Un peu de cinéma (2007)
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SICKO de Michael Moore
Dans son nouveau documentaire, Sicko, Michael Moore s'attaque au système de santé américain et aux tragédies qu'il engendre. Il y a d'abord ceux qui n'ont pas d'assurance santé. Pour eux, deux solutions : ou payer une fortune pour se faire soigner... ou ne pas se faire soigner du tout. Et puis il y a ceux qui ont une assurance santé - privée (il n'y en a pas d'autre...) - mais qui ne sont pas « sauvés » pour autant. Avoir une assurance, ce n'est pas donné à tout le monde, étant donné les critères en vigueur, étant donné notamment la liste interminable de maladies « préexistantes » qu'il est « interdit » d'avoir si vous voulez avoir une chance que votre dossier soit accepté. Et quand vous avez une assurance, cela ne veut pas dire que celle-ci va forcément accepter de prendre en charge les traitements ou l'opération dont vous avez besoin, même si votre vie en dépend. Des gens meurent parce qu'on a refusé de leur payer un traitement ou une opération ? Qu'importe! Du moment que la compagnie fait des économies... C'est tout ce qui compte, non ? L'accumulation des tragédies relatées ici fait froid dans le dos et ne peut que bouleverser et provoquer l'incompréhension. Le grand mérite du film de Michael Moore est de dénoncer l'inhumanité d'un système et d'un pays qui traitent de manière indigne ses citoyens et particulièrement les plus « faibles ». Comment est-il possible qu'un « grand » (??) pays puisse traiter ses citoyens comme ça ? Michael Moore va voir comment ça se passe ailleurs. Au Canada, en Grande-Bretagne, en France et même à Cuba. Et évidemment, ailleurs, ça se passe beaucoup mieux. Le souci, c'est que Michael Moore a tendance à exagérer pour mieux servir sa « thèse » (on a l'habitude, mais c'est tout de même gênant). Je vous recommande particulièrement la façon dont il dépeint le « paradis » français (la Sécurité Sociale, SOS Médecins, les 35 heures, et j'en passe...). Ça en devient presque comique, et c'est dommage, vu l'importance du sujet... Mais c'est sûr, quand on voit le système de santé américain, on est bien contents d'avoir notre Sécurité Sociale... La bonne surprise, c'est par ailleurs que Michael Moore se met ici moins en avant que d'habitude. Ce n'est pas plus mal.
En résumé, malgré ses défauts, malgré, parfois, une certaine mauvaise foi, Sicko est tout de même un film nécessaire. Et absolument terrifiant.
LES AMOURS D'ASTRÉE ET DE CÉLADON d'Eric Rohmer
Adaptation de L'Astrée d'Honoré d'Urfé, un roman (de plus de 5000 pages) du XVIIème siècle, le nouveau film d'Eric Rohmer, 87 ans, est l'histoire d'un tragique malentendu amoureux dans la Gaule du Vème siècle. C'est filmé un peu paresseusement (?), les images sont belles, il y a de jolis costumes, les acteurs sont dans l'ensemble convaincants (mention spéciale à Andy Gillet, qui est beau, mais pas seulement; mais Stéphanie de Crayencour et Jocelyn Quivrin, notamment, ne sont pas mal non plus - par contre, Rodolphe Pauly, bof... mais c'est son personnage qui est exaspérant), c'est un peu désuet (et pas seulement la langue), c'est un peu longuet (on ne sait pas toujours quoi penser du film, qui a deux, trois (?) moments qui frôlent le ridicule - les quelques commentaires en voix off, en particulier, ne sont pas très heureux), mais ce n'est tout de même pas mal. On suit avec un certain intérêt les déchirements vécus par Astrée et Céladon, on se demande comment tout cela va finir. Evidemment, on croit moyennement au « stratagème » qui permet à Céladon de revoir Astrée... Comment Astrée ne voit-elle pas ?
Un Rohmer agréable, imparfait, un peu déconcertant. En bref, un Rohmer mineur.
Dans son nouveau documentaire, Sicko, Michael Moore s'attaque au système de santé américain et aux tragédies qu'il engendre. Il y a d'abord ceux qui n'ont pas d'assurance santé. Pour eux, deux solutions : ou payer une fortune pour se faire soigner... ou ne pas se faire soigner du tout. Et puis il y a ceux qui ont une assurance santé - privée (il n'y en a pas d'autre...) - mais qui ne sont pas « sauvés » pour autant. Avoir une assurance, ce n'est pas donné à tout le monde, étant donné les critères en vigueur, étant donné notamment la liste interminable de maladies « préexistantes » qu'il est « interdit » d'avoir si vous voulez avoir une chance que votre dossier soit accepté. Et quand vous avez une assurance, cela ne veut pas dire que celle-ci va forcément accepter de prendre en charge les traitements ou l'opération dont vous avez besoin, même si votre vie en dépend. Des gens meurent parce qu'on a refusé de leur payer un traitement ou une opération ? Qu'importe! Du moment que la compagnie fait des économies... C'est tout ce qui compte, non ? L'accumulation des tragédies relatées ici fait froid dans le dos et ne peut que bouleverser et provoquer l'incompréhension. Le grand mérite du film de Michael Moore est de dénoncer l'inhumanité d'un système et d'un pays qui traitent de manière indigne ses citoyens et particulièrement les plus « faibles ». Comment est-il possible qu'un « grand » (??) pays puisse traiter ses citoyens comme ça ? Michael Moore va voir comment ça se passe ailleurs. Au Canada, en Grande-Bretagne, en France et même à Cuba. Et évidemment, ailleurs, ça se passe beaucoup mieux. Le souci, c'est que Michael Moore a tendance à exagérer pour mieux servir sa « thèse » (on a l'habitude, mais c'est tout de même gênant). Je vous recommande particulièrement la façon dont il dépeint le « paradis » français (la Sécurité Sociale, SOS Médecins, les 35 heures, et j'en passe...). Ça en devient presque comique, et c'est dommage, vu l'importance du sujet... Mais c'est sûr, quand on voit le système de santé américain, on est bien contents d'avoir notre Sécurité Sociale... La bonne surprise, c'est par ailleurs que Michael Moore se met ici moins en avant que d'habitude. Ce n'est pas plus mal.
En résumé, malgré ses défauts, malgré, parfois, une certaine mauvaise foi, Sicko est tout de même un film nécessaire. Et absolument terrifiant.
LES AMOURS D'ASTRÉE ET DE CÉLADON d'Eric Rohmer
Adaptation de L'Astrée d'Honoré d'Urfé, un roman (de plus de 5000 pages) du XVIIème siècle, le nouveau film d'Eric Rohmer, 87 ans, est l'histoire d'un tragique malentendu amoureux dans la Gaule du Vème siècle. C'est filmé un peu paresseusement (?), les images sont belles, il y a de jolis costumes, les acteurs sont dans l'ensemble convaincants (mention spéciale à Andy Gillet, qui est beau, mais pas seulement; mais Stéphanie de Crayencour et Jocelyn Quivrin, notamment, ne sont pas mal non plus - par contre, Rodolphe Pauly, bof... mais c'est son personnage qui est exaspérant), c'est un peu désuet (et pas seulement la langue), c'est un peu longuet (on ne sait pas toujours quoi penser du film, qui a deux, trois (?) moments qui frôlent le ridicule - les quelques commentaires en voix off, en particulier, ne sont pas très heureux), mais ce n'est tout de même pas mal. On suit avec un certain intérêt les déchirements vécus par Astrée et Céladon, on se demande comment tout cela va finir. Evidemment, on croit moyennement au « stratagème » qui permet à Céladon de revoir Astrée... Comment Astrée ne voit-elle pas ?
