Un peu de cinéma (2008)
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Le guide (pas encore mis à jour pour phpbb3 mais y a plein d'infos utiles aussi sur Bénabar et le forum qui sont toujours d'actualité) c'est là. Pour voir si on n'a pas déjà répondu à votre question (si vous vous la posez, d'autres l'ont peut être déjà fait avant... et le moteur de recherche est pas terrible pour tout ce qui est avant avril 2008) c'est par là.
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- Dieu du stade.... mais pas ce soir
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Re: Un peu de cinéma (2008)
Bon finalement j'ai pas plus attendre plus de 48 heures donc je suis allé voir en début après midi The Clone Wars.
Je vais cadrer un peu les faits quand même sur ma personne car avec ce genre de film qui a dépassé le cadre de simple film depuis bien longtemps (et ouai ca fait déjà 32 ans quand même que ca existe) il vaut mieux préciser.
Donc je fais parti de ces gens qui ont tout vu, tout lu, tout jouer bref j'ai vécu Star Wars pendant des années, je m'en suis éloigné depuis un ou deux ans car j'avais des choix à faire mais un Star Wars qui sort, ca reste toute une partie de mon enfance qui ressurgit et toute la magie du truc surtout, que j'espère retrouver avec impatience. Je faisais partie de ces gens qui se déguise constamment en chasseur de prime ou en chevalier jedi lors d'une soirée costumée. Bref j'ai vécu le truc assez intensément à une époque... pas si lointaine.
J'y suis donc allé sans priori négatif (aucun risque) même si à la première vision du trailer j'avais été surpris par le graphisme. Première impression là dessus, ca passe très bien. La seule chose qui est étonnant ce sont pour les humains car le reste c'est super beau et on fait pas trop la différence par rapport au film. Car le plus important quand on en ressort c'est que la magie est toujours là, c'est toujours du Star Wars et le fait que ca soit animé ne change strictement rien pourtant ca commence assez mal. Le coté kitsch finalement colle bien au monde Star Wars dont les premiers films sont quand même à ranger avec le début des effets spéciaux même si on s'y croit toujours autant quand on les voit.
Première remarque, ce n'est plus la 20th Century Fox qui produit le truc mais la Warner. Très embettant car y'a plus le générique de la Century et ca fait partie intégrante du truc quand on voit les films, c'est ce qui lance, ce qui introduit le générique du début. Déjà ca choque mais le plus dur est à venir avec le générique justement... il est absent. Là t'as mal quand même en plus, crime de les-majesté, le compositeur c'est pas John "Mozart" Williams mais un certain Kevin Finer qui a eu accès aux partitions de John Williams et qui s'est permi de recomposer le thème principal qu'on entend quand même un peu au début. Là déjà je ne comprends toujours pas l'intérêt. Pourquoi ne pas remettre le main title originale, c'est pas un problème de droit puisque Georges Lucas l'avait déjà fait pour un jeu vidéo baptisé les Ombres de l'Empire dont le scenar se passait entre les épisodes 5 et 6 (certains films l'ont fait aussi comme Terminator 3 qui reprend le thème originale de Terminator bien que le compositeur est changé). De plus pour en finir avec ce Kevin Finer la musique, bien que synchronisée bien avec ce qu'il se passait derrière n'est pas du tout adapté avec l'univers de Star Wars. J'ai ragé tout le long sur la musique et étant un béophile averti, c'est le genre de chose que je remarque tout de suite. Star Wars restant un univers très musical, nous touchons là au gros point noir du film.
Autre changement par rapport au film. Ben Burtt n'est plus à la manète des sons mais c'est Matthew Wood qui s'y colle. Là encore ce dernier a eu accès au catalogue de Ben Burt sauf que, contrairement à Kevin Finer, lui a su s'en resservir sur les sons essentiels (sabre laser, vaisseau, droïde). Donc rien à redire sur ce plan là, ouf...
Après cette déconvenue passons au reste qui est quand même largement positif. D'abord petite remarque. Si vous y allez, éviter la VO. Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement car les voix des personnages principaux à savoir Obi-Wan et Anakin ne sont pas celle d'Ewan McGregor ni celle d'Hayden Christiansen alors que les doublages français sont les mêmes que dans les films. Par contre c'est pas le cas pour Padmé, mais on ne la voit pas beaucoup dans le film donc c'est moins génant.
L'histoire se passe donc entre les épisodes 2 et 3 et traite d'un épisode de la guerre des clones (le film étant un prémice d'une série télé d'après ce que j'ai pu comprendre qui sera elle aussi animé). L'action est centré sur le duo Anakin Skywalker / Obi-Wan Kenobi principalement avec l'introduction d'une padawan pour Anakin. Une jeune Twile'K qui lui ressemble énormément au niveau du caractère et ca fait des étincelles, c'est un régal et ca permet de placer de l'humour qui est en général plutôt l'apanage du duo R2D2 / C3PO. Egalement au rendez-vous un nouveau sith (enfin plutôt une) qui comme Dark Maul en son temps est fan du double sabre laser.
Enfin pour ceux qui ont aimé Wall-E ne pourront qu'être sous le charme du lucum (dixit lui même) de Jabba le Hutt (son fils quoi) tout petit, tout mignon et qui doit sentir aussi mauvais que le robot de Pixar (ba ouai les ordures comme les Hutt, ca ne doit pas sentir très bon).
Pour le reste la magie opère toujours, d'autant que c'est principalement des batailles donc si vous aimez Star Wars, vous aimerez The Clone Wars. Si vous n'appréciez pas les films, c'est pas la peine d'aller voir TCW, ca changera pas grand chose à votre vision du sujet et un jedi très sage à dit un jour que tout dépend de son propre point de vue
En gros un seul gros point noir si vous allez voir le film en VF, c'est la musique de Ben Finer. Pour le reste c'est du tout bon. En VO attendez-vous à être surpris avec les voix des deux principaux personnages.
Je vais cadrer un peu les faits quand même sur ma personne car avec ce genre de film qui a dépassé le cadre de simple film depuis bien longtemps (et ouai ca fait déjà 32 ans quand même que ca existe) il vaut mieux préciser.
Donc je fais parti de ces gens qui ont tout vu, tout lu, tout jouer bref j'ai vécu Star Wars pendant des années, je m'en suis éloigné depuis un ou deux ans car j'avais des choix à faire mais un Star Wars qui sort, ca reste toute une partie de mon enfance qui ressurgit et toute la magie du truc surtout, que j'espère retrouver avec impatience. Je faisais partie de ces gens qui se déguise constamment en chasseur de prime ou en chevalier jedi lors d'une soirée costumée. Bref j'ai vécu le truc assez intensément à une époque... pas si lointaine.
J'y suis donc allé sans priori négatif (aucun risque) même si à la première vision du trailer j'avais été surpris par le graphisme. Première impression là dessus, ca passe très bien. La seule chose qui est étonnant ce sont pour les humains car le reste c'est super beau et on fait pas trop la différence par rapport au film. Car le plus important quand on en ressort c'est que la magie est toujours là, c'est toujours du Star Wars et le fait que ca soit animé ne change strictement rien pourtant ca commence assez mal. Le coté kitsch finalement colle bien au monde Star Wars dont les premiers films sont quand même à ranger avec le début des effets spéciaux même si on s'y croit toujours autant quand on les voit.
Première remarque, ce n'est plus la 20th Century Fox qui produit le truc mais la Warner. Très embettant car y'a plus le générique de la Century et ca fait partie intégrante du truc quand on voit les films, c'est ce qui lance, ce qui introduit le générique du début. Déjà ca choque mais le plus dur est à venir avec le générique justement... il est absent. Là t'as mal quand même en plus, crime de les-majesté, le compositeur c'est pas John "Mozart" Williams mais un certain Kevin Finer qui a eu accès aux partitions de John Williams et qui s'est permi de recomposer le thème principal qu'on entend quand même un peu au début. Là déjà je ne comprends toujours pas l'intérêt. Pourquoi ne pas remettre le main title originale, c'est pas un problème de droit puisque Georges Lucas l'avait déjà fait pour un jeu vidéo baptisé les Ombres de l'Empire dont le scenar se passait entre les épisodes 5 et 6 (certains films l'ont fait aussi comme Terminator 3 qui reprend le thème originale de Terminator bien que le compositeur est changé). De plus pour en finir avec ce Kevin Finer la musique, bien que synchronisée bien avec ce qu'il se passait derrière n'est pas du tout adapté avec l'univers de Star Wars. J'ai ragé tout le long sur la musique et étant un béophile averti, c'est le genre de chose que je remarque tout de suite. Star Wars restant un univers très musical, nous touchons là au gros point noir du film.
Autre changement par rapport au film. Ben Burtt n'est plus à la manète des sons mais c'est Matthew Wood qui s'y colle. Là encore ce dernier a eu accès au catalogue de Ben Burt sauf que, contrairement à Kevin Finer, lui a su s'en resservir sur les sons essentiels (sabre laser, vaisseau, droïde). Donc rien à redire sur ce plan là, ouf...
Après cette déconvenue passons au reste qui est quand même largement positif. D'abord petite remarque. Si vous y allez, éviter la VO. Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement car les voix des personnages principaux à savoir Obi-Wan et Anakin ne sont pas celle d'Ewan McGregor ni celle d'Hayden Christiansen alors que les doublages français sont les mêmes que dans les films. Par contre c'est pas le cas pour Padmé, mais on ne la voit pas beaucoup dans le film donc c'est moins génant.
L'histoire se passe donc entre les épisodes 2 et 3 et traite d'un épisode de la guerre des clones (le film étant un prémice d'une série télé d'après ce que j'ai pu comprendre qui sera elle aussi animé). L'action est centré sur le duo Anakin Skywalker / Obi-Wan Kenobi principalement avec l'introduction d'une padawan pour Anakin. Une jeune Twile'K qui lui ressemble énormément au niveau du caractère et ca fait des étincelles, c'est un régal et ca permet de placer de l'humour qui est en général plutôt l'apanage du duo R2D2 / C3PO. Egalement au rendez-vous un nouveau sith (enfin plutôt une) qui comme Dark Maul en son temps est fan du double sabre laser.
Enfin pour ceux qui ont aimé Wall-E ne pourront qu'être sous le charme du lucum (dixit lui même) de Jabba le Hutt (son fils quoi) tout petit, tout mignon et qui doit sentir aussi mauvais que le robot de Pixar (ba ouai les ordures comme les Hutt, ca ne doit pas sentir très bon).
Pour le reste la magie opère toujours, d'autant que c'est principalement des batailles donc si vous aimez Star Wars, vous aimerez The Clone Wars. Si vous n'appréciez pas les films, c'est pas la peine d'aller voir TCW, ca changera pas grand chose à votre vision du sujet et un jedi très sage à dit un jour que tout dépend de son propre point de vue
En gros un seul gros point noir si vous allez voir le film en VF, c'est la musique de Ben Finer. Pour le reste c'est du tout bon. En VO attendez-vous à être surpris avec les voix des deux principaux personnages.
