Faites nous votre Cinéma (2009)

Message par **Num** » 28 févr. 2009 9:26

César: le palmarès complet

Voici le palmarès de la 34e cérémonie des César, qui s’est déroulée vendredi soir au Théâtre du Châtelet à Paris:

MEILLEUR FILM FRANCAIS DE L’ANNEE

«Séraphine», réalisé par Martin Provost, produit par Gilles Sacuto, Miléna Poylo

MEILLEUR ACTEUR

Vincent Cassel dans «Mesrine»

MEILLEURE ACTRICE

Yolande Moreau dans «Séraphine»

MEILLEUR REALISATEUR

Jean-François Richet dans «Mesrine»

MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND ROLE

Jean-Paul Roussillon dans «Un conte de Noël»

MEILLEURE ACTRICE DANS UN SECOND ROLE

Elsa Zylberstein dans «Il y a longtemps que je t’aime»

MEILLEUR ESPOIR MASCULIN

Marc-André Grondin dans «Le premier jour du reste de ta vie»

MEILLEUR ESPOIR FEMININ

Déborah François dans «Le premier jour du reste de ta vie»

MEILLEUR PREMIER FILM

«Il y a longtemps que je t’aime», réalisé par Philippe Claudel, produit par Yves Marmion

MEILLEUR SCENARIO ORIGINAL

Marc Abdelnour, Martin Provost pour «Séraphine»

MEILLEURE ADAPTATION

Laurent Cantet, François Begaudeau, Robin Campillo pour «Entre les murs»

MEILLEUR SON

Jean Minondo, Gérard Hardy, Alexandre Widmer, Loïc Prian, François Groult, Hervé Buirette pour «Mesrine»

MEILLEURE MUSIQUE ECRITE POUR UN FILM

Michael Galasso pour «Séraphine»

MEILLEURE PHOTO

Laurent Brunet pour «Séraphine»

MEILLEURS DECORS

Thierry François pour «Séraphine»

MEILLEURS COSTUMES

Madeline Fontaine pour «Séraphine»

MEILLEUR MONTAGE

Sophie Reine pour «Le premier jour du reste de ta vie»

MEILLEUR COURT-METRAGE

«Les miettes» réalisé par Pierre Pinaud

MEILLEUR FILM ÉTRANGER

«Valse avec Bachir» réalisé par Ari Folman

MEILLEUR FILM DOCUMENTAIRE

«Les plages d’Agnès» réalisé par Agnès Varda

et j'ajoute dans la foulée celui du Masque et la plume

Le classement des auditeurs du Masque et la Plume :

Films français

1) « Un conte de Noël », Arnaud Desplechin

2) « Séraphine », Martin Provost

3) « La vie moderne », Raymond Depardon

4) « Entre les murs », Laurent Cantet

5) « Stella », Sylvie Verheyde

6) « Le crime est notre affaire », Pascal Thomas

7) « Le premier jour du reste de ta vie », Rémi Besançon

8) « Les plages d’Agnès », Agnès Varda

9) « Home », Ursula Meier

10) « Rumba », Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy

Ensuite : « Paris » de Cédric Klapisch, « L’heure d’été » d’Olivier Assayas, « Dernier maquis » de Rabah Ameur-Zaïmeche, « Les grandes personnes » d’Anna Novion, « Didine » de Vincent Dietschy, « Les femmes de l’ombre » de Jean-Paul Salomé et « Parlez-moi de la pluie » d’Agnès Jaoui.

Films étrangers

1) « Valse avec Bachir » , Ari Folman

2) « Two Lovers », James Gray

3) « There will be Blood », Paul-Thomas Anderson

4) « No Country for old men », Joel et Ethan Coen

5) « Les Citronniers », Eran Riklis

6) « Into The Wild », Sean Penn

7) « The Visitor », Thomas McCarthy

8) « L’échange », Clint Eastwood

9) « La visite de la fanfare », Eran Kolirin

10) « Vicky Cristina Barcelona », Woody Allen

Ensuite : « Le libre arbitre » de Matthias Glasner, « Gommora » de Matteo Garrone, « Hunger » de Steve McQueen, « Les méduses » d’Edgar Kret et Shira Geffan, « Wall-E » d’Andrew Stanton, « Les toilettes du pape » d’Enrique Fernandes, « Beaufort » de Joseph Cédar, « De l’autre côté » de Fatih Akin, « Quatre nuits avec Anna » de Jerzy Skolimowski et « Les cerf-volants de Kaboul » de Mark Forster.

Damien A. · Message par **Damien A.** » 28 févr. 2009 10:46

Qu'est ce que fouttait Sean Penn à la Cérémonie (j'ai regardé que la fin avant j'étais branché sur le rugby).

Message par **Num** » 28 févr. 2009 12:19

http://www.toutlecine.com/cinema/l-actu-cinema/0000/divers-00006991-cesar-2009-sean-penn-en-sera.html a écrit :D'après Le Parisien, Sean Penn profitera de son passage à Paris pour promouvoir le prochain Gus Van Sant, Harvey Milk pour se rendre au Théâtre du Châtelet. Il devrait accompagner notre présidente d'un soir, Charlotte Gainsbourg pour remettre le César du meilleur film.

