Forum Bénabar

J'ai concsience d'avoir souscrit à  une mode et de m'être peu-être ainsi laissée aller à  la médiocrité (en même temps, pour une chanson sur le parmesan...)Je ne le ferai plus...

ben non, y faut camillette, c génial de le faire, tu t'en fous, t'as pas de compte à  rendre, moi je dis bravo !
et pour la chanson :

Il va être content B, ça lui fait déjà  deux chansons pour son nouvel album... à  moins que Johnny ne les lui pique...


Bravo à  tous les deux mais comme disait je ne sais plus qui : Y en a qu'on vraiment rien à  faire !

celle qui depuis ce matin fait sa Marina a écrit :Y en a qu'on vraiment rien à  faire !

si tu savais à  quel point ce que tu dis ici est perspicace!!! (et oui, je sais être LUCIDE moi aussi)

mauvaise langue

Il est super ton texte Camillette, sans vouloir en faire tout un ... FROMAGE
(j'me tue moi-même)

féicitations Camillette il fallait oser malgré la lucidité et c'est réussi en plus

C'est gentil de donner des avis positifs et je vous en remercie!
Menfin soyons francs, c'est pas une chanson c'est une parodie...
a là  là , ma première chanson sur un théme existenciel..elle passera à  la postérité quand je serai le docteur qui fait la séquence conseils dans "trente millions d'amis"...

Malaussène a écrit :La vie dramatique d'un cheveu ?

Euh ... Chiche ?

La vie dramatique d'un cheveu

Beurk,
je suis humide, je suis collé
C'est jourdhui que mon maître est né.
Sa mère le prend dans ses bras
On ne s'occupe pas de moi

En ce jour joyeux de naissance
J'en profite pour faire connaissance
Avec mes capillocollègues
Il y a une chevelle qui me drague

Ce furent je vous le garantis
Les plus belles années de ma vie
Mais arriva ce jour d'horreur
Première visite chez le coiffeur

Cheveu frisé, cheveu coupé
J'ai l'impression d'être amputé
Et lorsque la torture prend fin
Je prends mon amour par la main

Je la réconforte comme je peux
J'essaie de la faire rire un peu
Mais le traumatisme est trop grand
Et elle se meure lentement

Heureuseument j'ai mes amis
Dont le cercle s'agrandit
Ce sont eux qui m'ont aidé
A oublier ma dulcinée

Finalement au fil des années
Nous avons appris à  supporter
Nos séjours au capilliculteur
Jusqu'à  ce nouveau jour d'horreur

Cheveu fluo, cheveux bordeaux
C'est la mode qui guide les ados
Et lorsque la torture prend fin
Je me rends compte que je suis teint

Pourquoi tant de méchanceté ?
Nous autres nous n'avons rien fait
Je jure sur la tête de ma mère
Je suis un cheveu exemplaire

Qu'on me frise ou qu'on me boucle
Qu'on me brosse ou qu'on me coupe
Que je sois court que je sois long
Pas la moindre protestation

Mes amis tous sont tombés du front
Un à  un ou par régiments
Aujourdhui je me sens seul
Cette tête sera mon linceul

Cheveu très brun, cheveu très blanc
Le temps passe inexorablement
Et lorsque la torture prend fin
C'est parce que mon maître s'est éteint

...

woilà  ...

j'ai pas lu ce post en entier...je sens que je vais y remédier!

Josss, comme l' a si bien dit Num (il répondra que ce qu'il dit est toujours si bien dit...bref) tu es un fou...mais un fou drôlement inspiré, et une fois de plus, je me vois dans l'ogligation de me fendre d'un compliment sincère et assez original: bravo!!

PS: tu vois que tu réagis bien au "t'es pas cap..."

Camillette a écrit :PS: tu vois que tu réagis bien au "t'es pas cap..."

C'est surtout que je me faisais chier hier soir, et que j'ai regardé si y'avait pas des sujets "écrivables". Merci Malaussène

félicitations Josss

Josss a écrit :

C'est surtout que je me faisais chier hier soir, et que j'ai regardé si y'avait pas des sujets écrivables.

on dit ça, on dit ça ...

N'ais pas le succès modeste et encore une fois félicitations pour tes écrits.

joli Josss ;o)
bon, je vous remettrez des lyrics ds qlq tps....