Re: Un peu de cinéma (2008)
Tu vas dire que je m'acharne, mais l'histoire du cinéma n'a pas commencé avec Star Wars... et donc l'histoire des effets spéciaux non plus...Damien A. a écrit :Le coté kitsch finalement colle bien au monde Star Wars dont les premiers films sont quand même à ranger avec le début des effets spéciaux
Euh... Damien, tu permets qu'on aille encore voir des VO si on en a envie ?Damien A. a écrit :Si vous y allez, éviter la VO.
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- Dieu du stade.... mais pas ce soir
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Re: Un peu de cinéma (2008)
Euh, il me semble que le verbe éviter suffit en lui même pour marquer un conseil. Après c'est comme tous les conseils, c'est à prendre ou à laisser chacun fait ce qu'il veut. J'ai jamais eu la prétention d'avoir parole d'évangile surtout en matière de cinéma (encore que là c'est pas du cinéma c'est Star Wars ).ccl a écrit :Tu vas dire que je m'acharne, mais l'histoire du cinéma n'a pas commencé avec Star Wars... et donc l'histoire des effets spéciaux non plus...Damien A. a écrit :Le coté kitsch finalement colle bien au monde Star Wars dont les premiers films sont quand même à ranger avec le début des effets spéciaux
En matière d'effet spéciaux y'a quand même un avant et un après Star Wars. Enfin c'est comme cela que je le vois. Il ne me semble pas qu'il y ait eu beaucoup de film qui tournait avec autant d'ES avant 1977.
Les plus extrémistes de mes camarades te diront que Star Wars est pour les effets spéciaux ce que Jésus a été pour la religion catholique. Ca existait avant certe mais y'a un avant et un après (je concois que cet exemple soit très extrèmes mais ca illustre bien ce que je pense de Star Wars et des ES).
Euh... Damien, tu permets qu'on aille encore voir des VO si on en a envie ?Damien A. a écrit :Si vous y allez, éviter la VO.
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Re: Un peu de cinéma (2008)
Je mets peut-être mon nez dans ce qui ne me regarde pas mais, ccl, Damien n'a pas dit "n'allez jamais voir la VO blabla", il dit d'éviter la VO et il explique pourquoi. D'ailleurs, ce sont des raisons qui me pousseront sûrement à le voir en VF. Même si je ne sais pas encore si je vais aller le voir... je reste super sceptique sur les graphismes. La critique positive de Damien me poussera peut-être à aller au cinéma. Quant aux effets spéciaux, certes Star Wars ne les a pas inventés, mais il a marqué un changement ça c'est clair. Il y a eu un avant et un après Star Wars, tout comme il y a eu un avant et un après Matrix, tout comme Meliès a fait les premiers "effets spéciaux".
En tout cas, je suis contente que tu aies aimé Los olvidados ccl C'est vraiment un magnifique film.
Finalement tu nous conseillerais La fille de Monaco ? Parce que la présence de Luchini me pousse à y aller, mais la présence de l'autre ***** de la Météo me pousse à m'enfuir à toutes jambes. Cette fille a une voix qui a le don de me crisper complètement. Une vraie torture.
En tout cas, je suis contente que tu aies aimé Los olvidados ccl C'est vraiment un magnifique film.
Finalement tu nous conseillerais La fille de Monaco ? Parce que la présence de Luchini me pousse à y aller, mais la présence de l'autre ***** de la Météo me pousse à m'enfuir à toutes jambes. Cette fille a une voix qui a le don de me crisper complètement. Une vraie torture.
"Le problème, c'est que tu me parles avec des mots, et moi je te regarde avec des sentiments" [Pierrot le Fou]
Re: Un peu de cinéma (2008)
Ben voilà, dit comme ça, ça me paraît quand même plus juste - "historiquement" - que l'affirmation de Damien...Arya a écrit :Quant aux effets spéciaux, certes Star Wars ne les a pas inventés, mais il a marqué un changement ça c'est clair. Il y a eu un avant et un après Star Wars, tout comme il y a eu un avant et un après Matrix, tout comme Méliès a fait les premiers "effets spéciaux".
C'est difficile de ne pas aimer Los Olvidados...Arya a écrit :En tout cas, je suis contente que tu aies aimé Los olvidados ccl C'est vraiment un magnifique film.
Pour La Fille de Monaco, tu fais comme tu veux... J'ai dit ce que j'en pensais; après, c'est toi qui vois... Quant à "l'autre ***** de la Météo", je n'ai pas de problème avec elle... à part qu'elle joue un personnage superficiel et pas très intéressant et que je ne suis pas sûre qu'elle ait un avenir comme actrice. Dans le film, je ne la trouve ni renversante ni indigne...
Sinon, j'aime beaucoup Happy-Go-Lucky, le film de Mike Leigh... J'en parlerai dès que possible. Entre le film des Dardenne et celui de Mike Leigh, très belle semaine décidément...
Ben oui, je sais que la critique est très élogieuse... et unanime (et pas seulement au Masque et la Plume)... (Je viens d'écouter l'émission.)Num a écrit :j'ai pensé à toi en écoutant ce matin le podcast du Masque de dimanche dernier (encore dispo), parce que ouais pour Gomorra, la critique est très élogieuse... et unanime
Quelqu'un veut bien se dévouer pour aller voir Gomorra et me dire si c'est moi qui n'ai vraiment rien compris et qui suis complètement passée à côté du film ?
Num par exemple ?
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Re: Un peu de cinéma (2008)
ça fait pas mal de temps que j'ai pas eu/pris le temps d'aller au ciné et ce sera pas mieux dans les 7-15 jours suivants.. et si j'y vais, Gomorra sera pas en tête de liste*, désolé
* et ton avis l'a pas fait remonter je dois dire ^^
* et ton avis l'a pas fait remonter je dois dire ^^
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Re: Un peu de cinéma (2008)
Ben hier on m'en a dit beaucoup de bien... du coup ça m'intrigue! J'essaierai d'aller le voir... je sais pas trop quand mais j'essaieraiccl a écrit : Quelqu'un veut bien se dévouer pour aller voir Gomorra et me dire si c'est moi qui n'ai vraiment rien compris et qui suis complètement passée à côté du film ?
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Re: Un peu de cinéma (2008)
En même temps, ce serait dommage de s'arrêter à mon avis, vu qu'il est très minoritaire. La preuve...Num a écrit :et ton avis l'a pas fait remonter je dois dire ^^
(J'ai jeté un coup d'œil sur les critiques des spectateurs sur Allociné, j'ai quand même trouvé des critiques négatives... Mon avis est peut-être minoritaire, mais pas unique...)Ananais a écrit :Ben hier on m'en a dit beaucoup de bien...
- klem ogre de benabarback
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Re: Un peu de cinéma (2008)
hier j'ai été voir Bienvenue chez les Ch'tis, chez les Ch'tis
c'était bien
c'était bien
Photos ?
Bisou Petite Fleur
EBT ?
Est-ce de ma faute à moi si j’aime le café et l’odeur des ptits chats
me coucher tard la nuit me lever tôt après minuit
aller au resto et boire des diabolos ?
à notre santé !
Urban Trip Paris
Bisou Petite Fleur
EBT ?
Est-ce de ma faute à moi si j’aime le café et l’odeur des ptits chats
me coucher tard la nuit me lever tôt après minuit
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Re: Un peu de cinéma (2008)
LE SILENCE DE LORNA de Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne
C'est l'histoire d'une jeune Albanaise - Lorna (la magnifique Arta Dobroshi) - qui épouse un Belge pour obtenir la nationalité belge. Difficile de parler du film sans en dire trop... Disons qu'on est saisi d'effroi et d'émotion - et saisi tout court - devant ce qui se joue - humainement - ici. L'humanité, l'inhumanité (les sombres projets de Fabio) se mêlent dans le film. Fabio ne pense qu'à l'argent, au profit, alors que Lorna, qui, elle aussi, veut son argent, se dit qu'il y a peut-être une façon plus "humaine" de l'obtenir, même si ça prend un peu plus de temps. Le film est beau et terrible à la fois. Et l'on y voit l'une des plus belles scènes "d'amour" (mais est-ce une scène d'amour ?) qu'on ait vues depuis longtemps.
Les Dardenne - comme Ken Loach ? - ne se renouvellent peut-être pas (mais comme pour Loach, se renouveler pour les Dardenne, cela aurait-il un sens ?), mais qu'importe ? L'important, c'est que leur cinéma soit toujours ce cinéma adulte, au plus près de la vie et du réel (même si on a besoin aussi de films qui s'en écartent), mais "romanesque" aussi (ce film-ci plus que les autres ?), qui touche au cœur.
Bouleversant et indispensable.
HAPPY-GO-LUCKY (BE HAPPY) de Mike Leigh
Je n'aime pas trop le "slogan" un peu crétin de l'affiche française ("Adoptez la Poppy Attitude !" ), alors je vous mets aussi l'affiche originale (?)...
C'est sûr que Poppy peut être parfois un peu... exaspérante (je connais même quelqu'un qui a été tellement exaspéré qu'il est parti au milieu du film... ). Est-ce qu'on aimerait l'avoir comme copine dans la vie ? Euh... pas sûr... Mais comme héroïne de cinéma, je l'aime bien, cette fille... même si, parfois, elle est un peu "too much". Optimiste, gaie, boute-en-train, Poppy ne s'apitoie pas sur son sort (elle a 30 ans, elle est célibataire et alors ? est-ce qu'on est obligé d'être malheureux ?) et vit tout pleinement. Le film (très anglais ?) est plutôt léger (plus que les autres films de Mike Leigh, c'est sûr, et on aurait tort de s'en plaindre !) et coloré, mais pas superficiel pour autant. La mélancolie gagne peu à peu le film. Et la profondeur avec. Et l'émotion. Résultat : on sort ravi et ému (enfin, je parle pour moi...).
Un enchantement.
TONNERRES LOINTAINS de Satyajit Ray (1973)
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Gangacharan (Soumitra Chatterjee, l'acteur fétiche de Ray), brahmane, et son épouse, la (très) belle Ananga (Babita), s'installent dans un village du Bengale. Gangacharan ouvre une école, fait aussi le médecin ou le prêtre. Mais il y a la guerre, pas très loin
- Ananga admire les avions qui survolent le village; elle a tort... On parle aussi d'une épidémie de choléra. Le prix du riz s'envole...
Mon 80ème film (au cinéma) de l'année (si je pouvais, j'en verrais plus... ) et, sans hésitation, le plus beau vu cette année. Oui, c'est encore mieux que Los Olvidados. Si, c'est possible.