Message par **Stéfanie** » 26 mars 2009 23:36

Il y a des questions qui sont en quelque sorte dérangeantes, voire inquiétantes...et celle de savoir si l'histoire peut se répéter, si, de nos jours, un régime autoritaire et fasciste (comme celui du IIIe Reich) serait encore possible, en fait incontestablement partie.

Intriguée par le sujet, je suis donc allée voir "La Vague" -

En dépit de quelques défauts (des personnages parfois un peu caricaturaux et un peu trop de mode "accélérateur" au niveau du scénario - difficile de croire qu'il suffit d'une semaine pour arriver à ce point-là), le film arrive à développer de façon vive et intelligente une idée de départ qui est pourtant tout sauf simple à aborder. En prenant l'exemple d'un groupe de lycéens, Dennis Gansel montre de manière très efficace à quel point des mécanismes de manipulation - aussi simples qu'ils soient - peuvent avoir un effet (fatal) sur une grande partie (voire la majorité) des individus...

Jürgen Vogel (alias le prof Wenger), qui donne une prestation charismatique et convaincante, joue un rôle central pour ce film qui donne froid dans le dos et qui incite à s'interroger à la fois sur les bases de la démocratie, sur la nature humaine et sur notre société en tant que telle. Comme quoi, des fois, il en faut peu pour que la frontière entre la fiction et la réalité s'efface, pour que la violence symbolique et les effets de groupe entrent en jeu... Mine de rien, c'est ça le principe des petites gouttes qui permettent d'instaurer (ni vu, ni connu) des règles plus ou moins implicites qui sont, en fin de compte, la base d'un pouvoir complètement arbitraire mais pourtant perçu comme légitime...ce qui est à la fois impressionnant et effrayant.

Par des moments, un peu plus de subtilité n'aurait pas fait de mal, c'est certain, mais cela ne change rien à l'efficacité de l'ensemble...
Pour ma part, j'ai quitté la salle de cinéma non pas avec une réponse à la question initiale, mais avec plein de points d'interrogation dans la tête -
ce qui était sans doute le but de ce film que je trouve, tout compte fait, vraiment réussi.

Message par **Num** » 02 avr. 2009 10:14

Harvey Milk de Gus van Sant

De manière générale, j'ai du mal avec certains films de Gus Van Sant, un peu trop cérébraux pour moi (et souvent un peu ennuyeux), ce qui fait que j'ai tendance à les éviter (Last Days m'a un peu marqué, je dois dire).
Là c'est un film bien plus accessible, retraçant la dernière décennie de la vie d'Harvey Milk, premier élu américain ouvertement homosexuel (1977). Même s'il mélange adroitement des images d'archives aux images filmées, le film reste classique dans sa narration (limite trop classique avec le "je vous raconte mon histoire", mais au moins, il dévoile la fin dès le début ce qui n'est pas une mauvaise approche, vu que ce n'est pas vraiment l'intérêt principal du film) retraçant son accession au poste qu'il obtiendra à San Francisco.

Bien entendu, le film montre les mentalités de certaines personnes de l'époque (et sans doute encore aujourd'hui..

) où on était viré pour homosexualité, voire on voulait empêcher que des enseignants soient homosexuels (avec un "joli" parallèle, homo = pédophiles). Pour quelqu'un d'un peu ouvert et tolérant, cela paraît complétement débile, mais cela montre aussi ce que certaines personnes pensaient et pensent et valident le combat de Milk.
Là où le film prend beaucoup d'ampleur c'est que justement, Milk n'en reste pas aux droits homosexuels mais va au délà, englobant toutes les minorités. Le film montre également de manière très intelligente comment une personne devient un militant. Il fuit son New York où il était caché et après s'être accepté lui même, il achète un commerce (oui on est ricain avec mise en avant de l'entrepreneur etc)et décide de ne pas céder face aux (forts) conservatismes ambiants. Bien sur, le fait que la communauté homosexuelle est bien représentée en ville aide à se sentir plus fort mais on voit qu'il devient un leader car il ne veut plus attendre que cela bouge "tout seul"... On n'est jamais mieux servi que par soi même.
Il ne veut pas le pouvoir mais est très ambitieux (ça sonne comme un oxymore) et aime se voir entouré et partir en campagne, n'hésitant pas à changer de look ou à aller voir quelques personnes pour provoquer le débat. Milk dit que la politique c'est un théâtre et qu'il veut moins diriger que dire "je suis là, j'existe". Et banaliser l'homosexualité.
Au delà de la cause pro droits des homosexuels, le film milite pour le combat politique, celui du terrain, du citoyen "de base" (originellement) avec également tout ce que cela comporte comme utilisation de la rue. Un adversaire lui apprendra qu'il doit aller au delà du "contre" et qu'il doit donner de l'espoir aux gens pour être élu. C'est cette note qui, à mon avis, est primordiale dans le film et clotûre le thème politique du film.

