Un peu de cinéma (2007)
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- Num
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Vient de sortir ici PINGPONG de Matthias Luthardt
Paul, 16ans, débarque sans prévenir chez son oncle, sa tante, leur fils (Robert) leur chien (Schumann ). Et soudain, c'est le drame.
Voila en gros le scénario (oui j'ai un peu raccourci le tout). Dans un genre ultra balisé ("la personne extérieure qui vient dans un univers clos et qui va foutre le bordel et en plus c'est un petit film indé filmé avec 47.1€"), y a ce qu'on attend en terme de mise en scène assez neutre, d'idées marrantes qui ajoutent à l'ambiance épaisse et glauque (absence de la mère, suicide du père, relations conflictuelles, personnes ambiguës, lac pollué etc).
Donc assez plaisant, mais rien de fabuleusement novateur ou d'enivrant
Paul, 16ans, débarque sans prévenir chez son oncle, sa tante, leur fils (Robert) leur chien (Schumann ). Et soudain, c'est le drame.
Voila en gros le scénario (oui j'ai un peu raccourci le tout). Dans un genre ultra balisé ("la personne extérieure qui vient dans un univers clos et qui va foutre le bordel et en plus c'est un petit film indé filmé avec 47.1€"), y a ce qu'on attend en terme de mise en scène assez neutre, d'idées marrantes qui ajoutent à l'ambiance épaisse et glauque (absence de la mère, suicide du père, relations conflictuelles, personnes ambiguës, lac pollué etc).
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Tcqvépêrcv
"Is it that hard to make us look cool?" Jeff Bebe
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Journée fête du cinéma...
Et toi t'es sur qui?
J'ai trouvé ce film complètement vide et plein de clichés...un regard assez faux sur un âge que j'ai quitté il y a peu de temps...j'ai trouvé ça presque insultant de voir comme les jeunes sont perçus dans ce film, complètement idiots et dépourvus de réels sentiments (aujourd'hui j'aime Kevin, mais en fait finalement Kevin est un naze alors aujourd'hui j'aime machin...)
Les acteurs sont parfois justes, mais dans l'ensemble on dirait une série qui pourrait passer sur KD2A...
Fragile(s)
Un très joli film qui mêle les destins de 6 personnes avec pas mal d'acteurs que j'adore...Le résultat est bien ficelé, avec des passages drôles et émouvants...les acteurs sont énormes, j'ai été assez surprise par Marie Gillain...Bref j'ai vraiment aimé
Shrek 3
Les Shrek se suivent et se ressemblent tous... Niveau humour ça n'a rien à voir avec le premier volet, c'est plat et à tendance pleurnichard.
Niveau histoire pareil...Heureusement que les graphismes et la BO sont toujours de jolies réussites...
Et le 4 doit sortir en 2010 >_<
Et toi t'es sur qui?
J'ai trouvé ce film complètement vide et plein de clichés...un regard assez faux sur un âge que j'ai quitté il y a peu de temps...j'ai trouvé ça presque insultant de voir comme les jeunes sont perçus dans ce film, complètement idiots et dépourvus de réels sentiments (aujourd'hui j'aime Kevin, mais en fait finalement Kevin est un naze alors aujourd'hui j'aime machin...)
Les acteurs sont parfois justes, mais dans l'ensemble on dirait une série qui pourrait passer sur KD2A...
Fragile(s)
Un très joli film qui mêle les destins de 6 personnes avec pas mal d'acteurs que j'adore...Le résultat est bien ficelé, avec des passages drôles et émouvants...les acteurs sont énormes, j'ai été assez surprise par Marie Gillain...Bref j'ai vraiment aimé
Shrek 3
Les Shrek se suivent et se ressemblent tous... Niveau humour ça n'a rien à voir avec le premier volet, c'est plat et à tendance pleurnichard.
Niveau histoire pareil...Heureusement que les graphismes et la BO sont toujours de jolies réussites...
Et le 4 doit sortir en 2010 >_<
J'ai jeté un coup d'œil : il y a des choix un peu surprenants... Mais à la lettre F, ils n'ont pas oublié ce film-ci (notamment)... Quelqu'un l'a vu ? C'est d'une cruauté absolue, mais c'est sublime...Num a écrit :dévoilée petit à petit cette semaine la liste (alphabétique et critiquable) des 1000 films à voir avant de mourir, selon The Guardian
http://film.guardian.co.uk/1000films/0,,2108487,00.html
Modifié en dernier par Cécilia le 22 mai 2008 2:00, modifié 2 fois.
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Ben ouais...je serais tentée de dire "chacun ses gouts" mais là je vois mal comment on peut trouver un intêret à ce film...en tout cas il ne m'a procuré aucune émotion...ccl a écrit :
Par contre là je partage ton avis =)ccl a écrit :J'ai jeté un coup dÂ’Âœil : il y a des choix un peu surprenants... Mais à la lettre F, ils n'ont pas oublié ce film-ci (notamment)... Quelqu'un l'a vu ? C'est d'une cruauté absolue, mais c'est sublime...Num a écrit :dévoilée petit à petit cette semaine la liste (alphabétique et critiquable) des 1000 films à voir avant de mourir, selon The Guardian
http://film.guardian.co.uk/1000films/0,,2108487,00.html
ça fait partie des films qui me font aimer mes études...je suis en fac d'anglais et l'étudier en cours de cinéma a été un plaisir (beaucoup plus que de passer des heures sur Intolerance, Birth of a Nation ou encore Nosferatu...)
A la lettre F, j'avais aussi Fanny et Alexandre... Et puis The Fortune Cookie, A Face in the Crowd, Far From Heaven...Num a écrit :en F j'ai Fargo et Festen dans mon panthéon personnel
nope, pas "encore" vu Freaks
Noush a écrit :Par contre là je partage ton avis =)
Le problème avec The Birth of a Nation, c'est surtout que le film est franchement raciste.Noush a écrit :beaucoup plus que de passer des heures sur Intolerance, Birth of a Nation ou encore Nosferatu...
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Pour certains c'est pas surprenant c'est incompréhensible. Bon en même temps en en prenant 100 la marge était grande.ccl a écrit :J'ai jeté un coup dÂ’Âœil : il y a des choix un peu surprenants... Mais à la lettre F, ils n'ont pas oublié ce film-ci (notamment)... Quelqu'un l'a vu ? C'est d'une cruauté absolue, mais c'est sublime...Num a écrit :dévoilée petit à petit cette semaine la liste (alphabétique et critiquable) des 1000 films à voir avant de mourir, selon The Guardian
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pas la peine de compter lettre par lettre, je l'avais écrit au dessus
Damien A. a écrit :Pour certains c'est pas surprenant c'est incompréhensible. Bon en même temps en en prenant 100 la marge était grande.ccl a écrit :J'ai jeté un coup dÂ’Âœil : il y a des choix un peu surprenants... Mais à la lettre F, ils n'ont pas oublié ce film-ci (notamment)... Quelqu'un l'a vu ? C'est d'une cruauté absolue, mais c'est sublime...Num a écrit :dévoilée petit à petit cette semaine la liste (alphabétique et critiquable) des 1000 films à voir avant de mourir, selon The Guardian
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Plus d'une vie Damine ? Je crois pas. En en regardant 1 par jour t'as fait le tour en 3 ans. Alors si t'en regardes 1 par semaine, en 20 ans t'as tout vu. C'est pas inaccessible. Pis si tu t'appelles Truffaut, en 1 an, t'as tout regardé
Bon, alors ça fait plusieurs semaines que je mets pas mes films. Alors on y va.
Shrek 3
J'ai trouvé ça très drôle, ça parodie à fond les contes de fées en les retournant complètement. Des répliques absolument cultes qui me font encore rire en y repensant. Ca reste une suite sympathique, surtout qu'y'a Potté
Une vieille maitresse
Je m'attendais à quelque chose de très sulfureux, vu comment ma mère m'avait décrit le cinéma de Catherine Breillat. Mais c'est un film très romantique, qui parle d'amour avant tout, et qui apparemment, aborde le sexe de façon moins crue que dans d'autres de ses films. Asia Argento est excellente, entièrement dans son personnage et le jeune Fu'ad, non seulement est très beau mais en plus joue très bien. Très intéressant aussi pour le point de vue sur l'amour obsessionnel. Un bon film.