Un Rohmer agréable, imparfait, un peu déconcertant. En bref, un Rohmer mineur.
Modifié en dernier par Cécilia le 03 juin 2008 1:14, modifié 2 fois.
LES MÉDUSES d'Etgar Keret et Shira Geffen
Un couple de jeunes mariés passe une drôle de lune de miel. Une jeune serveuse voit surgir de la mer une énigmatique petite fille. Une Philippine qui travaille en Israël souffre d'être loin de son petit garçon dont le plus beau cadeau d'anniversaire serait qu'elle rentre à la maison.
Le premier film d'Etgar Keret et Shira Geffen réussit l'« exploit » d'être à la fois très court et... longuet. C'est que les destins qu'entrecroisent ici les deux cinéastes ne passionnent guère. Les « mésaventures » des jeunes mariés ? A vrai dire, on s'en fiche un peu. Les personnages de Batya, la jeune serveuse, et Joy, la Philippine, assez touchants, sont plus intéressants. Mais tout ce qui tourne autour de la petite fille sortie des eaux, dont on ne sait rien, est plus artificiel qu'intrigant. Ça se veut original : c'est finalement presque anodin, assez convenu, trop timide. Ça commençait pourtant plutôt bien, mais le film, par la suite, ne tient pas ses promesses. Pour ce qui est des interprètes, la seule à vraiment retenir l'attention est Sarah Adler, vraiment très bien dans le rôle de Batya.
Une déception.
Un couple de jeunes mariés passe une drôle de lune de miel. Une jeune serveuse voit surgir de la mer une énigmatique petite fille. Une Philippine qui travaille en Israël souffre d'être loin de son petit garçon dont le plus beau cadeau d'anniversaire serait qu'elle rentre à la maison.
Le premier film d'Etgar Keret et Shira Geffen réussit l'« exploit » d'être à la fois très court et... longuet. C'est que les destins qu'entrecroisent ici les deux cinéastes ne passionnent guère. Les « mésaventures » des jeunes mariés ? A vrai dire, on s'en fiche un peu. Les personnages de Batya, la jeune serveuse, et Joy, la Philippine, assez touchants, sont plus intéressants. Mais tout ce qui tourne autour de la petite fille sortie des eaux, dont on ne sait rien, est plus artificiel qu'intrigant. Ça se veut original : c'est finalement presque anodin, assez convenu, trop timide. Ça commençait pourtant plutôt bien, mais le film, par la suite, ne tient pas ses promesses. Pour ce qui est des interprètes, la seule à vraiment retenir l'attention est Sarah Adler, vraiment très bien dans le rôle de Batya.
Une déception.
Modifié en dernier par Cécilia le 03 juin 2008 1:18, modifié 2 fois.
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Ananais
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Avant-hier, avec Fée de passage, nous sommes allées voir J'aurai voulu être un danseur.
Le point de départ du film est la théorie selon laquelle les enfants reproduisent les mêmes erreurs que leurs parents (ce qui est un peu farfelu je vous l'accorde
). Donc l'histoire se déroule sur plusieurs générations d'hommes qui voyant Gene Kelly chanter et danser sous la pluie décident de tout laisser tomber pour devenir danseurs.
La présence de nombreux flash-back fait que le film n'est jamais ennuyant mais son grand atout sont de jolies scènes de claquettes, notamment celle de la fin
. Jean-Pierre Cassel excelle dans cette danse et Vincent Elbaz se débrouille bien!
Le point de départ du film est la théorie selon laquelle les enfants reproduisent les mêmes erreurs que leurs parents (ce qui est un peu farfelu je vous l'accorde
). Donc l'histoire se déroule sur plusieurs générations d'hommes qui voyant Gene Kelly chanter et danser sous la pluie décident de tout laisser tomber pour devenir danseurs. La présence de nombreux flash-back fait que le film n'est jamais ennuyant mais son grand atout sont de jolies scènes de claquettes, notamment celle de la fin
. Jean-Pierre Cassel excelle dans cette danse et Vincent Elbaz se débrouille bien!Quand je veux m'jetter du pont du Carroussel
Je me dis finalement non la vie est belle
Quand quelqu'un me dit Dieu que la vie est belle
J'voudrais me jeter du pont du Carroussel
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Quand quelqu'un me dit Dieu que la vie est belle
J'voudrais me jeter du pont du Carroussel
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styx
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Qu'est-ce que j'ai ri durant ce passage ! Le moment où il présente la famille française "moyenne" (qui gagne quand même 6000 euros/mois.. hum hum...) est vraiment hilarant !ccl a écrit :Je vous recommande particulièrement la façon dont il dépeint le « paradis » français (la Sécurité Sociale, SOS Médecins, les 35 heures, et jÂ’en passeÂ…). à‡a en devient presque comique, et cÂ’est dommage, vu lÂ’importance du sujetÂ…
Je ne crois pas en effet que c'est cette image paradisiaque de la France que, par exemple, mon ami canadien gardera de son année sur le sol gaulois : il habitait près du Canal Saint-Martin, il a été choqué par le nombre de SDF dans Paris...
Oui assurément ! Je pense qu'il fallait aussi oser le passage sur Cuba.ccl a écrit :En résumé, malgré ses défauts, malgré, parfois, une certaine mauvaise foi, Sicko est tout de même un film nécessaire. Et absolument terrifiant.
Mais, c'est quand même assez agaçant cette mauvaise foi...
Ce jour-là , j'étais Hallyday mélancolique,
Ce jour-là , Voulzy twisteur philosophique,
Ce jour-là , Boy George, sainte vierge apocalyptique,
Ce jour-là , John Wayne sur son dada mécanique...
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sans avoir vu le film, j'ai un peu l'impression que Michael Moore c'est un gars que foncièrement on aime bien car il a souvent raison mais son côté "la fin justifie les moyens" gêne un peu son "argumentation sérieuse" et a tendance à plus lui nuire qu'à l'aider en fin de compte...
je vais ptet aller voir le film
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Num héros vert ou héros de charme, ça dépend du T shirt
Tcqvépêrcv
"Is it that hard to make us look cool?" Jeff Bebe
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LA VIE D'ARTISTE de Marc Fitoussi
La vie d'artiste est un premier film réussi, assez finement écrit, assez juste, où les cruelles désillusions succèdent aux bonnes nouvelles qu'on n'attendait plus, où les grosses humiliations succèdent aux petites, mais où tout n'est finalement pas si noir que ça. Le film entremêle les destins de trois personnages qui tentent, tant bien que mal, d'exister artistiquement. Une jeune chanteuse tellement intransigeante (elle ne veut pas chanter de la soupe...) qu'elle n'a à peu près aucune chance de réussir dans le monde de la chanson d'aujourd'hui. Un prof de français qui se croit écrivain. Une actrice qui gagne sa vie en doublant l'héroïne d'un dessin animé japonais mais voudrait simplement faire son métier. Ce qu'elle veut ? Qu'on la voie. Chacun se débrouille comme il peut, avec le talent qu'il a ou n'a pas, avec la chance qui est là ou pas, avec les rencontres qui adviennent ou pas. Marc Fitoussi brosse de ses personnages des portraits attachants. Il est largement aidé par des interprètes tous remarquables (à l'exception peut-être de Stéphane Guillon, qui en fait des tonnes). Dans les rôles principaux (Sandrine Kiberlain, Denis Podalydès, Emilie Dequenne), mais aussi dans les rôles secondaires (Valérie Benguigui, Marilyne Canto, Jean-Pierre Kalfon, Camille Japy entre autres, mais on pourrait en citer beaucoup d'autres). Même les petits rôles ne sont pas négligés. Thibault Vinçon, imbuvable dans Les Amitiés Maléfiques (mais c'est son personnage qui était imbuvable...), est formidable dans le rôle du voisin d'Emilie Dequenne.