Formellement, pour commencer, c'est d'une beauté dont on n'ose même pas rêver. Quel autre cinéaste est capable de cette beauté-là ? A chaque instant, c'est l'éblouissement. En voyant Tonnerres lointains, j'ai pensé à la récente "leçon de cinéma" du grand Clint : "Aujourd'hui, il y a une tendance à faire six ou huit plans plutôt que de se contenter d'un plan fixe, un portrait que l'on peut regarder comme un tableau de maître, un Velázquez, par exemple..."; le film en est la parfaite illustration. Le film frappe - et bouleverse - par sa beauté (par la somptueuse utilisation de la couleur notamment), mais aussi par sa sensualité, au sens large du terme : sensualité des femmes, mais également sensualité de la nature. Le film est beau et donne à voir en même temps une réalité terrifiante : il y est question d'une famine qui fera des millions de morts... Le film multiplie les scènes saisissantes (les villageois rendus fous par la faim qui volent le riz, une agression en forêt...) et frappe les cœurs aussi bien que les esprits. La musique - de Satyajit Ray lui-même - est également sublime. Que dire, sinon que le film est encore 1000 fois mieux que tout ce qu'on peut en dire ? Il y a ce qui peut se formuler et il y a ce qui échappe à l'analyse et cela n'a pas de prix. Comment mettre des mots sur un miracle ?
On peut voir le film - et d'autres films de Satyajit Ray (mais pas tous) - ici.
C'est l'histoire d'une jeune Albanaise - Lorna (la magnifique Arta Dobroshi) - qui épouse un Belge pour obtenir la nationalité belge.
Les Dardenne - comme Ken Loach ? - ne se renouvellent peut-être pas (mais comme pour Loach, se renouveler pour les Dardenne, cela aurait-il un sens ?), mais qu'importe ? L'important, c'est que leur cinéma soit toujours ce cinéma adulte, au plus près de la vie et du réel (même si on a besoin aussi de films qui s'en écartent), mais "romanesque" aussi (ce film-ci plus que les autres ?), qui touche au cœur.
Bouleversant et indispensable.
HAPPY-GO-LUCKY (BE HAPPY) de Mike Leigh
Je n'aime pas trop le "slogan" un peu crétin de l'affiche française ("Adoptez la Poppy Attitude !" ), alors je vous mets aussi l'affiche originale (?)...
Alors, Ephéméride a tout dit ou presque. Je vais ajouter deux, trois petites choses quand même... (Désolée si je répète plus ou moins ce qu'a dit Ephéméride , mais vu qu'on a à peu près les mêmes sentiments sur le film, c'est difficile de faire autrement...)Ephéméride a écrit :Poppy (jouée par Sally Hawkins) est institutrice. elle cultive la bonne humeur, la joie de vivre, les tenues colorées et l'art de la répartie. lorsqu'elle décide d'apprendre à conduire elle tombe sur un moniteur d'auto-école qui est pire que le contraire d'elle-même. ce type (joué par Eddie Marsan) est angoissé, parano, psychorigide. le film se déroule entre sa vie d'institutrice, sa vie avec sa coloc et amie et ses cours de conduite plutôt surréalistes. il y a aussi une rencontre délicieuse avec un amoureux...
j'ai trouvé deux tonalités dans ce film: celle de la comédie sans aucun doute mais il y a aussi de la profondeur alors j'ai reçu ce film comme une "comédie sensible" (et non pas sentimentale hein), voilà c'est le terme qui m'est venu en sortant de la salle.
j'ai passé un très très bon moment même si au début j'ai eu peur; Poppy et ses copines finissent une soirée complètement bourrées à rire comme des baleines et dire des grosses conneries ben j'ai eu peur que ce soit ça durant tout le film... mais ça c'est parce que je ne connais pas les films de Mike Leigh. en rentrant j'ai lu un article sur cet homme et son travail et ça a apporté un sens à mon ressenti.
C'est sûr que Poppy peut être parfois un peu... exaspérante (je connais même quelqu'un qui a été tellement exaspéré qu'il est parti au milieu du film... ). Est-ce qu'on aimerait l'avoir comme copine dans la vie ? Euh... pas sûr... Mais comme héroïne de cinéma, je l'aime bien, cette fille... même si, parfois, elle est un peu "too much". Optimiste, gaie, boute-en-train, Poppy ne s'apitoie pas sur son sort (elle a 30 ans, elle est célibataire et alors ? est-ce qu'on est obligé d'être malheureux ?) et vit tout pleinement. Le film (très anglais ?) est plutôt léger (plus que les autres films de Mike Leigh, c'est sûr, et on aurait tort de s'en plaindre !) et coloré, mais pas superficiel pour autant. La mélancolie gagne peu à peu le film. Et la profondeur avec. Et l'émotion. Résultat : on sort ravi et ému (enfin, je parle pour moi...).
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TONNERRES LOINTAINS de Satyajit Ray (1973)
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Gangacharan (Soumitra Chatterjee, l'acteur fétiche de Ray), brahmane, et son épouse, la (très) belle Ananga (Babita), s'installent dans un village du Bengale. Gangacharan ouvre une école, fait aussi le médecin ou le prêtre. Mais il y a la guerre, pas très loin
- Ananga admire les avions qui survolent le village; elle a tort... On parle aussi d'une épidémie de choléra. Le prix du riz s'envole...
Mon 80ème film (au cinéma) de l'année (si je pouvais, j'en verrais plus... ) et, sans hésitation, le plus beau vu cette année. Oui, c'est encore mieux que Los Olvidados. Si, c'est possible.
Formellement, pour commencer, c'est d'une beauté dont on n'ose même pas rêver. Quel autre cinéaste est capable de cette beauté-là ? A chaque instant, c'est l'éblouissement. En voyant Tonnerres lointains, j'ai pensé à la récente "leçon de cinéma" du grand Clint : "Aujourd'hui, il y a une tendance à faire six ou huit plans plutôt que de se contenter d'un plan fixe, un portrait que l'on peut regarder comme un tableau de maître, un Velázquez, par exemple..."; le film en est la parfaite illustration. Le film frappe - et bouleverse - par sa beauté (par la somptueuse utilisation de la couleur notamment), mais aussi par sa sensualité, au sens large du terme : sensualité des femmes, mais également sensualité de la nature. Le film est beau et donne à voir en même temps une réalité terrifiante : il y est question d'une famine qui fera des millions de morts... Le film multiplie les scènes saisissantes (les villageois rendus fous par la faim qui volent le riz, une agression en forêt...) et frappe les cœurs aussi bien que les esprits. La musique - de Satyajit Ray lui-même - est également sublime. Que dire, sinon que le film est encore 1000 fois mieux que tout ce qu'on peut en dire ? Il y a ce qui peut se formuler et il y a ce qui échappe à l'analyse et cela n'a pas de prix. Comment mettre des mots sur un miracle ?
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- Ephéméride
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Re: Un peu de cinéma (2008)
Made In Italy de Stéphane Giusti
avec Gilbert Melki, Amira Casar etc
un écrivain français né en Italie traverse une crise d'écriture et d'identité. écrivain français qui écrit sur l'Italie ou écrivain italien qui écrit en français? son père meurt et pour l'enterrement il retourne en Italie avec sa soeur qui n'a rien à lui envier question crise existentielle. ces deux découvrent à Turin une Italie qui n'a plus la même saveur et un père qui menait une vie on ne peut plus animée! vont-ils alors trouver des réponses à leurs doutes respectifs?
c'est une comédie, que j'ai trouvé fine dans les dialogues et même dans les caricatures. il y a plein de femmes dans ce film (le père était un grand seducteur) dont les portraits ne manquent pas de piquant. Luca le personnage principal a lui-même un côté attachant dû à ses faiblesses. ce qui m'a attirée c'est le fait qu'une partie ait été tournée à Lyon et au final ce film m'a bien plu.
avec Gilbert Melki, Amira Casar etc
un écrivain français né en Italie traverse une crise d'écriture et d'identité. écrivain français qui écrit sur l'Italie ou écrivain italien qui écrit en français? son père meurt et pour l'enterrement il retourne en Italie avec sa soeur qui n'a rien à lui envier question crise existentielle. ces deux découvrent à Turin une Italie qui n'a plus la même saveur et un père qui menait une vie on ne peut plus animée! vont-ils alors trouver des réponses à leurs doutes respectifs?
c'est une comédie, que j'ai trouvé fine dans les dialogues et même dans les caricatures. il y a plein de femmes dans ce film (le père était un grand seducteur) dont les portraits ne manquent pas de piquant. Luca le personnage principal a lui-même un côté attachant dû à ses faiblesses. ce qui m'a attirée c'est le fait qu'une partie ait été tournée à Lyon et au final ce film m'a bien plu.
Les certitudes sont de pâte molle, elles se modèlent à volonté. (Du Domaine des Murmures)
Re: Un peu de cinéma (2008)
Je n'ai pas le temps de vous parler en détail des derniers films que j'ai vus, mais en attendant, je vous mets la bande-annonce de celui que j'ai vu dimanche après-midi. Le film est sorti le 13 août et c'est un film magnifique et absolument déchirant...
Celui-là n'est pas mal non plus...
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Re: Un peu de cinéma (2008)
ccl a écrit :je vous mets la bande-annonce de celui que j'ai vu dimanche après-midi. Le film est sorti le 13 août et c'est un film magnifique et absolument déchirant...
c'est un bon titre "celui que j'ai vu dimanche aprés-midi"
Photos ?
Bisou Petite Fleur
EBT ?
Est-ce de ma faute à moi si j’aime le café et l’odeur des ptits chats
me coucher tard la nuit me lever tôt après minuit
aller au resto et boire des diabolos ?
à notre santé !
Urban Trip Paris
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Re: Un peu de cinéma (2008)
CRISTÓVÃO COLOMBO O ENIGMA (CHRISTOPHE COLOMB L'ÉNIGME) de Manoel de Oliveira
Alors, mon 81ème film de l'année est beaucoup moins bien que le 80ème ! Oliveira, ça peut être sublime - limpide, lumineux, élégant - ou bien... un peu ennuyeux (voire plus qu'un peu) - aride, impénétrable, (trop) long... même quand c'est court ! Là, c'est plutôt (malheureusement) du genre... ennuyeux. Ça vous glisse dessus. Oui, les images sont belles... mais c'est tout ce qu'on a à se mettre sous la dent... C'est élégant et lumineux formellement (ah oui ! finalement, Oliveira, ça peut être élégant, lumineux et ennuyeux) : on reconnaît bien le style d'Oliveira, qui n'a vraiment pas perdu la main ! Mais c'est bavard, un peu sentencieux, un peu trop didactique (?). Ça ne mène nulle part, malgré les efforts déployés par Oliveira et son héros, Manuel Luciano da Silva (qui existe vraiment), qui cherche à démontrer que Christophe Colomb était... portugais (!). On s'en fiche un peu en fait...
LE SEL DE LA MER d'Annemarie Jacir
Soraya est américaine. Mais elle est avant tout palestinienne. A ce titre, elle entend exercer son "droit au retour". Mais on lui fait bien comprendre, à son arrivée en Israël, qu'elle n'est pas tout à fait la bienvenue... Et puis il y a Emad, qui n'a pas le droit de sortir de Ramallah et qui attend le visa qui lui permettra de partir au Canada...