A l'intérieur
Si vous n'aimez pas le sang, évitez (Ananais ). L'atmosphère est bien angoissante, j'ai eu vraiment peur à certains moments. Seulement c'est très gore. Au début, pas trop dérangeant, les morts étaient affreuses mais sans plus. La fin en revanche (le mot bain de sang n'est plus une métaphore), aurait pu être allégée de certains plans absolument atroces (même pour moi qui suis pas choquée très facilement).
Boulevard de la mort
J'y suis allée à moitié convaincue, pensant avoir affaire à un faible Tarantino. Loin de là !! J'ai vraiment beaucoup aimé le film. Les poursuites sont super bien filmées, les filles sont vraiment trop fortes (surtout celles de la deuxième partie) et le pastiche est vraiment bien fait. On y retrouve des supers dialogues à la Tarantino, qui sont vraiment savoureux. Et c'est marrant d'observer l'évolution de son ciné, qui est passé d'un film d'hommes (Reservoir dogs) à un film de nanas où elles prennent vraiment le dessus. Pas le meilleur Tarantino mais un bon cru !!
Ocean's thirteen
Pareil, je 'mattendais à une suite dans l'esprit du deuxième qui franchement était incompréhensible. Mais j'ai assisté au retour aux sources de la saga, donc un film plus comique, moins retors, tout en restant un peu tordu dans l'intrigue (mais très cmpréhensible), quand même. Les acteurs se sont vraiment amusants à jouer, ça se voit. Ca donne un film très sympa à regarder.
Et toi t'es sur qui ?
Je serais plus de l'avis de Noush que de celui de ccl Au début, j'ai trouvé le film pas mal, et en y repensant, je coince. Certes, c'est bien filmé et les acteurs sont assez justes, mais non... Franchement non quoi ! Je pense que tout le pb vient de l'âge qu'elle a donné aux persos: 15 ans !! Je viens de sortir de cette période, et je peux vous dire qu'à 15 ans, on a les hormones en ébulition, mais on ne couche pas avec n'importe qui sous pretexte que l'année de la seconde tout le monde l'aura fait. NON. A la rigueur, vacances seconde première, première terminale, mais la troisième c'est trop tôt. Ce qui fait que ça rend un peu cliché le film. C'est dommage, parce que ça aurait pu bien parler de la désillusion ou de l'imprévu de la première fois. Dommage, vraiment.
Tehilim
Un film très intéressant. En lisant le résumé je pensais que le mère mourrait mais en réalité, c'est la disparition au vrai sens du terme qui est évoquée dans le film. Et très bien évoquée. Le personnage principal est très intéressant: qui essaie de remplir le rôle du père mais n'y arrive pas et fait des gaffes et qui rejette un peu ce rôle en même temps. Très bien interpreté par son acteur en plus. A voir.
Boxes
Troublant comme film, et très original. Je m'attendais à un film banal, jouant sur les flash-backs, mais j'ai eu un film troublant jouant sur les limites de la réalité et de la fiction. Si on aime pas Jane Birkin, il vaut mieux passer son chemin, car c'est bel et bien sa vie, et ses détails qu'elle traite ici dans ce film. Ca peut en choquer certains, moi pas. J'ai apprécié ce film. Pis on se rend compte que Birkin, bah elle aime tjs son Serge et je trouve ça trop mignon
Chokher Bali
J'ai profité de la fête du ciné pour voir ce film au Brady (qui passait aussi Water mais trop tard Triste). Je suis ressortie un peu perturbée du film, je pense par le perso d'Ash. C'est un personnage tellement complexe, que certaines de ses actions sont restées floues à mes yeux. Mais je pense que c'est voulu et ça donne un certain charme au film. Servi par une très belle lumière, bien filmé. Ash est vraiment excellente (mais bon, là j'en ai soupé, 2 films en 2 jours, ça va bien). Un film qu'il me faudrait revoir je pense pour en saisir plus de nuances mais qui déjà m'a plu à la première vision. C'est très loin de Bollywood dont je suis fan (Bolly powa), donc les refractaires du cinéma indien pourront aimer quand même.
Sur ce, voilà
Bon, alors ça fait plusieurs semaines que je mets pas mes films. Alors on y va.
Shrek 3
J'ai trouvé ça très drôle, ça parodie à fond les contes de fées en les retournant complètement. Des répliques absolument cultes qui me font encore rire en y repensant. Ca reste une suite sympathique, surtout qu'y'a Potté
Une vieille maitresse
Je m'attendais à quelque chose de très sulfureux, vu comment ma mère m'avait décrit le cinéma de Catherine Breillat. Mais c'est un film très romantique, qui parle d'amour avant tout, et qui apparemment, aborde le sexe de façon moins crue que dans d'autres de ses films. Asia Argento est excellente, entièrement dans son personnage et le jeune Fu'ad, non seulement est très beau mais en plus joue très bien. Très intéressant aussi pour le point de vue sur l'amour obsessionnel. Un bon film.
A l'intérieur
Si vous n'aimez pas le sang, évitez (Ananais ). L'atmosphère est bien angoissante, j'ai eu vraiment peur à certains moments. Seulement c'est très gore. Au début, pas trop dérangeant, les morts étaient affreuses mais sans plus. La fin en revanche (le mot bain de sang n'est plus une métaphore), aurait pu être allégée de certains plans absolument atroces (même pour moi qui suis pas choquée très facilement).
Boulevard de la mort
J'y suis allée à moitié convaincue, pensant avoir affaire à un faible Tarantino. Loin de là !! J'ai vraiment beaucoup aimé le film. Les poursuites sont super bien filmées, les filles sont vraiment trop fortes (surtout celles de la deuxième partie) et le pastiche est vraiment bien fait. On y retrouve des supers dialogues à la Tarantino, qui sont vraiment savoureux. Et c'est marrant d'observer l'évolution de son ciné, qui est passé d'un film d'hommes (Reservoir dogs) à un film de nanas où elles prennent vraiment le dessus. Pas le meilleur Tarantino mais un bon cru !!
Ocean's thirteen
Pareil, je 'mattendais à une suite dans l'esprit du deuxième qui franchement était incompréhensible. Mais j'ai assisté au retour aux sources de la saga, donc un film plus comique, moins retors, tout en restant un peu tordu dans l'intrigue (mais très cmpréhensible), quand même. Les acteurs se sont vraiment amusants à jouer, ça se voit. Ca donne un film très sympa à regarder.
Et toi t'es sur qui ?
Je serais plus de l'avis de Noush que de celui de ccl Au début, j'ai trouvé le film pas mal, et en y repensant, je coince. Certes, c'est bien filmé et les acteurs sont assez justes, mais non... Franchement non quoi ! Je pense que tout le pb vient de l'âge qu'elle a donné aux persos: 15 ans !! Je viens de sortir de cette période, et je peux vous dire qu'à 15 ans, on a les hormones en ébulition, mais on ne couche pas avec n'importe qui sous pretexte que l'année de la seconde tout le monde l'aura fait. NON. A la rigueur, vacances seconde première, première terminale, mais la troisième c'est trop tôt. Ce qui fait que ça rend un peu cliché le film. C'est dommage, parce que ça aurait pu bien parler de la désillusion ou de l'imprévu de la première fois. Dommage, vraiment.
Tehilim
Un film très intéressant. En lisant le résumé je pensais que le mère mourrait mais en réalité, c'est la disparition au vrai sens du terme qui est évoquée dans le film. Et très bien évoquée. Le personnage principal est très intéressant: qui essaie de remplir le rôle du père mais n'y arrive pas et fait des gaffes et qui rejette un peu ce rôle en même temps. Très bien interpreté par son acteur en plus. A voir.