Un joli film, qui manque peut-être d'audace, mais qui ne manque ni de charme ni de subtilité.
Sinon, pour ceux que Les Amours d'Astrée et de Céladon intéresserait (c'est-à -dire sans doute personne...
), vous avez ici une belle interview vidéo (belle dans tous les sens du terme... 
) d'Andy Gillet à propos du film et d'Eric Rohmer...
La vie d'artiste est un premier film réussi, assez finement écrit, assez juste, où les cruelles désillusions succèdent aux bonnes nouvelles qu'on n'attendait plus, où les grosses humiliations succèdent aux petites, mais où tout n'est finalement pas si noir que ça. Le film entremêle les destins de trois personnages qui tentent, tant bien que mal, d'exister artistiquement. Une jeune chanteuse tellement intransigeante (elle ne veut pas chanter de la soupe...) qu'elle n'a à peu près aucune chance de réussir dans le monde de la chanson d'aujourd'hui. Un prof de français qui se croit écrivain. Une actrice qui gagne sa vie en doublant l'héroïne d'un dessin animé japonais mais voudrait simplement faire son métier. Ce qu'elle veut ? Qu'on la voie. Chacun se débrouille comme il peut, avec le talent qu'il a ou n'a pas, avec la chance qui est là ou pas, avec les rencontres qui adviennent ou pas. Marc Fitoussi brosse de ses personnages des portraits attachants. Il est largement aidé par des interprètes tous remarquables (à l'exception peut-être de Stéphane Guillon, qui en fait des tonnes). Dans les rôles principaux (Sandrine Kiberlain, Denis Podalydès, Emilie Dequenne), mais aussi dans les rôles secondaires (Valérie Benguigui, Marilyne Canto, Jean-Pierre Kalfon, Camille Japy entre autres, mais on pourrait en citer beaucoup d'autres). Même les petits rôles ne sont pas négligés. Thibault Vinçon, imbuvable dans Les Amitiés Maléfiques (mais c'est son personnage qui était imbuvable...), est formidable dans le rôle du voisin d'Emilie Dequenne.
Un joli film, qui manque peut-être d'audace, mais qui ne manque ni de charme ni de subtilité.
Sinon, pour ceux que Les Amours d'Astrée et de Céladon intéresserait (c'est-à -dire sans doute personne...
), vous avez ici une belle interview vidéo (belle dans tous les sens du terme... ) d'Andy Gillet à propos du film et d'Eric Rohmer...
Modifié en dernier par Cécilia le 13 janv. 2008 2:40, modifié 1 fois.
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styx
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Ah et aussi... A propos de Sicko...
En attendant... un peu de réjouissance (toute relative...): La couverture de The Economist d'il y a quelques semaines m'avait mis un peu de baume au coeur ou, au moins, le sourire aux lèvres :
Right ! Parce que j'aimerais bien savoir si certaines choses que suggère le film (évidemment sur les lobbies mais aussi des trucs cons : est-ce qu'on agite vraiment l'épouvantail du communisme ?) sont vraies... Et pendant ce temps-là à Vera Cruz... Aux USA, la campagne pour 2008 bat son plein, et la favorite du camp démocrate n'est autre qu'Hillary Clinton... ça donne envie d'en savoir plus et c'est dur de se débarrasser des clichés anti-américains qui irriguent mon cerveau... des conseils de lecture sur le système américain de santé, des sites francophones (ou au pire en anglais) pour comprendre mieux les USA ? Y a-t-il des américophiles dans l'avion ?Le monde a écrit :Plutôt que de faire le pitre pour étayer une vision du monde manichéenne, on aurait aimé qu'il approfondisse à domicile certaines des idées qu'il ne fait qu'esquisser. La puissance des lobbies par exemple, qui a fait plier Hillary Clinton, jadis fer de lance d'un projet de couverture universelle. Ou encore le verrouillage d'un système qui maintient selon lui les citoyens dans la peur, leur interdisant de manifester dans la rue sous peine de perdre leur emploi, leur assurance-maladie et leur épargne. Mais ce travail, Michael Moore le laisse aux autres.
En attendant... un peu de réjouissance (toute relative...): La couverture de The Economist d'il y a quelques semaines m'avait mis un peu de baume au coeur ou, au moins, le sourire aux lèvres :
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pas encore vu la fin des Soprano ni Sicko!
Planète terreur - un film Grindhouse de Robert Rodriguez
Clique pour voir l'affiche
J'ai été "traîné" (à mon corps pas trop défendant) pour voir ce film de série B (aux Etats-Unis, il est présenté en même temps que "Boulevard de la mort" de Tarantino, ces films étant un hommage aux séries B des années 70).
C'est pas trop ma came les films de zombies ou autres trucs assez hénaurmes dans le genre. L'histoire est ultra basique : suite à un truc que je ne révélerai pas, des zombies attaquent une petite ville du Texas. Une poignée d'humains tarés de la gachette (et assez peu habillées quant il s'agit de demoiselles) tente de survivre.
Alors c'est très basique, très incohérent, mais assez rigolo il faut bien le dire.
Dans ce monde où la virilité est très malmenée, il y a quelques dialogues qui fusent, hélas peu traduisible en français ("stand up comedian" "It's good to be franck, not to be dick") et de jolis portraits. On retient le bbq-man qui s'obstine à faire la meilleure bouffe du Texas, l'assistant débile et maladroit du shérif, le couple médical très inquiétant, Tarantino en psychopathe cinéphile, Bruce Willis en... non je dirais pas. Et puis Wray (pardon El Wray) aka "I never miss" joué par le Rico de Six feet Under (Freddy Rodriguez) dans un rôle très différent tout en testostérone sensible. Et bien entendu Rose Mc Gowan, la gogo danseuse qui pleure sur scène et l'icône du film avec sa "jambe en moins, mitraillette en plus".
Un film "de genre" avec tous les passages obligés mais aussi un peu de dérision et plus de féminisme qu'on ne pourrait croire a priori. A voir pour se détendre (ne laissez pas votre cerveau à l'extérieur, on ne sait jamais avec les zombies qui passent...)
Planète terreur - un film Grindhouse de Robert Rodriguez
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J'ai été "traîné" (à mon corps pas trop défendant) pour voir ce film de série B (aux Etats-Unis, il est présenté en même temps que "Boulevard de la mort" de Tarantino, ces films étant un hommage aux séries B des années 70).
C'est pas trop ma came les films de zombies ou autres trucs assez hénaurmes dans le genre. L'histoire est ultra basique : suite à un truc que je ne révélerai pas, des zombies attaquent une petite ville du Texas. Une poignée d'humains tarés de la gachette (et assez peu habillées quant il s'agit de demoiselles) tente de survivre.
Alors c'est très basique, très incohérent, mais assez rigolo il faut bien le dire.
Dans ce monde où la virilité est très malmenée, il y a quelques dialogues qui fusent, hélas peu traduisible en français ("stand up comedian" "It's good to be franck, not to be dick") et de jolis portraits. On retient le bbq-man qui s'obstine à faire la meilleure bouffe du Texas, l'assistant débile et maladroit du shérif, le couple médical très inquiétant, Tarantino en psychopathe cinéphile, Bruce Willis en... non je dirais pas
. Et puis Wray (pardon El Wray) aka "I never miss" joué par le Rico de Six feet Under (Freddy Rodriguez) dans un rôle très différent tout en testostérone sensible. Et bien entendu Rose Mc Gowan, la gogo danseuse qui pleure sur scène et l'icône du film avec sa "jambe en moins, mitraillette en plus".Un film "de genre" avec tous les passages obligés mais aussi un peu de dérision et plus de féminisme qu'on ne pourrait croire a priori. A voir pour se détendre (ne laissez pas votre cerveau à l'extérieur, on ne sait jamais avec les zombies qui passent...)
