Un peu de cinéma (2007)

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Pas encore le temps de faire une annonce digne de ce nom, pour l'instant je vais au plus rapide.

Le guide (pas encore mis à jour pour phpbb3 mais y a plein d'infos utiles aussi sur Bénabar et le forum qui sont toujours d'actualité) c'est . Pour voir si on n'a pas déjà répondu à votre question (si vous vous la posez, d'autres l'ont peut être déjà fait avant... et le moteur de recherche est pas terrible pour tout ce qui est avant avril 2008) c'est par .

Les présentations (et autres liens) c'est


Pour retrouver les posts de l'ancien forum (méthode d'installation) c'est ici
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Cécilia
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Message par Cécilia »

Jean-Claude Brialy est mort comme vous le savez sans doute. :pleure: :pleure: :pleure: :pleure: :pleure: Je ne sais pas si la nouvelle touche quelqu'un ici, mais je vous mets quelques photos...


Je commence par Le Beau Serge de Chabrol. Juste après, vous avez Les Cousins, toujours de Chabrol. Quelqu'un les a vus ? Les deux films sont magnifiques. Dans les deux films, vous avez aussi Gérard Blain, qui est bouleversant (même plus que ça).


Image Image



Là , c'est Une femme est une femme de Godard avec Jean-Paul Belmondo et Anna Karina (ça ne se voit pas, mais le film est en couleurs... :? ).

Image



Pour finir, Le Genou de Claire de Rohmer (oui, à  droite, c'est bien Fabrice Luchini... :oops:).

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Lena
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Message par Lena »

C'est dommage, c'était un grand acteur ....
ccl a écrit :Pour finir, Le Genou de Claire de Rohmer (oui, à  droite, c'est bien Fabrice Luchini... :oops:).
Image
Et bien, il est méconnaissable Lucchini ici !!
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Noush
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Message par Noush »

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Message par Cécilia »

Lena a écrit :Et bien, il est méconnaissable Luchini ici !!
Et là  ? :roll:
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Message par Lena »

ccl a écrit :
Lena a écrit :Et bien, il est méconnaissable Luchini ici !!
Et là  ? :roll:
ça fait bizarre de le voir en blond !!
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Message par Elaeudanla »

... et de voir Arielle Dombasle avec un nez d'être humain, et une bouche bio!

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      • Mon secret de beauté ?
        Le thé vert !
Moi j'étais chaud comme la braise
Elle c'était un glaçon
C'était comme verser du lait-fraise
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Message par Lena »

Elaeudanla a écrit :... et de voir Arielle Dombasle avec un nez d'être humain, et une bouche bio!
Image
Une bouche tout à  fait naturelle .... :?
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Message par Cécilia »

Au cas où ça intéresserait quelqu'un, il y a un bel article sur Jean-Claude Brialy dans Télérama. J'aime particulièrement la fin.
Fabienne Pascaud, dans [i]Télérama[/i], a écrit :Il y avait quelque chose de proustien chez ce fin observateur des arts et des lettres, chez ce quêteur du temps perdu qui avait encore eu la chance de fréquenter les plus grands artistes du siècle dernier. Avec Jean-Claude Brialy, c'est aussi un des derniers connaisseurs de nos grands fantômes qui disparaît. Et un peu de lien direct, charnel, avec notre culture qui s'évanouit. Un peu de notre mémoire collective, de notre patrimoine. Il faisait si joliment le pont entre l'hier et l'aujourd'hui, la représentation et la méditation. Le futile et le grave .

Pour information...
[i]Télérama[/i], par ailleurs, a écrit :La Télévision rend hommage à  Jean-Claude Brialy

- Les Innocents d'André Téchiné, dimanche 3 juin à  23h10 sur France 2

Inspecteur Lavardin de Claude Chabrol à  20h55 sur France 3

- Le Genou de Claire, jeudi 7 juin à  20.45 sur Arte
Il y avait aussi Le juge et l'assassin de Bertrand Tavernier, mais c'est trop tard : c'était hier... :?
Modifié en dernier par Cécilia le 12 janv. 2008 2:08, modifié 1 fois.
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Message par Cécilia »

Bon, j'abuse un peu, mais je viens encore de trouver de belles choses sur Jean-Claude Brialy ici. Rien que cette phrase d'Eric Rohmer : "Pour moi, c'était un acteur shakespearien qui a été employé en dessous de ses possibilités".


Ce serait bien si Libération pouvait écrire le nom de Gérard Blain correctement... :-((
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Message par Num »

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Message par Cécilia »

PAS DOUCE de Jeanne Waltz

Une jeune infirmière, Fred, blesse un adolescent avec une balle qu'elle se destinait. L'adolescent est soigné dans l'hôpital où travaille Fred...

L'histoire est un peu tordue et improbable, le film manque sans doute de souffle, d'audace, mais il intrigue. C'est plutôt bien écrit, bien filmé, incertain jusqu'au bout. Le principal intérêt du film ? Isild Le Besco, toujours étonnante, formidable une fois de plus.

La bande-annonce, c'est ici...