Boxes
Troublant comme film, et très original. Je m'attendais à un film banal, jouant sur les flash-backs, mais j'ai eu un film troublant jouant sur les limites de la réalité et de la fiction. Si on aime pas Jane Birkin, il vaut mieux passer son chemin, car c'est bel et bien sa vie, et ses détails qu'elle traite ici dans ce film. Ca peut en choquer certains, moi pas. J'ai apprécié ce film. Pis on se rend compte que Birkin, bah elle aime tjs son Serge et je trouve ça trop mignon
Chokher Bali
J'ai profité de la fête du ciné pour voir ce film au Brady (qui passait aussi Water mais trop tard Triste). Je suis ressortie un peu perturbée du film, je pense par le perso d'Ash. C'est un personnage tellement complexe, que certaines de ses actions sont restées floues à mes yeux. Mais je pense que c'est voulu et ça donne un certain charme au film. Servi par une très belle lumière, bien filmé. Ash est vraiment excellente (mais bon, là j'en ai soupé, 2 films en 2 jours, ça va bien). Un film qu'il me faudrait revoir je pense pour en saisir plus de nuances mais qui déjà m'a plu à la première vision. C'est très loin de Bollywood dont je suis fan (Bolly powa), donc les refractaires du cinéma indien pourront aimer quand même.
Sur ce, voilà
"Le problème, c'est que tu me parles avec des mots, et moi je te regarde avec des sentiments" [Pierrot le Fou]
Arya a écrit :Et toi t'es sur qui ?
Je serais plus de l'avis de Noush que de celui de ccl Au début, j'ai trouvé le film pas mal, et en y repensant, je coince.
Et les filles décérébrées de Boulevard de la mort, tu ne trouves pas ça insultant comme image de la femme ? Personnellement, je préfère les adolescents de Lola Doillon... Non, ils ne sont pas complètement idiots...Noush a écrit :j'ai trouvé ça presque insultant de voir comme les jeunes sont perçus dans ce film, complètement idiots et dépourvus de réels sentiments
Et moi, je vois mal comment on peut trouver un intérêt aux courses poursuites avec une fille sur le capot... Si quelqu'un pouvait m'expliquer...Noush a écrit :je vois mal comment on peut trouver un intêret à ce film...
Noush a écrit :Vu hier, Boulevard de La mort...
j'ai aimé à ma grande surprise les scènes de courses poursuites, notamment celle avec la fille sur le capot, qui doit durer 20 bonnes minutes mais qui m'a scotchée...
Arya a écrit :Boulevard de la mort
J'y suis allée à moitié convaincue, pensant avoir affaire à un faible Tarantino. Loin de là !! J'ai vraiment beaucoup aimé le film. Les poursuites sont super bien filmées, les filles sont vraiment trop fortes (surtout celles de la deuxième partie) et le pastiche est vraiment bien fait.
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pffff n'importe quoi toi, on pense tous comme toi... mais au fait a quoi tu penses???héléno a écrit :Et moi j'ai du mal à comprendre l'expression "chacun ses goûts", c'est vrai quoi... c'est trop nul les gens qui pensent pas comme moi
"le courage n'est pas de ne jamais tomber mais de se relever chaque fois que l'on tombe"
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t'es une (sa?) chose, pas une personne, Heleno???
et sinon "chacun ses goûts", certes mais quand même, si on me sort (oui je prends un exemple extrême et débile) "Lorie a plus fait pour la musique que Mozart", je pense qu'on peut se demander qu'est ce qui pousse cette personne à dire cela (bon en l'espèce vaut mieux directement se barrer^^)
et sinon "chacun ses goûts", certes mais quand même, si on me sort (oui je prends un exemple extrême et débile) "Lorie a plus fait pour la musique que Mozart", je pense qu'on peut se demander qu'est ce qui pousse cette personne à dire cela (bon en l'espèce vaut mieux directement se barrer^^)
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Les filles du Boulevard de la mort ne sont pas idiotes, elles sont superficielles, enfin pour certaines plus que pour d'autres. Mais je rappelle que 1) ce n'est évidemment pas la perception de la femme qu'a Tarantino car je rappelle que c'est un pastiche des films des années 80 (je crois), 2) elles sont peut-être superficielles mais elles sont combatives comme le montrent la deuxième partie.
Et si j'aime les courses-poursuites, je l'ai expliqué
Et je reste sur mes positions. Les adolescents de Lou Doillon n'ont pas le bon âge. Et curieusement, c'est des personnes qui en sont sortis y'a pas si longtemps que ça (une troisième personne pense pareil) qui le disent. Il doit y avoir une raison. Tiens, d'ailleurs, il est passé où le brevet dans le film ?
Et si j'aime les courses-poursuites, je l'ai expliqué
, c'est parce qu'elles sont bien filmées. Quand on a affaire à un réalisateur de talent, on peut avaler la pilule.. elle est tellement bien enrobéeLes poursuites sont super bien filmées
Et je reste sur mes positions. Les adolescents de Lou Doillon n'ont pas le bon âge. Et curieusement, c'est des personnes qui en sont sortis y'a pas si longtemps que ça (une troisième personne pense pareil) qui le disent. Il doit y avoir une raison. Tiens, d'ailleurs, il est passé où le brevet dans le film ?
"Le problème, c'est que tu me parles avec des mots, et moi je te regarde avec des sentiments" [Pierrot le Fou]
Ça ne fait pas une grande différence...Arya a écrit :Les filles du Boulevard de la mort ne sont pas idiotes, elles sont superficielles
Moi aussi, je les trouve bien filmées... mais cela ne suffit pas à les rendre intéressantes (à mon avis )... A part ça, j'aime beaucoup Tarantino...Arya a écrit :Et si j'aime les courses-poursuites, je l'ai expliqué, c'est parce qu'elles sont bien filmées.Les poursuites sont super bien filmées
70 ?Arya a écrit :je rappelle que c'est un pastiche des films des années 80 (je crois)
Arya a écrit :Les adolescents de Lou Doillon
Ça me paraît curieux comme argument... Lola Doillon ne dit pas que les choses se passent forcément comme ça pour tous les adolescents de 15 ans. Ça se passe comme ça pour les adolescents qu'elle filme, c'est tout. Son film n'a pas la prétention d'être une étude sociologique sur les garçons et les filles de 15 ans...Arya a écrit :Les adolescents de Lou Doillon n'ont pas le bon âge.
Modifié en dernier par Cécilia le 22 mai 2008 2:08, modifié 1 fois.
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Bah, superficielles concernent surtout leur centre d'interêt, elles ont un minimum d'intelligence quand même. Et pis si toi tu n'as pas trouvé les courses-poursuites intéressantes, moi si, et c'est une première.
Sont saoulants ces gens qu'ont plein d'enfants... Donc, pas Lou mais, Lola Doillon.
Et non, je trouve quand même que son film est cliché sur la première fois des adolescents, même si ça concerne que ceux qu'elle filme. Et il est cliché par l'âge... parce qu'il y a quand même pas mal de généralités. Je sais pas dans quel monde elle vit, mais dans le mien, on flippe pas d'être vierge à 15 ans. Ca me fausse tout le film. Au début ça me gênait pas, mais après, ça m'a franchement dérangé.. peut-être pas toi parce que cette période est plus éloignée mais en tout cas, j'ai fini par trouver que le film était cliché. Ils auraient été plus vieux.. peut-être que j'aurais plus aimé le film.
Sont saoulants ces gens qu'ont plein d'enfants... Donc, pas Lou mais, Lola Doillon.
Et non, je trouve quand même que son film est cliché sur la première fois des adolescents, même si ça concerne que ceux qu'elle filme. Et il est cliché par l'âge... parce qu'il y a quand même pas mal de généralités. Je sais pas dans quel monde elle vit, mais dans le mien, on flippe pas d'être vierge à 15 ans. Ca me fausse tout le film. Au début ça me gênait pas, mais après, ça m'a franchement dérangé.. peut-être pas toi parce que cette période est plus éloignée mais en tout cas, j'ai fini par trouver que le film était cliché. Ils auraient été plus vieux.. peut-être que j'aurais plus aimé le film.