Josss a écrit :

Camillette a écrit :PS: tu vois que tu réagis bien au "t'es pas cap..."

C'est surtout que je me faisais chier hier soir, et que j'ai regardé si y'avait pas des sujets "écrivables". Merci Malaussène

C'est un infime honneur pour l'humble vermisseau que je suis d'avoir modestement contribué à  l'éclosion de si originales strophes.

Originales, c'est le moins qu'on puisse dire. Je crois même que je préfère le cheveu au pingouin Ce fut en tout cas plus facile ...

j'ai lu les 4 textes d'@lex...et je partage l'opinion des autres bénabarges ...j'aime bcp malbouffe et moustique (au fait t'as pas de titres) par contre les 2 autres...déjà  que les chansons d'amour c pas ma tasse de thé (sauf...exceptions) ...
MAIS QD MEME : @lex!

(au secours j'ai peur de croiser Hug à  un concert...il est terrifiant! mais aussi juste et pertinent)

Dupond a écrit :j'ai lu les 4 textes d'@lex...et je partage l'opinion des autres bénabarges ...j'aime bcp malbouffe et moustique (au fait t'as pas de titres) par contre les 2 autres...déjà  que les chansons d'amour c pas ma tasse de thé (sauf...exceptions) ...
MAIS QD MEME : @lex!

au secours j'ai peur de croiser Hug à  un concert...il est terrifiant! mais aussi juste et pertinent

teu teu, n'essaie pas de te rattraper ... mais ne t'inquiète pas, tu ne risques pas grand chose (par exemple à  Nantes le 22/10) ...

Ben moi je les trouve sympas ces paroles ! de p'tites histoires avec une chute particuliere, ca m'plait bien ! reste a avoir en effet ce que ca donne sur 'sic. Beaucoup de courage a ce nouveau talent !

c très sympa, je lui en ferai part !
j'ai pas oublié, je mettrai d'autres textes...

Bouche muette



C'est marrant tu sais
Quand on est tout petit
Ce qu'on ne voit jamais
Ou qui n'est pas compris

je comprenais pas pourquoi
Tu voulais toujours être collé
Maintenant je sais et crois moi
Je m'en veux vraiment à  crever

J'croyais vraiment qu'cétait
Par ce qu'on était des frères
Y'avait de ça, c'est vrai
Mais je connaissais pas ton père

Avec ta caboche d'ange
J'ai pas vu tout le reste
La trace de ses phalanges
Et aussi celle de l'inceste

Qui souillait tous les soirs
Ton corps de gosse meurtri
Ma rage et de ne pas avoir
Réussi à  le voir moi aussi

Car un jour de grande vollée
Où chez toi ils étaient fermés
Tu as décider d'apprendre à  voler
De très haut, les yeux fermés

Comme ta bouche qui l'est restée
Pour ne pas tout expliquer
Le devoir de rester sous silence
Plus fort, comme une dernière danse

J'l'aurai bien fait valser moi
Ce connard trop pochtronné
Cette bête sans foi
Je comprends pas, je comprendrai jamais....

c'est trop triste .... bouhouhouh ....


et c'est beau, bouleversant ...

bonjour a tous, juste un p'tit coucou pour me présenter, je vien d'adherer. g ecrit un peu cet ete sous le pseudo bibifok (decidement, je suis pas doué dans les pseudo mais j'y travaille)
donc voila kikoo !!
je vous met une petite liste de mes artistes favoris et dites moi si il y a une classic ou un incontournable qui mank a l'appel:
*benabar
*Les orgres de barback
*la rue ketanou
*La tordu
*Les VRP
*les hurlements d'léo (dont un air de famille)
*debout sur le zinc
*les tetes raides
*tété
*sanseverino
*marie kiss_la_joue
*les beureriers noirs...voila en gros, j'en oublie peut etre...
j'ai entendu parler d'adelbert mais pas encore u l'occasion d'ecouter...

Ils en manquent ? (il en manquera tjrs me direz vous...)