ELLE S'APPELLE SABINE de Sandrine Bonnaire

Sandrine Bonnaire filme ici sa sœur Sabine, 38 ans, autiste, et son film est beau et terrible à  la fois. Le film est-il impudique ? Oui, quand même. Dérangeant ? D'une certaine manière oui, dans la mesure où il montre une réalité qu'on n'a pas forcément envie de voir, disons : qu'on a du mal à  regarder en face, une réalité qui fait mal, celle des maladies mentales. Ce qui est terrible, c'est la juxtaposition des images d'autrefois - Sabine jeune, belle, souriante, encore dans la vie, à  sa façon, avec ses limites, avec sa maladie - et les images des dernières années - Sabine avec 30 kilos de plus, diminuée, méconnaissable après cinq années passées à  l'hôpital psychiatrique, à  défaut d'une autre structure pouvant l'accueillir. Le film parle aussi de cela : de la pénurie dramatique d'établissements adaptés pour les gens comme Sabine. Le film est peut-être impudique, mais il est surtout respectueux et digne.

Vous avez dans Libération un bel article sur le film. Et puis un deuxième ici...



Sinon, la séance était en présence de Sandrine Bonnaire...


Image Image Image Image









A part ça, j'ai aussi vu Sandrine Bonnaire dans Les Innocents (à  la télévision). Ce n'est pas le meilleur Téchiné, mais c'est formidable quand même. Brialy est magnifique. Le film permet aussi de revoir Simon de La Brosse (magnifique également), qui s'est suicidé à  32 ans... :(
Modifié en dernier par Cécilia le 22 mai 2008 1:21, modifié 2 fois.
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Message par Lena »

ccl a écrit : ELLE SÂ’APPELLE SABINE de Sandrine Bonnaire
ça doit être un film très dur et bouleversant .... J'aimerai bien le voir ....
Cédric
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Message par Cédric »

Un bon webpapier sur le triste état du cinéma francais sur :

http://maydrick.over-blog.com/0-categorie-114108.html

A lire en fin de page.
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Message par Cécilia »

Lena a écrit :
ccl a écrit : ELLE S'APPELLE SABINE de Sandrine Bonnaire
ça doit être un film très dur et bouleversant .... J'aimerai bien le voir ....
Le problème, c'est qu'il n'est pas encore sorti... :oops: Il passera peut-être aussi à  la télévision, étant donné qu'il a été fait à  l'origine pour la télévision. Sinon, si tu veux voir à  quoi ressemble le film, tu as un reportage ici (il n'y a apparemment pas de lien direct pour la vidéo : il faut cliquer à  droite dans la rubrique "Vidéos"). On ne voit pas grand-chose du film, mais on voit à  quoi il ressemble...




Cédric a écrit :Un bon webpapier sur le triste état du cinéma francais sur :

http://maydrick.over-blog.com/0-categorie-114108.html
Bon ??? :roll: Je dirais plutôt : caricatural. A ce degré de mauvaise foi, c'en est même grotesque...
Modifié en dernier par Cécilia le 12 janv. 2008 2:26, modifié 1 fois.
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Message par Lena »

ccl a écrit :
Lena a écrit :
ccl a écrit : ELLE SÂ’APPELLE SABINE de Sandrine Bonnaire
ça doit être un film très dur et bouleversant .... J'aimerai bien le voir ....
Le problème, c'est qu'il n'est pas encore sorti... :oops: Il passera peut-être aussi à  la télévision, étant donné qu'il a été fait à  l'origine pour la télévision. Sinon, si tu veux voir à  quoi ressemble le film, tu as un reportage ici (il n'y a apparemment pas de lien direct pour la vidéo : il faut cliquer à  droite dans la rubrique "Vidéos"). On ne voit pas grand-chose du film, mais on voit à  quoi il ressemble...
Merci pour l'info ....
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Message par Num »

LES CHANSONS DÂ’AMOUR de Christophe Honoré

Le début est plutôt fantaisiste et rigolo (même si on se dit qu'avec le titre de la première partie.), les chansons arrivent et ne font pas trop "cheveux sur la soupe", mais y a quand même des interprètes qui sont un peu limites. dommage les chansons sont pas mal.
Ensuite ça vire surtout au portrait de Ismaël/Louis Garrel (que je trouve très énervant, j'espère pour lui que c'est que le personnage) et je pense que c'est l'écueil du film.
Au final... ouais pas mal. La barre était haute et le projet ambitieux et je trouve pas que le film soit à  la hauteur. Ca en fait pas un mauvais film pour autant, mais un film qui patine un peu.

Autres hics pour moi, the feeling of déjà  vu
- Un film français divisé en trois parties et où ça se passe mal au milieu... ça rappelle furieusement (dans les films récents car j'imagine qu'on peut en trouver des milliers) "Les témoins" de Téchiné en achement moins bien (et moins beau). Ccl si t'as pas vu les Témoins, je te le conseille, je pense que ça pourrait te plaire :D
- Un autre film français qui parle d'un jeune parisien hautain et énervant qui a aussi beaucoup de peine et qui affronte ça avec/contre/malgré son entourage? Ah oui "Le temps qui reste" de Ozon
- et pour la partie "film musical sur fond triste", je demande "Jeanne et le garçon formidable"
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Message par Cécilia »

I DON'T WANT TO SLEEP ALONE de Tsai Ming-liang

Le cinéma de Tsai Ming-liang n'a jamais été très narratif. Le cinéma de Tsai Ming-liang a toujours été radical - mais intéressant, surtout les premiers films. Avec I don't want to sleep alone, ça devient du grand n'importe quoi ! :-(( Du cinéma radical, je veux bien. Du cinéma peu narratif, je veux bien aussi. Mais un minimum de sens, de substance, ce serait trop demander ? Il ne se passe rien dans I don't want to sleep alone. Rien. A part des hommes qui promènent un matelas - et pas qu'une fois... :evil: Et deux heures (ou presque) de rien, c'est long, c'est très long... :furax: Même formellement, le film est en deçà  de ce qu'est capable de faire Tsai Ming-liang. Ou alors, c'est simplement que ce qui nous est montré ici est moche ?