"Le problème, c'est que tu me parles avec des mots, et moi je te regarde avec des sentiments" [Pierrot le Fou]
C'est gentil de me le rappeler... Cette période est peut-être plus éloignée pour moi... mais je m'en souviens quand même... Je m'en souviens même suffisamment bien pour savoir que la vie des adolescents de Lola Doillon ne ressemble pas du tout à la mienne au même âge... Mais je ne vois pas en quoi c'est gênant...Arya a écrit :Au début ça me gênait pas, mais après, ça m'a franchement dérangé.. peut-être pas toi parce que cette période est plus éloignée
Il semblerait que Jacques Doillon n'ait que trois filles...Arya a écrit :Sont saoulants ces gens qu'ont plein d'enfants... Donc, pas Lou mais, Lola Doillon.
Il semblerait aussi qu'il aime beaucoup la lettre « l » : Lola, Lou, Lily...IMDb.com a écrit :Has three daughters: Lola Doillon, Lou and Lily.
A propos, tu aimes les films de Jacques Doillon ? Je ne les ai pas tous vus, mais j'aime particulièrement celui-ci... Rien que pour Pascal Greggory...
Et puis celui-ci et aussi celui-là ... Sauf que c'est un peu triste de voir ces deux films aujourd'hui : il y a Marie Trintignant dans Ponette et la jeune actrice de La Drôlesse, Madeleine Desdevises, est morte trois ans après le film...
Sinon, j'aime beaucoup ta signature, Arya...
Modifié en dernier par Cécilia le 12 janv. 2008 3:44, modifié 1 fois.
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Mais trois filles avec le prénom L, comment veut-il qu'on s'y retrouve ?
Je n'ai vu aucun film de Jacques Doillon à mon grand regret, mais je vais retenir les noms que tu m'as donnés et dès que l'occasion se présente, je les regarde.
Sinon, moi z'aussi je l'aime ma signature je trouve cette phrase vraiment belle
Je n'ai vu aucun film de Jacques Doillon à mon grand regret, mais je vais retenir les noms que tu m'as donnés et dès que l'occasion se présente, je les regarde.
Sinon, moi z'aussi je l'aime ma signature je trouve cette phrase vraiment belle
"Le problème, c'est que tu me parles avec des mots, et moi je te regarde avec des sentiments" [Pierrot le Fou]
PERSEPOLIS de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud
L'histoire de Persepolis, c'est celle de Marjane Satrapi, de son enfance iranienne (le film commence en 1978) à son exil en France. En 1 heure 35 de film, Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud racontent la chute d'un régime, celui du Shah, l'euphorie passagère des Iraniens après sa chute, puis la désillusion devant un régime (islamique) encore plus dur que le précédent, la répression, l'absence de liberté, la guerre, l'exil en Europe, d'autres désillusions (amoureuses notamment)... Et c'est vertigineux et profondément émouvant. Le film, magnifique, foisonnant de trouvailles visuelles et narratives, est parfois d'une violence terrible, une violence sèche, glaçante, incompréhensible. Le film sait aussi, à l'occasion, être drôle et grinçant; sinon, ce serait désespérant... Cerise sur le gâteau : les personnages ont les voix de Chiara Mastroianni, Catherine Deneuve, Danielle Darrieux et Simon Abkarian, ce qui n'est pas rien ! L'un des plus beaux films de l'année.
Ici, vous avez la bande-annonce et là un petit extrait...
L'histoire de Persepolis, c'est celle de Marjane Satrapi, de son enfance iranienne (le film commence en 1978) à son exil en France. En 1 heure 35 de film, Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud racontent la chute d'un régime, celui du Shah, l'euphorie passagère des Iraniens après sa chute, puis la désillusion devant un régime (islamique) encore plus dur que le précédent, la répression, l'absence de liberté, la guerre, l'exil en Europe, d'autres désillusions (amoureuses notamment)... Et c'est vertigineux et profondément émouvant. Le film, magnifique, foisonnant de trouvailles visuelles et narratives, est parfois d'une violence terrible, une violence sèche, glaçante, incompréhensible. Le film sait aussi, à l'occasion, être drôle et grinçant; sinon, ce serait désespérant... Cerise sur le gâteau : les personnages ont les voix de Chiara Mastroianni, Catherine Deneuve, Danielle Darrieux et Simon Abkarian, ce qui n'est pas rien ! L'un des plus beaux films de l'année.
Ici, vous avez la bande-annonce et là un petit extrait...
Tu ne vas peut-être pas les aimer... Si tu les aimes autant que tu aimes le film de Lola Doillon... Il y a ici une très belle critique de La Drôlesse et là une tout aussi belle critique de Ponette. Pour Raja, c'est ici.Arya a écrit :Je n'ai vu aucun film de Jacques Doillon à mon grand regret, mais je vais retenir les noms que tu m'as donnés et dès que l'occasion se présente, je les regarde.
Modifié en dernier par Cécilia le 12 janv. 2008 3:50, modifié 1 fois.
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En Seine Saint Denis, José en a marre d'être pauvre. Il obtient des informations sur un transport de fonds, arrive à convaincre deux potes de faire un braquage (qui se passe mal). Puis ils se terrent dans leur planque avec le magot le temps que ça se calme... ou pas
Premier film d'un Suisse jeunôt fait avec trois bouts de ficelles. C'est un faux huis clos, autant prévenir. Genre ultra balisé mais là ça fait vrai. Pas de super héros ni de super victimes, juste trois mecs qui veulent pas crever pauvres et qui veulent aller au plus vite pour avoir du pognon (et qui s'engueulent pour des conneries, du genre les courses). L'absence de moyens fait venir pas mal de créativité, notamment le braquage proprement dit.
Film sombre et explosif, avec des défauts que je lui pardonne c'est un premier film et c'est déjà bien
En Seine Saint Denis, José en a marre d'être pauvre. Il obtient des informations sur un transport de fonds, arrive à convaincre deux potes de faire un braquage (qui se passe mal). Puis ils se terrent dans leur planque avec le magot le temps que ça se calme... ou pas
Premier film d'un Suisse jeunôt fait avec trois bouts de ficelles. C'est un faux huis clos, autant prévenir. Genre ultra balisé mais là ça fait vrai. Pas de super héros ni de super victimes, juste trois mecs qui veulent pas crever pauvres et qui veulent aller au plus vite pour avoir du pognon (et qui s'engueulent pour des conneries, du genre les courses). L'absence de moyens fait venir pas mal de créativité, notamment le braquage proprement dit.
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[quote="ccl]Tu ne vas peut-être pas les aimer... Si tu les aimes autant que tu aimes le film de Lola Doillon... Il y a ici une très belle critique de La Drôlesse et là une tout aussi belle critique de Ponette. Pour Raja, c'est ici.[/quote]
Ce n'est pas aprce que je n'ai pas aimé un film de Lola Doillon que je n'aimerais pas ses autres films ou cex de son père en même temps
Sinon, hier j'ai vu Persepolis, et comme ccl, j'ai adoré.
Il y a une réelle recherche esthétique dans le dessin, avec un résultat très beau et impressionant. J'ai beaucoup aimé les graphismes. Et l'histoire de Marjane est bouleversante, drôle (quand elle était petite, trop mimi ), formant ainsi un fort beau mélange. LEs voix collaient très bien aux persos: en même temps, quand on voit qui les fait ^^
A voir absolument
Ce n'est pas aprce que je n'ai pas aimé un film de Lola Doillon que je n'aimerais pas ses autres films ou cex de son père en même temps
Sinon, hier j'ai vu Persepolis, et comme ccl, j'ai adoré.
Il y a une réelle recherche esthétique dans le dessin, avec un résultat très beau et impressionant. J'ai beaucoup aimé les graphismes. Et l'histoire de Marjane est bouleversante, drôle (quand elle était petite, trop mimi ), formant ainsi un fort beau mélange. LEs voix collaient très bien aux persos: en même temps, quand on voit qui les fait ^^
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PERSEPOLIS de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud
Même si j'avais entendu parler de la BD (ici notamment) et que je connais vaguement son thème, je ne l'ai jamais ouverte. Pas de point de comparaison et un esprit quasi vierge (j'avais déjà vu la bande annonce qui me donnait envie d'aimer ce film donc j'avais quand même quelques attentes).
