Bénabar rédac en chef d'un jour de Metro 16/10

Une revue d'un magazine, d'un quotidien, une interview sur "Infréquentable". Venez les mettre ici pour les partager qu'on puisse prendre connaissance et les commenter

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Ephéméride
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Bénabar rédac en chef d'un jour de Metro 16/10

Message par Ephéméride »

nous avions eu l'info jeudi par Marion et je n'y repense que ce soir...

la video de Bénabar rédacteur en chef d'un jour de Metro

c'est court! je m'attendais à un reportage plus conséquent :(
Les certitudes sont de pâte molle, elles se modèlent à volonté. (Du Domaine des Murmures)
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laurence*
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Re: Bénabar rédac en chef d'un jour de Metro 16/10

Message par laurence* »

J'ai récupéré le metro du 17 octobre 2008, donc je vous mets l'article et les commentaires de Bénabar sur l'actualité même si les infos sont un peu dépassées maintenant ;)

D'abord son interview, dont on retrouve quelques passages dans la vidéo ci-dessus:
Bénabar, dans le journal metro a écrit :
Egocentrique, pas nombriliste
A l'approche de la quarantaine, Bruno Nicolini alias Bénabar publie son nouvel album, Infréquentable (BMG), plus cool mais moins apaisé qu'on pourrait le penser. Entretien dans les locaux de Metro à Paris, hier, au coeur d'une journée promo bien remplie.

On vous voit partout. La promo, est-ce un exercice dans lequel vous êtes à l'aise?
C'est plutôt agréable, franchement. Au début, je rêvais d'avoir de la presse. Même si j'ai moins galéré que d'autres, je mesure la chance que j'ai. Et puis, la promo, je trouve ça plutôt sain. Ce n'est pas seulement vendre son disque, mais aussi essayer de reprendre une conversation avec le public. Participer au débat, comme disent les politiques!

"Participer", être dans la société, ça fait partie de votre personnalité...
Je veux être dans la société, oui, même si je fais partie de la France d'en haut. J'essaie de me tenir au courant, j'aime bien que mes chansons soient inscrites dans le monde d'aujourd'hui. C'est pour ça que je parle de mobylettes, de cafetières, d'iPod. Mon décor est réaliste.

Justement vos chansons sont souvent des scénettes de la vie quotidienne. Comme si vous écriviez de petits scénarios...
C'est ce qui m'attire: raconter une histoire, même si au final, je parle toujours de moi. Le but, c'est d'assumer d'être égocentrique en évitant de devenir nombriliste. Les histoires, autour, c'est une façon de prendre un peu de recul.

Le disque est plus doux, moins survolté que les précédents. C'est délibéré?
Ce n'était pas forcément une volonté de douceur mais une volonté d'évoluer musicalement. Je préfère un chanteur qui se plante avec un disque sincère qu'un autre qui essaie de me revendre le même truc pour faire de la Sacem!

Vous aviez chanté à Charléty pour Ségolène Royal. Et pas au Zénith?
Je ne pouvais pas être au Zénith pour des raisons personnelles. Lorsque je suis allé à Charléty, c'était avant le deuxième tour, les sondages étaient mauvais, les artistes de droite étaient allés soutenir Sarkozy... Il y avait pour moi une obligation de loyauté. En revanche, je n'éprouve pas le besoin de m'afficher avec des politiques en dehors de périodes comme celle-là. Je ne suis pas militant du PS, je n'ai pas ma carte. Je vote, c'est différent.

Vous avez tourné dans un film, Incognito (avec Jocelyn Quivrin et Franck Dubosc, sortie en juillet 2009, ndlr)...
Juste après l'album. C'est l'histoire d'un chanteur qui devient connu en prenant les chansons d'un copain qu'il croyait mort. Sauf que le copain revient! Je joue le rôle du chanteur, avec la grosse bagnole, la grosse maison. Pendant trois jours, je dois lui cacher tous mes signes extérieurs de succès. Ça m'a assez fasciné, mais je ne suis pas sûr de le refaire. Ça dépend du succès et des propositions.

Vous avez bientôt 40 ans. Avez-vous la vie dont vous rêviez à 20?
A 20 ans, j'étais plutôt parti pour être aventurier, grand reporter au bout du monde, une femme dans chaque port. Sauf que je m'évanouis dans un ascenseur! J'ai raté la partie aventurier, mais j'espère ne pas avoir trahi mes idéaux. J'ai la même vie qu'avant, en plus confortable.

Propos recueillis par Jérôme Vermelin et Caroline Brun.
Les commentaires sur les principaux titres du journal:

[quote="Bénabar, à propos des élections américaines "Obama vers le bureau ovale""]Pour le symbole, je trouverai ça génial qu'un Noir devienne président de la première puissance du monde. Mais on ne parle que de cet aspect là. La preuve, c'est qu'on s'interroge sur la possibilité d'un vote raciste. Un président ça doit aussi apporter des solutions. Or j'ai le sentiment que, parfois, certains soutiennent Barack Obama parce qu'il est noir comme d'autres ne le soutiendront jamais parce qu'il est noir. Ce qui compte le plus pour moi, c'est qu'il soit démocrate.[/quote]
Bénabar, à propos de Besancenot a écrit :L'affaire Rouillan me paraît plus importante que l'affaire Taser. Bien sûr, c'est scandaleux que Besancenot ait été espionné. Mais il n'est pas une victime, un facteur vulnérable sur son vélo... Historiquement, les trotskistes avancent masqués. Les gens ont le droit de voter pour lui. Mais aussi de savoir ce qui se cache derrière lui et ce qu'il pense...
Bénabar, sur la crise financière a écrit :C'est le sujet le plus spectaculaire du moment. La Bourse n'a plus confiance dans la Bourse, l'Etat remet de l'argent dans les banques, Sarkozy tient un discours de gauche... L'enseignement? Que le marché ne se règle pas tout seul. Heureusement qu'on a pas de retraites par capitalisation en France!
Bénabar, sur le Parti socialiste a écrit :Je ne comprends franchement pas que le PS se soit abstenu de voter le plan de sauvetage. C'était un plan assez logique et surtout européen. Le Parti socialiste perd des points dans ce genre d'occasion. Même si il faut des clivages, ils ont tort de tout transformer en petite politique.
And, last but not least, un avis extrêmement important... :mrgreen:
Bénabar, sur les jeux vidéo a écrit :J'ai tendance à casser les manettes! J'ai acheté à peu près tout et j'ai fini par le refiler à un pote. Je suis obligé, sinon c'est difficile d'expliquer à mon fils de ne pas faire de colères!
Même serrées à cinq dans une chambre de Formule 1, j'échangerais pas ma place... même si on dort par terre!

"Happiness only real when shared" (Into the Wild)
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