Où est passé le cinéaste de Rebels of the Neon God, de Vive l'amour, de La Rivière ?


Il y en a tout de même qui trouvent du sens au film. Par exemple aux Cahiers du Cinéma (ils sont très intelligents aux Cahiers...).

Quelques extraits...

Cyril Neyrat, dans les [i]Cahiers du Cinéma[/i], a écrit :Chargée d'une gravité et d'une nécessité politique nouvelles, délestée aussi de toute surenchère formelle, la lenteur de Tsai renonce au vide pour s'emplir de la durée des affects. Le rapprochement avec Apichatpong Weerasethakul n'est pas seulement géographique : Tsai, assumant son penchant sentimental, quitte sa froideur d'entomologiste pour une tendre attention aux élans, tour à  tour durs et doux, de ses personnages.
Cyril Neyrat, un peu plus loin, a écrit :Car loin d'être vain, le jeu burlesque de l'immobilité et du mouvement, de l'inertie ou de la circulation des corps et des objets, fait passer des solitudes aliénées à  la possibilité d'une relation, des cellules séparées à  un fragment de monde commun.
Cyril Neyrat, enfin, a écrit :La fumée achève le tableau d'un monde apocalyptique. Mais Tsai dialectise le dessin par une constante réversibilité des signes, qui le porte à  l'opposé de toute nostalgie de l'authenticité. Comme le voile rose, la fumée jaune atténue la froideur et l'inertie du monde, devient brume du possible dans laquelle Chyi et Hsiao Kang disparaissent et suivent leur désir. Pollution et brume.
Réserve d'eau stagnante dans un immeuble à  l'abandon et mer du possible où dérive le matelas devenu radeau, ébauche d'un monde commun pour le trio des amants. Contre les pessimistes du voyage et les relativistes de la mondialisation, Tsai rappelle qu'il est encore profitable d'aller voir ailleurs. Un matelas, des sacs en plastique, les gestes de travailleurs immigrés : les signes sont là  pour qui veut bien regarder. Ils ont deux faces, pour tenir ensemble dans un conte la proie politique et l'ombre sentimentale.

A Libération aussi...
Olivier Séguret, dans [i]Libération[/i], a écrit :C'est un film dont les longs plans nous parlent infiniment de la dissolution terminale de l'humain dans le grand vide marchand, mais s'injectent aussi, tout à  coup, comme nos yeux, du contrepoison violent de la poésie pure : un état amoureux, un papillon sur l'épaule, un coin de lit sous un coin de lune.
On n'a pas dû voir le même film... :roll:





BOXES de Jane Birkin

Une femme est assaillie de souvenirs. De jolis souvenirs, d'autres plus douloureux... Ses « fantômes » - ses morts - se mêlent aux vivants...

Boxes est un drôle de film, assez impudique car en partie autobiographique, sans qu'on sache toujours où s'arrête la réalité et où commence la fiction, ce qui est assez troublant. Jane Birkin - la réalisatrice et le personnage qu'elle interprète - n'épargne pas les hommes de sa vie, du moins deux d'entre eux. Mais qu'ont en commun, par exemple, Jean, le père de sa plus jeune fille, et Jacques Doillon ? Et le père de son aînée et John Barry ? Le seul qui semble trouver grâce à  ses yeux, c'est Max, le père de sa deuxième fille, autrement dit Serge Gainsbourg... Globalement, c'est un joli film, sensible, plutôt bien écrit, très libre narrativement (le récit évolue au fil des caprices de la mémoire), pas totalement abouti, parfois maladroit sans doute, mais honorable. Le film aurait pu être ridicule : il ne l'est pas, même s'il n'est pas totalement réussi. Et puis quel beau casting... Mention spéciale, peut-être, à  Maurice Bénichou, magnifique (comme toujours ?), et à  Lou Doillon. Mais les autres (Jane Birkin elle-même, Michel Piccoli, Geraldine Chaplin, Natacha Régnier, Tchéky Karyo ou John Hurt notamment - il y a aussi Annie Girardot et une petite fille épatante, Adèle Exarchopoulos) ne déméritent pas.





Num a écrit :- Un film français divisé en trois parties et où ça se passe mal au milieu... ça rappelle furieusement (dans les films récents car j'imagine qu'on peut en trouver des milliers) "Les témoins" de Téchiné
C'est ce que je me suis dit aussi... :rougit:
Num a écrit :Ccl si t'as pas vu les Témoins, je te le conseille, je pense que ça pourrait te plaire :D
:-))) :-))) :-)))
Num a écrit :- et pour la partie "film musical sur fond triste", je demande "Jeanne et le garçon formidable"
:love:
Modifié en dernier par Cécilia le 22 mai 2008 1:26, modifié 2 fois.
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Message par Cécilia »

BOULEVARD DE LA MORT (DEATH PROOF) de Quentin Tarantino

Dans Death Proof, Quentin Tarantino filme d'abord des (jolies) filles qui parlent et parlent encore, de tout et de rien, des hommes en particulier. Ça n'a rien de passionnant, mais c'est plutôt brillant, donc finalement assez plaisant. Puis les filles croisent la route d'un type inquiétant que joue Kurt Russell...