Eh ben c'est magnifique, le plus beau film pour l'instant de 2007. Il y a l'histoire qui cotoye l'Histoire, c'est captivant, c'est drôle, c'est triste et au final terriblement émouvant et simple d'accès. On voit bien une dizaine d'années de la vie de l'Iran et c'est fou comme on se sent proche de la famille Satrapi du début (même s'ils vivent sous une dictature.... moins pire que celle d'après), ce qui rend encore plus amer lors de la venue de la dictature religieuse et de la guerre. On apprend que jouer de la air guitar sur une raquette en écoutant du Iron Maiden est une subversion. Faire la fête aussi. Ou avoir un pin's Michael Jackson.
Mais il y a Marjane enfant, une enfant comme tout le monde qui engueule Dieu après avoir voulu travailler pour lui, qui se veut communiste comme son oncle, qui se voit héroïne, redresseuse de torts et c'est touchant de voir sa naïveté d'enfant face à tout ça. Et puis les espoirs déçus, les fondamentalistes au pouvoir, les purges, la guerre Iran-Irak, le départ en Europe, l'ado qui se cherche (ses amours sont très bien décrites, c'est subtilement doux amer) etc. La grand mère est splendide (ça rappelle quelqu'un de ma famille, d'ailleurs) en mentor iconoclaste. Les parents aussi sont impeccables. Y a de la vie, là ! Et c'en est bouleversant
Mais il n'y a pas que l'histoire qui est bien, c'est aussi un vrai film, avec des idées de mise en scène (la fumée de cigarette qui devient comme une bulle de BD), des voix splendides et une bande son à l'unisson (ahhhhh "Eye of the tiger" mal chanté, ça fait si vrai).
Je suis peut-être trop sensible mais je pense que si c'est pas un chef d'oeuvre, on n'en est pas loin. Si vous avez un coeur, courez voir ce film magnifique
Même si j'avais entendu parler de la BD (ici notamment) et que je connais vaguement son thème, je ne l'ai jamais ouverte. Pas de point de comparaison et un esprit quasi vierge (j'avais déjà vu la bande annonce qui me donnait envie d'aimer ce film donc j'avais quand même quelques attentes).
Eh ben c'est magnifique, le plus beau film pour l'instant de 2007. Il y a l'histoire qui cotoye l'Histoire, c'est captivant, c'est drôle, c'est triste et au final terriblement émouvant et simple d'accès. On voit bien une dizaine d'années de la vie de l'Iran et c'est fou comme on se sent proche de la famille Satrapi du début (même s'ils vivent sous une dictature.... moins pire que celle d'après), ce qui rend encore plus amer lors de la venue de la dictature religieuse et de la guerre. On apprend que jouer de la air guitar sur une raquette en écoutant du Iron Maiden est une subversion. Faire la fête aussi. Ou avoir un pin's Michael Jackson.
Mais il y a Marjane enfant, une enfant comme tout le monde qui engueule Dieu après avoir voulu travailler pour lui, qui se veut communiste comme son oncle, qui se voit héroïne, redresseuse de torts et c'est touchant de voir sa naïveté d'enfant face à tout ça. Et puis les espoirs déçus, les fondamentalistes au pouvoir, les purges, la guerre Iran-Irak, le départ en Europe, l'ado qui se cherche (ses amours sont très bien décrites, c'est subtilement doux amer) etc. La grand mère est splendide (ça rappelle quelqu'un de ma famille, d'ailleurs) en mentor iconoclaste. Les parents aussi sont impeccables. Y a de la vie, là ! Et c'en est bouleversant
Mais il n'y a pas que l'histoire qui est bien, c'est aussi un vrai film, avec des idées de mise en scène (la fumée de cigarette qui devient comme une bulle de BD), des voix splendides et une bande son à l'unisson (ahhhhh "Eye of the tiger" mal chanté, ça fait si vrai).
Je suis peut-être trop sensible mais je pense que si c'est pas un chef d'oeuvre, on n'en est pas loin. Si vous avez un coeur, courez voir ce film magnifique
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LA PURITAINE de Jacques Doillon (1986)
Manon a disparu il y a un an. Aujourd'hui, elle annonce son retour. Son père est heureux. Inquiet aussi.
La Puritaine n'est pas le meilleur film de Jacques Doillon, mais c'est un film intéressant, un peu maniéré peut-être dans sa première partie (les jeunes comédiennes qui « jouent » le retour de Manon), mais au bout du compte magnifique, quand adviennent enfin les retrouvailles entre le père et la fille. Le maniérisme de ce film tranchant et théâtral est alors transcendé par le talent - euphémisme - de ses interprètes. Sandrine Bonnaire bien sûr, remarquable, et peut-être plus encore Michel Piccoli, d'une humanité... Immense acteur, Piccoli, quand même.
CHRISTMAS IN JULY (LE GROS LOT) de Preston Sturges (1940)
Jimmy MacDonald rêve aux 25000 dollars offerts au gagnant d'un concours de slogans pour une marque de café. Une fortune pour le modeste employé qu'est Jimmy. Trois de ses collègues décident de lui faire une (mauvaise) blague : ils lui font croire, à l'aide d'un faux télégramme, qu'il a gagné le concours et les 25000 dollars. Jimmy se met à dépenser... l'argent qu'il n'a pas gagné.
Du pur Preston Sturges, enlevé, ironique, piquant, brillant, avec un Dick Powell épatant dans le rôle principal et des seconds rôles plus désopilants les uns que les autres. Délectable. Seul reproche que l'on peut faire au film : il est trop court ! 1 heure 7...
MIKEY AND NICKY d'Elaine May (1976)
Nicky (John Cassavetes, magnétique), désespéré, appelle son ami Mikey (Peter Falk). Nicky est persuadé qu'on veut le tuer...
Un film formidable, qui évoque par sa liberté, son énergie, son humanité blessée le cinéma de Cassavetes, qui l'évoque aussi évidemment par la présence de Cassavetes lui-même et de Peter Falk. Il y a peut-être quelques longueurs (?), mais le film est une belle découverte. Et une occasion de revoir Cassavetes... Et de mesurer à quel point Cassavetes manque au cinéma et nous manque...
Un petit aperçu du film...
THE GOOD SHEPHERD (RAISONS D'ETAT) de Robert De Niro
The Good Shepherd, qui raconte le destin d'un agent de la CIA sur plusieurs décennies, est le deuxième film réalisé par Robert De Niro. Le film est trop long ? Sans doute (la première partie surtout souffre de quelques longueurs ?). Trop ambitieux, trop complexe ? Probablement - du moins pour qui ne maîtrise pas parfaitement l'histoire de la CIA et de la Guerre Froide en général ? Certaines choses nous échappent ? Oui. C'est-à -dire : certaines choses m'ont échappé. Et pourtant... Et pourtant, The Good Shepherd (je n'aime pas beaucoup le titre français, d'une banalité...) est une réussite (bien supérieure au premier film réalisé par De Niro), un beau film mélancolique, souvent captivant, même si on ne comprend pas tous les enjeux (mais il y a forcément, de toute façon, des zones d'ombre dans l'histoire de la CIA et de la Guerre Froide...), qui témoigne d'une maîtrise assez impressionnante. Au cœur du film, notamment, et c'est ce qui frappe peut-être le plus, il y a la solitude d'Edward Wilson, assez bien rendue par Matt Damon, plutôt formidable et subtil (malgré son physique lisse de premier communiant) - il est plus intéressant ici, par exemple, que dans The Departed (Les Infiltrés). A ses côtés, malheureusement, il y a Angelina Jolie, inexistante, surtout comparée à la formidable Tammy Blanchard, qui interprète Laura, le plus beau personnage féminin du film, et qui est bien plus intéressante. Sinon, à quelques exceptions près, la plupart des seconds rôles sont mémorables, de Michael Gambon à John Turturro, en passant par William Hurt ou Robert De Niro lui-même, sans oublier Joe Pesci, qui n'avait plus tourné depuis 1998 (là , il a juste un petit rôle, mais c'est mieux que rien).