C'est un premier film, pas totalement abouti sans doute, moins fort qu'il ne pourrait l'être vu son sujet, qui manque de souffle, de "chair", mais qui dit des choses importantes sur la tragédie vécue par les Palestiniens, sur leur histoire, sur les humiliations d'hier et d'aujourd'hui, sur un conflit qui n'en finit plus, sur son absurdité. Le film n'est ni manichéen ni simpliste. L'Israélienne (Irit) qui occupe aujourd'hui ce qui fut la maison du grand-père de Soraya, à Jaffa, avant qu'il n'en soit chassé, elle-même, ne rêve que de paix. La réalisatrice n'assène pas un discours politique : le film est une fiction, une aventure humaine. Mais la politique, le conflit israélo-palestinien ne sont jamais loin. Passer la frontière, aller - clandestinement - "de l'autre côté" (en Israël), c'est arracher - même si ça ne dure qu'un temps - un peu de cette liberté qu'on vous refuse.
Beau film, où l'espoir affleure parfois, mais qui est en fin de compte assez pessimiste.
VERSAILLES de Pierre Schoeller
Nina, 23 ans, et son fils Enzo dorment dans la rue. Trouver un endroit pour dormir relève du parcours du combattant. A Versailles, dans la forêt, non loin du château, Nina et Enzo tombent sur la cabane de Damien. Le lendemain, Nina disparaît en laissant l'enfant...
C'est d'abord la noirceur du film qui vous tétanise, et son âpreté. Il y a quelque chose de Maurice Pialat (?) dans cette âpreté, cette dureté, ce refus de rendre sympathiques à tout prix les personnages. Il y a des moments où Nina, notamment, ne l'est pas vraiment (sympathique) - trop endurcie par la vie, rendue agressive par la violence de tout ce qu'elle a dû encaisser... Le film est parfois d'une violence inouïe. Non qu'il y ait ici des actes de violence. Non, il ne s'agit pas de cette violence-là : il s'agit d'une violence sociale. Mais sa vie, Damien ne l'a-t-il pas choisie ? Mais a-t-il vraiment eu le choix ?
Versailles (un premier film également) est l'un des plus beaux films de l'année. C'est fort, magnifique, bouleversant, au-delà de tout ce qu'on peut imaginer. Les deux premiers tiers (?) du film sont très noirs, étouffants. Et puis la lumière arrive petit à petit. Et heureusement. Le film est une histoire d'amour entre un homme qui n'attend plus rien et un petit garçon qui a tout à vivre. Et c'est énorme.
Alors oui, il y a une scène de trop - la dernière (même si en même temps, c'est bien que ça se termine comme ça...). Mais est-ce si grave ?
On doit la photo du film à Julien Hirsch, chef op', entre autres, des derniers Téchiné et de Lady Chatterley ! On ne s'étonnera pas alors de la beauté plastique du film. Un seul exemple : ce plan d'Enzo la nuit dans la forêt avec sa petite lampe sur le front; l'un des plus beaux plans du film. Le gamin qui joue Enzo, Max Baissette de Malglaive, est simplement miraculeux. Il serait temps de citer aussi Guillaume Depardieu, qui joue Damien. Il est extraordinaire. Le film lui doit beaucoup. On voit mal qui aurait pu jouer le rôle à sa place...
Un petit extrait ici...
Alors, mon 81ème film de l'année est beaucoup moins bien que le 80ème ! Oliveira, ça peut être sublime - limpide, lumineux, élégant - ou bien... un peu ennuyeux (voire plus qu'un peu) - aride, impénétrable, (trop) long... même quand c'est court ! Là, c'est plutôt (malheureusement) du genre... ennuyeux. Ça vous glisse dessus. Oui, les images sont belles... mais c'est tout ce qu'on a à se mettre sous la dent... C'est élégant et lumineux formellement (ah oui ! finalement, Oliveira, ça peut être élégant, lumineux et ennuyeux) : on reconnaît bien le style d'Oliveira, qui n'a vraiment pas perdu la main ! Mais c'est bavard, un peu sentencieux, un peu trop didactique (?). Ça ne mène nulle part, malgré les efforts déployés par Oliveira et son héros, Manuel Luciano da Silva (qui existe vraiment), qui cherche à démontrer que Christophe Colomb était... portugais (!). On s'en fiche un peu en fait...
LE SEL DE LA MER d'Annemarie Jacir
Soraya est américaine. Mais elle est avant tout palestinienne. A ce titre, elle entend exercer son "droit au retour". Mais on lui fait bien comprendre, à son arrivée en Israël, qu'elle n'est pas tout à fait la bienvenue... Et puis il y a Emad, qui n'a pas le droit de sortir de Ramallah et qui attend le visa qui lui permettra de partir au Canada...
C'est un premier film, pas totalement abouti sans doute, moins fort qu'il ne pourrait l'être vu son sujet, qui manque de souffle, de "chair", mais qui dit des choses importantes sur la tragédie vécue par les Palestiniens, sur leur histoire, sur les humiliations d'hier et d'aujourd'hui, sur un conflit qui n'en finit plus, sur son absurdité. Le film n'est ni manichéen ni simpliste. L'Israélienne (Irit) qui occupe aujourd'hui ce qui fut la maison du grand-père de Soraya, à Jaffa, avant qu'il n'en soit chassé, elle-même, ne rêve que de paix. La réalisatrice n'assène pas un discours politique : le film est une fiction, une aventure humaine. Mais la politique, le conflit israélo-palestinien ne sont jamais loin. Passer la frontière, aller - clandestinement - "de l'autre côté" (en Israël), c'est arracher - même si ça ne dure qu'un temps - un peu de cette liberté qu'on vous refuse.
Beau film, où l'espoir affleure parfois, mais qui est en fin de compte assez pessimiste.
VERSAILLES de Pierre Schoeller
Nina, 23 ans, et son fils Enzo dorment dans la rue. Trouver un endroit pour dormir relève du parcours du combattant. A Versailles, dans la forêt, non loin du château, Nina et Enzo tombent sur la cabane de Damien. Le lendemain, Nina disparaît en laissant l'enfant...
C'est d'abord la noirceur du film qui vous tétanise, et son âpreté. Il y a quelque chose de Maurice Pialat (?) dans cette âpreté, cette dureté, ce refus de rendre sympathiques à tout prix les personnages. Il y a des moments où Nina, notamment, ne l'est pas vraiment (sympathique) - trop endurcie par la vie, rendue agressive par la violence de tout ce qu'elle a dû encaisser... Le film est parfois d'une violence inouïe. Non qu'il y ait ici des actes de violence. Non, il ne s'agit pas de cette violence-là : il s'agit d'une violence sociale. Mais sa vie, Damien ne l'a-t-il pas choisie ? Mais a-t-il vraiment eu le choix ?
Versailles (un premier film également) est l'un des plus beaux films de l'année. C'est fort, magnifique, bouleversant, au-delà de tout ce qu'on peut imaginer. Les deux premiers tiers (?) du film sont très noirs, étouffants. Et puis la lumière arrive petit à petit. Et heureusement. Le film est une histoire d'amour entre un homme qui n'attend plus rien et un petit garçon qui a tout à vivre. Et c'est énorme.
Alors oui, il y a une scène de trop - la dernière (même si en même temps, c'est bien que ça se termine comme ça...). Mais est-ce si grave ?
On doit la photo du film à Julien Hirsch, chef op', entre autres, des derniers Téchiné et de Lady Chatterley ! On ne s'étonnera pas alors de la beauté plastique du film. Un seul exemple : ce plan d'Enzo la nuit dans la forêt avec sa petite lampe sur le front; l'un des plus beaux plans du film. Le gamin qui joue Enzo, Max Baissette de Malglaive, est simplement miraculeux. Il serait temps de citer aussi Guillaume Depardieu, qui joue Damien. Il est extraordinaire. Le film lui doit beaucoup. On voit mal qui aurait pu jouer le rôle à sa place...
Un petit extrait ici...
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Re: Un peu de cinéma (2008)
My Name is Hallam Foe de David McKenzie avec Jamie Bell, Claire Forlani
Hallam Foe, 17 ans, est très perturbé par la disparition de sa mère deux ans auparavant. ses relations avec son père (qui s'est remarié depuis) sont conflictuelles à cause d'une vérité sur cette disparition que Hallam cherche dans une mauvaise direction (enfin on ne sait pas trop au final). dans les moments difficiles, il se réfugie dans une cabane perchée et dans la vie des autres qu'il observe à longueur de temps. suite à une plus grosse dispute avec son père, il part pour la ville où son passe-temps favori prend alors une autre dimension... et là, du haut d'un toît, son regard s'arrête sur une jeune femme dont le visage lui est particulièrement familier...
avant la partie tournée à Edimbourg, il y a des paysages de campagne écossaise magnifiquement bien choisis au point d'en ressentir l'humidité ambiante! il y a la musique "moderne" faisant encore mieux ressortir les moments "glauques" justement par leur contre-emploi. il y a Jamie Bell (Billy Elliot) sauvage, traumatisé, sensuel! il y a toute cette histoire troublante! j'ai trouvé ce film tout simplement beau. et vrai. car les personnages se disent des vérités (cruelles) avec tellement de simplicité qu'on dirait que tout le film a ce souci de crier la vérité.
Hallam Foe, 17 ans, est très perturbé par la disparition de sa mère deux ans auparavant. ses relations avec son père (qui s'est remarié depuis) sont conflictuelles à cause d'une vérité sur cette disparition que Hallam cherche dans une mauvaise direction (enfin on ne sait pas trop au final). dans les moments difficiles, il se réfugie dans une cabane perchée et dans la vie des autres qu'il observe à longueur de temps. suite à une plus grosse dispute avec son père, il part pour la ville où son passe-temps favori prend alors une autre dimension... et là, du haut d'un toît, son regard s'arrête sur une jeune femme dont le visage lui est particulièrement familier...
avant la partie tournée à Edimbourg, il y a des paysages de campagne écossaise magnifiquement bien choisis au point d'en ressentir l'humidité ambiante! il y a la musique "moderne" faisant encore mieux ressortir les moments "glauques" justement par leur contre-emploi. il y a Jamie Bell (Billy Elliot) sauvage, traumatisé, sensuel! il y a toute cette histoire troublante! j'ai trouvé ce film tout simplement beau. et vrai. car les personnages se disent des vérités (cruelles) avec tellement de simplicité qu'on dirait que tout le film a ce souci de crier la vérité.
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Re: Un peu de cinéma (2008)
Mieux vaut tard que jamais
eh ben oui Arya, moi aussi j'ai bien aimé Bons baisers de Bruges de Martin McDonagh.
L'intrigue de départ pour ceux qui ne suivent pas. Deux tueurs quittent l'Angleterre pour aller se mettre au vert à Bruges en attendant le coup de fil de leur patron. L'un (Brendan Gleeson) est ravi de faire le touriste quand le jeune (Colin Farrell) s'emmerde comme un rat mort.