Dans la deuxième partie du film, Tarantino filme... des (jolies) filles qui parlent et parlent encore, qui n'en finissent plus de parler. Et ça commence à  devenir longuet, l'intérêt des conversations étant assez limité. Puis les filles croisent elles aussi Kurt Russell. Et là , on a droit à  des courses-poursuites sans doute bien filmées (on sent que Tarantino s'est fait plaisir, tant mieux pour lui), mais interminables (mais il y en a sans doute qui aiment ça...). Tarantino sait filmer, c'est sûr. Espérons qu'il filmera la prochaine fois une histoire un peu plus consistante (et adulte ?). On est loin ici de Jackie Brown ou de Kill Bill (mes Tarantino préférés).

Et puis la vision des femmes que propose Death Proof n'est pas très moderne. Les filles sont jolies... et puis c'est à  peu près tout. Jolies, décoratives, sexy, interchangeables, superficielles. Comme image de la femme au 21ème siècle, c'est un peu court... Il me semblait qu'on était passé à  autre chose... Personne ne lui a dit à  Tarantino que les filles étaient aussi pourvues d'un cerveau ?

Ce n'est pas indigne (loin de là  !), ce n'est pas raté : c'est juste un peu « léger » et anachronique.






Sinon, pour en revenir à  Jean-Claude Brialy, j'ai trouvé ici un (bel) extrait du Beau Serge... :love: :love: :love: Dans l'extrait, vous avez aussi Gérard Blain (c'est lui qui joue Serge) et Bernadette Lafont.
Modifié en dernier par Cécilia le 22 mai 2008 1:33, modifié 2 fois.
Arya
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Message par Arya »

Ptet que pour apprécier pleinement le dernier Tarantino, il faut voir les films qu'il pastiche.. C'est pour ça que personnellement, sauf si je change brusquement d'avis (pdt la fête du ciné par exemple), j'attendrai qu'il passe sur Canal.

Bon, alors j'ai vu:

Irina Palm
Le réalisateur aurait pu tomber dans l'humour ouaf-ouaf, le vulgaire mais il fait un film subtil, servie par une actrice principale excellente. D'ailleurs en second rôle, on retrouve William vu dans L'auberge espagnole et Les poupées russes. Il a ici un rôle totalement différent et s'en tire très bien.

Le scaphandre et le papillon
Pas étonnant qu'il ait eu le prix de la mise en scène. Il y a là  une vraie recherche de partis pris qui desservent fort bien son propos. D'autant plus que filmer à  travers l'oeil du personnage nous fait ressentir cette impression d'enfermement (scaphandre), et donc nous permet de lier une véritable empathhie avec le perso. Comme l'a dit ccl (si je ne m'abuse), c'est aussi un film de femmes, de belles femmes. Emmanuelle Seigner pour qui j'avais des réserves est ici magnifique, tout comme Marie-Josée Croze, ou Marina Hands, etc.. et pourtant ! Le gros plan.. Et puis, j'étais un peu fatiguée, mais j'ai vraiment été émue par ce film.. Mathieu Amalric qu'on ne voit presque pas nous bouleverse rien qu'avec sa voix. Décidément, il ne fait que confirmer ce que je pense de lui. :)

Dialogue avec un jardinier
Un film plus léger déjà . C'est rempli d'humour, on sourit à  chaque instant, on s'émerveille devant la complicité d'Auteuil et Darroussin, la naïveté de ce dernier et on est émus à  la fin du film. Le tout, enrobé dans une jolie lumière, ça donne un film très agréable à  voir :)
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Message par Cécilia »

L'AVOCAT DE LA TERREUR de Barbet Schroeder

De très loin le meilleur film de la semaine (ce n'est pas très difficile vu la « concurrence »...), mais pas seulement : L'Avocat de la Terreur est l'un des meilleurs films de l'année.

Ce qui est terrible (?) avec le film, c'est que le « personnage » de Jacques Vergès, auquel Barbet Schroeder donne largement la parole, au-delà  de ses ambiguïtés (la façon qu'il a de minimiser le génocide perpétré par les Khmers rouges au tout début du film « pose » d'emblée le personnage), au-delà  de tout ce qu'il peut y avoir de contestable dans ses « combats » (défendre des terroristes, défendre Klaus Barbie...), au-delà  de ses amitiés scandaleuses, réussit d'une certaine manière à  séduire, peut-être pas à  fasciner, mais à  séduire, du moins à  intriguer. Il est brillant, intelligent, a la parole facile. Sa vie, surtout, est un roman, dont on n'a d'ailleurs pas toutes les clés. Sa disparition pendant 8 ans (!), de 1970 à  1978, reste mystérieuse, même si des hypothèses sont esquissées. Et il ne faut évidemment pas compter sur Vergès pour nous éclairer sur ce mystère. Vergès est d'emblée un personnage de roman. Sa naissance, d'abord, explique beaucoup de choses. Comme l'explique un témoin, Vergès est « né en guerre »; Vergès est « né colonisé ». Assez romanesque notamment est sa relation avec Djamila Bouhired, héroïne de l'indépendance algérienne (et poseuse de bombes) qu'il finira par épouser.