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J'ai vu Sicko
Tout le monde sait de quoi ça parle alors je vais pas parler de ça et prendre un peu de hauteur
C'est vrai que la partie "l'herbe est plus verte ailleurs" est ultra caricaturale (en gros Cuba, le Canada, le Royaume Uni et la France sont des paradis) et jette un gros soupçon sur tout le reste du film. Ca plus les méthodes émouvantes très limites pour un documentaire.
Mais ce n'est pas un documentaire c'est un film à thèse, partial et assumé comme tel (et adressé aux Américains).
La réflexion sur la peur des gens et leur contrôle me parait très intéressante comme perspective de société.
Et puis surtout, Michael Moore a le don de parler de sujets "barbants" d'une manière très ludique, très didactique (même si faut pas tout prendre pour argent comptant), il a une vraie humanité et tente de faire progresser le système. Alors Moore n'est pas parfait, c'est sur mais j'ai plus d'estime pour quelqu'un qui se bouge (et dans le bon sens), tout de même.
Et s'en prendre aux assurances maladies c'est tout de même pas rien. Si ça peut ouvrir les yeux de certaines personnes et faire un monde meilleur, on pourra dire "Merci Michael Moore". Malgré les réserves qui restent quant à son traitement simplifié et partial du sujet
Tout le monde sait de quoi ça parle alors je vais pas parler de ça et prendre un peu de hauteur
C'est vrai que la partie "l'herbe est plus verte ailleurs" est ultra caricaturale (en gros Cuba, le Canada, le Royaume Uni et la France sont des paradis) et jette un gros soupçon sur tout le reste du film. Ca plus les méthodes émouvantes très limites pour un documentaire.
Mais ce n'est pas un documentaire c'est un film à thèse, partial et assumé comme tel (et adressé aux Américains).
La réflexion sur la peur des gens et leur contrôle me parait très intéressante comme perspective de société.
Et puis surtout, Michael Moore a le don de parler de sujets "barbants" d'une manière très ludique, très didactique (même si faut pas tout prendre pour argent comptant), il a une vraie humanité et tente de faire progresser le système. Alors Moore n'est pas parfait, c'est sur mais j'ai plus d'estime pour quelqu'un qui se bouge (et dans le bon sens), tout de même.
Et s'en prendre aux assurances maladies c'est tout de même pas rien. Si ça peut ouvrir les yeux de certaines personnes et faire un monde meilleur, on pourra dire "Merci Michael Moore". Malgré les réserves qui restent quant à son traitement simplifié et partial du sujet
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fée de passage
- Sympathique (dixit elle-même) bibliothécaire nécroglossophile
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Alors Ananais et moi on vient de voir la vengeance dans la peau.
Bon thriller dans la suite des deux premiers qui répond aux dernières questions sur Jason Bourne....
Il en reste cependant une pour ceux qui ont vu le film, est ce que pour vous la scène finale de second se retrouve dans le dernier opus ? (
c'est à dire la scène où Jason Bourne téléphone à landy dans osn bureau à New York.).
si oui comment Jason Bourne sait'il que la date de naissance est en fait un code ??????
Ces question nous pertubent hautement pourtant il n'est que 17H.....
Par contre c'est fou comme on voit la différence entre matt damon dans le un et dans le dernier. ils lui ont fait faire de la muscu
Bon thriller dans la suite des deux premiers qui répond aux dernières questions sur Jason Bourne....
Il en reste cependant une pour ceux qui ont vu le film, est ce que pour vous la scène finale de second se retrouve dans le dernier opus ? (
c'est à dire la scène où Jason Bourne téléphone à landy dans osn bureau à New York.).
si oui comment Jason Bourne sait'il que la date de naissance est en fait un code ??????
Ces question nous pertubent hautement pourtant il n'est que 17H.....
Par contre c'est fou comme on voit la différence entre matt damon dans le un et dans le dernier. ils lui ont fait faire de la muscu
LA QUESTION HUMAINE de Nicolas Klotz
Un psychologue qui travaille pour une filiale d'une entreprise allemande - et qui a participé au « dégraissage » de ses effectifs - est chargé d'enquêter sur la santé mentale du directeur général...
Le titre (c'est aussi le titre du livre - signé François Emmanuel - dont le film s'inspire) est ambitieux, presque trop. « La Question Humaine », rien que ça... C'est long, très long - du moins, ça paraît très long, la durée (environ 2 heures 20) n'étant pas un problème en soi (il y a des films de 3 heures qui ont l'air de durer 1 heure et demie). Nicolas Klotz a du talent, un style... mais au service de quoi les met-il ? Au service d'un récit abstrait, cérébral, déshumanisé, qui ne captive jamais vraiment (ou alors il faut être très intelligent pour comprendre ?). Au service, aussi, d'une « thèse » douteuse. Les acteurs font de leur mieux (Mathieu Amalric le premier), mais rien n'y fait : le film distille un profond ennui. Le film commençait plutôt bien (l'ennui ne vient pas tout de suite), puis il sombre petit à petit, irrémédiablement.
Le film suscite des réactions contrastées, ne serait-ce qu'à Télérama... La bande-annonce, c'est ici.
CHARLY d'Isild Le Besco
Nicolas, 14 ans, vit dans une famille d'accueil. Une nuit, Nicolas s'en va. Il rencontre une jeune femme. Elle s'appelle Charly...
Le film « démarre » vraiment avec l'apparition de Julie-Marie Parmentier, toujours aussi formidable (pourquoi ne la voit-on pas plus souvent ?). Le début traîne un peu en longueur. Si Kolia Litscher (le petit frère d'Isild Le Besco) pouvait articuler juste un peu... Charly, c'est du cinéma bricolé (dans son économie, sa mise en scène, sa narration), sans doute pas totalement abouti, un peu déconcertant (le début surtout), mais attachant. Un film loin des normes du cinéma « dominant », du cinéma brut, sauvage, qui ne cherche pas à séduire, mais qui finit par séduire quand même.
Vous avez un très bel article sur le film dans Libération... Et ici la bande-annonce...
Isild Le Besco au MK2 Beaubourg jeudi dernier...
Un psychologue qui travaille pour une filiale d'une entreprise allemande - et qui a participé au « dégraissage » de ses effectifs - est chargé d'enquêter sur la santé mentale du directeur général...
Le titre (c'est aussi le titre du livre - signé François Emmanuel - dont le film s'inspire) est ambitieux, presque trop. « La Question Humaine », rien que ça... C'est long, très long - du moins, ça paraît très long, la durée (environ 2 heures 20) n'étant pas un problème en soi (il y a des films de 3 heures qui ont l'air de durer 1 heure et demie). Nicolas Klotz a du talent, un style... mais au service de quoi les met-il ? Au service d'un récit abstrait, cérébral, déshumanisé, qui ne captive jamais vraiment (ou alors il faut être très intelligent pour comprendre ?). Au service, aussi, d'une « thèse » douteuse. Les acteurs font de leur mieux (Mathieu Amalric le premier), mais rien n'y fait : le film distille un profond ennui. Le film commençait plutôt bien (l'ennui ne vient pas tout de suite), puis il sombre petit à petit, irrémédiablement.
