restées. Ne restait plus qu'à  l'envie de les interpréter soi-même de se dessiner: «Je me suis aperçu, explique encore Solo, que je ne me suis pas foutu d'elle, qu'il suffisait de peu pour que je puisse les chanter au masculin, que quand je travaille pour d'autres, ce que je fais n'est pas trop mauvais...»

Marre de hurler

Retour au bercail, donc, pour les titres composés pour « La vieille », dans lesquels leur auteur a vu l'occasion d'explorer de nouvelles facettes de son art, notamment au niveau du chant, moins hurlant, moins revendicatif, plus posé sur la plupart des titres. «Il y a surtout que j'en ai marre de gueuler. J'ai vraiment du mal à  réécouter mes albums, je ne comprends pas pourquoi chaque fois j'en viens à  hurler.»

Peut-être parce que, même avec le saut de décennie, Mano Solo reste attaché à  une sensibilité rock à  fleur de peau. «Du vent» aurait donc pu être un hymne punk, «Je n'y peux rien» aussi, mais le natif de Châlons-sur-Marne ne semblait pas trouver son content dans du «rock anglo-saxon à  la française». On précise: «Pour moi, il faut un rythme qui aille avec la langue, et je me trouve très idiot quand j'essaye d'interpréter du rock en français. J'ai l'impression de jouer un rôle». Et de ne pouvoir raconter ses histoires comme bon lui semble dans le carcan trop étroit d'une chanson rock'n'roll. Car s'il est une certitude que le fils du dessinateur Cabu entretient, c'est celle de la primauté du texte sur les mélodies: «C'est un peu comme mettre un dessin en couleurs. Le dessin existe déjà  avant qu'on y appose des couleurs», résume-t-il, non sans être conscient des avantages du genre: rapidité, immédiateté, modernité... autant d'éléments qui favorisent la diffusion auprès du public. « Et, plus simplement, on en entend partout. Quand tu vas faire tes courses, par exemple, tu ne tombes jamais sur une sculpture au bout du rayon ».

Paris, la maudite

Côté récits, les textes de «Les animals» gardent leur ancrage dans l'observation acérée de la société française. Quasi éditoriale quand Mano s'attaque à  la trinité «Travail-Famille-Sarkozy», dans un «Du vent» aux relents communistes assumés, plus sociologique quand il s'essaye à  la description de la vie parisienne, déjà  écornée dans ses précédents opus, comme «Dehors». De quoi laisser penser qu'entre l'artiste et sa ville d'élection, c'est un peu «Je t'aime moi non plus»... et depuis plus de vingt ans.

«Paris, c'était bien quand je m'y suis installé. Chaque fois que je sortais d'une station de métro, je ne connaissais pas le quartier, j'avais l'impression d'être à  l'étranger. à‡a ne me fait plus jamais ça, je connais Paris par coeur. Je connais trop les Parisiens aussi. C'est une ville où tu peux connaître 300 personnes et être seul. Personne ne sait où tu habites. C'est tout sauf un village: si tu veux voir quelqu'un, tu lui téléphones trois fois, tu prends rendez-vous 15 jours à  l'avance. Rien ne se fait simplement.»

Avec trois titres («Paris avance», «Botzaris», «Barrio Barbes») où la capitale française tient le premier rôle, on comprend vite que le sujet est inépuisable, et Mano Solo constamment à  l'affût des petites choses qui, dans cet univers confiné, dysfonctionnent. Ainsi «Botzaris» résonne-t-elle de ce refrain nostalgique « Tant qu'il y aura des bancs reste un pays des sentiments »; pas seulement une réécriture des «Bancs publics» de Brassens, que Mano dit n'avoir jamais écouté, mais surtout le fruit d'un constat « regrettable » : la disparition des bancs, symbole de l'extinction de «la vie de quartier» et de la solitude urbaine: «on rencontre des milliers de gens qui sont seuls, parce qu'on n'ose plus déranger les autres. On n'ose plus voler les sentiments des autres. A quinze ans, on assaille d'avances, on est capable de tout, on n'a pas peur. Et plus on vieillit, plus c'est dur de faire ça. Les gens sont seuls, parce qu'ils ne sont pas assez voleurs.»

