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Posté : 08 avr. 2007 3:17
par Sabrina
ah ça m'énerve je devais y aller à  ce concert et la veille pour le lendemain je pouvais plus !
Par contre pas mécontente d'avoir échappé à  Sing Sing paske la seule fois où je l'ai vu c'était au Limonaire avant ce même Bertrand Belin et ça m'a suffit...

Posté : 08 avr. 2007 10:33
par Spountz
Elaeudanla a écrit :Et toi Spountzy, t'en as pensé wak ?

J'oubliais de mentionner la première partie, assurée parSing-Sing...
J'oublais.
  • Hé hé...
    Ecoutez, mois, je n'étais au concert de la Cigale je crois que c'était ça... mais j'ai assisté à  l'enregistrement de La Bande Passante il y a un quinze jours à  la Bellevilloise. Et hormis les dialogues étonnants avec l'hote radiophonique de FIP, un peu à  l'ouest, et des premières parties à  chier et très trsè longues, hé bien c'était très bien...
    Ce nouvel album "conçu l'été parce que c'est beaucoup plus agréable", est une très jolie chose.
    Un mot à  été pronnoncé, sur le ton de la blague, à  propos de Sing-Sing et de cache cache de bières... Ils ont l'air de bien s'entendre les loustics...
    Sabrina, j'avais écouté Sing Sing moi aussi au Limonaire, et j'avais trouvé ça pas si pire -même si...- mais reconnais que le personnage est attachant, non, avec tous ses poils hirsutes et son sourire généreux, non?

    Bref, rappelons que Belin, ça déchire...
    Chez tous les bons fournisseurs de galettes à  reflets irisés.
    • Image

Posté : 08 avr. 2007 11:58
par Elaeudanla
Spountz a écrit :
  • Ecoutez, mois, je n'étais au concert de la Cigale je crois que c'était ça...
Au Café de la Danse, peuplé comme jamais, rempli au double de sa contenance normale.

Posté : 08 avr. 2007 13:06
par Sabrina
Spountz a écrit :Sabrina, j'avais écouté Sing Sing moi aussi au Limonaire, et j'avais trouvé ça pas si pire -même si...- mais reconnais que le personnage est attachant, non, avec tous ses poils hirsutes et son sourire généreux, non?
Je veux bien lui reconnaitre le poil hirsute mais je me rappelais pas du sourire généreux...où c'est que ce soir là  il était pas de bon poil hirsute.
Elaeudanla a écrit :Au Café de la Danse, peuplé comme jamais, rempli au double de sa contenance normale.
vous étiez 1000 !!! :shock:
un café de la danse rempli ça devait changer de la fameuse Cigale avec Albin de la Simone un peu clairsemé avec distrib' d'invitation limite à  volonté...

Posté : 28 avr. 2007 11:55
par hulkette
Critique de l'album sur le site de Chronic'art :

"Quoi ? De la chanson française dans Chronic'art ?" s'esbaudiront quelques obtus intégristes de la ligne Maginot indie-rock (cette ligne que l'on défend sans plus trop savoir pourquoi on la défend). Eh bien oui, une fois n'est pas coutume, la langue de Molière aura ici deux pages qui loueront ses meilleurs chevaliers galants et gentes damoiselles, champions d'un nouveau printemps de la chanson française qu'il convient de saluer. Car depuis l'école "bébête" (quoiqu'on n'ait jamais bien compris cette expression de Bayon), jamais tant beaux talents furent comptés céans (pour faire dans l'allitération médiévale) et il fallait le dire.