Le film suscite des réactions contrastées, ne serait-ce qu'à Télérama... La bande-annonce, c'est ici.
CHARLY d'Isild Le Besco
Nicolas, 14 ans, vit dans une famille d'accueil. Une nuit, Nicolas s'en va. Il rencontre une jeune femme. Elle s'appelle Charly...
Le film « démarre » vraiment avec l'apparition de Julie-Marie Parmentier, toujours aussi formidable (pourquoi ne la voit-on pas plus souvent ?). Le début traîne un peu en longueur. Si Kolia Litscher (le petit frère d'Isild Le Besco) pouvait articuler juste un peu... Charly, c'est du cinéma bricolé (dans son économie, sa mise en scène, sa narration), sans doute pas totalement abouti, un peu déconcertant (le début surtout), mais attachant. Un film loin des normes du cinéma « dominant », du cinéma brut, sauvage, qui ne cherche pas à séduire, mais qui finit par séduire quand même.
Vous avez un très bel article sur le film dans Libération... Et ici la bande-annonce...
Isild Le Besco au MK2 Beaubourg jeudi dernier...
Modifié en dernier par Cécilia le 03 juin 2008 1:25, modifié 3 fois.
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Num
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tu n'as pas lu son portrait dans Libé?ccl a écrit :Le film « démarre » vraiment avec lÂ’apparition de Julie-Marie Parmentier, toujours aussi formidable (pourquoi ne la voit-on pas plus souvent ?).
Num héros vert ou héros de charme, ça dépend du T shirt
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Lena
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J'ai vu "Elle s'apelle Sabine" .
J'ai été très émue par certaines images, surtout quand on voit le changement du comportement de Sabine et sa baisse de capacité physique après son séjour dans l'hopital psychiatrique. Très beau documentaire En espérant qu'il permettra d'éviter ce genre de problème pour les familles ...
J'ai été très émue par certaines images, surtout quand on voit le changement du comportement de Sabine et sa baisse de capacité physique après son séjour dans l'hopital psychiatrique. Très beau documentaire En espérant qu'il permettra d'éviter ce genre de problème pour les familles ...
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klem ogre de benabarback
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j'adore cette actriceNum a écrit :tu n'as pas lu son portrait dans Libé?ccl a écrit :Le film « démarre » vraiment avec lÂ’apparition de Julie-Marie Parmentier, toujours aussi formidable (pourquoi ne la voit-on pas plus souvent ?).
Photos ?
Bisou Petite Fleur
EBT ?
Est-ce de ma faute à moi si j’aime le café et l’odeur des ptits chats
me coucher tard la nuit me lever tôt après minuit
aller au resto et boire des diabolos ?
à notre santé !
Urban Trip Paris
Bisou Petite Fleur
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me coucher tard la nuit me lever tôt après minuit
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Je n'avais pas vu cet article...Num a écrit :tu n'as pas lu son portrait dans Libé?ccl a écrit :Le film « démarre » vraiment avec l’apparition de Julie-Marie Parmentier, toujours aussi formidable (pourquoi ne la voit-on pas plus souvent ?).
Merci, Num. 
Modifié en dernier par Cécilia le 03 juin 2008 1:29, modifié 1 fois.
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craquinette
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ccl a écrit :France 3 diffuse le 14 septembre à 20 heures 55 le beau documentaire de Sandrine Bonnaire sur sa sÂœur autiste, Elle s'appelle Sabine.
Je l'ai enregistré et vu ce week end !
Un bon gros coup d'émotion
Maint'nant qu'j'ai fait le premier pas
T'as plus qu'à r'venir sur les tiens
Si tu t'jettes pas à l'eau, j'me noie
J'te menace pas, je te préviens
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Arya
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- Localisation : dans ma tanière, avec mes potos loups
Alors, ces dernières semaines j'ai vu:
The last légion en Espagne, il était sorti fin Août là -bas
Bah ouais... bon, c'est un film franchement loin d'être bien. C'est pompeux, tellement d'ailleurs que c'en est risible et que j'ai explosé de rire plusieurs fois ! N'étant pas de la gente masculine, j'étais pas les yeux rivés sur Aish en permanence et Colin Firth étant peu avantagé dans le film, disons que j'avais pas grand chose pour rattraper. Mais les combats au corps à corps étaient bien, parce qu'Aish, bah elle tue tout (c'est le cas de le dire). Bref, c'est le genre de navet marrant à regarder entre potes pour passer du bon temps
Ceux qui restent
J'ai bien aimé ce film qui traitait avec délicatesse un sujet relativementcompliqué pouvant prêter facilement au pahos. Alors oui, elle évite tellement le pathos que ça peut en devenir gênant mais j'ai pas été plus choquée que ça. Surtout que les deux acteurs sont vraiment excellents. Dpuis que j'ai vu Emanuelle Devos au théâtre j'suis plutot admirative de son travail, j'aime beaucoup Vincent Lindon, et ils ne m'ont pas deçue.
Waitress
Un film drôle et touchant à la fois. Une belle réussite je trouve aussi bien au niveau du scénario qui évite l'écueuil de "je vais quitter mon mari pour mon amant", et cela résulte assez original comme fin. Le concept des tartes est bien mis en scène et donne particulièrement faim (je veux une tarte "alone at chicago"++> myrtilles-chocolat....) et la chanson du milieu ravissante (je la chante souvent d'ailleurs). A cela s'ajoute une photo très joli, particulièrement dans la scène de la chanson. Bref, j'ai vraiment aimé
Caramel
Avec Waitress, mon petit coup de coeur de la rentrée. Un film chaud, avec une superbe photo dans les tons miel Des actrices très naturelles (d'ailleurs, elles ne sont pas professionelles). Des histoires droles mais aussi touchantes, et qui au final permettent de sortir de la salle le sourire aux lèvres. Une très jolie musique aussi. Bref, tous les ingrédients sont réunis pour avoir un petit bijou. Accessoirement, l'actrice principal est magnifique et dégage une sensualité de fou... 
Ah ouais, par contre, l'épilation orientale ça doit tuer les jambes :whine: J'avais mal rien que de les voir le faire !
4 mois, 3 semaines, 2 jours Alias 432 dixit quelqu'un que je connais bien
Entre ça et Caramel, y'a un fossé énorme, c'est le jour et la nuit. 432 c'est dur. Dur dans le propos, dur dans le sujet mais surtout dur dans les partis cinématographiques. C'est "je te plante la caméra et tu n'as pas d'autre choix que de regarder la scène". Donc ça devient éprouvant par certains moments. Néanmoins, ça reste quand même un bon film, surtout grâce à l'actrice principale, excellente, et à l'empathie qu'on ressent pour elle.
Voili voilou
The last légion en Espagne, il était sorti fin Août là -bas
Bah ouais... bon, c'est un film franchement loin d'être bien. C'est pompeux, tellement d'ailleurs que c'en est risible et que j'ai explosé de rire plusieurs fois ! N'étant pas de la gente masculine, j'étais pas les yeux rivés sur Aish en permanence et Colin Firth étant peu avantagé dans le film, disons que j'avais pas grand chose pour rattraper. Mais les combats au corps à corps étaient bien, parce qu'Aish, bah elle tue tout (c'est le cas de le dire). Bref, c'est le genre de navet marrant à regarder entre potes pour passer du bon temps
Ceux qui restent
J'ai bien aimé ce film qui traitait avec délicatesse un sujet relativementcompliqué pouvant prêter facilement au pahos. Alors oui, elle évite tellement le pathos que ça peut en devenir gênant mais j'ai pas été plus choquée que ça. Surtout que les deux acteurs sont vraiment excellents. Dpuis que j'ai vu Emanuelle Devos au théâtre j'suis plutot admirative de son travail, j'aime beaucoup Vincent Lindon, et ils ne m'ont pas deçue.