Bien entendu le casting est aux petits oignons (et vraiment ressemblant en plus, cf la fin). On notera tout de même la quasi absence de femmes en général et de lesbiennes en particulier. A côté de Sean Penn, très bon (et des autres), il y a l'immense James Franco. Son rôle est fabuleux : déclencheur du voyage vers San Francisco, soutien de Milk pendant ses échecs puis s'éloignant brusquement avant de réapparaître tout en finesse, et en tristesse.

Harvey Milk est un film classique et accessible (semblant limite académique par moment) mais il y a énormément de pudeur, de force, de message politique (au sens large) ce qui tire le film vers le haut.

Mareck · Message par **Mareck** » 08 avr. 2009 10:46

Avec ma super carte de cinoche, j'améne mon fillot de 5 ans voir "la véritable histoire du chat botté", ça vous dis un ptit cr aprés

Et sinon plus sérieusement dans les films vu derniérement :

"Welcome" : bon alors comment dire en deux mots vu que là, faut que je speede (et ça tombe bien

), j'ai adoré et je vous conseille

. Un Vincent Lindon qui joue à merveille et une grande révélation que le jeune (et inconnu) Firat Ayverdi. Je ne connais pas du tout la région mais franchement, si c'est vraiment ce qui se passe là bas depuis la fermeture de Sangatte, la vie n'est pas rose et d'ailleurs, le film est ne loin de faire la part belle aux couleurs comme pour appuyer encore plus sur la morosité ambiante. Mais je m'arrête là car comme beaucoup, je n'ai pas de solutions ...et d'ailleurs qui en a...malheureusement. Mais déjà, une bien belle histoire même si ...

Pour "Harvey Milk", ben que dire aprés Num

. Superbe film avec une interprétation de Sean Penn énormissime mais il faut souligner que l'ensemble des protagonistes du film jouent à la perfection. Les images de l'époque se mélent bien à celles tournées et on est vite baigné dans l'ambiance qu'il pouvait y régner. D'ailleurs, ça fait froid dans le dos par moments au sujet des énormités qui pouvaient se dire et qui, même si les choses ont heureursement évoluées, sont encore pensées par certains

Vu aussi "Loin de la terre brûlée" de Guillermo Arriaga : Alors aprés avoir vu de lui "Amours chiennes" (

), "21 grammes" et "Babel" , hyper déçue. C'est trés bien joué là pas de soucis mais à aucun moment, je ne suis parvenue à rentrer dans le film. Je sais pas vraiment pourquoi comme si il y avait des chainons manquants à cette histoire et vu sa façon de réaliser ses films, c'est peut-être ça le "couac" pour moi...

Message par **Num** » 08 avr. 2009 13:17

Généralement, je suis assez client des films de Lioret (que ce soit "L'équipier", "Tombés du ciel", le séduisant "Mademoiselle", l'assez surprenant "Je vais bien ne t'en fais pas" et puis surtout "Tenue correcte exigée") donc je suis allé voir "Welcome".
J'en sors un peu mitigé je dois dire, enfin pas totalement satisfait. Un peu comme on sort des Ken Loach durs quoi.
La situation est très documentée, très réaliste. Le parti pris de faire que le personnage joué par Lindon s'engage pour se faire bien voir auprès de son ex est très intelligent. Au passage, les personnages sont souvent très bien campés par leurs interprètes (que ce soit à Londres ou Calais) même si on a un peu tendance à voir des gentils et des méchants ce qui gâche un peu la complexité (plutôt bien rendue par ailleurs) de la situation.
Bref, le film apporte plus de questions (ou un éclairage sur ces questions) que de réponses, c'est peut être ça qui me travaille un peu. Mais je vois pas comment on aurait pu faire mieux. Déjà qu'on n'est pas dans le pathos ou pire (sur un sujet pareil c'était pas gagné d'avance)

Ah oui la photo est plutot jolie (ou joliment travaillée) aussi

Ephéméride · Message par **Ephéméride** » 13 avr. 2009 23:34

Cette fin d'après-midi on a enfin réussi à aller voir Slumdog Millionaire, de Danny Boyle... c'était sa dernière semaine à l'affiche chez nous.

Je n'avais rien vu de Danny Boyle depuis La Plage, et avant ça Trainspotting et Petits meurtres entre amis. Dans Slumdog Millionaire j'ai bien vibré grace aux choix des musiques, pendant les moments de courses (poursuites ou pas) exactement comme dans Trainspotting! car en temps normal je n'aime pas du tout ça, les poursuites

J'ai trouvé facile le fait que les questions de ce Qui veut gagner des millions? tombent pile sur des sujets qui permettent de retracer la vie de Jamal... mais je me dis que ça aurait pu être pire car il y avait de la finesse dans la façon dont sont amenées les réponses. Et puis que répondre à cette morale du "c'était écrit"? en général cette réfléxion nous cloue le bec alors là je veux bien me laisser aller à y croire à ce que une espèce de Jean-Pierre Foucault Pacinoïsé posent exactement les bonnes questions et au bon moment pour suivre la chronologie de la vie du candidat...
Les acteurs sont très bons (même en danse, cf le générique de fin

), y a de la couleur et du dépaysement dans touts ces images. Je suis super contente de pas l'avoir raté de justesse

Kipris · Message par **Kipris** » 14 avr. 2009 7:59

Samedi j'ai été voir Prédictions (moi je voulais voir Safari, mais j'ai pas réussi à convaincre Mister

). Je m'attendais au pire : encore un film sur la fin du monde, on va tous mourir, c'est inéluctable, mais un espèce de héros déguisé en M. Toutlemonde (Nicolas Cage en l'occurence) va trouver LA solution. J'ai été plutot agréablement surprise, le mystère est quand même présent, et la fin ne devient prévisible qu'au bout d'un certain temps.