«Les animals», chez Warner. En concert à  l'Ancienne Belgique ce jeudi 7 octobre.

© La Libre Belgique 2004


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Posté : 10 oct. 2004 23:31
par CEL1NE
Merci Memesse :D

pour la revue d'abord :-)1
et pour l'article :) , pour une fois, depuis septembre dernier, qqchose d'interessant à  lire sur mano et son dernier opus.

trop curieuse de découvrir les chansons des Animals sur scène ! en particulier Barrio Barbes, pour entendre Balbino Medelin, 'le putain de gitan de Paname' :mrgreen:

Posté : 23 nov. 2004 13:47
par françou
Ayé enfin découvert depuis 1 gros mois (enfin 4 - 5 chansons merci Memesse) bah franchement je trouve ça excellent :-)1
Au début j'accrochais pas trop.... donc j'ai laissé tombé...15 jours j'ai re-écouté et là  bah j'ai été scotchée :shock: j'ai adoré .... donc maintenant bah il ne se passe pas une journée sans que j'écoute au moins une chansons de Mano Solo (va vraiment falloir que je me procure les CD !!!) :-)p

Super Revue Memesse mais tu sais déjà  que je l'ai lue o:-)

Posté : 24 nov. 2004 23:11
par CEL1NE
françou :
bah franchement je trouve ça excellent :-)1
donc maintenant bah il ne se passe pas une journée sans que j'écoute au moins une chansons de Mano Solo (va vraiment falloir que je me procure les CD !!!) :-)p
:-)1
''Françou avec nous'' :-)p je te félicite tu as très bon goût :wink:
pour les cds, faut demander à  Papa rael euh Noel :mrgreen:

Posté : 24 nov. 2004 23:30
par françou
CEL1NE a écrit :
:-)1
''Françou avec nous'' :-)p je te félicite tu as très bon goût :wink:
pour les cds, faut demander à  Papa rael euh Noel :mrgreen:
Oui je sais que j'ai bon goût 8)
Et pour le papa Noel j'y ai pensé aussi !!!

J'adore Mano Solo et encore plus que avant hier c'est hallucinant :shock:

Posté : 02 janv. 2005 17:13
par Nanouch
Image

Y'en a par ici qui ont vu la vidéo " le dernier concert ( soi-disant :roll: ) de Mano Solo", au Bataclan en 95?
Pour voir ce que vous en pensiez, parce que je viens de la regarder pour la deuxième fois aujourd'hui, et je la trouve belle quoi, mais personne me comprend chez moi... :cry:

Posté : 02 janv. 2005 18:04
par bénabarette
françou a écrit : Oui je sais que j'ai bon goût 8)
Ca se mange une Françou :shock: Arf, dsl, faut s'en prendre à  Nanouch...Elle avait qu'à  pas faire remonter le fil... :-)p
Mais vous inquietez pas... Je sors...
:arrow:

Posté : 02 janv. 2005 19:28
par Nanouch
Image
Rooh... et moi qui pensais avoir une réponse sérieuse...
:wink:

Posté : 02 janv. 2005 19:43
par Memesse
moi, j'ai pas vu cette vidéo, mais elle m'intéresse :oops: :roll:

Posté : 02 janv. 2005 19:56
par Nanouch
--> MP :!:

Posté : 02 janv. 2005 23:01
par françou
Je vais voir Mano Solo en concert :jumpy: :jumpy: :jumpy: :jumpy: :jumpy: :jumpy: :jumpy:

Sinon en vrac :

une Françou est très comestible

Et je n'ai pas vu non plus cette vidéo

Posté : 03 janv. 2005 18:34
par Nanouch
:pleure: Françou, tu me démoralises là , moi qui me rattrapait en regardant cette cassette...et qui oubliait que ct impossible pour moi d'aller le voir...