Si Dominique A, Katerine, Murat ou même Boogaerts font la pluie et le beau temps en France depuis les années 90, une nouvelle génération éclôt aujourd'hui : des Arman Mélies, Florent Marchet, Albin de la Simone, Bastien Lallemant, Holden, Bertrand Betsch, Flop, Tante Hortense, Barbara Carlotti, Bertrand Belin, qui se réclament peut-être moins du songwriting anglo-saxon (comme Dominique A a pu citer Daniel Johnston ou Lou Barlow dans ses premières interviews) que d'un certain classicisme esthète, qui irait de Django Reinhardt (Mocke de Holden et Bertrand Belin font la pompe dans les bistrots jazz) à  Bashung (associations et ellipses, mysticisme crypté), en passant par Ferré (poésie chantée), Barouh (bossa fantaisiste) ou même Trenet (lyrisme primesautier, dont on n'a jamais compris la modernité). Ce petit côté rétrograde n'est pas réac' pour autant, puisqu'il poursuit aussi la modernisation du chant en français opérée par le grand A (placement choisi des syllabes) et prend acte de l'abolition des frontières culturelles permise par la mondialisation (les ressorts tropicalistes chez Flop, l'electro germano-chilienne chez Holden). Pas de bête patriotisme ici, pour défendre ces belles lettres, juste une impression forte, qui dépasse la méfiance devant le terroir (rien à  voir avec la complaisance de pavillon de banlieue de Delerm ou les dents qui rayent le parquet de Benabar :roll: ), que quelque chose, d'important, est en train de se passer.


A titre d'exemple, tout commence bien avec La Perdue de Bertrand Belin, beau disque ambigu et attentif, où le détail d'une posture révèle la morbidité d'un tableau que l'on croyait érotique (Ali et Maria), où l'on prend le temps d'être un peu en retard sur soi-même (Au coeur des astres), légèrement déphasé ("A-t-elle du vent dans les cheveux ou bien l'on avance ?"), avant un parfait midi, où "les oiseaux se sont tus que l'on n'entendait pas" (Les Oiseaux) et le renversement de nos vases dans le ciel. Belin, démiurge "odieux" qui lance ses tigres sur Le Trou dans ta poitrine, chante aussi la parfaite lumière de la rencontre amoureuse (Tes Délices) ou la perte de l'évidence naturelle qui frappe doucement l'aliéné(e). Parfois fou chantant, dans un lyrisme légèrement (ou ironiquement) désuet (Les Orchidées), Belin traverse aussi les murs du château pour visiter les fous chantés, la bien nommée La Perdue ("A vos yeux rompus à  l'esquive l'on devine / Qu'on a brûlé les archives / Pourquoi mettre tous ces arbres autour de vous ?") ou celui errant sur des chemins qui ne mènent nulle part ("Ne reconnais rien à  la route/ Ne serai pas demain chez moi" sur Rien à  la ville) croquant tendrement ceux qui sont allés au front, pour nous, et ne sont qu'à  moitié revenus (La Tranchée) : "Je suis allé jouer dans un établissement psychiatrique en banlieue parisienne, réservé au personnel de l'éducation nationale. J'avais l'impression de pénétrer un endroit hors du monde, et finalement j'ai trouvé un endroit qui ressemblait plus au monde tel qu'il devrait être : beaucoup de considération pour les gens, beaucoup de silences aussi, qui étaient traversés par des éclairs, et cette somme de gens qui luttent pour rester en vie, qui marchent en regardant leurs pieds. J'ai eu l'impression de pénétrer un territoire très doux, où les individus sont vraiment considérés comme des individus. J'ai joué dans la cafeteria, devant un public qui compte beaucoup d'érudits, de gens à  qui on ne la fait pas. Si ça ne leur plait pas, ils se lèvent et s'en vont. Ils étaient très attentifs, très calmes, et quelques patients, qui n'avaient pas dit un mot depuis quinze jours, sont venus me parler à  la fin du concertÂ…". La Perdue évoque ainsi avec pudeur ces belles figures retirées, comme l'Emilie hantée des Zombies, chantée cette année en français par Barbara Carlotti. Carlotti partage d'ailleurs ici avec Belin une Aube posée élégiaque et solaire en même temps qu'un certain dandysme du chant, une distance aristocratique qui n'élève jamais la voix, mais appuie doucement les vocables qui touchent, font mal ou tressaillir, par une atonalité mélancolique, ou un léger fléchissement.