Donc voilà, ça n'est pour moi pas le film de l'année, mais pour ceux qui aiment ce genre de films, on passe quand même un bon moment, et je n'en demandais pas plus.

Mais dimanche j'ai été voir Safari quand même ! Le début est un peu long je trouve, quelques blagues un peu pourries (du styl de Kad et Olivier de toute façon

) seront plus ou moins appréciées selon le sens de l'humour de chacun. Sinon, une fois l'histoire mise en place, on se laisse aller à rire, et à apprécier les magnifiques images de l'Afrique qui défilent sous nos yeux.
Là aussi donc, un bon moment à passer, divertissant sans pousser la réflexion bien loin, mais ça n'était pas ce qui lui était demandé là non plus !

julie jph · Message par **julie jph** » 14 avr. 2009 9:58

slumdog millionaire est adapté d'un excellent roman, du coup on est vraiment déçu du film par rapport à la richesse de l'histoire originale je trouve

c'est de ma faute, j'avais qu'à pas le lire y'a 2 ans je sais

mais pour ceux qui ont aimé le film, vous pouvez lire le bouquin c'est encore vachement plus mieux

dimanche j'ai vu wendy & lucy et j'ai été super déçue

la bande annonce donnait vachement envie (je sais c'est fait pour ça

) mais finalement il ne se passe absolument rien pendant tout le film (à part les spectateurs qui quittaient la salle petit à petit^^), les personnages sont pas du tout attachants, on ne sait rien d'eux du coup on on comprend pas leurs réactions, on n'est pas du tout avec eux...
mention spéciale quand même pour l'excellente michelle williams qui fait de son mieux au milieu de ce grande vide, et qui s'en tire pas mal, heureusement qu'elle est là sinon moi aussi je serais partie avant la fin je crois

et jeudi dernier j'ai vu harvey milk et j'ai beaucoup aimé, je n'ai rien à rajouter sur ce qui a été écrit ici mais c'est juste pour vous montrer que je ne suis pas qu'un schtroumpf grognon du cinéma

Message par **Num** » 22 avr. 2009 13:23

J'ai le droit de faire la fine bouche sur Gran Torino d'Eastwood ? Pas forcément à raison d'ailleurs. D'accord c'est bien filmé, bien mis en scène et ça passe trèèèès vite. Néanmoins, j'ai un peu de mal avec le côté un peu manichéen du personnage (l'idée rédemptrice est bonne mais un peu rapidement mise en place) sans compter que je ne suis pas un grand fervent des rednecks flinguocrates ou de la fin qui va un peu trop vers le pathos. Disons que c'est un classique, dans tous les sens du terme. Et qu'Eastwood tourne vite et bien, faut bien le reconnaître

Je suis allé voir Les plages d'Agnès (d'Agnès Varda) par "devoir de cinéma", bref un peu à reculons. D'ailleurs (acte manqué ?), je me suis trompé dans l'horaire de la séance et suis arrivé un peu en retard (pas beaucoup apparemment).

Sur le papier c'est un thème dangereux... ça pourrait puer la complaisance, l'autosatisfaction, le réglement de comptes ou bien le bisounoursland.

Pourtant sur l'écran, c'est le contraire. On suit le cours chronologique de sa vie, mis en lumière par des images d'archives, des images présentes ou bien des oeuvres faites par elle un peu plus tard liées à ce lieu ou cette période. Et c'est sacrément émouvant de voir Philippe Noiret jeune, jouant un rôle à Sète. Ou bien Vilar créant le festival d'Avignon. Bref, ça s'entrechoque, ça vit, ça fait la part belle aux autres sans être complaisant. C'est super émouvant (G Philippe, J Demy) et sans que ce soit un film génialissime, je pense que c'est une sacrée performance d'avoir évité tous les écueils. J'en suis sorti "rempli". Et elle fait pas ses 80 ans balais, Agnès.

Message par laurence* » 22 avr. 2009 23:28

Num a écrit :J'ai le droit de faire la fine bouche sur Gran Torino d'Eastwood ? Pas forcément à raison d'ailleurs. D'accord c'est bien filmé, bien mis en scène et ça passe trèèèès vite. Néanmoins, j'ai un peu de mal avec le côté un peu manichéen du personnage (l'idée rédemptrice est bonne mais un peu rapidement mise en place) sans compter que je ne suis pas un grand fervent des rednecks flinguocrates ou de la fin qui va un peu trop vers le pathos.