La fin manque un peu de rythme mais sinon tout le reste est franchement bien (et je m'attendais pas à ça). Bruges est belle et très bien filmée (ça donne envie d'y aller et de retrouver les alcôves ), les personnages secondaires ont de l'épaisseur et apparaissent pour une raison (le scénar' est bien tourné) et le tout joue des différences entre Anglais, Irlandais, Américains et Canadiens, des subtilités de la langue de Shakespeare pour les Belges (joué aussi par une Française qu'on avait vu en Fleur Delacour... avec Brendan Gleeson pas loin), des nains/nabots en tournage avec un gros gros clin d'oeil à du Hieronymus Bosch vers la fin. Epatant
(désolé ccl, c'était pas Gomorra^^)
eh ben oui Arya, moi aussi j'ai bien aimé Bons baisers de Bruges de Martin McDonagh.
L'intrigue de départ pour ceux qui ne suivent pas. Deux tueurs quittent l'Angleterre pour aller se mettre au vert à Bruges en attendant le coup de fil de leur patron. L'un (Brendan Gleeson) est ravi de faire le touriste quand le jeune (Colin Farrell) s'emmerde comme un rat mort.
La fin manque un peu de rythme mais sinon tout le reste est franchement bien (et je m'attendais pas à ça). Bruges est belle et très bien filmée (ça donne envie d'y aller et de retrouver les alcôves ), les personnages secondaires ont de l'épaisseur et apparaissent pour une raison (le scénar' est bien tourné) et le tout joue des différences entre Anglais, Irlandais, Américains et Canadiens, des subtilités de la langue de Shakespeare pour les Belges (joué aussi par une Française qu'on avait vu en Fleur Delacour... avec Brendan Gleeson pas loin), des nains/nabots en tournage avec un gros gros clin d'oeil à du Hieronymus Bosch vers la fin. Epatant
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Re: Un peu de cinéma (2008)
J'l'ai vu aussi y'a un bout de temps (j'dirai un bon mois) et je n'ai qu'une chose à rajouter:
I really want to visit fucking Bruges!
Voilà, c'était la remarque passionante du jour!
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Quand je veux m'jetter du pont du Carroussel
Je me dis finalement non la vie est belle
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Re: Un peu de cinéma (2008)
Histoire de vous rendre jaloux ( ), je suis revenue de fucking Bruges y'a pas quatre jours et c'était vraiment beau. J'y étais déjà allée mais il y a six ans alors j'avais besoin de me rafraichir la mémoire. Petit truc amusant: à l'office de tourisme, il distribue un parcours spécial "Bons baisers de Bruges".
Sinon, je voulais dire qu'aujourd'hui j'ai vu Roschdy Zem en allant prendre un thé dans un café. J'ai à peine osé lui causer (j'aurais du..) mais j'ai quand même réussi à lui demander un autographe. Il est très sympa, très souriant et il m'a même salué en partant
Sinon, je voulais dire qu'aujourd'hui j'ai vu Roschdy Zem en allant prendre un thé dans un café. J'ai à peine osé lui causer (j'aurais du..) mais j'ai quand même réussi à lui demander un autographe. Il est très sympa, très souriant et il m'a même salué en partant
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Re: Un peu de cinéma (2008)
comme à Montmartre avec "Améliiiiie", quoi ^^Arya a écrit :Histoire de vous rendre jaloux ( ), je suis revenue de fucking Bruges y'a pas quatre jours et c'était vraiment beau. J'y étais déjà allée mais il y a six ans alors j'avais besoin de me rafraichir la mémoire. Petit truc amusant: à l'office de tourisme, il distribue un parcours spécial "Bons baisers de Bruges".
il t'a reconnue ? (t'as du bol que c'était pas Sami B sinon ccl venait sur place te liquider... ou te demander un fichier dézippé)Arya a écrit : Sinon, je voulais dire qu'aujourd'hui j'ai vu Roschdy Zem en allant prendre un thé dans un café. J'ai à peine osé lui causer (j'aurais du..) mais j'ai quand même réussi à lui demander un autographe. Il est très sympa, très souriant et il m'a même salué en partant
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Re: Un peu de cinéma (2008)
Num a écrit :comme à Montmartre avec "Améliiiiie", quoi ^^Arya a écrit :Histoire de vous rendre jaloux ( ), je suis revenue de fucking Bruges y'a pas quatre jours et c'était vraiment beau. J'y étais déjà allée mais il y a six ans alors j'avais besoin de me rafraichir la mémoire. Petit truc amusant: à l'office de tourisme, il distribue un parcours spécial "Bons baisers de Bruges".
ha j'm'en souviens
tu avais du m'en parler lors d'une rencontre d'aldebarges, c'était sympa !
j'suis repassé à Brugge le mois dernier aussi
mais juste à coté, sur l'autoroute
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Re: Un peu de cinéma (2008)
Pourquoi je ferais une chose pareille ? Je n'ai jamais liquidé personne... jusqu'à présent...Num a écrit : t'as du bol que c'était pas Sami B sinon ccl venait sur place te liquider...
(Et puis Roschdy Zem, je l'ai vu aussi, enfin juste croisé une fois, en sortant du boulot... Et c'est vrai qu'il est ...)
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Re: Un peu de cinéma (2008)
Un passage en coup de vent pour dire que j'ai une carte UGC illimité, je suis trooop contente !!!
C'était pas intéressant mais ça va changer ma vie
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Re: Un peu de cinéma (2008)
Je veux bien en profiter avec toi!Arya a écrit :Un passage en coup de vent pour dire que j'ai une carte UGC illimité, je suis trooop contente !!!
Piouff en plus ça fait un baiiiiilllll que je suis pas allée au ciné ... je ne me souviens même plus à quoi ressemble le MK2 bibliothèque
Quand je veux m'jetter du pont du Carroussel
Je me dis finalement non la vie est belle
Quand quelqu'un me dit Dieu que la vie est belle
J'voudrais me jeter du pont du Carroussel
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Re: Un peu de cinéma (2008)
Moi, je me souviens très bien ... vu que j'y suis allée pas plus tard que cet après-midi pour voir La belle personne...Ananais a écrit :je ne me souviens même plus à quoi ressemble le MK2 bibliothèque
Cette semaine (la semaine dernière si vous préférez, vu l'heure qu'il est... ), j'ai vu aussi Parlez-moi de la pluie , The Effect of Gamma Rays on Man-in-the-Moon Marigolds et puis Rumba... Les détails, ce sera pour plus tard...
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Re: Un peu de cinéma (2008)
Toi aussi t'en as une Ananais ?
En tout cas j'en ai bien profité. Ces dernières semaines entre la Belgique et tous les trucs à régler je n'avais pas trop pu aller au ciné. J'avais vu Un mari de trop et Le silence de Lorna avant de partir puis j'ai revu Mamma mia en revenant (c'est vraiment trop bien ^^). Donc là, fallait profiter de la carte, trois cinés en trois jours.
Coup de foudre à Rhode Island
Allez, une petite comédie romantique pour se avoir un sourire éclatant. Un film ma foi plutôt sympathique qui ne casse pas des briquettes question scénario mais qui mérite d'être vu pour l'ambiance chaleureuse qu'il dégage et qui donne envie d'avoir une belle réunion de famille ainsi que pour le couple vedette. Steve Carrell et Juliette forment un couple surprenant et inédit (c'est d'ailleurs la raison qui m'a poussé à avoir le film), mais rafraichissant et complice. Binoche illumine toujours autant un écran de cinéma par son sourire Bref, un film vraiment agréable.
Parlez-moi de la pluie
Ce n'est que le deuxième film que je vois du célèbre tandem (du moins il me semble) et j'avoue que j'aime beaucoup leurs dialogues. Certaines scènes sont particulièrement réussies, par exemple celle où le paysan parle des technocrates de Bruxelles Bacri joue toujours aussi bien les grognons ^^Jaoui est très bien et Jamel est vraiment très bon également. Bref, un film vraiment bien écrit servi par un bon casting. De quoi donner envie de le donner à voir à tous ceux qui disent que le cinéma français ne vaut rien.
La belle personne
Franchement, c'est quoi cette distribution ? Et la pub, elle est où ? Si je n'avais pas lu mon Studio, je n'aurais pas su que le film sortait cette semaine dans.. 47 salles, wouhou ! Quelle différence avec le dernier film de Honoré... Enfin bref, à peine mise au courant de la sortie du film je me suis précipitée au cinéma. Bien m'en a pris. Quel beau film... Une transposition plutôt réussie du roman La princesse de Clèves (que j'ai lu y'a plusieurs années de ça alors les souvenirs de l'intrigue n'étaient pas toujours frais mais globalement je pouvais comparer) et pourtant c'était pas gagné. Quel casting.. Lea Seydoux est magnifique, elle a un truc.. je sais pas, elle fait trop heroïne de roman malmenée, fin elle est vraiment sublime. Louis Garrel est égal à lui-même (je t'entends Num pour moi ça veut dire qu'il est bon). A noter qu'Honoré s'est constitué une petite famille comme Resnais avec des habitués qui reviennent de films en films même si ce n'est que pour quelques plans Un film à voir !
Edit: j'ai vu la BA de Vicky Cristina Barcelona. Déjà que j'attends le film depuis un an, je crois que l'attente jusqu'au 8 Octobre va vraiment être dure... Javier
En tout cas j'en ai bien profité. Ces dernières semaines entre la Belgique et tous les trucs à régler je n'avais pas trop pu aller au ciné. J'avais vu Un mari de trop et Le silence de Lorna avant de partir puis j'ai revu Mamma mia en revenant (c'est vraiment trop bien ^^). Donc là, fallait profiter de la carte, trois cinés en trois jours.
Coup de foudre à Rhode Island
Allez, une petite comédie romantique pour se avoir un sourire éclatant. Un film ma foi plutôt sympathique qui ne casse pas des briquettes question scénario mais qui mérite d'être vu pour l'ambiance chaleureuse qu'il dégage et qui donne envie d'avoir une belle réunion de famille ainsi que pour le couple vedette. Steve Carrell et Juliette forment un couple surprenant et inédit (c'est d'ailleurs la raison qui m'a poussé à avoir le film), mais rafraichissant et complice. Binoche illumine toujours autant un écran de cinéma par son sourire Bref, un film vraiment agréable.
Parlez-moi de la pluie
Ce n'est que le deuxième film que je vois du célèbre tandem (du moins il me semble) et j'avoue que j'aime beaucoup leurs dialogues. Certaines scènes sont particulièrement réussies, par exemple celle où le paysan parle des technocrates de Bruxelles Bacri joue toujours aussi bien les grognons ^^Jaoui est très bien et Jamel est vraiment très bon également. Bref, un film vraiment bien écrit servi par un bon casting. De quoi donner envie de le donner à voir à tous ceux qui disent que le cinéma français ne vaut rien.