Portrait de Jacques Vergès, le film est aussi - et c'est notamment ce qui le rend passionnant - un film sur l'histoire du XXème siècle depuis la Seconde Guerre Mondiale jusqu'au terrorisme international. Le film, historiquement, est extrêmement riche. Presque trop. Le film foisonne à  un tel point d'informations qu'on a peut-être du mal à  tout assimiler. Mais on ne va pas se plaindre de la richesse et de l'ambition du film, une richesse et une ambition pas si courantes. Et encore le film ne couvre pas toute la carrière de Vergès. En témoignent toutes ces photos qui défilent pendant le générique de fin, des photos des autres clients de Vergès, d'Omar Raddad à  Slobodan Milošević, en passant par quelques dictateurs ou le négationniste Roger Garaudy.

Le film, d'une intelligence rare (jusque dans la construction et l'utilisation des documents d'archives), est captivant de la première à  la dernière seconde. Enorme.

Ici, vous avez la bande-annonce...





Arya a écrit :Comme l'a dit ccl (si je ne m'abuse), c'est aussi un film de femmes, de belles femmes.
Je ne l'ai pas vraiment dit, du moins pas comme ça... mais je le pense... :wink:
Modifié en dernier par Cécilia le 22 mai 2008 1:37, modifié 2 fois.
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Message par Noush »

Vu hier, Boulevard de La mort...

Image

Pour ma part j'ai beaucoup aimé, les scènes de dialogues sont un peu longues certes mais contiennent des répliques efficaces, j'ai aussi aimé le montage, la répétition des scènes, le passage en noir et blanc, j'ai aimé à  ma grande surprise les scènes de courses poursuites, notamment celle avec la fille sur le capot, qui doit durer 20 bonnes minutes mais qui m'a scotchée...Le côté où on ne sait pas trop dans quelle époque on est est bien fait...
Le film mélange horreur, action et comédie, et c'est assez bien réussi....avec une bonne BO en plus... =)
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Message par Lena »

J'ai vu hier Shrek 3 et j'ai (biensûr) A-DOR-E. C'est à  mourir de rire. Les contes de Disney s'en prennent encore plein dans la gueule et les personnages sont toujours aussi craquants.


Sinon, je voulais aussi vous conseiller un film corse nommé "Sempre vivu" qui sort aujourd'hui sur le continent. Une film signé Robin Renucci et qui fait penser à  un film de Kusturica ou à  la commedia dell'arte. C'est à  mourir de rire. Comme quoi, on peut se moquer des clichés sur les Corses .... 8). Vous n'allez plus voir les Corses de la même manière après ça. En plus, il y a une actrice, Angèle Massei, une vieille femme corse débordante d'énergie. Son personnage chercher à  cacher que son mari, le maire du village, qui devait signer une papier pour la construction d'une thêâtre, en présence du minstre, est décédé.

Et puis, ne craignez rien, les passages en corse sont sous-titrés !
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Message par Num »

Le scaphandre et le papillon de Julian Schnabel

(je mise 1000$ en jetons nacrés)

Je me souviens que le livre a tourné chez moi mais je crois pas l'avoir lu. De ce que j'en vois, ça me paraissait difficile d'en faire un film. Film que j'ai vu. Petit (et seul) bémol, j'ai trouvé le temps long vers les dix dernières minutes en gros. Peut-être parce que le moment le plus émouvant (pour moi) était passé et qu'ensuite ça suivait un decrescendo. Mais à  part ça...

J'ai beaucoup aimé ce film, triste mais digne (et effectivement sur un sujet très casse gueule a priori). Le film est ambitieux et à  la hauteur de ses prétentions. La forme compte beaucoup que ce soit la première demi heure ou avec toutes les envolées du cerveau de Jean-Do. Et ça c'est pour l'image, car il y a le son aussi.
Moi aussi, je pense que le film doit aussi énormément à  ses interprètes. Mathieu Amalric y est phénoménal, l'omniprésence de sa voix, son ton, alliés à  son oeil expressif en font un grand comédien (rien de neuf, mais ça empêche pas de le redire). A côté de lui, il y a plein d'(excellents) acteurs pour des roles plus ou moins longs : Anne Consigny, Marie Josée Croze (mais pour ces deux là  je perds souvent tout mon sens critique), Patrick Chesnais, Niels Arestrup, Max von Sydow, Emma de Caunes, Zinedine Soualem, Marina Hands, Emmanuelle Seignier, Isaach de Bankolé.

Mais à  part les interprètes, il y a aussi le ton. oui c'est un film triste dans l'absolu mais c'est aussi un film qui parle du désir, qui est drôle (grâce aux réflexions internes du héros), la vie quoi en somme.

Ca m'a rappelé les (rares) fois où je rendais visite à  un malade ou bien quand on me rendait visite et c'est pas toujours simple, en effet. Le lien avec Monte Cristo est aussi très intéressant...