Je l'ai vu fin mars et effectivement, pas emballée par le côté "vieil ours solitaire" qui finalement retrouve un lien social grâce à ses voisins étrangers, je trouve que c'est un sujet traité et re-traité. Après ça n'enlève rien à la qualité cinématographique, mais le film m'a beaucoup moins touchée que le dernier d'Eastwood que j'avais vu (ok, y a déjà un moment

), Million dollar Baby (

)
Par contre j'ai plutôt bien aimé la fin, pathos peut être mais j'ai trouvé l'idée très bonne...

Ephéméride · Message par **Ephéméride** » 01 mai 2009 22:01

Romaine par moins 30 d'Agnès Obadia avec Sandrine Kiberlain, Pascal Elbé, des acteurs québécois charmants et beaucoup de neige!

Romaine et Justin partent pour le Canada, Montréal. C'est une surprise de Justin. Mais Romaine, les surprises de Justin : mouais bof mais elle suit. De tout'façon, Romaine est comme ça: "mouais bof" "ça ou autre chose" "de tout'façon..". Dans l'avion, à travers la porte des toilettes, elle entend l'hôtesse qui s'entraîne à dire un message aux passagers pour annoncer une catastrophe inévitable. Alors Romaine, terrorrisée, avoue à Justin ce qu'elle n'a jamais osé lui dire en trois ans... Révélation qui en fiche un coup à la virilité de Justin, ils se séparent à l'arrivée à Montréal. De là commencent les [més]aventures de Romaine, ballottée par les événements, les rencontres, la neige, les moins 30, les aiguilles d'un acupuncteur... tribulations ponctuées à chaque fois par le même De tout'façon...

Au début j'ai été un peu désarçonnée par le ton du film puis le vrai loufoque se met en route dès que Romaine foule le sol canadien et là j'ai pu me laisser emmener dans ce parcours presque initiatique de Romaine. Sandrine Kiberlain est étonnante! Car son rôle n'est pas facile, le tempérament de son personnage passe du moins 30 à du chaud-bouillant! J'ai aimé ce film, les acteurs sont à point, la forme d'humour est agréable mais quand-même c'est spécial

ah oui et puis : on a super froid en regardant le film et en sortant de la salle

klem ogre de benabarback

mmmmm

ça me tente bien alors !
(et j'adore comment tu racontes

)

Message par **Num** » 04 mai 2009 0:16

Villa Amalia de Benoit Jacquot

Ann Hidden (sic) est pianiste. Sur un coup de tête, elle décide de tout plaquer. Son mec, son métier, son appart', son téléphone, sa vie quoi. Méthodiquement, elle coupe tous les ponts sauf avec cet ami d'enfance croisé par hasard au moment où elle prend sa décision. Et puis elle fuit, elle part et se retrouve dans une maison isolée.

Le thème est intéressant et bien traité. Très centré sur Isabelle Huppert, toujours en fuite. Oui les paysages font très carte postale (surtout l'Italie) et on se demande jusqu'à quel point elle pourra tout lâcher (ou combien de temps). Autour d'elle pas grand monde. Un peu Anglade son ami d'enfance tout de même.
Pas un film d'action, ça c'est sûr. Pourtant ça bouge tout le temps. Et c'est pas facile de tout fuir de nos jours. Outre la magnifique Huppert, il y a les paysages (et l'italien quand même

)

NowHere · Message par **NowHere** » 04 mai 2009 22:13

Jeunes, militants et sarkozystes...tout est dans le titre de ce documentaire réalisé par un collectif moitié parisien, moitié nantais entre juin 2007 et juin 2008.
Documentaire assez édifiant.

http://latelelibre.fr/

Mareck · Message par **Mareck** » 05 mai 2009 7:05

Je viens juste de regarder la B.O car faut pas que je traine de trop sinon "chef chef" va faire la gueule (

) mais déjà, y a du lourd, du trés lourd ...

NowHere · Message par **NowHere** » 05 mai 2009 8:14

T'es pas au bout de tes peines

Ephéméride · Message par **Ephéméride** » 05 mai 2009 9:57

j'adore ce site LaTeleLibre.fr, j'y vais souvent faire un tour

julie jph · Message par **julie jph** » 07 mai 2009 10:04

hier soir je suis allée voir je l'aimais

-l'adaptation est plutôt fidèle, du coup j'ai pu apprécier le film sans jouer au jeu des 7 erreurs toute la soirée^^
-zabou breitman filme super bien, c'est con à dire mais son film est vraiment beau, vraiment vraiment beau
-les comédiens son excellents (et très bien dirigés)
-j'ai beaucoup aimé toutes les transitions passé/présent/passé
ça c'était les points positifs

les points négatifs maintenant

-l'histoire de la belle-fille n'est pas du tout développée et c'est dommage je trouve, parceque du coup son personnage manque carrément de relief (mais sinon le film il ferait 4h je sais je sais^^)
-il manque l'humour du bouquin on sourit de temps en temps mais en lisant le bouquin j'ai eu de vrais fous-rires, qui allégeaient le truc, qui faisaient qu'on prenait un recul salutaire (c'est bon t'en verras d'autres des cuisines, mémère, cultissime