La belle personne
Franchement, c'est quoi cette distribution ? Et la pub, elle est où ? Si je n'avais pas lu mon Studio, je n'aurais pas su que le film sortait cette semaine dans.. 47 salles, wouhou ! Quelle différence avec le dernier film de Honoré... Enfin bref, à peine mise au courant de la sortie du film je me suis précipitée au cinéma. Bien m'en a pris. Quel beau film... Une transposition plutôt réussie du roman La princesse de Clèves (que j'ai lu y'a plusieurs années de ça alors les souvenirs de l'intrigue n'étaient pas toujours frais mais globalement je pouvais comparer) et pourtant c'était pas gagné. Quel casting.. Lea Seydoux est magnifique, elle a un truc.. je sais pas, elle fait trop heroïne de roman malmenée, fin elle est vraiment sublime. Louis Garrel est égal à lui-même (je t'entends Num pour moi ça veut dire qu'il est bon). A noter qu'Honoré s'est constitué une petite famille comme Resnais avec des habitués qui reviennent de films en films même si ce n'est que pour quelques plans Un film à voir !
Edit: j'ai vu la BA de Vicky Cristina Barcelona. Déjà que j'attends le film depuis un an, je crois que l'attente jusqu'au 8 Octobre va vraiment être dure... Javier
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Re: Un peu de cinéma (2008)
Ouep, j'en ai une !Arya a écrit :Toi aussi t'en as une Ananais ?
Au moins jusqu'à debut novembre puisque je suis engagée jusque-là, après avoir changée de Gaumont à UGC (car en fait ce qui m'intéresse vraiment c'est de pouvoir aller au MK2 bibli... mais c'était quand même mieux avec Gaumont, ceci dit... c'était plus pratique! enfin tant pis... z'avez qu'à pas vouloir piquer un ciné à MK2 )! Après novembre, ça dépends de si j'ai un boulot ou pas parce que mes parents ne la payent pas , et pour le moment je n'ai encore rien trouvé
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Re: Un peu de cinéma (2008)
“Parlez moi de la pluie”, d'Agnès Jaoui
C'est "marrant", autant j'ai vachement "croché" sur les scénarios des Jaoui-Bacri (Un air de famille, Cuisine et dépendances, Smoking/No smoking) mais je suis pas un grand fan de leurs scénarios réalisés par Agnès Jaoui. C'est pas suuuuper nul, ça va dans le "ça se laisse voir". Moins pour "comme une image" qui était très violent (et très bien fait dans ce sens) et qui m'a laissé un sentiment de "mieux que ça". Je reconnais au "Goût des autres" de parler d'histoires qui se créent plutot que de celles qui se dénouent/défont (ce qui est plus théâtral et étaient plus le cas de leurs précédents scénarios).
Alors "Parlez moi de la pluie" ? Ben comme les autres films de Jaoui. Oui c'est bien écrit par moments (petite pointe qui touche juste, dialogue savoureux, situation rigolote) mais bon ça sent un peu le portrait (convenu diront certains, bien vu diront d'autres) de velléitaires (voire vraiment amateur pour le personnage de Bacri) globalement peu sympathiques... et ça me touche peu . Pas le film que je conseillerai à quelqu'un qui a des idées préconçues sur le cinéma français, perso. Point fort, la musique des Passantes de Brassens (Jean Bertola) en fond musical
Sinon j'ai vachement envie d'aimer "Entre les murs"
EDIT quand je veux, je fais des phrases...
C'est "marrant", autant j'ai vachement "croché" sur les scénarios des Jaoui-Bacri (Un air de famille, Cuisine et dépendances, Smoking/No smoking) mais je suis pas un grand fan de leurs scénarios réalisés par Agnès Jaoui. C'est pas suuuuper nul, ça va dans le "ça se laisse voir". Moins pour "comme une image" qui était très violent (et très bien fait dans ce sens) et qui m'a laissé un sentiment de "mieux que ça". Je reconnais au "Goût des autres" de parler d'histoires qui se créent plutot que de celles qui se dénouent/défont (ce qui est plus théâtral et étaient plus le cas de leurs précédents scénarios).
Alors "Parlez moi de la pluie" ? Ben comme les autres films de Jaoui. Oui c'est bien écrit par moments (petite pointe qui touche juste, dialogue savoureux, situation rigolote) mais bon ça sent un peu le portrait (convenu diront certains, bien vu diront d'autres) de velléitaires (voire vraiment amateur pour le personnage de Bacri) globalement peu sympathiques... et ça me touche peu . Pas le film que je conseillerai à quelqu'un qui a des idées préconçues sur le cinéma français, perso. Point fort, la musique des Passantes de Brassens (Jean Bertola) en fond musical
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Re: Un peu de cinéma (2008)
J'ai vachement aimé !Num a écrit : Sinon j'ai vachement envie d'aimer "Entre les murs"
Vu en avant-première hier dans une salle remplie d'enseignants (merci la ifma).
Par contre je n'ai pas l'impression que tous les enseignants présents aient apprécié si j'en crois les faibles applaudissements[*] et les bribes de conversation que mes oreilles ont pu capter...
"Oh, quand même, mais il est taré ce prof de laisser sa classe seule...oh, ça n'existe pas des profs comme çà...et puis t'as vu ce qu'il permet de dire aux élèves..."
Ben, oui, ce film à la fois drôle et dramatique nous titille...eh, bien oui, ce prof n'est pas parfait.
Mais ce comédien est un prof. et qui plus est l'auteur du roman dont s'est inspiré le réalisateur...
Alors, forcément, tout cela est très réaliste ! Et la force de ce film est de montrer cette réalité !
[*]enfin, bon, ce n'est peut être pas un bon critère car par exemple, j'ai adoré mais je n'ai pas applaudi. Je ne voyais pas trop l'intérêt d'applaudir alors qu'il n'y avait aucune personne pour représenter ce film.
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D'ailleurs parfois le ciel est lourd
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Re: Un peu de cinéma (2008)
Le "problème", c'est que le film est passé sur Arte avant sa sortie en salles (le 12 septembre)... ce qui explique sa sortie "modeste".Arya a écrit :La belle personne
Franchement, c'est quoi cette distribution ? Et la pub, elle est où ? Si je n'avais pas lu mon Studio, je n'aurais pas su que le film sortait cette semaine dans.. 47 salles, wouhou ! Quelle différence avec le dernier film de Honoré...
Sinon, ce qui est assez rigolo, c'est que le film existe, si l'on peut dire, "grâce" à... Nicolas Sarkozy... Pour une fois qu'il sert à quelque chose...
La suite de l'article, c'est ici... (Sur Sarkozy et La Princesse de Clèves, il y a aussi à lire (et à entendre et à voir) par ici...)Sophie Bourdais, dans [i]Télérama[/i], a écrit :
"L'autre jour je m'amusais, on s'amuse comme on peut, à regarder le programme du concours d'attaché d'administration. Un sadique ou un imbécile, choisissez, avait mis dans le programme d'interroger les concurrents sur La Princesse de Clèves. Je ne sais pas si cela vous est souvent arrivé de demander à la guichetière ce qu'elle pensait de La Princesse de Clèves... Imaginez un peu le spectacle !" En février 2006, Nicolas Sarkozy n'était pas encore président, mais déjà bien remonté contre l'intransigeante héroïne de Mme de Lafayette. Les réactions n'ont pas tardé.
Poussiéreuse, Mme de Clèves ? Désuète, sa passion inassouvie pour le duc de Nemours ? Ridicule, l'aveu qu'elle en fait à son mari, lequel en conçoit un chagrin fatal ? Sur les blogs, dans la presse, l'offensée n'a pas manqué de chevaliers prêts à rompre quelques lances rhétoriques en son honneur. Elle y a gagné un champion inattendu : le cinéaste Christophe Honoré, qui ne faisait pas de fixation particulière sur l'œuvre, mais ne supportait pas "l'idée qui traînait derrière les mots de Nicolas Sarkozy : que la culture n'est pas pour tout le monde, qu'elle est socialement déterminée, réservée aux nantis".
Pour démontrer l'accessibilité, mais aussi l'inaltérable modernité de cette tragédie amoureuse publiée en 1678, Christophe Honoré en a fait un (télé)film sombre et gracieux, bien ancré dans notre temps.
Sur Télérama.fr, il y a aussi (entre autres), à propos du film, un entretien avec Christophe Honoré ici et, là, un bel article sur Louis Garrel...
Il faudrait quand même que je trouve le temps de lire La Princesse de Clèves...
(Je vous reparlerai du film ultérieurement... )
Re: Un peu de cinéma (2008)
PARLEZ-MOI DE LA PLUIE d'Agnès Jaoui
Parlez-moi de la pluie est d'abord un film un peu "verrouillé", carré, très écrit (si tant est que "très écrit" ait un sens). En bref, un film assez ordinaire. Sauf qu'il y a dans le film un acteur qui est tout sauf ordinaire : Jean-Pierre Bacri, qui réussit le miracle de faire... du Bacri tout en se renouvelant constamment. La finesse de cet homme est un enchantement de chaque seconde. Le film ne convainc pas forcément tout de suite, mais Bacri, oui, assurément. Jamel Debbouze, par contre, a un peu tendance à faire son numéro. Et Agnès Jaoui est une Agathe Villanova un peu sèche. Mais c'est le personnage qui est comme ça - autoritaire, un peu cassante, pas vraiment sympathique.
Et puis, petit à petit, le film se fait plus subtil, même s'il est un peu "volontariste" dans son évocation du racisme "ordinaire" - la condescendance, le mépris, la façon dont on vous abaisse selon vos origines, l'humiliation. Les failles des personnages affleurent. Les choses ne sont pas aussi simples qu'on a pu le croire d'abord. Mais la vie n'est jamais simple.
Jean-Pierre Bacri est de plus en plus magnifique à mesure que le film avance - en particulier dans les rares scènes qu'il a avec Pascale Arbillot, magnifique elle aussi. Le personnage que joue Jamel Debbouze devient plus complexe, donc lui aussi (mais il n'est pas aussi bien ici que dans Indigènes, film dans lequel il avait un rôle tout de même plus riche). Dommage par ailleurs que Frédéric Pierrot, formidable comme toujours, n'ait une fois de plus qu'un rôle secondaire. Il mérite mieux que ça. J'aime bien sa façon d'être à la fois un peu décalé, à côté de la plaque et touchant.
Le film finit par être vraiment émouvant. Il est drôle aussi. C'est plein de petites trouvailles qui enchantent, de détails insolites. Le film finit par nous "cueillir" littéralement. Autrement dit, c'est formidable (y compris formellement).
THE EFFECT OF GAMMA RAYS ON MAN-IN-THE-MOON MARIGOLDS
(DE L'INFLUENCE DES RAYONS GAMMA SUR LE COMPORTEMENT DES MARGUERITES) de Paul Newman (1972)
Le film raconte le quotidien d'une femme qui élève seule ses deux filles adolescentes, Matilda la réservée (la plus jeune), passionnée de science, et Ruth, plus extravertie. Et ce n'est pas facile. Il y a le manque d'argent, la honte (?) que ressentent parfois (?) les filles devant le comportement... excentrique de leur mère, Ruth qui commence à penser à autre chose qu'au lycée (c'est-à-dire aux garçons...).