On va te répondre sur l'autre fil que tu as créé exprès, OK?
Enfin moi c'est déjà  fait

Ton goût mÂ’est plein sucré agréable et magique
Pas de mots pour le dire, peut être magnifique
Doux comme la plume dÂ’un ange sur la langue déposée
Ressemblant à  la nuit sur nous à  peine tombée.

Je te sens à  présent dans toute ta splendeur
Et bien encore une fois un parfum de douceur
Comme lÂ’amour envahi on se laisse emporter
Fin filet enivrant, je ne peux lÂ’oublier.

Et bien jÂ’ouvre les yeux, te regarde ébloui
Comment cette simple fleur déstabilise ainsi ?
Ce mystère nÂ’en est pas, quand on lÂ’écoute bien

Car il est en effet fait de lÂ’amour divin
Celui que je vous porte si un jour de vous jÂ’ose
Je vous le prouverai par un bouquet de roses.


(oui, je sais ! )

Cupidon (27/09/03)


A toutes nos âmes egoïstes
Je voudrai juste vous dire
L'amour, c'est comme une liste
C'est long, et ça fait chier...

Mais moi, mes p'tits amis
Voila longtemps que je l'attends
L'amour, et toute ses insomnies
Qui vous guettent au tournant

Mais la dernière fois
Ou en parlant je faisais de la lèche
A une demoiselle me laissant coi
Cupidon, avait oublié ses flèches...

Plus jamais non, plus jamais
Vous ne m'aurez mesdemoiselles
Mon coeur à  double tour fermé
Ne vous sera plus éternel

Mais à  cette instant précis
Surgit de nul part, une femme
Intelligente, sensible, et sexy !
Me faisant rechavirer l'âme

Mais la dernière fois
Ou je devins fou hysterique
Devant tant de beauté, je reste stoïque
Cupidon, avait oublié son carquois...

Cupidon, cet enfoiré
A vraiment toujours du mal
Déçu, et surtout dépité
Nous sommes partis en Bacchanale

Et là , au bout du comptoir
Bien caché, dans le noir
Je dénote la présence sensuelle
De deux magnifiques jumelles

Mais la fut ma grosse erreur
Demander a Cupidon de tirer
Amoindri par quelques litre de liqueur
Il a tiré, oui, mais sur un routier...

le routier "allez, viens donc mon garçon,
Tu es en manque d'amour, c'est clair et net
N'aie pas peur, et discutons
Nous serons plus à  l'aise dans les toilettes"

d'abord
puis

et enfin
pas de chance le gars !

au début ça devait être une chanson bien triste, puis y s'est rattrapé plus ou moins...

c'est vrai que ça fait bizarre ! faut bien faire un peu rigoler !


et puis l'humour décalé comme ça j'adore !

ça faisait longtemps qu'y'avait plus de nouvelles mais il est vivant, et m'a filé un texte...
dites ce que vous en pensez, n'ayez aucun remords même à  le tailler en pièce si il faut !

je fais du bruit ? (12.11.03)


Tu m'appelles ton grand homme
Quand la nuit dans ton vaste lit
Je suis à  ton service, "bella madone"
Le chevalier de tes fantasmes enfouis

Et sous la couette de ce plumard
Tu te confies avec tant de véhémence
Que le matin completement hagard
Je me remémore cette nuit de danse

Mais pour la mémoire j'ai trouvé
Ton cher ami voisin de palier
Qui hier d'un joli petit crochet
M'a fait remarquer le bruit qu'on faisait

Tu m'appelles le Bacchus de ta vie
Que moi seul t'ennivre de folie
De plaisir de bonheur et tout ça
Je suis le plus grand acteur de cinéma

Et quand tu te noie dans mon corps
Et que l'on se nourrit d'amour sauvage
Ils font du bruit nos sentiments forts
Pour nos voisins du cinquième étage

Car ce matin, figure toi ma belle
Qu'ils me l'ont fait largement remarquer
Car figure toi que c'est avec un poële
Qu'ils m'ont profondément...marqués

Tu m'appelles sans arrêt chez moi
Mais là  franchement, je ne peux pas
Trouve toi un autre partenaire de jeux
Te voir encore deviendrait dangeureux

c'est toujours aussi joli !



mais manque toujours la musique, une chanson sans musique, c'est comme une vie sans concert de B. !