) bref là du coup ça devient un poil lourdingue par moment
- je suis sortie en me posant la question: pourquoi ce film? il apporte quoi? ben rien

le bouquin est 1000 fois mieux, plus complet et pourtant plus digeste, plus lourd et pourtant plus léger...

bref il faut que j'arrête de voir des films quand j'ai lu les bouquins, je suis toujours déçue

et je me rends compte en me relisant que tous les points négatifs sont en lien avec le roman

bon... alors peut-être que si vous ne l'avez pas lu vous aimerez le film

nan mais en vrai les gens lisez le livre c'est tellement plus mieux

Ephéméride · Message par **Ephéméride** » 07 mai 2009 10:34

j'irai sans doute voir le film... mais euh

à vrai dire j'ai lu le livre il y a très longtemps et je ne me souviens absolument pas de l'histoire

L'inquisiteur · Message par **L'inquisiteur** » 15 mai 2009 10:42

TOKYO SONATA

Vu hier
Une fable mi-réaliste mi-surnaturelle sur la famille au Japon, l'implosion et la résurrection. Kurosawa filme le drame familial et social comme un film d'épouvante, mélangeant angoisse et humour. Le film se fini sur une séquence d'une beauté inouie, à pleurer.

Message par **Num** » 15 mai 2009 11:14

J'en ai entendu pas mal de bien également mais je l'ai pas vu à l'affiche par ici, je crains.

En plus mainstream, je suis allé voir OSS 117 Rio ne répond plus

(de Michel Hazanavicius si ma mémoire est bonne)
J'avais bien aimé le "premier" opus y a 3 ans. Pas révolutionnaire mais rigolo et franchement super bien foutu.
Là ça se passe la décennie suivante, en 1967, OSS 117 doit aller remettre de l'argent à un ex nazi réfugié au Brésil qui a des documents compromettants sur la France.

Encore une fois c'est super bien fichu (sons, lumières, musique, mise en scène), parait qu'il y a même des références à plein de films (mais moi j'ai pas vu ^^).
Cela dit, c'est très politiquement incorrect (plus que le précédent et sur de différentes "cibles") et le réal (scénariste) ose des trucs super limites (misogyne, raciste, antisémite).

Est ce que c'est limite ? oui. Est ce trop ? non je ne pense pas. bien sûr cela fera rire/enrager au premier degré une infime minorité d'extrémistes, tant pis pour eux.

En plus on a en filigrane, un OSS 117 bien plus décalé que lors du film précédent. Il séduit moins, est dans un monde obsolète (la France n'a quasiment plus de colonies, bref la situation est moins glorieuse qu'au Caire) et ne voit pas la venue de la révolution sexuelle et des droits de la femme. Rien à voir avec son aide (féminine) qui travaille pour le Mossad (le quoi ? ), bien plus moderne et moins ringard.

Ah oui à la fin j'ai vraiment eu le vertige

Ephéméride · Message par **Ephéméride** » 15 mai 2009 12:20

j'ai super envie de voir ce film:

mais il ne passe pas dans beaucoup de salle

Message par **Stéfanie** » 15 mai 2009 12:33

Pour ma part je vais peut-être (enfin ?) aller voir Incognito cet aprem

Sinon j'ai entendu plein d'avis très (mais alors diamétralement) différents sur OSS 117...
dont beaucoup de "c'était mieux avant", d'ailleurs

Damien A. · Message par **Damien A.** » 15 mai 2009 17:01

Tiens d'ailleurs les cinémas UGC proposent jusqu'à mardi prochain inclus tous les films, toutes les séances à 3 €. Je vais donc en profiter un max ce week-end

mais pas pour aller voir Incognito

Message par **Stéfanie** » 16 mai 2009 2:16

hier, y'en avait une qui a écrit :
Pour ma part je vais peut-être (enfin ?) aller voir Incognito cet aprem

...et puis finalement pas^^
Ça sera (encore) pour une autre fois...avant qu'ils ne le passent plus, j'espère

klem ogre de benabarback

allez, dans 6 mois il est en VOD, dans 9 mois il est sur Canal+ et dans 1an et 2 mois il est sur TF1

klem ogre de benabarback

Ephéméride je t'aime !!!!!!!

(heu oui bon heu

)

en fait c'est parce tu m'as donné envie d'aller voir Romaine par moins Trente, moi qui ne vais jamais au cinéma...
et là WHAOU

Sublime, déroutant, renversant... ce film tape tellement juste. C'est incroyable !
Dans les toutes premières scènes le jeu de Sandrine Kiberlain est un peu approximatif, mais ça repart vite au naturel et la folie du film nous emporte... Dingue, dingue, dingue !
Et puis le Québec bien sûr !

bref: une merveille
il entre dans le club fermé de mes films préférés
et renforce mon admiration pour Ephéméride

edit: pardon pour tous ces smilies

Mareck · Message par **Mareck** » 18 mai 2009 6:42

klem ogre de benabarback a écrit : edit: pardon pour tous ces smilies

où ça

Alors avec ton avis "smiliesque" qui se rajoute à celui d'Eph', cela me donne encore plus envie d'aller le voir

Ephéméride · Message par **Ephéméride** » 18 mai 2009 10:07

merci klem

et euh tu ne me laisses pas indifférente non plus avec ton écriture, tes photos, tes goûts, ton esprit

et en plus t'as un cousin dans le bio

klem ogre de benabarback

Message par **Num** » 26 mai 2009 9:38

Un mariage de rêve (Easy virtue) de Stephen Elliott

Angleterre, début des années 1930. Dans un château so british "un peu" empesé, Madame Mère régente son monde alors que son mari se remet assez mal de la guerre (et regarde tout ça d'un air distancié et sarcastique) et que ses deux filles sont.... légèrement bizarres. Mais joie c'est le retour du fils prodigue avec sa femme, une Américaine très moderne et pas du tout dans le ton de la maisonnée, ce qui va amener des étincelles.