C'est un beau film, adulte, sans concessions, le contraire d'un film hollywoodien ! Il y a quelque chose de Cassavetes (?) dans cette héroïne borderline (Beatrice Hunsdorfer), dans cette façon de montrer la vie telle qu'elle est, dans ce mélange de désenchantement et d'énergie, dans cette cruauté et cette tendresse mêlées. En même temps, ce n'est pas du Cassavetes (il y a, disons, un "air de famille"). Non, c'est du Paul Newman. Joanne Woodward ne joue pas comme Gena Rowlands, mais il y a ici chez elle cette même façon (un peu kamikaze ?) d' "y aller" franchement, sans avoir peur du ridicule, qui, parfois, n'est pas loin. Paul Newman ne filme pas seulement sa femme (Joanne Woodward), il filme aussi sa fille (l'une de ses filles) - qui a pris ici le nom de Nell Potts. Elle joue Matilda, ressemble à son père d'une manière troublante et est terriblement émouvante. Un beau film vraiment, mais qui vous fiche un peu le cafard par moments. Il y a cette vieille dame que Beatrice prend chez elle pour se faire de l'argent : elle est muette, perdue, le regard vide qui vous déchire le cœur (mais qui s'illumine à un ou deux moments quand même ?). C'est toute la détresse du monde qui se lit dans ses yeux - et la cruauté de la vie...
Vous avez ici un petit extrait du film; on ne voit pas grand-chose, mais c'est mieux que rien...
Et là un très bel article sur le film.
Extrait...
RUMBA de Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy
Fiona et Dom s'aiment et ont une passion commune pour la danse latino-américaine. Mais voilà qu'un accident bouleverse leur vie...
Alors, c'est un film sympathique, mais sans plus. Des idées originales, il y en a ici, c'est indéniable, mais ça ne suffit pas. Le burlesque est un peu forcé (oui, parce qu'on est dans le burlesque, malgré la série de catastrophes qui s'abat sur les personnages...), la mise en scène mérite à peine le nom de mise en scène (même avec trois réalisateurs, qui sont aussi les acteurs du film, on atteint tout juste le minimum syndical), les acteurs nous laissent un peu sur notre faim - pas glamours du tout (on n'attend pas forcément d'un acteur ou d'une actrice qu'ils soient glamours, c'est sûr), pas renversants non plus, sympathiques, mais pas bouleversants. Et puis il y a ces situations dont on ne sait pas toujours si l'on doit en rire ou si on doit être choqué (enfin, "choqué", le mot est un peu fort)... Il y a quelque chose de Jacques Tati dans cet humour absurde, laconique, qui se passe souvent de mots - la profondeur en moins. Le scénario alterne les jolies trouvailles et l'anodin. A l'arrivée, c'est plutôt agréable, mais pas totalement convaincant.
LA BELLE PERSONNE de Christophe Honoré
Ça commence comme un film "de lycée" presque ordinaire, avec ces lycéens vus mille fois ailleurs : ici, un garçon plus timide que les autres, là, un ou deux élèves un peu têtes à claques (sûrs d'eux, arrogants, à qui tout réussit ?), avec ces histoires d'amour adolescentes racontées mille fois ailleurs. Sauf que ce n'est pas si ordinaire que ça, parce que c'est tout de même du Christophe Honoré et parce qu'au cœur du film, il y a d'emblée un (beau) mystère : elle s'appelle Junie, elle est belle, difficile à cerner, autrement dit : captivante. Un garçon tombe immédiatement amoureux d'elle (le timide mentionné plus haut). Un prof en fera autant un peu plus tard. Il s'appelle Nemours. Le film est une libre adaptation de La Princesse de Clèves (on l'a déjà dit, je sais...). Les "choses" se mettent en place (les "choses", c'est-à-dire le "drame"...) et le film devient poignant. Il est ici question des sentiments qui brûlent et rendent fou. Et de renoncement. Aime-t-on encore comme cela aujourd'hui ? Et pourquoi pas ? La dernière partie du film est profondément émouvante (la grande scène "d'explication" entre Junie et Nemours à la fin du film est l'une des plus belles choses qu'on ait vues ces derniers temps au cinéma), sans que Christophe Honoré et ses acteurs aient besoin d'en faire des tonnes. Tout le monde souffre. Et on ne voit pas comment il pourrait en être autrement. C'est l'éternelle tragédie. On retrouve ici les moments de grâce dont est capable Christophe Honoré - comme peu d'autres cinéastes aujourd'hui ? (A la limite, ça fait presque peur : peut-il retrouver cette grâce-là à chaque film ?) Il y a ces fulgurances très Nouvelle Vague - très Jean-Luc Godard surtout ? Et puis il y a Léa Seydoux, qui me fait terriblement penser à Anna Karina (impression apparemment partagée par d'autres : ici ou bien là...) : il y a quelque chose dans le physique, mais surtout une façon d'être, certaines moues un peu boudeuses, sa façon de pleurer. Ou est-ce simplement Christophe Honoré qui la filme comme Godard filmait Anna Karina ? (Parce que c'est sûr, en blonde, elle fait tout de suite moins Anna Karina !) Et puis il y a les autres comédiens. Louis Garrel, de plus en plus profond et déchiré à mesure que le film avance (son "Je suis aussi perdu que toi" déchire le cœur). Ou Grégoire Leprince-Ringuet, formidable. Et d'excellents seconds rôles - au hasard, Chantal Neuwirth ou Jean-Michel Portal.
En bref, c'est magnifique et d'une tristesse infinie. C'est juste l'un des plus beaux films de l'année.
La bande-annonce du film, c'est ici…
(Et je ne vous dirai pas tout ce que le film a (r)éveillé en moi, parce que ça va devenir complètement hors sujet... et surtout, ça n'a aucun intérêt... à part pour moi... Pourtant, ma vie ne ressemble pas du tout à celle des personnages du film... On va appeler ça les "effets collatéraux" du film... )
Parlez-moi de la pluie est d'abord un film un peu "verrouillé", carré, très écrit (si tant est que "très écrit" ait un sens). En bref, un film assez ordinaire. Sauf qu'il y a dans le film un acteur qui est tout sauf ordinaire : Jean-Pierre Bacri, qui réussit le miracle de faire... du Bacri tout en se renouvelant constamment. La finesse de cet homme est un enchantement de chaque seconde. Le film ne convainc pas forcément tout de suite, mais Bacri, oui, assurément. Jamel Debbouze, par contre, a un peu tendance à faire son numéro. Et Agnès Jaoui est une Agathe Villanova un peu sèche. Mais c'est le personnage qui est comme ça - autoritaire, un peu cassante, pas vraiment sympathique.
Et puis, petit à petit, le film se fait plus subtil, même s'il est un peu "volontariste" dans son évocation du racisme "ordinaire" - la condescendance, le mépris, la façon dont on vous abaisse selon vos origines, l'humiliation. Les failles des personnages affleurent. Les choses ne sont pas aussi simples qu'on a pu le croire d'abord. Mais la vie n'est jamais simple.
Jean-Pierre Bacri est de plus en plus magnifique à mesure que le film avance - en particulier dans les rares scènes qu'il a avec Pascale Arbillot, magnifique elle aussi. Le personnage que joue Jamel Debbouze devient plus complexe, donc lui aussi (mais il n'est pas aussi bien ici que dans Indigènes, film dans lequel il avait un rôle tout de même plus riche). Dommage par ailleurs que Frédéric Pierrot, formidable comme toujours, n'ait une fois de plus qu'un rôle secondaire. Il mérite mieux que ça. J'aime bien sa façon d'être à la fois un peu décalé, à côté de la plaque et touchant.
Le film finit par être vraiment émouvant. Il est drôle aussi. C'est plein de petites trouvailles qui enchantent, de détails insolites. Le film finit par nous "cueillir" littéralement. Autrement dit, c'est formidable (y compris formellement).
THE EFFECT OF GAMMA RAYS ON MAN-IN-THE-MOON MARIGOLDS
(DE L'INFLUENCE DES RAYONS GAMMA SUR LE COMPORTEMENT DES MARGUERITES) de Paul Newman (1972)
Le film raconte le quotidien d'une femme qui élève seule ses deux filles adolescentes, Matilda la réservée (la plus jeune), passionnée de science, et Ruth, plus extravertie. Et ce n'est pas facile. Il y a le manque d'argent, la honte (?) que ressentent parfois (?) les filles devant le comportement... excentrique de leur mère, Ruth qui commence à penser à autre chose qu'au lycée (c'est-à-dire aux garçons...).
C'est un beau film, adulte, sans concessions, le contraire d'un film hollywoodien ! Il y a quelque chose de Cassavetes (?) dans cette héroïne borderline (Beatrice Hunsdorfer), dans cette façon de montrer la vie telle qu'elle est, dans ce mélange de désenchantement et d'énergie, dans cette cruauté et cette tendresse mêlées. En même temps, ce n'est pas du Cassavetes (il y a, disons, un "air de famille"). Non, c'est du Paul Newman. Joanne Woodward ne joue pas comme Gena Rowlands, mais il y a ici chez elle cette même façon (un peu kamikaze ?) d' "y aller" franchement, sans avoir peur du ridicule, qui, parfois, n'est pas loin. Paul Newman ne filme pas seulement sa femme (Joanne Woodward), il filme aussi sa fille (l'une de ses filles) - qui a pris ici le nom de Nell Potts. Elle joue Matilda, ressemble à son père d'une manière troublante et est terriblement émouvante. Un beau film vraiment, mais qui vous fiche un peu le cafard par moments. Il y a cette vieille dame que Beatrice prend chez elle pour se faire de l'argent : elle est muette, perdue, le regard vide qui vous déchire le cœur (mais qui s'illumine à un ou deux moments quand même ?). C'est toute la détresse du monde qui se lit dans ses yeux - et la cruauté de la vie...
Vous avez ici un petit extrait du film; on ne voit pas grand-chose, mais c'est mieux que rien...
Et là un très bel article sur le film.
Extrait...
(A part ça, les dernières nouvelles sur l'état de santé de Paul Newman sont très mauvaises... )Olivier Séguret, dans [i]Libération[/i], a écrit :
Aujourd'hui encore, plus de trente-cinq ans après sa réalisation, il est difficile de percer le mystère éblouissant qui a permis ce chef-d'œuvre signé Paul Newman : De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites. Lorsqu'on décrit le film, raconte son histoire, explique de quelle manière il est fait, on tourne en rond autour des ingrédients, mais on ne trouve pas la clef du miracle qui les unit.
[...]
A l'image de son titre infini, qui porte sur une expérience scientifique menée par Matilda et au terme de laquelle la gamine apprendra que, dans l'univers, tous les atomes ont une origine commune lointaine, De l'influence... est à sa façon une sorte de film quantique. Il fait tenir ensemble des forces invisibles mais d'une puissance phénoménale. Sa nature, sa texture sont à la fois rudes, rugueuses, et ses plans comme ses dialogues arrachent souvent le cœur, mais il se dégage également de chaque scène une sérénité tout aussi stupéfiante. Newman filme un chaos humain colossal et colossalement placide, confiant, habité par une force imperturbable.