Petit 03.01.03


Mon petit garçon tu apprendras
Que la vie que l'on mène
Ne dépend pas que de toi
De réussite elle n'est pas pleine
Et que de conneries elle déborde
Que la monnaie est ici reine
Et qu'elle créée des tas de hordes

Et ouais p'tit gars, tu le verras
Que si t'as une trogne de bagnard
Les filles courent pas vers toi
Et les amourettes seront rares
Que la beauté est ici indispensable
Qu'être un appolon n'est pas une tare
Pour pas être à  leurs yeux un minable

Et tu verras mon tcho
On a pas toujours la chance
Pour les études et les mots
D'avoir une facilité et une préstance
Mais il ne faut pas t'en faire
Car rien est pire que l'errance
De c'que tu s'ras, faudra être fier

Et tu sais quoi gamin
Il t'arrivera de tomber amoureux
D'un gratte ciel ou d'un train
Tomber est toujours douloureux
Faudra te mettre des protections
Sinon tu brûleras d'un grand feux
En amour on est rarement champion

Et un jour fils, tu partiras
Tu vivras ton existance
Et tu repenseras à  tout ça
Tu t'en aiguis'ras les sens
Moi j'lapprends tous les jours
Elle est pleine de déchéances
Mais tout est bien trop cours

très beau texte sur la réalité de la vie...!!!

Voila, ça faisait longtemps !
n'hésitez pas à  critiquer...

Trop de pression


La démarche chaloupée
Les talons crissant sur le bitume
Une dame aux jambes fuselées
Que sans vouloir on suit des yeux
Comme une veritable fortune
Un trésor trop beau pour moi
Mais quite à  tout gagner avec elle
Je n'ai rien à  perdre à  essayer


Les oreilles rouges brûlées
Je m'en vais faire ma demande
Et devant tant de beauté
J'ai trop de pression


Pourtant la demande arrive à  sortir
Et son regard et ce petit sourire
Trois lettres que je n'attendais plus
Des heures ensembles à  se parler
Des jours entiers à  se contempler
Des moi entiers à  ...
Mais le regard des autres agace
Ce fut un amour bien fugace


Tout ces gens qui contemplent
Je ne le supporte pas
On dirait tous des maquignons
J'ai trop de pression


Me revoila assis sur un tabouret
A regarder les demoiselles passer
A l'ANPE des coeurs paumés en vie
Je voudrais bien trouver un CDI
Mais ils sont en rupture
Alors je reste ici à  attendre
Tapotant de mes doigts sans alliance
Un bar devenu mon compagnon


Et je recommande une blonde
Mais cette fois à  base de Houblon
Faut que j'arrête de faire le con
J'ai trop de pressions

toujours cette mélancolie latente ...
mais subtilement rehausée de bons mots !

oui, mais l'inspiration ce sont toujours des périodes tristes quasiment en fait, c'est sans doute pour ça

voila un nouveau texte, ça faisait longtemps que je n'avais pas mis quelque chose...un peu noir, mais il ne faut pas que montrer le beau...





Le ciel est noir
Sans un espoir d'éclaircie
Les bises viennent et vont
Carressant la pluie sur mes joues
Ou es tu, petite fille?
tes cheveux si lisses
Un peu comme les sentiments
Qui lentement se glissent
Dans ton coeur qui ne bat pas
Comme je voudrai qu'il le fasse
Dans ton coeur qui ne croit pas
En l'amour que j'y place


Excusez moi madame d'avoir cru en vous
Je pensais avoir misé le bon montant
La richesse de mon coeur se noie madame
Dans vos yeux qui m'évitent


Je vous invite à  l'enterrement de mon âme
Que j'ai trop découverte à  vos coups
Elle suinte de larmes et s'en va mourir
Pas dans le marbre d'un tombe
Votre coeur de pierre m'a offert
Une stèle personnelle, parmis les autres
Un nom de plus dans le cimetière
Qui s'en va comme il est venu
Un cri de douleur les larmes au yeux
Un chien qui court après une cartouche
Le bruit de l'amour que je vous porte
Raisonne doucement dans ma tête


Excusez moi madame d'avoir cru en vous
Je pensais avoir misé le bon montant
La tristesse de mon sang répandu madame
Se noie sur le plancher de ma chambre