Une belle surprise.
Manon a disparu il y a un an. Aujourd'hui, elle annonce son retour. Son père est heureux. Inquiet aussi.
La Puritaine n'est pas le meilleur film de Jacques Doillon, mais c'est un film intéressant, un peu maniéré peut-être dans sa première partie (les jeunes comédiennes qui « jouent » le retour de Manon), mais au bout du compte magnifique, quand adviennent enfin les retrouvailles entre le père et la fille. Le maniérisme de ce film tranchant et théâtral est alors transcendé par le talent - euphémisme - de ses interprètes. Sandrine Bonnaire bien sûr, remarquable, et peut-être plus encore Michel Piccoli, d'une humanité... Immense acteur, Piccoli, quand même.
CHRISTMAS IN JULY (LE GROS LOT) de Preston Sturges (1940)
Jimmy MacDonald rêve aux 25000 dollars offerts au gagnant d'un concours de slogans pour une marque de café. Une fortune pour le modeste employé qu'est Jimmy. Trois de ses collègues décident de lui faire une (mauvaise) blague : ils lui font croire, à l'aide d'un faux télégramme, qu'il a gagné le concours et les 25000 dollars. Jimmy se met à dépenser... l'argent qu'il n'a pas gagné.
Du pur Preston Sturges, enlevé, ironique, piquant, brillant, avec un Dick Powell épatant dans le rôle principal et des seconds rôles plus désopilants les uns que les autres. Délectable. Seul reproche que l'on peut faire au film : il est trop court ! 1 heure 7...
MIKEY AND NICKY d'Elaine May (1976)
Nicky (John Cassavetes, magnétique), désespéré, appelle son ami Mikey (Peter Falk). Nicky est persuadé qu'on veut le tuer...
Un film formidable, qui évoque par sa liberté, son énergie, son humanité blessée le cinéma de Cassavetes, qui l'évoque aussi évidemment par la présence de Cassavetes lui-même et de Peter Falk. Il y a peut-être quelques longueurs (?), mais le film est une belle découverte. Et une occasion de revoir Cassavetes... Et de mesurer à quel point Cassavetes manque au cinéma et nous manque...
Un petit aperçu du film...
THE GOOD SHEPHERD (RAISONS D'ETAT) de Robert De Niro
The Good Shepherd, qui raconte le destin d'un agent de la CIA sur plusieurs décennies, est le deuxième film réalisé par Robert De Niro. Le film est trop long ? Sans doute (la première partie surtout souffre de quelques longueurs ?). Trop ambitieux, trop complexe ? Probablement - du moins pour qui ne maîtrise pas parfaitement l'histoire de la CIA et de la Guerre Froide en général ? Certaines choses nous échappent ? Oui. C'est-à -dire : certaines choses m'ont échappé. Et pourtant... Et pourtant, The Good Shepherd (je n'aime pas beaucoup le titre français, d'une banalité...) est une réussite (bien supérieure au premier film réalisé par De Niro), un beau film mélancolique, souvent captivant, même si on ne comprend pas tous les enjeux (mais il y a forcément, de toute façon, des zones d'ombre dans l'histoire de la CIA et de la Guerre Froide...), qui témoigne d'une maîtrise assez impressionnante. Au cœur du film, notamment, et c'est ce qui frappe peut-être le plus, il y a la solitude d'Edward Wilson, assez bien rendue par Matt Damon, plutôt formidable et subtil (malgré son physique lisse de premier communiant) - il est plus intéressant ici, par exemple, que dans The Departed (Les Infiltrés). A ses côtés, malheureusement, il y a Angelina Jolie, inexistante, surtout comparée à la formidable Tammy Blanchard, qui interprète Laura, le plus beau personnage féminin du film, et qui est bien plus intéressante. Sinon, à quelques exceptions près, la plupart des seconds rôles sont mémorables, de Michael Gambon à John Turturro, en passant par William Hurt ou Robert De Niro lui-même, sans oublier Joe Pesci, qui n'avait plus tourné depuis 1998 (là , il a juste un petit rôle, mais c'est mieux que rien).
Une belle surprise.
Modifié en dernier par Cécilia le 22 mai 2008 2:19, modifié 2 fois.
Encore un petit Preston Sturges...
THE MIRACLE OF MORGAN'S CREEK (MIRACLE AU VILLAGE) (1944)
Une jeune femme, Trudy, se rend à un bal organisé pour les soldats partant au front. Le lendemain matin, Trudy n'a pas les idées très claires... mais elle croit se souvenir qu'elle s'est peut-être... mariée. Sauf qu'elle ne sait pas avec qui... Elle sait juste qu'il devait y avoir un « z » dans son nom. C'est déjà ça... Problème : Trudy est enceinte. Pour sauver son honneur et les apparences, il y a Norval, qui l'aime depuis toujours...
The Miracle of Morgan's Creek n'est pas le meilleur film de Preston Sturges. C'est burlesque, absurde, vif, mais ça manque un peu de finesse. Les seconds rôles sont plutôt plus intéressants que les premiers. Eddie Bracken, par exemple, est un peu falot. Un film plaisant mais mineur - ou l'inverse : mineur mais plaisant.
Je préfère tout de même, dans les films de Sturges, Sullivan's Travels (Les Voyages de Sullivan) , ou Unfaithfully yours (Infidèlement vôtre), ou The Lady Eve...
THE MIRACLE OF MORGAN'S CREEK (MIRACLE AU VILLAGE) (1944)
Une jeune femme, Trudy, se rend à un bal organisé pour les soldats partant au front. Le lendemain matin, Trudy n'a pas les idées très claires... mais elle croit se souvenir qu'elle s'est peut-être... mariée. Sauf qu'elle ne sait pas avec qui... Elle sait juste qu'il devait y avoir un « z » dans son nom. C'est déjà ça... Problème : Trudy est enceinte. Pour sauver son honneur et les apparences, il y a Norval, qui l'aime depuis toujours...
The Miracle of Morgan's Creek n'est pas le meilleur film de Preston Sturges. C'est burlesque, absurde, vif, mais ça manque un peu de finesse. Les seconds rôles sont plutôt plus intéressants que les premiers. Eddie Bracken, par exemple, est un peu falot. Un film plaisant mais mineur - ou l'inverse : mineur mais plaisant.
Je préfère tout de même, dans les films de Sturges, Sullivan's Travels (Les Voyages de Sullivan) , ou Unfaithfully yours (Infidèlement vôtre), ou The Lady Eve...
Modifié en dernier par Cécilia le 22 mai 2008 2:41, modifié 2 fois.
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LÂ’AVOCAT DE LA TERREUR de Barbet Schroeder
Ce film est un objet étrange et assez fascinant, à l'image de Jacques Vergès? Schroeder ne s'intéresse à Vergès que pour le côté "avocat de la terreur", pas la peine de chercher ses autres procès, on ne les verra pas (ou éventuellement les clients dans le générique de fin). On n'entend pas le réalisateur mais on entend beaucoup Vergès (puis ses proches... de plus en plus ses proches d'ailleurs). Le film commence par du révisionnisme qui met dans l'ambiance.
Je pense que Schroeder veut faire un film sur l'évolution du monde (et de la terreur) dans la deuxième moitié via les actions de Vergès (et aussi ce qui amène ce combattant des nazis à défendre Barbie). Je pense que Vergès est dans ce film parce qu'il est assez fier de lui, il aime se mettre en scène (se faire détester) et il veut donner ce film pour asseoir sa propre popularité post mortem.
Alors, il y a un jeu subtil de chat et de souris entre les protagonistes. Pour autant c'est captivant (voire un peu dense parfois) sur les images d'archives, les témoignages, la juxtaposition de ces éléments, bref un vrai film documentaire qui fait honneur au genre et qui élargit la perspective "Vergès" sur l'ancien monde colonial et sur notre monde actuel.
Rien à voir
DIE HARD 4.0 de Len Wiseman
J'ai adoré "Die Hard / Piège de cristal", peut-être LE film d'action en univers confiné où un flic raté est le grain de sable qui fait rater une entreprise terroriste menée par Alan Rickman / Hans Gruber. Je n'ai vu qu'une fois les deux suites, le deuxième épisode ne m'ayant pas laissé un souvenir impérissable alors que le troisième (qui s'orientait vers un buddy movie très marrant avec Samuel L Jackson, en plus avec New York comme terrain de jeu) était bien plus réussi. Faudrait que je le revoie sachant que je connais mieux NY d'ailleurs.
Le quatrième opus pèche par certains côtés. Le théâtre des opérations est trop grand (la côte Est), ça dure trop longtemps (2-3 jours c'est pas humainement possible de tenir), ça a un gros côté "Jack Bauer dans "24" en plus exagéré" (Chapelle est là d'ailleurs ) . En plus, y a une surenchère d'action qui est vraiment de trop, la bataille contre un F35 ou le combat contre un hélico (mais bon je m'attendais pas à voir deux personnes enfermées dans un salon discutant de la vie et de la mort).
Mais le film fourmille de super idées. Les personnages déjà ! Le méchant est bien, très bien, la méchante donne droit à une scène d'anthologie (oui, il y a beaucoup d'humour dans les dialogues ou dans les situations), ses acolytes sont internationaux (avec pas mal de Français). John Mc Lane se voit lié à un hacker et c'est LA bonne idée du film. Car John Mc Lane est un homme préhistorique qui n'y connait RIEN à la technologie (ni aux jeunes d'ailleurs). La confrontation et l'entente entre les deux apportent de bonnes scènes au film, tout comme Kevin Smith en grand hacker dans son QG, pardon sa cave^^
Et on voit des clins d'oeil à Terminator 2 ou Star Wars.
Pour l'intrigue pas si pire, son humour, et ses personnages bien définis, Die Hard 4.0 passe la rampe et est un bon film d'action. Même s'il manque le côté "pur" du huis clos du premier opus.
Ce film est un objet étrange et assez fascinant, à l'image de Jacques Vergès? Schroeder ne s'intéresse à Vergès que pour le côté "avocat de la terreur", pas la peine de chercher ses autres procès, on ne les verra pas (ou éventuellement les clients dans le générique de fin). On n'entend pas le réalisateur mais on entend beaucoup Vergès (puis ses proches... de plus en plus ses proches d'ailleurs). Le film commence par du révisionnisme qui met dans l'ambiance.
Je pense que Schroeder veut faire un film sur l'évolution du monde (et de la terreur) dans la deuxième moitié via les actions de Vergès (et aussi ce qui amène ce combattant des nazis à défendre Barbie). Je pense que Vergès est dans ce film parce qu'il est assez fier de lui, il aime se mettre en scène (se faire détester) et il veut donner ce film pour asseoir sa propre popularité post mortem.
Alors, il y a un jeu subtil de chat et de souris entre les protagonistes. Pour autant c'est captivant (voire un peu dense parfois) sur les images d'archives, les témoignages, la juxtaposition de ces éléments, bref un vrai film documentaire qui fait honneur au genre et qui élargit la perspective "Vergès" sur l'ancien monde colonial et sur notre monde actuel.
Rien à voir
DIE HARD 4.0 de Len Wiseman
J'ai adoré "Die Hard / Piège de cristal", peut-être LE film d'action en univers confiné où un flic raté est le grain de sable qui fait rater une entreprise terroriste menée par Alan Rickman / Hans Gruber. Je n'ai vu qu'une fois les deux suites, le deuxième épisode ne m'ayant pas laissé un souvenir impérissable alors que le troisième (qui s'orientait vers un buddy movie très marrant avec Samuel L Jackson, en plus avec New York comme terrain de jeu) était bien plus réussi. Faudrait que je le revoie sachant que je connais mieux NY d'ailleurs.
Le quatrième opus pèche par certains côtés. Le théâtre des opérations est trop grand (la côte Est), ça dure trop longtemps (2-3 jours c'est pas humainement possible de tenir), ça a un gros côté "Jack Bauer dans "24" en plus exagéré" (Chapelle est là d'ailleurs ) . En plus, y a une surenchère d'action qui est vraiment de trop, la bataille contre un F35 ou le combat contre un hélico (mais bon je m'attendais pas à voir deux personnes enfermées dans un salon discutant de la vie et de la mort).
Mais le film fourmille de super idées. Les personnages déjà ! Le méchant est bien, très bien, la méchante donne droit à une scène d'anthologie (oui, il y a beaucoup d'humour dans les dialogues ou dans les situations), ses acolytes sont internationaux (avec pas mal de Français). John Mc Lane se voit lié à un hacker et c'est LA bonne idée du film. Car John Mc Lane est un homme préhistorique qui n'y connait RIEN à la technologie (ni aux jeunes d'ailleurs). La confrontation et l'entente entre les deux apportent de bonnes scènes au film, tout comme Kevin Smith en grand hacker dans son QG, pardon sa cave^^
Et on voit des clins d'oeil à Terminator 2 ou Star Wars.
Pour l'intrigue pas si pire, son humour, et ses personnages bien définis, Die Hard 4.0 passe la rampe et est un bon film d'action. Même s'il manque le côté "pur" du huis clos du premier opus.
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Et toi, t'es sur qui ?
Ahhh, je suis plutôt contente d'entendre l'avis de Noush (et des autres). En sortant de la salle, je m'étais dit : soit le film manque totalement de justesse, soit tu as vraiment vieillie et tu ne te reconnais pas dans les ados d'aujourd'hui ! Il semble donc que la première pensée soit la bonne (ce qui me rassure un chouia). Glissant sur des clichés faciles et des dialogues qui sonnent terriblement faux, le film est relativement plat, seules quelques saynettes rigolottes (et une relative tendresse éprouvée envers le personnage principal) rendent le film pas trop chiant. Et si, ccl, il n'est pas sociologique "scientifiquement parlant", tu reconnaîtras que son ambition avouée est de brosser avec réalisme le portrait des adolescents. C'est assez raté ! Il y avait un commentaire sur le site de Télérama d'un lecteur qui, comme moi, ne comprenait pas pourquoi ce film avait récolté une bonne critique, qui m'avait fait marrer ; il disait en substance que les journalistes de Télérama étaient trop vieux pour se rendre compte que le film n'était pas crédible...
Sinon, j'ai adoré :
- Persepolis : le passage de la bédé à l'écran est génialement réussi grâce à des petites trouvailles bien pensées, sans perdre l'émotion et l'aspect "témoignage historique",
- Les chansons d'amour, évidemment... gravité et légèreté s'y marient tellement bien... tu sors de la salle avec un doux spleen et l'envie d'errer dans Paris avec la BO dans les oreilles... hummm... un peu (trop) bobo mais bon... et puis Louis Garrel...
- Une vieille maîtresse dont le côté complètement surané est jouissif...
Ahhh, je suis plutôt contente d'entendre l'avis de Noush (et des autres). En sortant de la salle, je m'étais dit : soit le film manque totalement de justesse, soit tu as vraiment vieillie et tu ne te reconnais pas dans les ados d'aujourd'hui ! Il semble donc que la première pensée soit la bonne (ce qui me rassure un chouia). Glissant sur des clichés faciles et des dialogues qui sonnent terriblement faux, le film est relativement plat, seules quelques saynettes rigolottes (et une relative tendresse éprouvée envers le personnage principal) rendent le film pas trop chiant. Et si, ccl, il n'est pas sociologique "scientifiquement parlant", tu reconnaîtras que son ambition avouée est de brosser avec réalisme le portrait des adolescents. C'est assez raté ! Il y avait un commentaire sur le site de Télérama d'un lecteur qui, comme moi, ne comprenait pas pourquoi ce film avait récolté une bonne critique, qui m'avait fait marrer ; il disait en substance que les journalistes de Télérama étaient trop vieux pour se rendre compte que le film n'était pas crédible...