Tant qu'il y a de la vie y a de l'espoir? Peut-être bien après tout ;)
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Message par Ananais »

Lena a écrit :J'ai vu hier Shrek 3 et j'ai (biensûr) A-DOR-E. C'est à  mourir de rire. Les contes de Disney s'en prennent encore plein dans la gueule et les personnages sont toujours aussi craquants.
Hier, jour de la sortie de Shrek 3, j'accours!!!! :jumpy:
... et je suis très déçue :? ! Certes, il y a quelques gros fous-rires... mais à  mon grand désarroi je n'y ai plus trouvé tout le second degré qu'il y avait dans les deux premiers, il n'y a plus de référence à  d'autres films (par contre, faut avoir révisé les contes de fée avant de venir 8) ) et pis surtout, c'est tombé dans le bon sentiment :shock: !! La fin est très sympa, on y retrouve un peu l'esprit des films précédents, mais le reste du film m'a semblé un peu longuet...
J'avoue que le personnage de Merlin est excellent mais ça ne suffit pas!
Bon j'attends de le revoir en VO pour voir quand même si c'est pas là  que ça cloche! J'espère pourvoir changer d'avis!
Enfin, j'ai un peu peur de ce que va donner le 4è!
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Message par Cécilia »

EL CAMINO DE SAN DIEGO de Carlos Sorin

Carlos Sorin traite dans El Camino de San Diego comme dans ses précédents films (Historias mínimas, Bombón el perro) un sujet des plus ténus (ici, le voyage d'un admirateur de Diego Maradona à  Buenos Aires où est hospitalisée son idole après une crise cardiaque), mais sans rééditer le miracle des deux films précédents, sans en retrouver la grâce (faut-il être fan de foot et particulièrement de Maradona pour être vraiment touché par le film ?). Apparemment, les ingrédients sont les mêmes que dans les précédents films de Sorin (personnages « ordinaires », destins minuscules...), mais avec moins de poésie et moins d'humanité - ou disons : une humanité plus « fabriquée ». Dommage. Ce n'est pas seulement l'intrigue qui est anecdotique : c'est le film lui-même. Sinon, la musique de Nicolás Sorin est très belle.




SYNDROMES AND A CENTURY d'Apichatpong Weerasethakul

L'image est belle, les acteurs et les actrices aussi (enfin, certains et certaines). Mais est-ce que cela suffit à  faire un film ? Non... Le début se laisse regarder, peut-être pas avec passion, mais avec un relatif intérêt. C'est assez lent, mais ce n'est pas un défaut en soi. Un film peut être lent et captivant (à  condition qu'il nous parle). Mais pas celui-là ... Plus le film avance, plus il s'étire et plus on décroche (enfin, plus je décroche). Ça devient même franchement soporifique... Image Mais il y en a qui sont emballés par le film... :roll:
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Message par Cécilia »

Cécile Mury, dans [url=http://television.telerama.fr/tele/emission.php?id=5712933][i]Télérama[/i][/url], a écrit :Arte Vendredi 22 juin 2007

Lady Chatterley et l'homme des bois

Téléfilm (1 et 2/2) de Pascale Ferran (France, 2006). Scénario : Roger Bohbot, P. Ferran, Pierre Trividic, d'après D.H. Lawrence. 220 mn. Avec Marina Hands : Constance Chatterley. Jean-Louis Coulloc'h : Parkin. Hippolyte Girardot : Clifford Chatterley.

Pour son adaptation très personnelle du roman de D.H. Lawrence, L'Amant de Lady Chatterley, ou les amours adultères d'une jeune châtelaine avec son garde-chasse, la réalisatrice Pascale Ferran a obtenu cette année le césar du meilleur film. Arte nous régale aujourd'hui de la version longue, en deux parties, de cette aventureuse progression d'une femme vers sa liberté.
De la pénombre du château à  la forêt environnante, de l'épouse résignée à  la promeneuse qui s'enhardit, le récit se construit sur ce franchissement. Constance Chatterley avance toujours plus loin à  la rencontre d'elle-même et de son amant. Avec celui-ci, Parkin (Jean-Louis Coulloc'h, formidable), chaque étreinte est étonnante. La cinéaste réussit l'exploit d'être à  la fois lyrique et crue. Les corps s'apprivoisent mais gardent leur mystère. Pascale Ferran établit avec eux une empathie respectueuse, comme lorsque elle évoquait le deuil (Petits Arrangements avec les morts) ou les questionnements d'une génération (L'Age des possibles). Dans cette version télévisée, l'osmose entre l'épanouissement de l'héroïne et celui de la nature semble plus étroite encore. Une célébration panthéiste des corps et des éléments. Gracieuse, Marina Hands porte le film avec une bouleversante générosité. Un autre personnage s'étoffe : Clifford, l'époux infirme. Interprété avec finesse par Hippolyte Girardot, cet aristocrate anglais amer et fragile apporte une dimension politique. Figé dans son arrogance sociale, il est représentatif de l'« immobilité » d'un monde dont Constance se délivre peu à  peu.



