Baaziz, chanteur algérien énervé et énervant
Posté : 01 juin 2004 15:17
J'ai découvert Baaziz récemment sur France Inter (il était invité dans le 13/14), ils ont passé quelques extraits de son dernier album "Café de l'indépendance" et j'ai bien accroché.Baaziz est un chanteur algérien rebelle, engagé et politiquement très incorrect ! J'ai particulièrement bien aimé la reprise de la chanson de Renaud "Dès que le vent soufflera"!!
Je vous invite donc à écouter Baaziz !
Site : ici et là
Lu dans Marianne:
Baaziz, rebelle populaire
Il se définit comme le "président de la rue publique", mais on pourrait aussi lui décerner le titre de ministre de la chanson contestataire. Baaziz est algérien et chante depuis la fin des années 90 pour dénoncer l'oppression du pouvoir militaire en Algérie. Un rebelle populaire qui n'y va pas par quatre chemins, apostrophant sans manière Bouteflika sur la tartuferie des élections: "Atika, ton mandat est fini/ Tu as fait de l'Algérie une serpillière/ Tu as fait boire à ton peuple son propre sang." Baaziz paie cher sa liberté d'expression, mais ni l'exil ni la censure ne le font taire. C'est à la veille de l'élection algérienne, en avril dernier, qu'il a sorti son nouvel album, dédié à la "presse algérienne libre" et immédiatement saisi par les autorités. Chanté en "françalgérien", cet album de folk song ne ménage personne au nom de la liberté et de la démocratie. La grande force de Baaziz vient aussi de son humour et sa reprise de la chanson de Renaud vaut le détour: "Dès que Le Pen décidera je repartira/ Dès que Sarko le voudra nous nous en allerons." Avec Baaziz, le protest song retrouve ses lettres de noblesse.
Frédérique Briard
Baaziz sera au New Morning les 4 et 5 juin.
Je vous invite donc à écouter Baaziz !
Site : ici et là
Lu dans Marianne:
Baaziz, rebelle populaire
Il se définit comme le "président de la rue publique", mais on pourrait aussi lui décerner le titre de ministre de la chanson contestataire. Baaziz est algérien et chante depuis la fin des années 90 pour dénoncer l'oppression du pouvoir militaire en Algérie. Un rebelle populaire qui n'y va pas par quatre chemins, apostrophant sans manière Bouteflika sur la tartuferie des élections: "Atika, ton mandat est fini/ Tu as fait de l'Algérie une serpillière/ Tu as fait boire à ton peuple son propre sang." Baaziz paie cher sa liberté d'expression, mais ni l'exil ni la censure ne le font taire. C'est à la veille de l'élection algérienne, en avril dernier, qu'il a sorti son nouvel album, dédié à la "presse algérienne libre" et immédiatement saisi par les autorités. Chanté en "françalgérien", cet album de folk song ne ménage personne au nom de la liberté et de la démocratie. La grande force de Baaziz vient aussi de son humour et sa reprise de la chanson de Renaud vaut le détour: "Dès que Le Pen décidera je repartira/ Dès que Sarko le voudra nous nous en allerons." Avec Baaziz, le protest song retrouve ses lettres de noblesse.
Frédérique Briard
Baaziz sera au New Morning les 4 et 5 juin.