A cet art pointilliste de crooner esthète, Belin ajoute des oripeaux illustratifs ou évasifs qui doivent autant au rock'n'roll (C'est un virtuose de la guitare) ou au jazz (les pianos suspendus d'Olivier Daviaud) qu'à  Steve Reich (le finale de Rien à  la ville), Bartok ou Stravinsky. Rien à  la ville a ainsi une dimension fabuleuse, inspirée de l'Histoire du soldat de Ramuz mise en musique par Stravinsky et dite par Jean Cocteau : "J'ai appelé cet album La Perdue parce qu'il y a au fil des chansons toujours quelque chose de perdu : l'enfance, la vie, l'amour, quelque soit la quête. Mais j'ai voulu le faire comme des fables. J'ai voulu esthétiser une nostalgie fantasmée, qui n'est pas la mienne forcément". Aussi, Ali et Maria s'inspire d'un tableau d'Odilon Redon, et Le Trou dans ton coeur est une expression d'Henri Michaud, influence centrale, à  côté du Locus Solus de Raymond Roussel ou de L'Inconsolé de Kazuo Ishiguro, au sein d'une érudition maîtrisée : "Je lis beaucoup de poésie, de prose poétique, et depuis longtemps Philippe Jaccottet, qui a traduit Musil, Homère, Rilke, mais qui est aussi un auteur de prose, de poésie et d'analyse poétique brillant. J'aime beaucoup son ton et sa façon de contourner ses sujets. Il a un langage qui n'est pas tellement pénétré par les terminologies urbaines contemporaines. J'aime bien sa quête, qui était un peu celle de Francis Ponge aussi, ou de Gustave Roud, le maître de Jaccottet. Ce sont des esprits qui se confrontent au monde inerte. Par arborescence, j'ai l'impression que mes chansons parlent aussi de ça : d'éprouver les limites, les limites d'êtreÂ…". Les limites d'être, chacun à  sa manière essaie de les éprouver, sur un changement de ton (Carlotti), un néologisme (Arman Mélies), l'invention d'une géographie (Florent Marchet), l'art des chutes (Tante Hortense) ou des vertiges (Holden). Mais Bertrand Belin, poète vif et chanteur précis, est bien aujourd'hui le plus élégant des funambules. "

Wilfried Paris

Posté : 06 juil. 2007 10:48
par Stéfanie
...il y aura bientôt un petit concert gratuit dans le cadre du festival Indetendances à  Paris-Plage (20 juillet) :D

Posté : 22 juil. 2007 21:27
par Stéfanie

...le voilà  :D :

Image

Posté : 22 juil. 2007 21:30
par Mareck
j'adore celle d'olivier tout en bas :lol:

merki encore :wink:

(et je viens juste de comprendre pourquoi tes fotos que t'avais mis sur le
fil jetable se sont faites réexpédier ici ....cf klem :-)p )

Re: Bertrand Belin

Posté : 08 mars 2010 9:45
par Num
Rien à faire j'accroche pas. Bertrand Belin est un gentil et talentueux garçon (dont l'apport rock en tant que guitariste lors d'une tournée de Bénabar était à mes yeux très important) mais je reste totalement hermétique à ce qu'il chante. Je l'ai revu en concert vendredi (avec une batteuse) et... ben c'est pareil qu'avant (sauf qu'il est barbu).

Cela dit, c'était pas le "pire" de la soirée car en troisième partie (23h+), on a eu Rodolphe Burger qui a joué trop fort (était ce la bonne salle, le bon soir pour un set si rock ?) et surtout trop long (près de 2h....), en enchainant les (loooongs) morceaux (sans réelle interaction avec le public), avec des paroles surtout en anglais (mais dix mots par minute, je sais pas si c'est encore de la chanson), bref on s'est barrés pendant le premier rappel car on n'en pouvait plus.