A de nombreux égards, le film fait aussi figure de chaînon manquant entre le grand cinéma américain classique et le meilleur d'aujourd'hui. Au point de donner ce sentiment étrange que Joanne Woodward vit encore chez Sirk et Nicholas Ray tandis que ses filles bivouaquent déjà chez De Palma et Gus Van Sant.
C'est là que campe Newman, dans cet exact milieu, sur le gué et aux aguets, l'œil intensément tendre mais la mâchoire ne relâchant jamais sa morsure : ici, l'amour est tellement incontestable qu'il n'en est jamais question.
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Alors, c'est un film sympathique, mais sans plus. Des idées originales, il y en a ici, c'est indéniable, mais ça ne suffit pas. Le burlesque est un peu forcé (oui, parce qu'on est dans le burlesque, malgré la série de catastrophes qui s'abat sur les personnages...), la mise en scène mérite à peine le nom de mise en scène (même avec trois réalisateurs, qui sont aussi les acteurs du film, on atteint tout juste le minimum syndical), les acteurs nous laissent un peu sur notre faim - pas glamours du tout (on n'attend pas forcément d'un acteur ou d'une actrice qu'ils soient glamours, c'est sûr), pas renversants non plus, sympathiques, mais pas bouleversants. Et puis il y a ces situations dont on ne sait pas toujours si l'on doit en rire ou si on doit être choqué (enfin, "choqué", le mot est un peu fort)... Il y a quelque chose de Jacques Tati dans cet humour absurde, laconique, qui se passe souvent de mots - la profondeur en moins. Le scénario alterne les jolies trouvailles et l'anodin. A l'arrivée, c'est plutôt agréable, mais pas totalement convaincant.
LA BELLE PERSONNE de Christophe Honoré
Ça commence comme un film "de lycée" presque ordinaire, avec ces lycéens vus mille fois ailleurs : ici, un garçon plus timide que les autres, là, un ou deux élèves un peu têtes à claques (sûrs d'eux, arrogants, à qui tout réussit ?), avec ces histoires d'amour adolescentes racontées mille fois ailleurs. Sauf que ce n'est pas si ordinaire que ça, parce que c'est tout de même du Christophe Honoré et parce qu'au cœur du film, il y a d'emblée un (beau) mystère : elle s'appelle Junie, elle est belle, difficile à cerner, autrement dit : captivante. Un garçon tombe immédiatement amoureux d'elle (le timide mentionné plus haut). Un prof en fera autant un peu plus tard. Il s'appelle Nemours. Le film est une libre adaptation de La Princesse de Clèves (on l'a déjà dit, je sais...). Les "choses" se mettent en place (les "choses", c'est-à-dire le "drame"...) et le film devient poignant. Il est ici question des sentiments qui brûlent et rendent fou. Et de renoncement. Aime-t-on encore comme cela aujourd'hui ? Et pourquoi pas ? La dernière partie du film est profondément émouvante (la grande scène "d'explication" entre Junie et Nemours à la fin du film est l'une des plus belles choses qu'on ait vues ces derniers temps au cinéma), sans que Christophe Honoré et ses acteurs aient besoin d'en faire des tonnes. Tout le monde souffre. Et on ne voit pas comment il pourrait en être autrement. C'est l'éternelle tragédie. On retrouve ici les moments de grâce dont est capable Christophe Honoré - comme peu d'autres cinéastes aujourd'hui ? (A la limite, ça fait presque peur : peut-il retrouver cette grâce-là à chaque film ?) Il y a ces fulgurances très Nouvelle Vague - très Jean-Luc Godard surtout ? Et puis il y a Léa Seydoux, qui me fait terriblement penser à Anna Karina (impression apparemment partagée par d'autres : ici ou bien là...) : il y a quelque chose dans le physique, mais surtout une façon d'être, certaines moues un peu boudeuses, sa façon de pleurer. Ou est-ce simplement Christophe Honoré qui la filme comme Godard filmait Anna Karina ? (Parce que c'est sûr, en blonde, elle fait tout de suite moins Anna Karina !) Et puis il y a les autres comédiens. Louis Garrel, de plus en plus profond et déchiré à mesure que le film avance (son "Je suis aussi perdu que toi" déchire le cœur). Ou Grégoire Leprince-Ringuet, formidable. Et d'excellents seconds rôles - au hasard, Chantal Neuwirth ou Jean-Michel Portal.
En bref, c'est magnifique et d'une tristesse infinie. C'est juste l'un des plus beaux films de l'année.
La bande-annonce du film, c'est ici…
(Et je ne vous dirai pas tout ce que le film a (r)éveillé en moi, parce que ça va devenir complètement hors sujet... et surtout, ça n'a aucun intérêt... à part pour moi... Pourtant, ma vie ne ressemble pas du tout à celle des personnages du film... On va appeler ça les "effets collatéraux" du film... )
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Re: Un peu de cinéma (2008)
Entre les murs de Laurent Cantet
Je sais pas trop quoi écrire sur ce film en fait. Une fiction (le réalisateur insiste sur cela et ça pourrait être très vite oublié) et non pas un documentaire même si cela a beaucoup l'apparence de la vie brute. Un cadrage souvent très serré, l'impression d'une immersion, une seule classe suivie pendant un cours. Le choix du montage qui fait qu'une année scolaire est limitée en deux heures (et que donc il n'y a que les moments saillants).
Sur le fond, le "constat d'échec" est quand même ce qui ressort à mon avis. Malgré la volonté de bien faire de tous les participants. Seulement, il est rare qu'ils se comprennent et ça amène à des conflits plus ou moins grands. Et tout est à refaire.
Le réalisateur (l'auteur) a eu l'intelligence de ne pas héroïser ses personnages. Le p'tit con a des moments de grâce, la tête de classe peut mal se comporter et le prof est loin d'être parfait.
Ce film est une fiction qui sonne juste, un reflet de la France (d'une certaine France ?) des années 2000. De la solitude et de la place dans le groupe aussi. J'ai pas "adoré" mais il me semble que c'est un film "important" aujourd'hui et encore plus dans le futur.
Je sais pas trop quoi écrire sur ce film en fait. Une fiction (le réalisateur insiste sur cela et ça pourrait être très vite oublié) et non pas un documentaire même si cela a beaucoup l'apparence de la vie brute. Un cadrage souvent très serré, l'impression d'une immersion, une seule classe suivie pendant un cours. Le choix du montage qui fait qu'une année scolaire est limitée en deux heures (et que donc il n'y a que les moments saillants).
Sur le fond, le "constat d'échec" est quand même ce qui ressort à mon avis. Malgré la volonté de bien faire de tous les participants. Seulement, il est rare qu'ils se comprennent et ça amène à des conflits plus ou moins grands. Et tout est à refaire.
Le réalisateur (l'auteur) a eu l'intelligence de ne pas héroïser ses personnages. Le p'tit con a des moments de grâce, la tête de classe peut mal se comporter et le prof est loin d'être parfait.
Ce film est une fiction qui sonne juste, un reflet de la France (d'une certaine France ?) des années 2000. De la solitude et de la place dans le groupe aussi. J'ai pas "adoré" mais il me semble que c'est un film "important" aujourd'hui et encore plus dans le futur.
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Re: Un peu de cinéma (2008)
techniquement ici le réalisateur n'est pas l'auteurNum a écrit : Le réalisateur (l'auteur)
vu que Laurent Cantet a adapté le livre écrit par François Bégaudeau
mais c'est vrai qu'on peut dire qu'un réalisateur est forcément l'auteur de SON film
Photos ?
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EBT ?
Est-ce de ma faute à moi si j’aime le café et l’odeur des ptits chats
me coucher tard la nuit me lever tôt après minuit
aller au resto et boire des diabolos ?
à notre santé !
Urban Trip Paris
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Re: Un peu de cinéma (2008)
d'après ce que j'ai lu l'auteur du livre (qui joue le prof dans le film) a aussi pris soin de ne pas donner une étiquette "gentil/pas gentil" (cf début du film) à ses personnages, d'où le fait que je mentionne les deux (en gros Cantet a fait pour son film comme Bégaudeau pour son livre)
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Re: Un peu de cinéma (2008)
ben aujourd'hui, c'est pire .... so long, Paul.ccl il y a quelques jours a écrit : (A part ça, les dernières nouvelles sur l'état de santé de Paul Newman sont très mauvaises... )
Num héros vert ou héros de charme, ça dépend du T shirt
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- klem ogre de benabarback
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Re: Un peu de cinéma (2008)
remettons les choses à leur place:
Photos ?
Bisou Petite Fleur
EBT ?
Est-ce de ma faute à moi si j’aime le café et l’odeur des ptits chats
me coucher tard la nuit me lever tôt après minuit
aller au resto et boire des diabolos ?
à notre santé !
Urban Trip Paris
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Re: Un peu de cinéma (2008)
J'étais certaine que déjà quelques personnes auraient évoqué la disparition de Mr Newman. C'est triste, peu à peu tous les grands acteurs de sa génération disparaissent. C'est normal me direz vous et le Mr avait tout de même 83 ans mais quand même... Il nous laisse heureusement de nombreux films dont quelques chefs d'oeuvres comme "la chatte sur un toit brûlant" d'après Tennessee Williams ou "Le gaucher" d'Arthur Penn où il campait avec brio le fameux Billy The Kid. Nous n'oublierons pas non plus le beau duo qu'il forma avec Robert Redford tant dans "Butch Kassidy et le Kid" que dans le si célèbre "L'arnaque". Pour ma part je me rappellerais également son incroyable prestence dans l'un de ces derniers rôles, John Rooney, dans "les sentiers de la perdition" de Sam Mendès... Et puis en plus d'être un exellant acteur (et un très bel homme) il fut aussi un grand militant démocrate et un véritable philantrope (et aussi un pilote de F1 mais ça moi j'm'en tape). Il manquera au cinéma !!
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Re: Un peu de cinéma (2008)
Je ne vois pas quelles choses ton post remet à leur place...klem a écrit :remettons les choses à leur place
- klem ogre de benabarback
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Re: Un peu de cinéma (2008)
ben juste qu'il était plus vieux et moins séduisant qu'avant
Photos ?
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Re: Un peu de cinéma (2008)
Et alors ?
"Plus vieux" ? Evidemment, il était "plus vieux" qu' "avant"... Quel scoop... Ben oui, à 80 ans passés, t'es plus vieux qu'à 30 ou 40 ans...
Quant à "moins séduisant", je crois que tu as choisi (volontairement) une photo qui ne le met pas spécialement en valeur...
Tout ça pour dire que je ne vois pas trop l'intérêt de ton post et que je le trouve un peu mal venu...
"Plus vieux" ? Evidemment, il était "plus vieux" qu' "avant"... Quel scoop... Ben oui, à 80 ans passés, t'es plus vieux qu'à 30 ou 40 ans...
Quant à "moins séduisant", je crois que tu as choisi (volontairement) une photo qui ne le met pas spécialement en valeur...
Tout ça pour dire que je ne vois pas trop l'intérêt de ton post et que je le trouve un peu mal venu...