Sinon, j'ai adoré :
- Persepolis : le passage de la bédé à l'écran est génialement réussi grâce à des petites trouvailles bien pensées, sans perdre l'émotion et l'aspect "témoignage historique",
- Les chansons d'amour, évidemment... gravité et légèreté s'y marient tellement bien... tu sors de la salle avec un doux spleen et l'envie d'errer dans Paris avec la BO dans les oreilles... hummm... un peu (trop) bobo mais bon... et puis Louis Garrel...
- Une vieille maîtresse dont le côté complètement surané est jouissif...
Ce jour-là , j'étais Hallyday mélancolique,
Ce jour-là , Voulzy twisteur philosophique,
Ce jour-là , Boy George, sainte vierge apocalyptique,
Ce jour-là , John Wayne sur son dada mécanique...
Ce jour-là , Voulzy twisteur philosophique,
Ce jour-là , Boy George, sainte vierge apocalyptique,
Ce jour-là , John Wayne sur son dada mécanique...
2 DAYS IN PARIS de Julie Delpy
Marion est française, Jack américain. Ils vivent à New York. Après Venise, ils se rendent à Paris, où vivent les parents de Marion...
2 Days in Paris est un film formidable, mais un peu surestimé. C'est un peu (plus qu'un peu ?) narcissique, un peu cliché, mais c'est souvent réjouissant. Le couple (excentrique) formé par les parents de Marion - interprétés par les propres parents de Julie Delpy, Albert Delpy et Marie Pillet - vaut à lui seul le déplacement ! Vous les apercevez ici. Admirez le parfait anglais de Marie Pillet... Le film est souvent caustique, ravageur (ah! Jack qui indique à des compatriotes le chemin du Louvre... ), mais il est finalement assez « inoffensif ». 2 Days in Paris, pourtant assez enlevé, mais pas vraiment original, est au bout du compte un petit film anecdotique. Anecdotique, mais plaisant au demeurant. Ce n'est déjà pas si mal.
Et puis, même si le film n'est pas crédible, est-ce que ça suffit à en faire un mauvais film ? J'ai vu des films pas crédibles et néanmoins formidables...
Marion est française, Jack américain. Ils vivent à New York. Après Venise, ils se rendent à Paris, où vivent les parents de Marion...
2 Days in Paris est un film formidable, mais un peu surestimé. C'est un peu (plus qu'un peu ?) narcissique, un peu cliché, mais c'est souvent réjouissant. Le couple (excentrique) formé par les parents de Marion - interprétés par les propres parents de Julie Delpy, Albert Delpy et Marie Pillet - vaut à lui seul le déplacement ! Vous les apercevez ici. Admirez le parfait anglais de Marie Pillet... Le film est souvent caustique, ravageur (ah! Jack qui indique à des compatriotes le chemin du Louvre... ), mais il est finalement assez « inoffensif ». 2 Days in Paris, pourtant assez enlevé, mais pas vraiment original, est au bout du compte un petit film anecdotique. Anecdotique, mais plaisant au demeurant. Ce n'est déjà pas si mal.
Tu as entendu l'avis de Noush ? Je ne savais pas que le forum était devenu parlant...styx a écrit :Et toi, t'es sur qui ?
Ahhh, je suis plutôt contente d'entendre l'avis de Noush
C'est qui, le personnage principal ? Personnellement, j'en vois au moins quatre, des personnages principaux. Mais apparemment, on n'a pas vu le même film...styx a écrit :et une relative tendresse éprouvée envers le personnage principal
Je ne vois pas ce que ça a de drôle... Ça raconte n'importe quoi, les lecteurs de Télérama, de toute façon... La preuve : il suffit de lire ce que j'écris ici... Remarque, les journalistes de Télérama aussi écrivent n'importe quoi : il y en a un qui pense que 2 Days in Paris est la première réalisation de Julie Delpy...styx a écrit :Il y avait un commentaire sur le site de Télérama d'un lecteur qui, comme moi, ne comprenait pas pourquoi ce film avait récolté une bonne critique, qui m'avait fait marrer ; il disait en substance que les journalistes de Télérama étaient trop vieux pour se rendre compte que le film n'était pas crédible...
Et puis, même si le film n'est pas crédible, est-ce que ça suffit à en faire un mauvais film ? J'ai vu des films pas crédibles et néanmoins formidables...
Modifié en dernier par Cécilia le 22 mai 2008 2:49, modifié 3 fois.
THE BUBBLE d'Eytan Fox
Noam, Yali et Lulu partagent un appartement à Tel-Aviv. Un jour, Noam croise à un barrage à Naplouse Ashraf...
The Bubble est un film magnifique, l'un des plus beaux de l'année. Le film est vivant (alors que le cinéma israélien est parfois aride), lumineux, drôle aussi, du moins les trois premiers quarts du film, malgré le contexte dramatique - le conflit israélo-palestinien (la première scène suffit à le rappeler). Au cœur du film, il y a notamment (surtout ?) une histoire d'amour, entre Noam l'Israélien et Ashraf le Palestinien. Une histoire d'amour magnifique, mais terriblement fragile. Et l'on sait à chaque seconde qu'un rien peut tout faire basculer... The Bubble est inévitablement un film politique. Eytan Fox y filme une jeunesse israélienne qui manifeste pour la paix, le désespoir des Palestiniens, le terrorisme... L'absurdité du conflit contre un désir de paix légitime. La haine d'un côté, sans cesse attisée; l'amour de l'autre. Le film est-il utopiste ? Au regard de son dénouement, insupportable, non... Quel gâchis... Quel horrible gâchis...
Le film doit beaucoup aussi à ses acteurs. J'ai personnellement un petit faible pour Yousef « Joe » Sweid, qui joue Ashraf.
The Bubble est le genre de film qui fait paraître futiles ou anecdotiques la plupart des autres films. Ce qui se joue ici est tellement essentiel, humainement, politiquement, historiquement, que cela rend dérisoires bien des histoires racontées ailleurs. The Bubble est l'un des films les plus déchirants qu'on ait vus dernièrement.
Si vous ne savez pas à quoi ça ressemble, vous pouvez jeter un coup d'œil ici ou là ...
Noam, Yali et Lulu partagent un appartement à Tel-Aviv. Un jour, Noam croise à un barrage à Naplouse Ashraf...
The Bubble est un film magnifique, l'un des plus beaux de l'année. Le film est vivant (alors que le cinéma israélien est parfois aride), lumineux, drôle aussi, du moins les trois premiers quarts du film, malgré le contexte dramatique - le conflit israélo-palestinien (la première scène suffit à le rappeler). Au cœur du film, il y a notamment (surtout ?) une histoire d'amour, entre Noam l'Israélien et Ashraf le Palestinien. Une histoire d'amour magnifique, mais terriblement fragile. Et l'on sait à chaque seconde qu'un rien peut tout faire basculer... The Bubble est inévitablement un film politique. Eytan Fox y filme une jeunesse israélienne qui manifeste pour la paix, le désespoir des Palestiniens, le terrorisme... L'absurdité du conflit contre un désir de paix légitime. La haine d'un côté, sans cesse attisée; l'amour de l'autre. Le film est-il utopiste ? Au regard de son dénouement, insupportable, non... Quel gâchis... Quel horrible gâchis...
Le film doit beaucoup aussi à ses acteurs. J'ai personnellement un petit faible pour Yousef « Joe » Sweid, qui joue Ashraf.
The Bubble est le genre de film qui fait paraître futiles ou anecdotiques la plupart des autres films. Ce qui se joue ici est tellement essentiel, humainement, politiquement, historiquement, que cela rend dérisoires bien des histoires racontées ailleurs. The Bubble est l'un des films les plus déchirants qu'on ait vus dernièrement.
Si vous ne savez pas à quoi ça ressemble, vous pouvez jeter un coup d'œil ici ou là ...
Modifié en dernier par Cécilia le 22 mai 2008 2:52, modifié 3 fois.
- chiffonette
- Futur(e) Bénabarge ?
- Messages : 15
- Enregistré le : 14 juil. 2007 8:33
- Localisation : La ville rose, enfin au sud ...