Posté : 06 janv. 2005 1:10
par CEL1NE
ben, cette video je vois très bien ce que sait, puisque je l'ai.
pas visionné depuis longtemps certes... c ma 1ère et dernière VHS de Concert, après y a eu les dvds ça fait pas avancer le débat :-)p mais moi ça me rappelle des souvenirs ....

Posté : 25 janv. 2005 18:39
par françou
Je vais le voir ce soir en concert !!!!! :jumpy: :jumpy::jumpy::jumpy::jumpy::jumpy::jumpy::jumpy::jumpy::jumpy::jumpy::jumpy::jumpy:

Posté : 03 mars 2005 9:38
par Memesse
Dimanche 6 mars à  22h30, rediffusion sur TV5 de l'émission "Music-Hall & Cie" avec la participation de Mano Solo qui chante "Barrio Barbès"

Posté : 23 mars 2005 14:43
par françou
Il est entrain d'écrire son prochain livre !

Voilà  vivement sa sortie !! :jumpy:

Et là  dans pas longtemps je devrais bientôt avoir "je suis là "

Posté : 19 juil. 2005 10:59
par Fraggle

Posté : 19 juil. 2005 14:49
par françou
Merci Fraggle pour le lien, je l'avais écouté en direct sur France Inter, maintenant je vais pouvoir voir les images :jumpy:

Les Voix du Gaou

Bon bah hier deuxieme concert de Mano...
Carrement à  l'opposé du 1er, où il avait été froid, pas agréable, a même fait pleurer une fille pednant le concert... Mais là  hier c'était magique, il n'y a même pas de mots, il parlé avec son public, réagissait, était souriant, on voyait que ça lui faisait plaisir d'être là , au rappel il n'avait quasiment plus de voix ....
Il nous a chanté des chansons des "Animals" mais aussi les gitans, Allo Paris, et je ne me souviens, je n'ai rien noté... et j'en ai pris pour mes yeux, placée au premier rang en face du guitariste, et en plus j'étais bien accompagnée on ne pouvait pas mieux rêver :love: , le shalalala a du durer facile 5mn, et le public qui a repris derriere,... enfin là  les idées me viennent en vrac, c'était tellement magique que je n'arrive pas à  tout remettre en ordre, tout se mélange....


J'espere avoir la possibilité d'aller le revoir à  Vence


Mon accompagnateur a été tellement bluffé par tant de talent et de prestance sur scene qu'on retournera certainement le voir le 11 Aout à  Vence (mais sous toute réserve malheureusement....) :love:

Posté : 19 juil. 2005 15:55
par Fraggle
J'espère qu'il sera autant en forme dans une semaine (le 25) au Théâtre de la Mer à  Sète !!....
Et pis y'aura mes p'tites choses.... :tourne:

Posté : 20 juil. 2005 9:56
par cory
Fraggle a écrit :J'espère qu'il sera autant en forme dans une semaine (le 25) au Théâtre de la Mer à  Sète !!....
Et pis y'aura mes p'tites choses.... :tourne:
oui mais là  c'est pas pareil ! :tourne:

Posté : 28 juil. 2005 1:06
par Fraggle
En attendant une vraie revue, walà  des photos de la soirée du 25 juillet au Festival "Quand je pense à  Fernande" à  Sète.

Avec Mano bien sûr ! :D

Posté : 28 juil. 2005 9:39
par cory
Fraggle a écrit :En attendant une vraie revue, walà  des photos de la soirée du 25 juillet au Festival "Quand je pense à  Fernande" à  Sète.

Avec Mano bien sûr ! :D
Oui bon d'accord, Mano Solo...

Si tu nous parlais plutôt des stars pas pareïs plutôt ?
o:-) :-)p

Posté : 28 juil. 2005 10:39
par françou
Bah en même temps sur le fil consacré à  Mano Solo c'est mieux de parler de lui :roll: