Un peu de cinéma (2007)
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- Danse avec les loups .... garous
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Non mais si j'habitais Paris même Num, tu penses sérieusement que je râlerais ? J'habite dans la banlieue, et malheureusement un coin vraiment mal distribué où j'ai souvent entre 1h30 et 2h00 de transports quand je veux pas aller au cinéma à côté (30 min de bus quand mm) de chez moi, ce qui en ce moment est souvent le cas vu qu'il passe pas grand-chose. De plus, je vis vraiment dans un coin merdique question ciné parce qu'à part ce ciné et un autre, si je veux avoir de la VO, bah je peux mourir.
Moralité, j'irai habiter à Paname, c'est bien plus simple
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"Le problème, c'est que tu me parles avec des mots, et moi je te regarde avec des sentiments" [Pierrot le Fou]
Et tu voulais qui (ou quel film) ?Ananais a écrit :Vu les réactions houleuses pour les Césars, j'ose même pas imaginer ce que vous pensez des Oscars!!! (à part Num, qui doit être un des seuls à avoir aimé les Infiltrés...)
Moi je me suis rendu compte que c'est jamais celui que je veux qui a le prix alors je me fais une raison .
Sinon, je ne vois pas en quoi The Departed est le meilleur film de l'année. Je n'y ai vu qu'un énième film sur la pègre, au récit confus : est-ce que quelqu'un peut m'expliquer les « enjeux » du film ? A part que tout le monde trahit tout le monde et que ça se termine dans une surenchère de violence absurde, je n'ai pas retenu grand-chose... Scorsese a gagné, tant mieux pour lui. Immense cinéaste tout de même, Scorsese... mais pas sur ce coup-là . Il aurait mérité de gagner il y a deux ans avec The Aviator (le film a eu des Oscars, mais pas les Oscars majeurs)... mais la concurrence était rude... La concurrence, en l'occurrence, méritait aussi de gagner...
Et pourquoi j'aimerais pas Je crois que je l'aime ????? Tu me connais mal... Qu'est-ce que tu vas donc imaginer ?Num a écrit :pan sur le bec, j'aurais été sur que Ccl allait pas aimer "Je crois que je l'aime"
C'est presque ça : il faut juste remplacer le deuxième « c » par un « s »...Num a écrit :Scaurcézait
Et si le film n'avait pas eu de succès, il t'aurait moins gonflé, je suppose ?Num a écrit :Meilleur acteur dans un second rôle, je vais juste reprendre ce que disait Peter Fondu ce matin, que ce petit film sympatoche le gonfle de plus en plus.
Personnellement, j'ai un petit faible pour Steve Carell...Num a écrit :Alors pour le grand père de Little miss sunshine (pourquoi lui et pas un autre du film???).
Ah oui, dommage pour Djimon Hounsou... mais pas pour Mark Wahlberg, que j'ai trouvé insignifiant dans le film de Scorsese. Pourtant je l'avais beaucoup aimé il y a quelques années dans The Yards.Num a écrit :Dommage pour Housou et Walhberg
The Queen n'était pas dans la catégorie « meilleur film étranger »...Num a écrit :"La vie des autres" en meilleur film étranger, très bon choix aussi ("The queen" quand même... mais bon)
Sinon, pas d'Oscar pour Abigail Breslin...
Le film passe encore ici. Mais apparemment, c'est loin de chez toi et c'est le mercredi matin...Arya a écrit :Ah Malik Zidi... (Romain Duris aussi je l'adore mais il joue beaucoup alors que Malik j'aimerais le voir plus jouer ! D'ailleurs j'ai raté Les amitiés maléfiques ça m'a bien énervé)
Arya, tu ne m'as pas dit ce qu'il avait d'exceptionnel, Guillaume Canet ? Tu n'as pas trouvé ?
Sinon, pour compléter ce que je disais hier pour répondre à neni (à propos de mes « dénigrements »), juste une petite comparaison pour expliquer pourquoi, parfois, je m'énerve un peu : quand j'entends des gens s'extasier devant François Cluzet (par exemple), c'est pour moi comme si l'on s'extasiait, pour ce qui est de la chanson, devant Pascal Obispo... Si l'on me dit qu'Obispo est le meilleur chanteur de l'année, je m'énerve... Avec Cluzet (ou avec d'autres), c'est pareil. Il est gentil, Cluzet, mais s'extasier devant lui me paraît disproportionné.
Modifié en dernier par Cécilia le 11 janv. 2008 3:08, modifié 1 fois.
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hihi comme moi avec "Little Miss Sunshine" quoiccl a écrit : Sinon, pour compléter ce que je disais hier pour répondre à neni (à propos de mes « dénigrements »), juste une petite comparaison pour expliquer pourquoi, parfois, je mÂ’énerve un peu : quand jÂ’entends des gens sÂ’extasier devant François Cluzet (par exemple), cÂ’est pour moi comme si lÂ’on sÂ’extasiait, pour ce qui est de la chanson, devant Pascal ObispoÂ… Si lÂ’on me dit qu'Obispo est le meilleur chanteur de lÂ’année, je mÂ’énerveÂ… Avec Cluzet (ou avec dÂ’autres), cÂ’est pareil. Il est gentil, Cluzet, mais sÂ’extasier devant lui me paraît disproportionné.
ben ouais, si je découvre un film (chanteur etc) bien sympa, rien de révolutionnaire, juste un bon moment, ce qui est déjà pas si pire, s'il est à la base pas assez médiatisé, j'ai envie d'en parler à mes amis, de soutenir le film tout ça. Si trois mois après, je lis, entends partout que c'est un film fabulissime et novateur, ben là désolé, je mets un bémol aux louanges ambiantes en disant "à mon avis, c'est un film sympa, point, faut pas déconner quand même". Donc avec moins de succès et surtout moins de louanges, ouais il me gonflerait moins (mais bon c'est moins pire que du temps des "Choristes", c'est déjà ça).
Num héros vert ou héros de charme, ça dépend du T shirt
Tcqvépêrcv
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Oh, il passe encore au MK2 Beaubourg... Bon si je la joue très très finement, et si je mets en oeuvre tout mon charme de persuasion j'arriverai ptet à convaincre ma mère d'aller jusqu'à là -bas parce qu'elle voulait absolument voir ce film et qu'elle m'en a parlé pendant un mois entier. A essayer ^^
Sinon j'avais pas vu que tu me demandais pourquoi j'aimais bien Canet Alors je l'ai vu dans plusieurs films mais je crois que le jour où j'ai vraiment accroché à lui, c'était dans Jeux d'enfants. J'ai trouvé qu'il était très bon dedans et depuis mon impression n'a fait que se confirmer. Dans Ne le dis à personne par exemple, il joue un salaud fini très justement. Dans tous ses rôles (enfin ceux que j'ai vu), il m'a toujours convaincue
En tout cas vous m'avez convaincue, cette aprem je vais voir "Je crois que je l'aime", en attendant d'aller voir Le dernier roi d'Ecosse, La vie des autres ou Les amitiés maléfiques (voir les trois si c'est possible)
Sinon j'avais pas vu que tu me demandais pourquoi j'aimais bien Canet Alors je l'ai vu dans plusieurs films mais je crois que le jour où j'ai vraiment accroché à lui, c'était dans Jeux d'enfants. J'ai trouvé qu'il était très bon dedans et depuis mon impression n'a fait que se confirmer. Dans Ne le dis à personne par exemple, il joue un salaud fini très justement. Dans tous ses rôles (enfin ceux que j'ai vu), il m'a toujours convaincue
En tout cas vous m'avez convaincue, cette aprem je vais voir "Je crois que je l'aime", en attendant d'aller voir Le dernier roi d'Ecosse, La vie des autres ou Les amitiés maléfiques (voir les trois si c'est possible)
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- Ananais
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Ben en fait, je comprends la plupart des prix, que ce soit les Oscars ou les Césars, mais je suis très déçue que Babel n'est pas été plus primé... ce film m'a fait beaucoup d'effet et j'adore Inarritu (oui je sais y'a un egne mais j'en ai pas sur mon clavier ). La musique c'est bien, mais je ne trouve pas que ce soit assez... et puis ça m'aurait fait tellement plaisir qu'un film latino-américain soit primé (ça doit être un reste de chauvinisme... )ccl a écrit :Et tu voulais qui (ou quel film) ?Ananais a écrit :Vu les réactions houleuses pour les Césars, j'ose même pas imaginer ce que vous pensez des Oscars!!! (à part Num, qui doit être un des seuls à avoir aimé les Infiltrés...)
Moi je me suis rendu compte que c'est jamais celui que je veux qui a le prix alors je me fais une raison .
Pour Little Miss Sunshine, je suis assez d'accord avec Num. C'est un bon film et très différent de ce que font les américains d'habitude. J'avais une grosse impression de fraîcheur en sortant de la salle de cinéma, mais Babel, The Queen ou Volver m'ont beaucoup plus touchée .
Quant à Scorsese, c'est important qu'il ai reçu un prix puisque c'est un grand du cinéma et qu'il n'a jamais eu d'Oscar, mais bon je trouve quand même que c'était pas la bonne année... peut-être que meilleur réalisateur c'était assez, du coup...
Voilà mes impressions, en même temps j'ai suivi ça de très loin... et j'ai la flemme de commenter chacune des catégories donc c'était mes impressions en vrac.
Quand je veux m'jetter du pont du Carroussel
Je me dis finalement non la vie est belle
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- Lena
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Moi, j'ai vu ce film et il est vraiment bien.Num a écrit :euh si j'en crois ta localisation je crois que t'es dans la meilleure ville du monde pour la diversité des films proposés tu sais?Arya a écrit : Meilleur film étranger: j'ai pas vu La vie des autres malheureusement. En plus vos critiques m'ont donné envie de le voir, mais cette année, les films chez moi sont hyper mal distribués, ça m'énerve de plus en plus.
Il est passé en art et essai dans ma ville. J'ai mis du temps de me decider d'y aller et puis, comme c'était les vacances et que ma soeur acceptait de m'accompagner, j'y suis allée. Et je ne regrette pas !
Je vous conseille d'y aller si vous en avez la possibilité !
- Ananais
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AZUL: un comédie dramatique espagnole drôle et touchante au titre très original et poétique (enfin je trouve ): "azul oscuro casi negro" (bleu nuit presque noir)!
Ce film suit l'itinéraire professionnel et sentimental de Jorge en mélangeant des thèmes variés tels que le rapport au père, l'amour, l'univers carcéral, les différences de classes sociales, l'homoséxualité, la maternité toujours avec beaucoup d'humour et de finesse.
On se retrouve face à des personnages symapthiques tels ce grand-frère taulard et immature, des situations rigolotes et des dialogues bien menés et petit à petit on voit ces personnages qui se perdent et se cherchent dans le labyrinthe de leur vie...
Le film n'a pas forcément une grande envergure (des fois le scénario manque un peu d'émotion) mais ce premier film est au final une oeuvre attachante et très prometteuse.
Je vous le conseille vivement!!
Ce film suit l'itinéraire professionnel et sentimental de Jorge en mélangeant des thèmes variés tels que le rapport au père, l'amour, l'univers carcéral, les différences de classes sociales, l'homoséxualité, la maternité toujours avec beaucoup d'humour et de finesse.
On se retrouve face à des personnages symapthiques tels ce grand-frère taulard et immature, des situations rigolotes et des dialogues bien menés et petit à petit on voit ces personnages qui se perdent et se cherchent dans le labyrinthe de leur vie...
Le film n'a pas forcément une grande envergure (des fois le scénario manque un peu d'émotion) mais ce premier film est au final une oeuvre attachante et très prometteuse.
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- Danse avec les loups .... garous
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Ah oui, Azul était sorti en Espagne quand j'y étais, mais quand j'étais en Andalousie.. Il a eu plusieurs prix aux goyas dont Meilleur jeune réalisateur, Meilleur révélation masculine.
Je suis contente de voir que quelques films espagnols (autre qu'Almodovar) sont distribués en France, surtout que ça fait des mois que j'attends Salvador Puig Antich en France et Alatriste...
Pis ccl va être contente, dimanche je vais voir Lady Chatterley ! Et fin Mars, La vie des autres passe dans mon ciné de recours (celui qui passe les films trois mois en retard où je vais quand j'ai raté un film ^^). TOut va bien ^^
Sinon donc j'ai vu Je crois que je l'aime. Je suis bien contente que vous en ayez fait des critiques aussi positives sinon je serais ptet passée à côté. Or ce film a été un vrai p'tit coup de coeur. J'ai trouvé ça drôle, frais, léger, emporté par des acteurs qui forment un couple aussi assorti qu'inattendu. Bref, j'ai beaucoup aimé et plus j'y repense plus j'aime ce film, donc voilà , j'vous le conseille moi aussi !
Je suis contente de voir que quelques films espagnols (autre qu'Almodovar) sont distribués en France, surtout que ça fait des mois que j'attends Salvador Puig Antich en France et Alatriste...
Pis ccl va être contente, dimanche je vais voir Lady Chatterley ! Et fin Mars, La vie des autres passe dans mon ciné de recours (celui qui passe les films trois mois en retard où je vais quand j'ai raté un film ^^). TOut va bien ^^
Sinon donc j'ai vu Je crois que je l'aime. Je suis bien contente que vous en ayez fait des critiques aussi positives sinon je serais ptet passée à côté. Or ce film a été un vrai p'tit coup de coeur. J'ai trouvé ça drôle, frais, léger, emporté par des acteurs qui forment un couple aussi assorti qu'inattendu. Bref, j'ai beaucoup aimé et plus j'y repense plus j'aime ce film, donc voilà , j'vous le conseille moi aussi !
"Le problème, c'est que tu me parles avec des mots, et moi je te regarde avec des sentiments" [Pierrot le Fou]
ENTRE ADULTES de Stéphane Brizé
Le « nouveau » film de Stéphane Brizé a en fait été tourné... avant le précédent, le magnifique Je ne suis pas là pour être aimé (son premier film, Le Bleu des villes, était déjà formidable), mais il n'était pas destiné à sortir au cinéma : écrit en dix jours, tourné en quatre jours, le film a été réalisé dans le cadre d'un stage de formation pour des acteurs faisant leurs premiers pas devant une caméra. Comparé aux deux premiers films de Stéphane Brizé, Entre adultes déçoit forcément, mais c'est tout de même un film intéressant; imparfait, inégal, mais intéressant. Le « défaut » principal du film, c'est peut-être qu'il donne plus l'impression d'être une succession de courts métrages qu'un « vrai » film, malgré le lien entre chaque séquence, à la manière de La Ronde, la pièce d'Arthur Schnitzler et le film de Max Ophuls : ça commence avec Camille et Christian, puis l'on passe à Christian et Caroline, puis à Caroline et Philippe, à Philippe et Louise, etc. Le film parle surtout d'amour, de couples, légitimes ou non, d'adultère, de lassitude, d'indifférence, de mensonge (à l'exception d'un entretien d'embauche, assez terrifiant, de plus en plus bizarre et humiliant). Ce qui est intéressant, c'est qu'on retrouve chaque personnage dans deux situations différentes (par exemple, une femme avec son mari, puis avec son amant), avec deux « discours » différents, deux visages différents (ça fait même un peu flipper : est-ce qu'on est tous comme ça, à changer de visage aussi facilement ?). C'est souvent bien vu, parfois anodin, parfois cruel (souvent ?). C'est du cinéma minimaliste, quotidien, qui a ses limites, mais qui vaut le détour.
LE DIREKTØR (DIREKTØREN FOR DET HELE) de Lars von Trier
Le patron d'une société informatique décide de vendre celle-ci. Problème : il n'a avoué à personne qu'il était le patron. Il a toujours fait croire qu'il était un simple employé et qu'il y avait au-dessus de lui quelqu'un d'autre... le directeur. Maintenant qu'il veut vendre la société, il lui faut trouver un directeur. Il engage Kristoffer, un acteur au chômage. Le Direktør est une comédie (pas seulement ?) absurde et assez réjouissante. C'est enlevé, grinçant, surprenant, iconoclaste, pince-sans-rire, servi par des acteurs plus formidables les uns que les autres. C'est un peu déroutant, mais c'est aussi cela qui est bien.
CHRONIQUE D'UN SCANDALE (NOTES ON A SCANDAL) de Richard Eyre
Une enseignante proche de la retraite se lie d'amitié avec une jeune collègue. Un jour, elle découvre le secret de celle-ci. Elle pourrait la dénoncer (le scandale serait énorme); elle ne le fait pas. Mais elle trouve là l'occasion d'accroître son emprise sur la jeune femme...
C'est vénéneux, oppressant, très noir (sur la nature humaine) et assez impressionnant. Un film adulte, sans cesse sur le fil, jamais scabreux (malgré un sujet délicat), forcément troublant. Le film reste incertain jusqu'au bout, donc terriblement captivant. Judi Dench est terrifiante. Mais la monstruosité de son personnage ne naît-elle pas d'une énorme souffrance ? Barbara est avant tout une femme qui crève de solitude. Ou bien est-ce le contraire ? Est-ce sa monstruosité qui l'a condamnée à la solitude ? Face à Judi Dench , il y a Cate Blanchett, magnifique. Un film tout à fait recommandable.
Sinon, ce matin, j'ai revu LA LEÇON DE PIANO (en VO : THE PIANO) de Jane Campion.
Je sais, je ne suis pas raisonnable, ça doit bien faire la 12ème fois que je le vois, dont la 10ème au cinéma, mais quand on aime...
C'est pour moi l'un des plus beaux films qui existent. Tout ici tient du miracle. Tout ici est d'une richesse inimaginable : le récit, la mise en scène et bien évidemment l'interprétation. Dire qu'Holly Hunter est exceptionnelle est un euphémisme. A ses côtés, il y a Harvey Keitel comme on ne l'a jamais vu, même s'il est exceptionnel dans beaucoup d'autres films (chez Scorsese, Ferrara ou Angelopoulos par exemple). Anna Paquin est également incroyable.
Le « nouveau » film de Stéphane Brizé a en fait été tourné... avant le précédent, le magnifique Je ne suis pas là pour être aimé (son premier film, Le Bleu des villes, était déjà formidable), mais il n'était pas destiné à sortir au cinéma : écrit en dix jours, tourné en quatre jours, le film a été réalisé dans le cadre d'un stage de formation pour des acteurs faisant leurs premiers pas devant une caméra. Comparé aux deux premiers films de Stéphane Brizé, Entre adultes déçoit forcément, mais c'est tout de même un film intéressant; imparfait, inégal, mais intéressant. Le « défaut » principal du film, c'est peut-être qu'il donne plus l'impression d'être une succession de courts métrages qu'un « vrai » film, malgré le lien entre chaque séquence, à la manière de La Ronde, la pièce d'Arthur Schnitzler et le film de Max Ophuls : ça commence avec Camille et Christian, puis l'on passe à Christian et Caroline, puis à Caroline et Philippe, à Philippe et Louise, etc. Le film parle surtout d'amour, de couples, légitimes ou non, d'adultère, de lassitude, d'indifférence, de mensonge (à l'exception d'un entretien d'embauche, assez terrifiant, de plus en plus bizarre et humiliant). Ce qui est intéressant, c'est qu'on retrouve chaque personnage dans deux situations différentes (par exemple, une femme avec son mari, puis avec son amant), avec deux « discours » différents, deux visages différents (ça fait même un peu flipper : est-ce qu'on est tous comme ça, à changer de visage aussi facilement ?). C'est souvent bien vu, parfois anodin, parfois cruel (souvent ?). C'est du cinéma minimaliste, quotidien, qui a ses limites, mais qui vaut le détour.
LE DIREKTØR (DIREKTØREN FOR DET HELE) de Lars von Trier
Le patron d'une société informatique décide de vendre celle-ci. Problème : il n'a avoué à personne qu'il était le patron. Il a toujours fait croire qu'il était un simple employé et qu'il y avait au-dessus de lui quelqu'un d'autre... le directeur. Maintenant qu'il veut vendre la société, il lui faut trouver un directeur. Il engage Kristoffer, un acteur au chômage. Le Direktør est une comédie (pas seulement ?) absurde et assez réjouissante. C'est enlevé, grinçant, surprenant, iconoclaste, pince-sans-rire, servi par des acteurs plus formidables les uns que les autres. C'est un peu déroutant, mais c'est aussi cela qui est bien.
CHRONIQUE D'UN SCANDALE (NOTES ON A SCANDAL) de Richard Eyre
Une enseignante proche de la retraite se lie d'amitié avec une jeune collègue. Un jour, elle découvre le secret de celle-ci. Elle pourrait la dénoncer (le scandale serait énorme); elle ne le fait pas. Mais elle trouve là l'occasion d'accroître son emprise sur la jeune femme...
C'est vénéneux, oppressant, très noir (sur la nature humaine) et assez impressionnant. Un film adulte, sans cesse sur le fil, jamais scabreux (malgré un sujet délicat), forcément troublant. Le film reste incertain jusqu'au bout, donc terriblement captivant. Judi Dench est terrifiante. Mais la monstruosité de son personnage ne naît-elle pas d'une énorme souffrance ? Barbara est avant tout une femme qui crève de solitude. Ou bien est-ce le contraire ? Est-ce sa monstruosité qui l'a condamnée à la solitude ? Face à Judi Dench , il y a Cate Blanchett, magnifique. Un film tout à fait recommandable.
Sinon, ce matin, j'ai revu LA LEÇON DE PIANO (en VO : THE PIANO) de Jane Campion.
Je sais, je ne suis pas raisonnable, ça doit bien faire la 12ème fois que je le vois, dont la 10ème au cinéma, mais quand on aime...
C'est pour moi l'un des plus beaux films qui existent. Tout ici tient du miracle. Tout ici est d'une richesse inimaginable : le récit, la mise en scène et bien évidemment l'interprétation. Dire qu'Holly Hunter est exceptionnelle est un euphémisme. A ses côtés, il y a Harvey Keitel comme on ne l'a jamais vu, même s'il est exceptionnel dans beaucoup d'autres films (chez Scorsese, Ferrara ou Angelopoulos par exemple). Anna Paquin est également incroyable.
Alors, tu l'as vu finalement ? Pour information, le dossier de presse du film est très intéressant (si tu aimes le film).Arya a écrit :dimanche je vais voir Lady Chatterley !
Modifié en dernier par Cécilia le 18 mai 2008 2:32, modifié 3 fois.
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"Le dernier roi d'Ecosse"
Je pense qu'il ne faut pas s'attendre à un film documentaire sur "Amin Dada en Ouganda, sa vie son oeuvre et ses massacres"
Ca raconte "juste" l'histoire d'une relation entre deux hommes, avec le point de vue du médecin écossais. Au début, c'est le début de l'aventure romanesque, on va en Afrique, il y a tant à faire youpiyou. Et puis ce nouveau dirigeant qui veut le bien du peuple (la preuve il le dit.. mais "Scully" est sceptique (hihi), chat échaudé....), ce hasard, cette franchise, bing il franchit un autre palier, se laisse prendre au jeu, se laisse aveugler.. et ensuite il est (presque) trop tard le piège est refermé... sur lui comme sur les Ougandais.
C'est pour ça qu'on voit beaucoup le médecin (qui d'ailleurs ignore pas mal de choses de la réalité vraie) et la relation est passionnante. Pour ça, il fallait un Amin Dada fascinant, charmeur, drôle, émouvant, paternaliste, terriblement séducteur ce qui cache sa cruauté et sa folie. Forrest Whitaker est parfait pour l'incarner
Je pense qu'il ne faut pas s'attendre à un film documentaire sur "Amin Dada en Ouganda, sa vie son oeuvre et ses massacres"
Ca raconte "juste" l'histoire d'une relation entre deux hommes, avec le point de vue du médecin écossais. Au début, c'est le début de l'aventure romanesque, on va en Afrique, il y a tant à faire youpiyou. Et puis ce nouveau dirigeant qui veut le bien du peuple (la preuve il le dit.. mais "Scully" est sceptique (hihi), chat échaudé....), ce hasard, cette franchise, bing il franchit un autre palier, se laisse prendre au jeu, se laisse aveugler.. et ensuite il est (presque) trop tard le piège est refermé... sur lui comme sur les Ougandais.
C'est pour ça qu'on voit beaucoup le médecin (qui d'ailleurs ignore pas mal de choses de la réalité vraie) et la relation est passionnante. Pour ça, il fallait un Amin Dada fascinant, charmeur, drôle, émouvant, paternaliste, terriblement séducteur ce qui cache sa cruauté et sa folie. Forrest Whitaker est parfait pour l'incarner
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Donc je suis allée voir La vie des autres et j'ai pleuré.
Depuis Goodbye Lenin, j'ai de bons a prioris sur les acteurs allemands et pas de doute, ça va continuer.
Ca m'a fait penser à une expérience américaine-dont-je-ne-me-souviens-plus-nom où de faux professeurs et de faux patients étaient mis en scène.
Les personnes, testées à leur insu, étaient chargées d'envoyer des volts aux patients acteurs lorsqu'ils se trompaient.
De plus, je crois que les questions étaient ambigà¼es comme dans une liste de mots "qu'est ce qui est jaune ? poussin" était la bonne réponse
or ds la liste on avait aussi citron ... exprès pour que l'acteur se trompe plus facilement.
Le professeur, à côté de la personne testée, était chargé de la stimuler en lui conseillant d'augmenter la charge...
Ce qui a fait que les personnes testées dans 2 cas sur 3 minimum envoyaient une charge suffisante pour tuer l'acteur.
A la base, c'était pour montrer que tous les soldats allemands "exécutants" n'étaient pas nécessairement des boureaux prédestinés ou psychopathes de naissance mais des gens comme tout le monde (la plupart, je tempère).
J'ai fait une "ptite" parenthèse faute de retrouver le nom de l'expérience.
En tout, cas, tout ça pour dire que Weisler fait partie de cette minorité qui finit par voir la réalité en face et qui malgré la pression, garde son libre arbitre et change de voie.
Et on finit par l'apprécier autant que le couple.
Alors ça, ça me fait pleurer parce que par moment jme dis que du libre arbitre on doit pas en avoir beaucoup !
Je le conseille fortement !!!
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Ca m'a fait penser à une expérience américaine-dont-je-ne-me-souviens-plus-nom où de faux professeurs et de faux patients étaient mis en scène.
Les personnes, testées à leur insu, étaient chargées d'envoyer des volts aux patients acteurs lorsqu'ils se trompaient.
De plus, je crois que les questions étaient ambigà¼es comme dans une liste de mots "qu'est ce qui est jaune ? poussin" était la bonne réponse
or ds la liste on avait aussi citron ... exprès pour que l'acteur se trompe plus facilement.
Le professeur, à côté de la personne testée, était chargé de la stimuler en lui conseillant d'augmenter la charge...
Ce qui a fait que les personnes testées dans 2 cas sur 3 minimum envoyaient une charge suffisante pour tuer l'acteur.
A la base, c'était pour montrer que tous les soldats allemands "exécutants" n'étaient pas nécessairement des boureaux prédestinés ou psychopathes de naissance mais des gens comme tout le monde (la plupart, je tempère).
J'ai fait une "ptite" parenthèse faute de retrouver le nom de l'expérience.
En tout, cas, tout ça pour dire que Weisler fait partie de cette minorité qui finit par voir la réalité en face et qui malgré la pression, garde son libre arbitre et change de voie.
Et on finit par l'apprécier autant que le couple.
Alors ça, ça me fait pleurer parce que par moment jme dis que du libre arbitre on doit pas en avoir beaucoup !
Je le conseille fortement !!!
"au taf ces messieurs" Noé, 3 ans.
Je suis free-lance en infographie et j'écoute de tout. (V.D.)
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- Bénabarge
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J'en avais entendu parler de cette expérience. C'est vraiment horrible quand on y pense. Comme quoi, l'homme est facilement influençable.la BranM a écrit :Donc je suis allée voir La vie des autres et j'ai pleuré.
Depuis Goodbye Lenin, j'ai de bons a prioris sur les acteurs allemands et pas de doute, ça va continuer.
Ca m'a fait penser à une expérience américaine-dont-je-ne-me-souviens-plus-nom où de faux professeurs et de faux patients étaient mis en scène.
Les personnes, testées à leur insu, étaient chargées d'envoyer des volts aux patients acteurs lorsqu'ils se trompaient.
De plus, je crois que les questions étaient ambigà¼es comme dans une liste de mots "qu'est ce qui est jaune ? poussin" était la bonne réponse
or ds la liste on avait aussi citron ... exprès pour que l'acteur se trompe plus facilement.
Le professeur, à côté de la personne testée, était chargé de la stimuler en lui conseillant d'augmenter la charge...
Ce qui a fait que les personnes testées dans 2 cas sur 3 minimum envoyaient une charge suffisante pour tuer l'acteur.
A la base, c'était pour montrer que tous les soldats allemands "exécutants" n'étaient pas nécessairement des boureaux prédestinés ou psychopathes de naissance mais des gens comme tout le monde (la plupart, je tempère).
J'ai fait une "ptite" parenthèse faute de retrouver le nom de l'expérience.
En tout, cas, tout ça pour dire que Weisler fait partie de cette minorité qui finit par voir la réalité en face et qui malgré la pression, garde son libre arbitre et change de voie.
Et on finit par l'apprécier autant que le couple.
Alors ça, ça me fait pleurer parce que par moment jme dis que du libre arbitre on doit pas en avoir beaucoup !
Je le conseille fortement !!!
- karenofmars
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J'ai moi aussi entendu parlé de cette experience, c'est assez flippant.Lena a écrit :J'en avais entendu parler de cette expérience. C'est vraiment horrible quand on y pense. Comme quoi, l'homme est facilementla BranM a écrit :Donc je suis allée voir La vie des autres et j'ai pleuré.
Depuis Goodbye Lenin, j'ai de bons a prioris sur les acteurs allemands et pas de doute, ça va continuer.
Ca m'a fait penser à une expérience américaine-dont-je-ne-me-souviens-plus-nom où de faux professeurs et de faux patients étaient mis en scène.
Les personnes, testées à leur insu, étaient chargées d'envoyer des volts aux patients acteurs lorsqu'ils se trompaient.
De plus, je crois que les questions étaient ambigà¼es comme dans une liste de mots "qu'est ce qui est jaune ? poussin" était la bonne réponse
or ds la liste on avait aussi citron ... exprès pour que l'acteur se trompe plus facilement.
Le professeur, à côté de la personne testée, était chargé de la stimuler en lui conseillant d'augmenter la charge...
Ce qui a fait que les personnes testées dans 2 cas sur 3 minimum envoyaient une charge suffisante pour tuer l'acteur.
A la base, c'était pour montrer que tous les soldats allemands "exécutants" n'étaient pas nécessairement des boureaux prédestinés ou psychopathes de naissance mais des gens comme tout le monde (la plupart, je tempère).
J'ai fait une "ptite" parenthèse faute de retrouver le nom de l'expérience.
En tout, cas, tout ça pour dire que Weisler fait partie de cette minorité qui finit par voir la réalité en face et qui malgré la pression, garde son libre arbitre et change de voie.
Et on finit par l'apprécier autant que le couple.
Alors ça, ça me fait pleurer parce que par moment jme dis que du libre arbitre on doit pas en avoir beaucoup !
Je le conseille fortement !!!
influençable.
Concernant le film La vie des autres, j'ai vraiment envie d' aller le voir j'en avais entendu parlé lors de la cérémonie du cinéma européen, le film avait été également primé, ça m'a donné envie de le voir, par contre le commentateur disait que contrairement au film, les allemends disent qu'on a jamais vu un agent de la Stasi avoir de la compassion pour les personnes qu'ils écoutaient (enfin compassion n'est peut être pas le terme approprié, j'ai oublié le terme qu'il a employé)
J'ai vraiment adoré Goodbye Lénin, alors je pense que j'irai le voir celui là au cinéma.
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Ceci est un message qui va faire plaisir à une certaine pinailleuse noctambule: ccl, j'ai adoré Lady Chatterley !!
Et voici une critique plus constructive de Lady Chatterley:
Tout d'abord, ne vous laissez surtout pas rebuter par sa longueur: 3h de ce film ça passe comme une lettre à la poste. Franchement, je n'ai pas vu le temps passer Ensuite, c'est un film beau, sensible, un hymne à la nature, au plaisir, magnifiquement bien filmé et superbement interpreté par les acteurs. Ne ratez pas ce chef-d'oeuvre du cinéma français !
Et voici une critique plus constructive de Lady Chatterley:
Tout d'abord, ne vous laissez surtout pas rebuter par sa longueur: 3h de ce film ça passe comme une lettre à la poste. Franchement, je n'ai pas vu le temps passer Ensuite, c'est un film beau, sensible, un hymne à la nature, au plaisir, magnifiquement bien filmé et superbement interpreté par les acteurs. Ne ratez pas ce chef-d'oeuvre du cinéma français !
"Le problème, c'est que tu me parles avec des mots, et moi je te regarde avec des sentiments" [Pierrot le Fou]
Merci, Arya !!! Enfin quelqu'un qui me soutient...Arya a écrit :Ceci est un message qui va faire plaisir à une certaine pinailleuse noctambule: ccl, j'ai adoré Lady Chatterley !!
Et voici une critique plus constructive de Lady Chatterley:
Tout d'abord, ne vous laissez surtout pas rebuter par sa longueur: 3h de ce film ça passe comme une lettre à la poste. Franchement, je n'ai pas vu le temps passer Ensuite, c'est un film beau, sensible, un hymne à la nature, au plaisir, magnifiquement bien filmé et superbement interpreté par les acteurs. Ne ratez pas ce chef-d'oeuvre du cinéma français !
Comme quoi, je ne raconte pas que des bêtises...
Modifié en dernier par Cécilia le 18 mai 2008 2:34, modifié 1 fois.
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C'est quand même dur de raconter des bétises en matière de cinéma, sauf si tu dis que le fait de voir une pub pour un conseil général n'est pas négligé dans un film qui se passe dans les années 20.ccl a écrit :Comme quoi, je ne raconte pas que des bêtises...
Après comme dit une de mes idoles, tout est une question de point de vue.
Modifié en dernier par Damien A. le 06 mars 2007 23:05, modifié 1 fois.
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Comme tout art, le cinéma est quelque chose de très subjectif. Ca plait ou ca plait pas, chacun à ses critères qui sont tout aussi valable les uns que les autres. C'est la même chose en musique ou en peinture. Mis à part quelques exceptions prèt comme Palmade lors du spectacle des Enfoirés qui chantaient vraiment très faux que même une oreille non avertie musicalement s'en serait aperçue, sinon à ce qui être proposé par-ci par-là y'a vraiment qu'une infime partie qui rentre dans ce cadre là .ccl a écrit :Damien A. a écrit :C'est quand même dur de raconter des bétises en matière de cinéma
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Tu sais que j'avais peur avant de voir le film ? j'me disais "si j'aime pas, ça va être le fight avec ccl" Pis finalement j'ai adoré, et à mon avis, toute personne un peu cinéphile qui voit le film ne peut que te soutenirMerci, Arya !!! Très content Enfin quelqu'un qui me soutient...
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Arya a écrit :Tu sais que j'avais peur avant de voir le film ?
D'ailleurs, j'ai cru que tu n'aimais pas. Comme tu devais aller voir le film dimanche et que tu tardais à donner ton avis, je me suis dit : elle a trouvé ça nul et elle n'ose pas le dire...Arya a écrit : j'me disais "si j'aime pas, ça va être le fight avec ccl"
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ben alors pas de critique élogieuse du film de Téchiné?? Rhôôôôô les filles, je suis fort déçu
Les témoins
Si je vous attendais c'est que je sais pas quoi trop écrire. Je ne suis pas aussi dithyrambique que l'ami Peter Fondu (lien vers un mp3) peut-être car j'ai pas encore bien jugé tout ce qu'il pouvait apporter.
C'est l'histoire d'un jeune provincial qui monte à Paris au milieu des années 1980 et comment cet être solaire (indépendant, sans complexe, qui vit dans le présent) va chambouler la vie de 4 personnes pendant son passage. C'est aussi un récit de l'apparition du sida.
Difficile de passer outre le Sida, c'est un peu le principe du film. Ou alors ce n'est qu'un "prétexte" pour raconter des relations. Car Téchiné (comme je l'ai lu) à l'intelligence de multiplier les lieux et c'est beau, vivant, humain. Rien de militant, de provocateur, "juste" une chronique et c'est peut-être ce qu'il y a de mieux à faire. Il y a des phrases toutes simples qui ont fait mouche en mon cerveau (coeur?). Les personnages sont bons et les acteurs magnifiques (notamment Michel Blanc). On en retire une vision assez juste de ce que ça aurait pu être, de ce que ça a pu être.
Petit bémol : y a quelques signes "contemporains" qui font tâche quand même. Que ce soit les 2 "2006" que j'ai vus sur un écran de controle ou sur des draps d'hôpital ou alors cette twingo dans la rue....
Les témoins
Si je vous attendais c'est que je sais pas quoi trop écrire. Je ne suis pas aussi dithyrambique que l'ami Peter Fondu (lien vers un mp3) peut-être car j'ai pas encore bien jugé tout ce qu'il pouvait apporter.
C'est l'histoire d'un jeune provincial qui monte à Paris au milieu des années 1980 et comment cet être solaire (indépendant, sans complexe, qui vit dans le présent) va chambouler la vie de 4 personnes pendant son passage. C'est aussi un récit de l'apparition du sida.
Difficile de passer outre le Sida, c'est un peu le principe du film. Ou alors ce n'est qu'un "prétexte" pour raconter des relations. Car Téchiné (comme je l'ai lu) à l'intelligence de multiplier les lieux et c'est beau, vivant, humain. Rien de militant, de provocateur, "juste" une chronique et c'est peut-être ce qu'il y a de mieux à faire. Il y a des phrases toutes simples qui ont fait mouche en mon cerveau (coeur?). Les personnages sont bons et les acteurs magnifiques (notamment Michel Blanc). On en retire une vision assez juste de ce que ça aurait pu être, de ce que ça a pu être.
Petit bémol : y a quelques signes "contemporains" qui font tâche quand même. Que ce soit les 2 "2006" que j'ai vus sur un écran de controle ou sur des draps d'hôpital ou alors cette twingo dans la rue....
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J'ai pas le temps d'aller au ciné en ce momentNum a écrit :ben alors pas de critique élogieuse du film de Téchiné?? Rhôôôôô les filles, je suis fort déçu
Mais il m'intrigue beaucoup ce film... j'ai très envie d'aller le voir!
Quand je veux m'jetter du pont du Carroussel
Je me dis finalement non la vie est belle
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J'voudrais me jeter du pont du Carroussel
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Bah, j'avais envie de le voir mais j'ai été traîné voir Dreamgirls, et j'ai vu un tit film italien, alors c'pas pour maintenant. Et au vu du nombre de films qui sortent la semaine prochaine, ça va être dur. Je vais sauter sur le nouveau Minghella avec la rapidité du loup qui saute sur sa proie ^^
Alors, Dreamgirls:
J'avais vraiment pas envie de le voir mais bon, finalement c'est assez sympa. Beaucoup de chansons, donc la film oscille entre biopic et comédie musicale, ça donne un résultat assez flou mais les chansons donnent la pêche. Jennyfer Hudson éclipse tout le monde, elle crève l'écran. Elle a une voix et une présence incroyable et mérite son oscar. J'espère qu'elle saura gérer. On m'a offert la bo hier pour mon annif
Pis sinon j'ai vu un petit films italien qui est sorti y'a plusieurs mois Leçons d'amour à l'italienne ou Manuale d'amore.
Franchement, c'est mon petit coup de coeur du début du mois. Un film léger, très drôle (avec des répliques cultes comme "au-delà du caca d'un bébé, il y a la vie), frais, et puis au final plutôt optimiste. Ca raconte 4 périodes d'un couple: le coup de foudre, la crise, la trahison, l'abandon, et puis la rencontre à nouveau. Donc construit en petits sketchs tous liés les uns avec les autres puisqu'il y a un couple par thème. Un petit coup de coeur au coup de foudre (étonnant ^^), parce que j'adore Jasmine Trinca (Romanzo criminale et Le caïman).
C'est tout pour cette semaine !
Alors, Dreamgirls:
J'avais vraiment pas envie de le voir mais bon, finalement c'est assez sympa. Beaucoup de chansons, donc la film oscille entre biopic et comédie musicale, ça donne un résultat assez flou mais les chansons donnent la pêche. Jennyfer Hudson éclipse tout le monde, elle crève l'écran. Elle a une voix et une présence incroyable et mérite son oscar. J'espère qu'elle saura gérer. On m'a offert la bo hier pour mon annif
Pis sinon j'ai vu un petit films italien qui est sorti y'a plusieurs mois Leçons d'amour à l'italienne ou Manuale d'amore.
Franchement, c'est mon petit coup de coeur du début du mois. Un film léger, très drôle (avec des répliques cultes comme "au-delà du caca d'un bébé, il y a la vie), frais, et puis au final plutôt optimiste. Ca raconte 4 périodes d'un couple: le coup de foudre, la crise, la trahison, l'abandon, et puis la rencontre à nouveau. Donc construit en petits sketchs tous liés les uns avec les autres puisqu'il y a un couple par thème. Un petit coup de coeur au coup de foudre (étonnant ^^), parce que j'adore Jasmine Trinca (Romanzo criminale et Le caïman).
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J'avais beaucoup aimé ce film ... il était quasiment pas distribué mais ça valait le coup de se bouger!!Arya a écrit :Pis sinon j'ai vu un petit films italien qui est sorti y'a plusieurs mois Leçons d'amour à l'italienne ou Manuale d'amore.
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Je n'ai pas vu ce film à mon grand damn. Je me souviens avoir lu un article dessus et il y avait pas mal d'acteurs italiens que j'aimais bien, alors si j'ai l'occasion, je le regarde, ça c'est sûr
Cette actrice dégage vraiment quelque chose.. elle joue très bien mais en plus, fin chais pas, elle est tellement resplendissante que ça pète l'écran
Cette actrice dégage vraiment quelque chose.. elle joue très bien mais en plus, fin chais pas, elle est tellement resplendissante que ça pète l'écran
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Pour la Chambre du fils, choisi un jour où t'es pas trop déprimé parce que c'est un très beau film mais vraiment vraiment triste
Le pire c'est que j'ai une connaissance à qui il vient d'arriver en gros la même chose, c'est vraiment dur et difficile à gérer...
Le pire c'est que j'ai une connaissance à qui il vient d'arriver en gros la même chose, c'est vraiment dur et difficile à gérer...
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La voilà ...Num a écrit :ben alors pas de critique élogieuse du film de Téchiné??
LES TÉMOINS d'André Téchiné
Au cœur du nouveau film d'André Téchiné, cinq personnages : Mehdi et Sarah, qui viennent d'avoir leur premier enfant; leur ami Adrien; Manu, qu'aime Adrien; et Julie, la sœur de Manu. Le film commence durant l'été 1984. Adrien présente Manu à Sarah et Mehdi...
Difficile de parler du film sans en dire trop. Que dire ? Pour commencer, que Les Témoins est un film magnifique (c'est un euphémisme), qu'il contient parmi les plus belles choses qu'on ait vues au cinéma ces derniers mois. La première partie (Les beaux jours) est lumineuse et pleine de vie. Téchiné y filme - magnifiquement - le trouble, la naissance du désir, la passion qui bouscule tout. Puis vient la maladie, une maladie dont on ne sait rien, ou si peu. Et tout s'écroule. Les beaux jours laissent la place à une souffrance sans nom. La deuxième partie du film s'appelle La guerre. C'est la mort au travail que filme Téchiné et c'est terrifiant. Le film ne cache rien de la dégradation physique. Et donne un visage - si l'on peut dire - à la maladie. Mais laisse entendre que la vie continue. Le dernier chapitre s'appelle Le retour de l'été. Le retour de l'été, ou comment on survit au chagrin - parce qu'on n'a pas le choix ? La dernière scène, copie quasi conforme (jusqu'à la robe d'Emmanuelle Béart, jusqu'à la place de la caméra ?) de l'une des premières scènes du film, laisse une drôle d'impression. On a le droit de trouver ça cruel. C'est simplement la vie qui continue...
Le film, l'un des plus beaux de Téchiné, est servi par des acteurs exceptionnels. Michel Blanc, comme on ne l'a jamais vu (même si ce n'est pas son premier rôle dramatique) : quand a-t-on vu cette humanité-là chez lui ? Sami Bouajila, bouleversant, d'une puissance... On savait déjà que c'était un grand : il le confirme - en beauté - film après film. Emmanuelle Béart est magnifique, Julie Depardieu formidable aussi. Et puis il y a Johan Libéreau (la révélation de Douches froides il y a deux ans), qui parvient (presque ?) à se hisser à la hauteur de ses partenaires, ce qui n'est pas rien. Le film nous brise le cœur, mais nous dit en même temps que la vie peut être belle aussi. Bouleversant et indispensable.
Pour finir, quelques lignes lues dans Télérama...
Dans un cinéma français de plus en plus infantilisé, Les Témoins apporte un poids existentiel détonnant. C'est un film adulte, qui, à l'instar de ses personnages, tâche de lutter contre les ténèbres, de donner sens et luminosité à l'expérience humaine. Pour que la vie soit toujours un roman.
Pour lire la critique dans son intégralité, c'est ici...
A part ça, j'ai revu LADY CHATTERLEY... Et c'est toujours aussi beau et lumineux...
Sinon, de Nanni Moretti, à La Chambre du Fils, je préfère (entre autres) ce film et puis aussi celui-ci...
Modifié en dernier par Cécilia le 18 mai 2008 2:38, modifié 2 fois.
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Dis donc toi je viens de relire tes posts ciné 2007, ou t'es pas allée voir "la vie des autres" ou pire t'en as pas parlé ici.. alors bon quoi zutà lafin (shame on me, j'arrive pas à me décider à aller voir Lady Chatterley, 1 partout^^)
Sinon, t'en parles vachement bien du film de Téchiné en tout cas
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A propos de La Môme.
Je l'ai enfin vu hier ! Ce film m'a profondément ému, touché de bout en bout.
Bref, grand grand film !
En bonus une 'tite vidéo d'animation de toute beauté sur A Quoi Ca Sert l'Amour.
Je l'ai enfin vu hier ! Ce film m'a profondément ému, touché de bout en bout.
J'adhère complètement au principe du montage de Dahan qui fait se télescoper et se répondre les différentes époques de la vie de Piaf, ses drames, ses joies dans un tourbillon qui emmène le spectateur (en tout cas, moi ) au plus près de ce qu'a été la vie incroyable d'une femme exceptionnelle. Le film atteint une justesse, une "vérité" (SA vérité en tout cas) bouleversante (la scène du restaurant entre Edith et Marcel est à ce titre une des plus émouvantes du film, elle m'a tirée des larmes alors qu'on est pourtant loin du drame à ce moment là - d'aussi loin que je me souvienne c'est sûrement la première fois que l'émotion me submerge à ce point lors d'une scène à priori "banale", ou en tout cas sans prétention tire-larmes). Marion Cotillard y est forcément pour beaucoup (elle ne joue pas Piaf, elle EST Piaf), et tous les seconds rôles sont absolument excellents.Arya a écrit :Tous sauf moi Ananais Je suis l'irréductible gauloise dans l'histoire ^^Ben non, on a été plusieurs à être gênées par le montage du film...
Bref, grand grand film !
En bonus une 'tite vidéo d'animation de toute beauté sur A Quoi Ca Sert l'Amour.
Mon blog bédéesque et musical :
En vrac
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T'avais rien de mieux à faire ?Num a écrit :Dis donc toi je viens de relire tes posts ciné 2007
C'est la première réponse...Num a écrit :ou t'es pas allée voir "la vie des autres" ou pire t'en as pas parlé ici..
Num a écrit :shame on me, j'arrive pas à me décider à aller voir Lady Chatterley, 1 partout^^
Moi, c'est pareil avec La vie des autres... Mais je vais peut-être finir par me décider, parce que je me dis que je rate sans doute quelque chose de bien... Mais le film ne m'attire pas vraiment. C'est peut-être la bande-annonce qui est mal fichue...
Merci...Num a écrit :Sinon, t'en parles vachement bien du film de Téchiné en tout cas
Je crois que je vais avoir autant de mal à me remettre du film de Téchiné que de Lady Chatterley (je sais, j'aurais pu aller voir La vie des autres hier au lieu de retourner voir Lady Chatterley, mais j'ai pas pu résister...).
Rien que de repenser à Sami Bouajila dans le film de Téchiné...
Rebecca Manzoni elle a bien craqué aussi pour Sami Bouajila et l'Eclectik de samedi est en ligne et l'entretien est déliceux.ccl a écrit : Rien que de repenser à Sami Bouajila dans le film de Téchiné...
"Avoir des étincelles dans les yeux", vous imaginez bien ce que ça veut dire. Si vous entrez dans une salle de ciné pour voir "les témoins" d'André Téchiné, vous saurez mieux encore. L'étincelle d'un jeune homme qui à le talent de prendre la vie comme elle vient, qui sait pleinement jouir de l'instant. On n'oublie pas cette étincelle et le sourire qu'elle imprime. Ce garçon va être fauché par le sida. Et c'est une liberté qui s'en va.
On est dans les années 80 et Téchiné raconte l'époque. Malgré les thèmes du film, ses personnages n'évoluent pas comme des symboles, mais comme des êtres humains. Justes, complexes et passionnants. il y a Michel Blanc, il y a Johann Libéreau, il y a Emmanuelle Béart. Pour moi, c'est Sami Bouajila qui est au coeur de ce film là . Comme il fut au coeur d'"Indigènes" en interprétant le soldat Abdelkader. La première heure Eclectik, c'est une conversation avec Sami Bouajila
En plus il cite Benoît Régent comme un acteur qu'il a adoré notamment dans A la campagne et là franchement : chapeau !
Faut que j'aille voir Les témoins moi...
Vous l'avez bien mérité.
Vous l'avez pas volé.
Vous l'avez pas volé.
Je sais que l'émission est en ligne, mais je n'arrive pas à l'écouter. (J'suis pas douée... )FDY a écrit :Rebecca Manzoni elle a bien craqué aussi pour Sami Bouajila et l'Eclectik de samedi est en ligne et l'entretien est délicieux.
J'ai écouté une partie de l'émission samedi matin, mais il fallait que je sorte... pour aller voir Les Témoins...