Waitress
Un film drôle et touchant à la fois. Une belle réussite je trouve aussi bien au niveau du scénario qui évite l'écueuil de "je vais quitter mon mari pour mon amant", et cela résulte assez original comme fin. Le concept des tartes est bien mis en scène et donne particulièrement faim (je veux une tarte "alone at chicago"++> myrtilles-chocolat....) et la chanson du milieu ravissante (je la chante souvent d'ailleurs). A cela s'ajoute une photo très joli, particulièrement dans la scène de la chanson. Bref, j'ai vraiment aimé
Caramel
Avec Waitress, mon petit coup de coeur de la rentrée. Un film chaud, avec une superbe photo dans les tons miel
Des actrices très naturelles (d'ailleurs, elles ne sont pas professionelles). Des histoires droles mais aussi touchantes, et qui au final permettent de sortir de la salle le sourire aux lèvres. Une très jolie musique aussi. Bref, tous les ingrédients sont réunis pour avoir un petit bijou. Accessoirement, l'actrice principal est magnifique et dégage une sensualité de fou... Ah ouais, par contre, l'épilation orientale ça doit tuer les jambes :whine: J'avais mal rien que de les voir le faire !
4 mois, 3 semaines, 2 jours Alias 432 dixit quelqu'un que je connais bien
Entre ça et Caramel, y'a un fossé énorme, c'est le jour et la nuit. 432 c'est dur. Dur dans le propos, dur dans le sujet mais surtout dur dans les partis cinématographiques. C'est "je te plante la caméra et tu n'as pas d'autre choix que de regarder la scène". Donc ça devient éprouvant par certains moments. Néanmoins, ça reste quand même un bon film, surtout grâce à l'actrice principale, excellente, et à l'empathie qu'on ressent pour elle.
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"Le problème, c'est que tu me parles avec des mots, et moi je te regarde avec des sentiments" [Pierrot le Fou]
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craquinette
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July
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- Localisation : Dans un joli p'tit coin de Suisse !
J'ai vu des extraits, mais pas le film. Les extraits m'ont bien motivé en tout cas. Je suis aussi preneuse pour tous autres commentaires, un peu plus pertinants que le mien.craquinette a écrit :Quelqu'un est allé voir le premier film de Bernard Campan, sorti ce mercredi ?
" J'en ai ras l'bol de tout ce béton, j'ai la folie des grands espaces... " Ridan
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lexomil
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j'en sors, ben putain c'etait long... je trouve ce film pas touchant pour deux sous, campan est lourd et viard passe pour une tache, le sujet est bien trouvé mais super mal traité...craquinette a écrit :Quelqu'un est allé voir le premier film de Bernard Campan, sorti ce mercredi ?
"le courage n'est pas de ne jamais tomber mais de se relever chaque fois que l'on tombe"
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July
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- Localisation : Dans un joli p'tit coin de Suisse !
Ah ben merci. Ca donne moins envie quand même ! C'est dommage, parce que j'adore Campan... Ah... je vais p'têtre y aller quand il passera dans ma région.lexomil a écrit :j'en sors, ben putain c'etait long... je trouve ce film pas touchant pour deux sous, campan est lourd et viard passe pour une tache, le sujet est bien trouvé mais super mal traité...
P.S : je suis absolument fan de ta franchise. J'adore !
" J'en ai ras l'bol de tout ce béton, j'ai la folie des grands espaces... " Ridan
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craquinette
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lexomil a écrit :j'en sors, ben putain c'etait long... je trouve ce film pas touchant pour deux sous, campan est lourd et viard passe pour une tache, le sujet est bien trouvé mais super mal traité...
Merci pour ce commentaire très intelligemment construit !
" lourd " " tache, on dirait du télérama, y a vraiment des gens qui ratent leur vocation !
Maint'nant qu'j'ai fait le premier pas
T'as plus qu'à r'venir sur les tiens
Si tu t'jettes pas à l'eau, j'me noie
J'te menace pas, je te préviens
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ln.miaoum
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craquinette a écrit :lexomil a écrit :j'en sors, ben putain c'etait long... je trouve ce film pas touchant pour deux sous, campan est lourd et viard passe pour une tache, le sujet est bien trouvé mais super mal traité...
Merci pour ce commentaire très intelligemment construit !
" lourd " " tache, on dirait du télérama, y a vraiment des gens qui ratent leur vocation !
Ben tout le monde n'est pas ccl, et ces deux lignes semblent pourtant avoir donné une indication à jujuju...
Pis fais gaffe, à parler comme ça tu risque d'être traitée d'intolérante qui fait que dénigrer...
The notion of picking one time of year to be decent to other people is obscene because it's actually validating the notion of being miserable wretches the rest of the year.
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ln.miaoum
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Arêtes, ça va glisser, et ce sera encore de ma faute
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lexomil
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ben va le voir et tu me diras ce que ca t'inspire de plus...craquinette a écrit :lexomil a écrit :j'en sors, ben putain c'etait long... je trouve ce film pas touchant pour deux sous, campan est lourd et viard passe pour une tache, le sujet est bien trouvé mais super mal traité...
Merci pour ce commentaire très intelligemment construit !
" lourd " " tache, on dirait du télérama, y a vraiment des gens qui ratent leur vocation !
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Ephéméride
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oui, j'y suis allée aujourd'hui. ça me faisait envie...craquinette a écrit :Quelqu'un est allé voir le premier film de Bernard Campan, sorti ce mercredi ?
et j'ai bien fait car je n'ai pas le même avis. tout le contraire même....même après avoir lu ce que lexomil a écrit :j'en sors, ben putain c'etait long... je trouve ce film pas touchant pour deux sous, campan est lourd et viard passe pour une tache, le sujet est bien trouvé mais super mal traité...
c'est donc La face cachée, le titre... soit dit en passant.
oui, c'est long. mais justement il faut cette longueur pour faire ressortir le poids que peut peser une telle situation.
touchée? quelque part oui, car je suis en couple depuis suffisamment longtemps pour savoir qu'il faut se battre continuellement contre cette routine inévitable qui nous rend sourd, aveugle et muet au point de nous rendre hermétique aux bonheurs les plus simples.
d'autant plus touchée car je ne fais pas partie de ces nombreuses femmes qui se voilent la face en disant à qui veulent bien les entendre "chez moi tout va bien. 15 ans de mariage et c'est comme au premier jour". je n'y crois pas une seconde... et quand on creuse, à force de discussions... c'est plus la même chanson!
Bernard Campan et Karin Viard jouent très juste. lui, dans son rôle de mari philosophe et motivé pour en finir avec cette routine qui s'infiltre dans les moindres détails de la vie. elle, fragilisée, épuisée et on découvre à la fin que "sa face cachée" est même bien pire que ça.
d'ailleurs, l'intrigue a bien pris chez moi car je n'ai cessé de me poser la question: mais qu'est-ce qu'elle a? adultère? alzeihmer? suicidaire? son comportement laissait supposer ces trois possibilités et puis non... c'était autre chose. je ne le dirais pas. on le devine... juste une fois.
le sujet n'est pas "bien trouvé"... ce problème n'est pas une trouvaille, c'est un tabou féminin!!! et il est bien traité: discrétion et délicatesse; ce qu'il faut pour aborder une femme dans cette détresse...
attention... lexomil, je n'ai rien contre ce que toi tu en as dit de ce film - que ce soit clair - je comprends qu'il puisse déplaire ou ennuyer.
Les certitudes sont de pâte molle, elles se modèlent à volonté. (Du Domaine des Murmures)
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lexomil
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- Localisation : partout en france metropolitaine
ben quand meme bien sur... heureusement qu'on est pas tous touché par les memes choses, sentiments, ressentis! moi j'ai adoré anna M, j'ai trouvé ce film hyper bien construit et poignant de realitée, alors que sur le forum il y avait une mauvaise critique! je ne suis pas si obtu que çamartingale a écrit : attention... lexomil, je n'ai rien contre ce que toi tu en as dit de ce film - que ce soit clair - je comprends qu'il puisse déplaire ou ennuyer.
"le courage n'est pas de ne jamais tomber mais de se relever chaque fois que l'on tombe"
Une petite reprise... OPERATION MAD BALL (LE BAL DES CINGLÉS) de Richard Quine (1957)
En France, dans un hôpital de l'armée américaine, en 1945, le soldat Hogan n'est pas insensible au charme d'une jeune infirmière prénommée Betty. Problème : Betty est par ailleurs lieutenant; elle est donc sa supérieure... Hogan décide d'organiser avec ses amis un bal clandestin où pourront se rencontrer soldats et infirmières...
C'est agréable, bien joué, on ne se lasse pas de voir (l'immense) Jack Lemmon
(mais il a été bien plus grand ailleurs, chez Billy Wilder en particulier, par exemple dans le sublime The Apartment/La Garçonnière), mais l'intrigue est si mince, les péripéties si anecdotiques qu'on reste sur sa faim (même si on peut faire aussi un grand film à partir d'une intrigue minuscule, mais ce n'est pas le cas ici...). On est loin des grandes réussites de Richard Quine (Pushover/Du plomb pour l'inspecteur, Strangers When We Meet/Liaisons secrètes, The Notorious Landlady/L'Inquiétante dame en noir).
Plaisant, mais mineur. Autrement dit : oubliable.
NOS RETROUVAILLES de David Oelhoffen
Un fils retrouve son père. Le père veut ouvrir un bar. Mais il lui manque l'argent...
Le sujet n'a rien d'original, le traitement non plus. Le sujet n'est jamais transcendé ni par le récit, ni par la mise en scène, trop timides. Ce n'est pas ennuyeux, mais ce n'est pas captivant non plus. Reste un grand acteur, Jacques Gamblin, formidable évidemment, mais qu'on a connu plus grand chez Chabrol ou Tavernier. Le jeune Nicolas Giraud, qui joue son fils, n'est pas vraiment à la hauteur.
Honorable, mais sans plus.
La bande-annonce, c'est ici...
Ah bon ? 
En France, dans un hôpital de l'armée américaine, en 1945, le soldat Hogan n'est pas insensible au charme d'une jeune infirmière prénommée Betty. Problème : Betty est par ailleurs lieutenant; elle est donc sa supérieure... Hogan décide d'organiser avec ses amis un bal clandestin où pourront se rencontrer soldats et infirmières...
C'est agréable, bien joué, on ne se lasse pas de voir (l'immense) Jack Lemmon
(mais il a été bien plus grand ailleurs, chez Billy Wilder en particulier, par exemple dans le sublime The Apartment/La Garçonnière), mais l'intrigue est si mince, les péripéties si anecdotiques qu'on reste sur sa faim (même si on peut faire aussi un grand film à partir d'une intrigue minuscule, mais ce n'est pas le cas ici...). On est loin des grandes réussites de Richard Quine (Pushover/Du plomb pour l'inspecteur, Strangers When We Meet/Liaisons secrètes, The Notorious Landlady/L'Inquiétante dame en noir).Plaisant, mais mineur. Autrement dit : oubliable.
NOS RETROUVAILLES de David Oelhoffen
Un fils retrouve son père. Le père veut ouvrir un bar. Mais il lui manque l'argent...
Le sujet n'a rien d'original, le traitement non plus. Le sujet n'est jamais transcendé ni par le récit, ni par la mise en scène, trop timides. Ce n'est pas ennuyeux, mais ce n'est pas captivant non plus. Reste un grand acteur, Jacques Gamblin, formidable évidemment, mais qu'on a connu plus grand chez Chabrol ou Tavernier. Le jeune Nicolas Giraud, qui joue son fils, n'est pas vraiment à la hauteur.
Honorable, mais sans plus.
La bande-annonce, c'est ici...
lexomil a écrit :moi j'ai adoré anna M, j'ai trouvé ce film hyper bien construit et poignant de realitée, alors que sur le forum il y avait une mauvaise critique!
Ah bon ? ...se ?lexomil a écrit :je ne suis pas si obtu que ça
Modifié en dernier par Cécilia le 03 juin 2008 1:34, modifié 2 fois.
BEFORE THE DEVIL KNOWS YOU'RE DEAD (7H58 CE SAMEDI-LÀ) de Sidney Lumet
C'est l'histoire d'un cambriolage qui ne se passe pas exactement comme prévu (euphémisme...). C'est surtout une tragédie familiale, terrifiante, insensée, qui nous laisse abasourdis - la fin du film, en particulier, est d'une violence glaçante, effroyable. C'est l'histoire de deux frères qui ont besoin d'argent. L'aîné a une idée pour en trouver : c'est facile et personne n'en souffrira; il entraîne son jeune frère dans l'« aventure ». Et c'est l'engrenage...
Before the devil knows you're dead (ça a tout de même une autre allure que le titre français...) est le nouveau film de Sidney Lumet, 83 ans, 50 ans de carrière (depuis 12 Angry Men, dont vous trouverez ici une analyse détaillée... ), et c'est presque une renaissance. C'est un film plutôt classique dans la forme (malgré une narration éclatée), à l'ancienne (on regrette juste - mais c'est un détail - quelques effets de montage un peu voyants), un film qui fait confiance avant tout à un récit saisissant, implacable et à ses acteurs. Philip Seymour Hoffman en particulier, qui ne cherche jamais à séduire ou à rendre son personnage sympathique, vraiment très bien, même si ce n'est pas son meilleur rôle. Et (le grand) Albert Finney en père ravagé par la douleur.
Le film est imparfait sans doute, inégal (quelques petites baisses de régime ici ou là ...), mais il vous laisse au bord du gouffre.
C'est l'histoire d'un cambriolage qui ne se passe pas exactement comme prévu (euphémisme...). C'est surtout une tragédie familiale, terrifiante, insensée, qui nous laisse abasourdis - la fin du film, en particulier, est d'une violence glaçante, effroyable. C'est l'histoire de deux frères qui ont besoin d'argent. L'aîné a une idée pour en trouver : c'est facile et personne n'en souffrira; il entraîne son jeune frère dans l'« aventure ». Et c'est l'engrenage...
Before the devil knows you're dead (ça a tout de même une autre allure que le titre français...) est le nouveau film de Sidney Lumet, 83 ans, 50 ans de carrière (depuis 12 Angry Men, dont vous trouverez ici une analyse détaillée...
), et c'est presque une renaissance. C'est un film plutôt classique dans la forme (malgré une narration éclatée), à l'ancienne (on regrette juste - mais c'est un détail - quelques effets de montage un peu voyants), un film qui fait confiance avant tout à un récit saisissant, implacable et à ses acteurs. Philip Seymour Hoffman en particulier, qui ne cherche jamais à séduire ou à rendre son personnage sympathique, vraiment très bien, même si ce n'est pas son meilleur rôle. Et (le grand) Albert Finney en père ravagé par la douleur.Le film est imparfait sans doute, inégal (quelques petites baisses de régime ici ou là ...), mais il vous laisse au bord du gouffre.
Modifié en dernier par Cécilia le 03 juin 2008 1:40, modifié 2 fois.
TOUT EST PARDONNÉ de Mia Hansen-Løve
Victor vit avec Annette et leur petite fille, Pamela. Victor écrit, du moins essaie. Victor ne va pas très bien...
Un beau film (le premier de Mia Hansen-Løve), sensible, juste, mais qui ne tient pas toutes ses promesses. Le film, inégal, alterne des scènes magnifiques (le tout début par exemple : Victor qui joue avec sa petite fille, la beauté de leur relation, leur complicité) et des scènes plus ordinaires. Sans doute le film est-il trop timide et c'est dommage. Le film devrait bouleverser : ce n'est pas le cas. Mais il nous touche forcément. Les acteurs, notamment le revenant Paul Blain (pas mal du tout, mais sans la grâce déchirante de son père - mais faut-il absolument comparer ?) et la débutante Constance Rousseau ainsi que sa petite sœur Victoire (qui jouent respectivement Pamela adolescente et Pamela enfant), n'y sont pas pour rien.
Le film ressemble à ça...
Victor vit avec Annette et leur petite fille, Pamela. Victor écrit, du moins essaie. Victor ne va pas très bien...
Un beau film (le premier de Mia Hansen-Løve), sensible, juste, mais qui ne tient pas toutes ses promesses. Le film, inégal, alterne des scènes magnifiques (le tout début par exemple : Victor qui joue avec sa petite fille, la beauté de leur relation, leur complicité) et des scènes plus ordinaires. Sans doute le film est-il trop timide et c'est dommage. Le film devrait bouleverser : ce n'est pas le cas. Mais il nous touche forcément. Les acteurs, notamment le revenant Paul Blain (pas mal du tout, mais sans la grâce déchirante de son père - mais faut-il absolument comparer ?) et la débutante Constance Rousseau ainsi que sa petite sœur Victoire (qui jouent respectivement Pamela adolescente et Pamela enfant), n'y sont pas pour rien.
Le film ressemble à ça...
Modifié en dernier par Cécilia le 03 juin 2008 1:44, modifié 3 fois.
CONTROL d'Anton Corbijn
A première vue, Control, premier film d'Anton Corbijn, est un biopic de plus, avec son récit sans surprise et ses figures imposées - les premiers pas d'un groupe de rock, Warsaw, qui deviendra rapidement Joy Division; la figure forcément tourmentée de son chanteur, Ian Curtis; le succès... Sauf que Control n'est pas un biopic de plus. Le film, très vite, s'affranchit des limites du genre. Avant d'être le portrait d'un musicien (mais c'est aussi cela : les séquences musicales sont d'ailleurs prodigieuses, qu'on soit fan ou non de cette musique), Control est le portrait (complexe) d'un homme, avec ses déchirements, sa souffrance, sa vulnérabilité, mais aussi son énergie, son rayonnement, sa beauté. Anton Corbijn a eu le bon goût de ne pas faire d'emblée de Ian Curtis une figure tragique. Le réalisateur réussit (presque) à nous faire oublier le destin de Curtis. On connaît la fin de l'histoire, mais on n'y pense pas; il n'y a aucune fatalité dans le récit. Si la fin est déjà connue, elle n'en est pas moins terriblement brutale. Et bouleversante.
A part ça, Control est un film formellement somptueux (noir et blanc sublime, cadrages et mise en scène à l'avenant, remarquable utilisation de l'écran large). Et Sam Riley est exceptionnel - et de plus en plus à mesure que le film avance - dans le rôle de Curtis; il est même démentiel quand il se met à chanter. Et puis il y a Samantha Morton, magnifique comme toujours.
Une très belle surprise.
Ici, vous avez la bande-annonce, mais elle ne donne qu'un très faible aperçu de la beauté et de l'énergie du film...
A première vue, Control, premier film d'Anton Corbijn, est un biopic de plus, avec son récit sans surprise et ses figures imposées - les premiers pas d'un groupe de rock, Warsaw, qui deviendra rapidement Joy Division; la figure forcément tourmentée de son chanteur, Ian Curtis; le succès... Sauf que Control n'est pas un biopic de plus. Le film, très vite, s'affranchit des limites du genre. Avant d'être le portrait d'un musicien (mais c'est aussi cela : les séquences musicales sont d'ailleurs prodigieuses, qu'on soit fan ou non de cette musique), Control est le portrait (complexe) d'un homme, avec ses déchirements, sa souffrance, sa vulnérabilité, mais aussi son énergie, son rayonnement, sa beauté. Anton Corbijn a eu le bon goût de ne pas faire d'emblée de Ian Curtis une figure tragique. Le réalisateur réussit (presque) à nous faire oublier le destin de Curtis. On connaît la fin de l'histoire, mais on n'y pense pas; il n'y a aucune fatalité dans le récit. Si la fin est déjà connue, elle n'en est pas moins terriblement brutale. Et bouleversante.
A part ça, Control est un film formellement somptueux (noir et blanc sublime, cadrages et mise en scène à l'avenant, remarquable utilisation de l'écran large). Et Sam Riley est exceptionnel - et de plus en plus à mesure que le film avance - dans le rôle de Curtis; il est même démentiel quand il se met à chanter. Et puis il y a Samantha Morton, magnifique comme toujours.
Une très belle surprise.
Ici, vous avez la bande-annonce, mais elle ne donne qu'un très faible aperçu de la beauté et de l'énergie du film...
Modifié en dernier par Cécilia le 13 janv. 2008 3:14, modifié 1 fois.
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douche
- Chantons dessous
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- Enregistré le : 17 déc. 2006 17:50
- Localisation : Rétablissons la vérité, quelque part dans le Pays de Gex
J'ai vu Indigènes hier soir sur Canal+, 
il est génial ce film.
Et chose rigolote j'ai pensé à toi ccl, et je viens de me refaire tout le fil, pour être sûre de m'adresser à la bonne personnes.
Je trouve ça très drôle, qu'en regardant un film, en écoutant une chanson, en voyant tel ou tel chanteur, d'avoir une petite pensée pour les uns ou pour les autres.
il est génial ce film.Et chose rigolote j'ai pensé à toi ccl, et je viens de me refaire tout le fil, pour être sûre de m'adresser à la bonne personnes.
Je trouve ça très drôle, qu'en regardant un film, en écoutant une chanson, en voyant tel ou tel chanteur, d'avoir une petite pensée pour les uns ou pour les autres.
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Lena
- Bénabarge
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- Localisation : Victime de la diaspora corse à Paris
Hier, j'ai vu "Les oubliés de Juarez" au ciné. Je m'attendais à ce type de film mais il m'a tout de même beaucoup plu. Les images sont magnifiques et les acteurs super. On se sent proche d'eux. Parfois, j'ai sursauté et eu bien peur ...
Je ne sais pas si ce film a fait beaucoup de ruit aux USA et a pu faire avancer les choses pour les femmes de Juarez. Mais, en tout cas,, c'ets un très beau film , osé et engagé ....
En rentrant chez moi, j'ai regardé d'où venait mon ordinateur. Ouf, d'Indonésie, pas du Mexique ! Je me sens un peu moins coupable ....
Je ne sais pas si ce film a fait beaucoup de ruit aux USA et a pu faire avancer les choses pour les femmes de Juarez. Mais, en tout cas,, c'ets un très beau film , osé et engagé ....
En rentrant chez moi, j'ai regardé d'où venait mon ordinateur. Ouf, d'Indonésie, pas du Mexique ! Je me sens un peu moins coupable ....