Télérama n° 2996 - 16 Juin 2007

Image Image
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Message par Cécilia »

ET TOI T'ES SUR QUI ? de Lola Doillon

Lola Doillon raconte dans son premier long métrage la « première fois » d'une poignée d'adolescents. Le sujet n'est pas spécialement original, mais le film n'en est pas moins une jolie réussite. Le film parle avant tout de sentiments. La confusion des sentiments, les atermoiements du cœur, les petites ou grandes trahisons, les maladresses, l'amitié, la souffrance, déjà , de ne pas être aimé(e) (Vincent aime Elodie, qui n'a d'yeux que pour Kevin : la vie est mal faite...) : le film parle de cela, avec intelligence, finesse et beaucoup de fraîcheur. C'est juste, bien de notre époque et en même temps intemporel. C'est joliment filmé, les jeunes acteurs sont remarquables. En bref, c'est formidable.





Sinon, pour changer, j'ai vu un film d'André Téchiné :rougit: , son troisième, réalisé en 1976, BAROCCO (qui passe, dans une copie assez médiocre, soit dit en passant, au Champo dans le cadre d'un hommage à  Jean-Claude Brialy... qu'on voit assez peu dans le film - mais « ils » passent aussi, entre autres, Le Beau Serge, Les Cousins, Une femme est une femme, Le Genou de Claire :love: ...). Alors, Barocco est un film imparfait, tordu, mais qui séduit par son étrangeté, par son climat trouble et romanesque (Téchiné s'est visiblement souvenu de Vertigo - pour la fin). Et bien sûr par ses acteurs, par la grâce d'Adjani (21 ans en 1976), par celle, aussi, de Gérard Depardieu dans un double rôle. Je ne sais pas si le mot « grâce » est vraiment adapté à  Depardieu, mais le Depardieu de cette époque, c'est quand même quelque chose...

Sinon, j'aime aussi beaucoup l'autre film qu'il a fait avec Téchiné, Les temps qui changent (avec Catherine Deneuve, Gilbert Melki, Malik Zidi, Lubna Azabal... que du beau monde).
Les temps qui changent, c'est le film que Téchiné a fait juste avant celui-ci... o:-)
Modifié en dernier par Cécilia le 22 mai 2008 1:46, modifié 3 fois.
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Num
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Message par Num »

on parie que ce soir ccl est devant Arte et "Lady Chatterley"? :roll:
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Message par Ananais »

Ben moi j'ai prévu de l'enregistrer :D ... depuis le temps que j'en entends que du bien de ce film :shock: ! Bon vous allez me dire, t'avais qu'à  aller au cinéma mais j'ai jamais réussi à  me motiver :oops: ...
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Message par fée de passage »

Ananais a écrit :Ben moi j'ai prévu de l'enregistrer :D ... depuis le temps que j'en entends que du bien de ce film :shock: ! Bon vous allez me dire, t'avais qu'à  aller au cinéma mais j'ai jamais réussi à  me motiver :oops: ...
si tu l'enregistres tu me le mettras sur dvd ??????? :wink: merci !
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Message par Ananais »

Je viens d'aller voir Ocean's 13...
Les critiques sont très mauvaises mais qu'à  celà  ne tienne je voulais me faire ma propre opinion... Et pis finalement j'ai pas trouvé ça si pire que je m'y attendais!
Certaines scènes m'ont beaucoup fait rire (Je suis volontaire pour consoler George la prochaine fois qu'il regarde Oprah 8) ). Certes on a une impression de déjà  vu (à  se demander si certaines séquences des films précédents n'ont pas été réutilisées) mais c'est pas désagréable... on sait à  quoi s'attendre et je ne suis pas déçue! Peut-être que le fait d'avoir lu les critiques faisait que je ne m'attendais à  rien mais en tout cas, je me suis bien amusée! :D
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Message par Cécilia »

VENT MAUVAIS de Stéphane Allagnon

Un informaticien intérimaire est envoyé en mission dans un supermarché dont le système informatique (préhistorique) a été endommagé par une violente tempête. Il fait de drôles de découvertes...

Un premier film honorable, mais sans plus. C'est plutôt intéressant, jamais ennuyeux, bien joué (les acteurs - Jonathan Zaccaï, Bernard Le Coq, Aure Atika, Florence Thomassin - sont un peu sous-employés tout de même ?). Mais ça pourrait être plus audacieux, plus noir, plus mordant, plus trouble.




A part ça, Vincent Cassel et Gérard Lanvin sont venus tourner à  5 minutes de chez moi - L'Ennemi public n°1, le film de Jean-François Richet sur Jacques Mesrine (en fait, il y aura deux films : L'Ennemi public n°1 et L'Instinct de mort). L'équipe du film était déjà  venue le 13 juin, mais j'ai rien vu : je travaillais... Mais interdiction de prendre des photos... :-(( Je m'en doutais un peu...





