"Sa manageuse le suit depuis treize ans" - 13/10/08

Une revue d'un magazine, d'un quotidien, une interview sur "Infréquentable". Venez les mettre ici pour les partager qu'on puisse prendre connaissance et les commenter

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laurence*
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"Sa manageuse le suit depuis treize ans" - 13/10/08

Message par laurence* »

Je vous mets cette interview qui date un peu, mais que je trouve intéressante. C'est pas tous les jours qu'un journaliste préfère interviewer la manageuse plutôt que le chanteur ;)
Le Parisien a écrit :Elle n’a jamais lâché. Quand Marion Richeux a découvert Bénabar en 1995, l’ex-élève d’école de commerce s’est juré de l’amener au sommet.
« Je l’ai vu en concert dans un café, grâce à un copain. J’ai pris une claque et je me suis dit : on est cent à le connaître aujourd’hui. Dans quelques années, il n’y aura plus que cent personnes qui ne le connaîtront pas. » A l’époque, le chanteur joue avec son pote Patchol et ne prête qu’une oreille distraite à Marion Richeux. « Il s’en foutait. Bruno ne donne pas son amitié de prime abord. Il peut rester dans la sympathie de surface. A l’époque, je bossais dans un petit label, j’ai commencé à travailler de mon côté, dans son dos. »

Elle crée un dossier avec les textes des chansons, duplique les cassettes, trouve des concerts et propose l’enregistrement d’un disque, qui se fait sans Patchol : « Il ne voulait pas signer de contrat. » « La P’tite Monnaie » est bouclé en 1998 « avec zéro franc », en cinq jours et « deux heures de mixage par chanson ». Le CD sert de carte de visite, permet de trouver un tourneur, des concerts en province, des shows en Fnac. « Ça payait le camion et l’essence. On dormait dans les cafés ou à sept dans deux chambres de Formule 1. » Pendant ce temps, Marion tracte, harcèle tous les médias de France, s’appuie sur un fichier de près de trois mille adresses. « Je savais ce que le moindre fanzine, la plus petite radio locale avaient pensé du disque. »

Mais il faut franchir un cap. Alors Marion mise sur le système D. « On a demandé à des amis de mettre chacun 10 000 F pour autoproduire le disque suivant. On s’est retrouvé avec 350 000 F. » C’est le point de départ de « Bénabar », premier véritable album, qui abrite « Y’a une fille qu’habite chez moi » et « Bon Anniversaire », sorti en 2001 tel quel chez Zomba, intégré désormais à Sony. « Le directeur artistique avait adoré les chansons. Il a soûlé tout le monde dans la boîte. A tel point que, juste avant de signer, il est venu avec tout le label, soit 27 personnes, à un concert au Divan du monde. » On connaît la suite. A 37 ans, Marion a le triomphe modeste. « Dès le départ, il y avait tout, les chansons, les histoires. Bruno donnait envie de revenir. Il me faisait marrer, les gens autour riaient aussi. C’était une évidence. »
Vous trouverez la source ici.
Même serrées à cinq dans une chambre de Formule 1, j'échangerais pas ma place... même si on dort par terre!

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Ephéméride
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Re: "Sa manageuse le suit depuis treize ans" - 13/10/08

Message par Ephéméride »

ah oui j'avais eu l'occasion de voir les photos de cette interview... si je les retrouve je mets le lien :wink:

merci laurence*

d'ailleurs elle a fait une partie de ses études à Lyon :trolaclasse:
Les certitudes sont de pâte molle, elles se modèlent à volonté. (Du Domaine des Murmures)
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