Re: Bertrand Belin

Posté : 14 mars 2011 19:07
par hulkette
Bientôt, En Coulisse Avec Bertrand Belin
http://vimeo.com/20879818

Re: Bertrand Belin

Posté : 22 mars 2011 10:52
par hulkette
Découvrez le nouveau reportage : En Coulisse Avec Bertrand Belin (en collaboration avec Fabienne Chemin) et n'hésitez pas à nous donner vos impressions!!!

Tourné en février 2011 à L'épicerie moderne / salle musiques actuelles.

Bon reportage à tous, encoulissement vôtre...

http://1journeeavec.free.fr/bertrand_belin_577.htm

Re: Bertrand Belin

Posté : 09 avr. 2011 11:55
par Stéfanie

:-)1

Je "complète" avec quelques photos du concert d'hier soir, à la Cigale :wink:

Re: Bertrand Belin

Posté : 09 avr. 2011 13:08
par Num
tiens il n'est plus barbu :-)p
et le pianiste me dit vaguement quelque chose :mrgreen:

Re: Bertrand Belin

Posté : 09 avr. 2011 14:22
par Stéfanie

Ah oui ? T'es sûr ?^^

Tu dois confondre :-)p

Re: Bertrand Belin

Posté : 10 avr. 2011 19:26
par adrienar
Stéfanie a écrit :
:-)1

Je "complète" avec quelques photos du concert d'hier soir, à la Cigale :wink:
Dommage , j'ai râté le convcert car j'adore Belin , il est vrai que j'étais avec Bénabar au théâtre du Rond Point .
Merci pour les photos stéphanie . :D

Re: Bertrand Belin

Posté : 08 mai 2011 12:25
par Stéfanie

Vu hier soir en "concert littéraire" au Point Ephémère (dans le cadre du festival Paris en toutes lettres) -

Un peu conceptuel par des moments, mais pas inintéressant du tout ! :-)1

Re: Bertrand Belin

Posté : 14 juil. 2011 16:50
par adrienar
Bertrand Belin sera en concert gratuit place de l ' Hôtel de Ville à Paris le 24 juillet 2011 . Il y aura aussi Florent Marchet . :D

Re: Bertrand Belin

Posté : 25 juil. 2011 20:49
par adrienar
Photo du concert de l¨'Hôtel de Ville de Paris :

Image

Re: Bertrand Belin

Posté : 26 juil. 2011 11:27
par Galoso
merde ! je l'ai manqué.
ça a donné quoi ? les filles avaient de sublimes escarpins rouges ?

Re: Bertrand Belin

Posté : 26 juil. 2011 23:04
par adrienar
C'était super et il y avait aussi Florent Marchet .

Re: Bertrand Belin

Posté : 27 juil. 2011 12:33
par Galoso
ouch ! fantastique ! j'aurais tellement être là :)

Re: Bertrand Belin

Posté : 29 oct. 2012 1:50
par adrienar
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... hUWHwSj9ho[/video]


Delphine Volange chante des chansons de Bertrand Belin .

L'album de delphine Volange sort demain , encore un cd à acheter .

Extraits en écoute ici :

http://www.amazon.fr/Et-Delphine-Volang ... 09CVS8PM/r

Re: Bertrand Belin

Posté : 16 avr. 2013 8:44
par adrienar
BERTRAND BELIN
Variété et chanson françaises, Pop-rock/Folk
le mercredi 29/05/2013 à 20h00


LA GAÎTE LYRIQUE
3 bis, rue Papin
75003 PARIS 03
Plus d'infos sur cette salle

Re: Bertrand Belin

Posté : 26 avr. 2013 2:31
par adrienar
Image

L'album Parcs de Bertrand Belin sortira le 27 mai. Le single Un Déluge est déjà en écoute.