Bénabar au printemps de Bourges - 10 avril 2002

"Avec le temps va, tout s'en va" comme j'sais plus qui chantait. Depuis 2002, ce site et ce forum ont connu pas mal de turbulences avec une organisation et une rigueur parfois perfectibles.
On a tenté de retrouver les revues de concerts d'avant "Les Risques du métier" (2003) et de les mettre ici. Car "la mémoire est un bijou" après tout.

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Bénabar au printemps de Bourges - 10 avril 2002

Message par Webmaster »

[url=http://www.benabar.net/?prdocuments=261]Webmaster, le 2002-09-16,[/url] a écrit :
Encore des vannes à Bénabar...
C'était au printemps de Bourges, cette fois là...
Bénabar nous a enchantés !
Pourtant, au début du concert, je ne trouvais pas ça très original. Bruno Bénabar et ses musiciens ratissent, en effet, assez large : chanson française jazzy, rythmes reggae, ballades à l’accordéon. Ce qui séduit très rapidement chez cet artiste, c’est son humour ravageur et sa personnalité.
Déjà, quand il commence à danser comme un primate en arpentant la scène, on se dit qu’il a un petit grain. Mais quand on entend ses paroles, on ne peut s’empêcher de rire de bon cœur ! Le texte où il raconte son adolescence difficile est hilarant : il nous explique en détail les multiples problèmes causés par un excès de sébum sur la peau. Il raconte aussi l’histoire non autobiographique (qu’il dit !) du mec qui se prend une veste avec une fille.
Le plus drôle, c’est « le slow », une parodie inénarrable des ballades les plus nunuches de tous les temps : « Music was my first love », « Une femme avec une femme », « Ti amo », « Antisocial » (sic !), « I’m not in love ». Il joue une mélodie bien ringarde au piano et nous explique toutes les ficelles qui font un bon slow : l’arrivée de la batterie, les violons (remplacés ici par la basse, faute de place dans le camion), l’incontournable solo de saxophone, les clichés débiles dans le texte. Un exemple ? « C’est comme un cheval qui court au galop dans la nuit et qui sourit à la vie. »
Les discours entre les chansons sont au niveau des textes.
Il ira même jusqu‘à répondre à des fans de Sinclair qui s’impatientent : « on peut jouer deux heures, on a enfermé Sinclair dans les loges avec une ceinture de dynamite autour de la taille, s’il bouge, il explose ! » Heureuse initiative qui méritait d’être signalée ! Bénabar, c’est à voir !
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/ Y'a des détails qui trompent pas
/ Y'a Bénabar qu'habite chez moi...
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