Num a écrit :on parie que ce soir ccl est devant Arte et "Lady Chatterley"? :roll:
:rougit: Pas tout à  fait... En fait, j'ai enregistré le film (je n'ai pas beaucoup dormi la nuit dernière, alors ce n'était pas prudent de le regarder ce soir, enfin, hier soir... :? comment ça, je devrais être couchée ?). Mais j'ai eu un petit souci avec mon enregistrement... :o :o :o Je n'ai plus qu'à  attendre la sortie du DVD. Pour l'instant, "ils" n'ont sorti que la version "courte" (celle qui dure 2 heures 45 ou 46 - mais a l'air de durer 1 heure 20...). En même temps, j'aime moyennement les DVD. C'est-à -dire : j'ai du mal à  regarder les films sur un petit écran (et j'ai même pas de home cinéma :mrgreen: ). Sinon, hier soir, j'ai quand même jeté un coup d'oeil sur le film. J'ai revu notamment la fin (les 10 dernières minutes environ)... :love: :love: :love:
Modifié en dernier par Cécilia le 22 mai 2008 1:50, modifié 2 fois.
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Message par Lena »

ccl a écrit : A part ça, Vincent Cassel et Gérard Lanvin sont venus tourner à  5 minutes de chez moi - L'Ennemi public n°1, le film de Jean-François Richet sur Jacques Mesrine (en fait, il y aura deux films : L'Ennemi public n°1 et L'Instinct de mort). LÂ’équipe du film était déjà  venue le 13 juin, mais jÂ’ai rien vu : je travaillais... Mais interdiction de prendre des photosÂ… :-(( Je mÂ’en doutais un peuÂ…
Quand j'étais chez mes grands-parents à  Paris, le début du film "Camping" avait été tourné à  une rue de chez nous et c'est vrai qu'on n'avait pas le droit de photographier.

Mais quand ils ont tourné "L'enquête Corse" sur le vieux port de Bastia, on pouvait aller voir et c'était assez libre pour regarder, prendre des photos .....
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Message par prudence »

Lena a écrit : Quand j'étais chez mes grands-parents à  Paris, le début du film "Camping" avait été tourné à  une rue de chez nous et c'est vrai qu'on n'avait pas le droit de photographier.
Et le reste du film a été filmé a 50m de chez moi à  Biscarosse !!
A nous deux on pourrait peut etre reconstituer le film :roll:
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Message par héléno »

prudence a écrit :
Lena a écrit : Quand j'étais chez mes grands-parents à  Paris, le début du film "Camping" avait été tourné à  une rue de chez nous et c'est vrai qu'on n'avait pas le droit de photographier.
Et le reste du film a été filmé a 50m de chez moi à  Biscarosse !!
A nous deux on pourrait peut etre reconstituer le film :roll:
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Message par Ananais »

héléno a écrit :
prudence a écrit :
Lena a écrit : Quand j'étais chez mes grands-parents à  Paris, le début du film "Camping" avait été tourné à  une rue de chez nous et c'est vrai qu'on n'avait pas le droit de photographier.
Et le reste du film a été filmé a 50m de chez moi à  Biscarosse !!
A nous deux on pourrait peut etre reconstituer le film :roll:
Pitié, nan...
:-)1 :-)))
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Message par Lena »

prudence a écrit :A nous deux on pourrait peut etre reconstituer le film :roll:
J'ai même pas vu le film !! 8)
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Message par Cécilia »

ÇA REND HEUREUX de Joachim Lafosse

Le cinéaste (belge) Joachim Lafosse raconte dans son premier film, Ça rend heureux (sorti après le deuxième, le formidable Nue propriété, sorti en février), l'histoire d'un cinéaste dont le film raconte... l'histoire d'un cinéaste qui lui ressemble beaucoup. Ça s'appelle une mise en abyme. Rien de bien original. Et les films sur le cinéma ne sont pas forcément les plus intéressants - mais il y a de magnifiques exceptions. Disons que Ça rend heureux est plus anecdotique que Nue propriété. C'est néanmoins un film intéressant. Du cinéma en liberté, vivant, modeste, bricolé, mais plutôt inspiré, avec pas mal d'autodérision. Les acteurs (dont Fabrizio Rongione) sont formidables.
Modifié en dernier par Cécilia le 22 mai 2008 1:54, modifié 2 fois.
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Message par Cécilia »

ONE-EYED JACKS (LA VENGEANCE AUX DEUX VISAGES) de et avec Marlon Brando (1961)

L'unique film réalisé par Brando. L'histoire d'un homme qui cherche à  se venger de celui qui l'a trahi cinq ans auparavant. Rien de spécialement original. Il est aussi question d'amour, de l'amour qui sauve et change les hommes. Un beau western classique, bien filmé (sans génie toutefois ? le film aurait gagné à  être en Cinémascope : l'image paraît ici un peu « étriquée »), plutôt brillant narrativement. Brando acteur n'est curieusement pas au sommet ici - même s'il a des moments de grâce. La plus belle figure du film est féminine : c'est le personnage qu'interprète la magnifique Pina Pellicer (qui s'est suicidée en 1964). Karl Malden est formidable aussi.

Une belle découverte. Peut-être pas le chef-d'œuvre qu'on aurait pu espérer, mais un beau film.




Ça n'a rien à  voir avec One-Eyed Jacks :rougit: (à  part qu'il y a Brando...), mais je vous mets un petit bout du Guys and Dolls de Mankiewicz. Si vous n'avez jamais entendu Brando chanter... :love:

Et puis là , c'est un extrait d'Un Tramway nommé Désir...
Modifié en dernier par Cécilia le 22 mai 2008 1:57, modifié 3 fois.
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Message par Num »

dévoilée petit à  petit cette semaine la liste (alphabétique et critiquable) des 1000 films à  voir avant de mourir, selon The Guardian

http://film.guardian.co.uk/1000films/0,,2108487,00.html
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