Ca sent le gros truc estampillé "comédie à l'anglaise" oui c'est vrai et ça remplit bien le contrat. Personnes bien coincées, traditions à la con, vannes bien vachardes dites sur un ton hyper froid, y a pas grand chose de neuf (ni grand chose qui manque ou qui soit si original que cela) ; la composition des acteurs étant pour beaucoup dans le côté assez plaisant du film (car la mise en scène est plan plan).
La musique est assez étonnante (du "moderne" revisité années 30...). Assez surprenant aussi (ou pas sachant que le réalisateur a fait "Priscilla folle du désert" y a 15 ans), c'est la direction prise par le film dans la dernière partie, moins "comédie", plus tragicomique (et ample), ça fait pas de mal car dans l'ensemble, le film reste "sympa", pas déplaisant, mais pas incontournable non plus.

euh sinon Cannes, non rien à en dire

Ananais · Message par **Ananais** » 26 mai 2009 21:18

Pour ma part, j'ai beaucoup aimé ce film! J'ai trouvé Colin Firth excellent

: il aligne les répliques d'un mot qui font mouche et il a vraiment la classe!
On y passe un bon moment sans que le film soit inoubliable

Message par **Num** » 28 mai 2009 20:40

Ponyo sur la falaise de Hayao Miyazaki.

Histoire fortement inspirée de La Petite Sirène, à la sauce Miyazaki. C'est très simple, très fluide (hihi), bien plus que "Mononoke" ou "Le voyage de Chihiro", à mon avis un enfant de 5 ans peut grandement apprécier. Histoire plus simple et aussi plus apaisée que ce que j'ai vu avant, toujours dans la lutte entre l'homme et la nature où l'on croise une mer très riche et une petite communauté humaine moderne très bien dépeinte : une mère au foyer, son enfant sans son marin de mari (jolie scène de signaux). Et puis aussi les retraitées... comme souvent chez Miyazaki, il y a beaucoup de lien. De jolies images et de belle musique. Comme d'hab c'est fait à la main et c'est de haute tenue. Moins "compliqué" que les films d'avant, certes mais ça fait du bien quand même. Miyazaki est super talentueux

Message par **Num** » 04 juin 2009 18:48

David Carradine est mort....

Merci Quentin de lui avoir donné un si beau rôle (tellement classieux) alors qu'il était un peu oublié... mais bon c'est pas comme si c'était rare chez toi

So long, Bill

Message par **Num** » 04 juin 2009 23:49

The Boat That Rocked (Good morning England, en vf, si c'est pas pitoyable...) de Richard Curtis.

1966 en mer du Nord, un bateau sert d'émetteur pour une radio pirate anglaise (Radio Rock) qui abreuve l'Angleterre. Carl, 17 ans est envoyé là bas par sa mère et il va faire connaissance de l'équipage haut en couleurs. Pendant ce temps là, le gouvernement britannique veut mettre fin aux radios pirates.

Bon sang le pied que j'ai pris. Cela dit, avec un petit peu de recul, je trouve que le film est un poil trop long, très manichéen (les gentils pirates contre le méchant gouvernement), sans réelle intrigue (surtout pour une telle durée 2h15) parce que bon, le djeune sur le bateau, il fout quoi pendant un an à part "apprendre la vie". Le tout sur un fond assez naïf (gentillet) de la vie des 1960s et un côté "recette pour que ça marche" qui n'est pas nouveau.... mais qui est très efficace !

Une fois évoqué tout ceci, il est difficile de ne pas aimer le film : les personnages sont hauts en couleur (et très bien interprétés), le thème est bien choisi, la musique est hallucinante (Jimi, ça fout les poils), c'est drôle, bien mené, avec ce petit côté british que j'adore. Et puis, ça évoque un peu ce monde mystérieux qu'est la radio (j'aime la radio) où un animateur (Midnight Mark) qui reste muet est une star et un sex symbol. Bref, énormément de plaisir à voir ce film (ce qui n'est pas si fréquent au cinéma), ça fait un bien fou, même si y a quelques petits défauts... qui font que je regrette presque de m'être fait avoir. Mais je vais pas bouder mon plaisir pour autant

Message par **Num** » 13 juin 2009 19:33

On a le droit de pinailler devant Etreintes brisées (Los Abrazos rotos) de Pedro Almodovar. Bien entendu le film est au-dessus de la moyenne de ce qui sort au ciné. Comme souvent, Pedro mélange plusieurs histoires et plusieurs périodes. L'histoire parle, de nos jours, d'un réalisateur devenu scénariste depuis qu'il est aveugle qui est amené à raconter un film qu'il a écrit 14 ans avant avec une jeune actrice (wanabee actrice).
C'est très dense, vraiment cinéphilique (j'ai été largué

) parfois un peu cliché/tiré par les cheveux (les deux réalisateurs à savoir le jeune videaste obsessionnel et le vieil aveugle), c'est très bien filmé, il y a vraiment des scènes à couper le souffle : la scène du début, les scènes de doublage, les essais de Penelope Cruz (qui est magnifique) et le film mystère qui ressemble furieusement à "Femmes au bord de la crise de nerfs".

Je ferais moins la fine bouche sur Looking for Eric (oui ça fait King Eric sur l'affiche c'est exprès

) de Ken Loach.
je vais souvent voir les films de Ken Loach par devoir et à reculons... car souvent c'est très bien mais ça fait mal au bide (mention spéciale à "Raining Stones"

).
Là, je suis allé voir "Looking for Eric"... et ben j'ai adoré.
Eric Bishop est postier à Manchester... plus rien ne va dans sa vie, que ce soit son ancienne épouse, sa fille ou les enfants de son autre épouse qu'il héberge et qui tournent un peu mal. Dans sa chambre, il a un poster de Cantona, le grand, celui qui a transformé Manchester United. Eric (aidé par ses collègues) s'adresse à lui... et Cantona apparaît pour l'aider.

Un Ken Loach où on rit sur une grande partie du film, c'est rare. Les séquences de Cantona à MU sont bien choisies (d'ailleurs y a pas les plus polémiques

), ça donne des frissons (ça aide de connaître un petit peu l'histoire).
Et c'est la reprise en main d'un homme par lui même (et son mentor/bon génie)... juste ça, mais c'est bien fait.
Comme toujours chez Loach, il y a le côté social, la dignité à conquérir, les emmerdes qui vous tombent sur le coin de la gueule quand vous flirtez avec la limite du légal et les situations qui semblent sans issue.

"Mais il faut avoir confiance en ses équipiers" dit King Eric (très fort en autoparodie). C'est sans doute utopique mais Ken Loach le montre (prouve ?) d'une très belle manière : cette scène est magnifique... et prolonge logiquement ce qu'on voit avant au pub ou dans son bureau.

Un grand film humain, social, généreux et positif (pour du Ken Loach car on a aussi un côté qui fout les jetons), bon sang ce que ça fait du bien. Loach ne rajeunit mais il fait très souvent des films qui font mouche (après "It's a free world..." début 2008) chapeau l'artiste pour ce côté fantastique (ah la trompette, le rock, la Marseillaise) et très ancré dans le réel (les places trop chères pour les petites gens, les accents à couper au couteau etc)

Ephéméride · Message par **Ephéméride** » 13 juin 2009 21:02

Num a écrit :Looking for Eric (oui ça fait King Eric sur l'affiche c'est exprès ) de Ken Loach.

hihi j'avais vu l'effet sur l'affiche
la petite anecdote autour de Cantona et ce film :

Télérama.fr a écrit :C'est l'histoire d'un footballeur cinéphile, « et il y en a plus que vous ne le pensez », dit notre homme. A la fin des années 80, alors qu'il jouait encore en France, Eric Cantona avait sauté dans sa voiture à l'issue d'un match pour saluer au petit matin son idole d'alors, Mickey Rourke, en promo à Paris. Deux rebelles ensemble... Vingt ans plus tard, alors que l'ex-sportif mène sans pression une petite carrière d'acteur, c'est Ken Loach qu'il est allé voir, avec en tête une envie de film : une histoire librement inspirée de sa relation avec Gary King, fan n°1 qui quitta famille et travail pour suivre le joueur de Leeds à Manchester.
« Seul un cinéaste anglais, passionné de foot, pouvait comprendre le sujet de l'intérieur », explique « Canto » avec son épais accent du Sud (de la France). Ces deux-là aussi se sont trouvés : même idée de l'engagement, même prime au collectif. Dans le film, Cantona l'avoue : « Mon meilleur souvenir, ce n'est pas un but, mais une passe. Sur un terrain comme sur un plateau de cinéma, on n'est rien sans son partenaire. » Il s'avoue très proche politiquement de Ken Loach, le dernier marxiste pur et dur. « C'est un cinéaste immense, mais l'homme l'est tout autant. Sur ses tournages, tout le monde est traité à la même enseigne, du machino au producteur. » Entre deux rôles, Eric Cantona milite, à sa façon : il prépare un travail photo sur la misère, pour la Fondation abbé Pierre.

moi j'irais bien voir Coraline aussi

Yann Quib · Message par **Yann Quib** » 15 juin 2009 12:03

j'ai vu en dvd "le dernier jour du reste de ma vie" c'est vachement bien , mélancolique et tendre, avec des supers acteurs, de l'humour, et la bande son ; Daho, Lou Reed, Bowie, Joplin, The Doors !!!!!