Le zoo de Vincennes
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Pour écouter tout (ou presque) Bénabar, y a beaucoup de choses chez Deezer. Un gentil internaute a fait la liste ici
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- klem ogre de benabarback
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Bisou Petite Fleur
EBT ?
Est-ce de ma faute à moi si j’aime le café et l’odeur des ptits chats
me coucher tard la nuit me lever tôt après minuit
aller au resto et boire des diabolos ?
à notre santé !
Urban Trip Paris
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- mariet
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oui, oui, j'en ai pleins... celles que j'ai sur mon ordi de boulot:Alain D. a écrit :Mariet, envoie nous des photos d'Eléphants!!!! Et de Girafes
"Faudrait un Lexomil gros comme un pain de campagne" ou un simple bain de boue
"quand on ne fait même plus peur aux gosses", en vrai, j'vous jure que c'est gros (là , celui-là est à la moitié d'un buffle)
"une baleine noyée dans les eaux de la Seine": celle-ci vit 6 mois par an en Afrique du Sud et le reste du temps en Antarctique.
ça, c'est un Kudu, une des plus belles antilopes (pour moi)
et une spéciale pour Alain:
- Popette
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Je trouve la musique et la manière de chanter très sensuelles, limite érotique.
Alors forcément, je trouve que ça ne colle pas trop aux paroles et du coup j'aime moyen, si je peux faire avance rapide je le fais (ouai je sais mon autoradio est à cassette, ça craint du boudin, mais il fonctionne bien et c'est le principal gna gna gna).
Sinon, c'est vrai que les paroles représente bien la tristesse des animaux.
Alors forcément, je trouve que ça ne colle pas trop aux paroles et du coup j'aime moyen, si je peux faire avance rapide je le fais (ouai je sais mon autoradio est à cassette, ça craint du boudin, mais il fonctionne bien et c'est le principal gna gna gna).
Sinon, c'est vrai que les paroles représente bien la tristesse des animaux.
Rien ne sert de courir, ça sert à rien du tout.
- Alain D.
- Dans l'au dela des Apaches
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mariet a écrit :oui, oui, j'en ai pleins... celles que j'ai sur mon ordi de boulot:Alain D. a écrit :Mariet, envoie nous des photos d'Eléphants!!!! Et de Girafes
"Faudrait un Lexomil gros comme un pain de campagne" ou un simple bain de boue
"quand on ne fait même plus peur aux gosses", en vrai, j'vous jure que c'est gros (là , celui-là est à la moitié d'un buffle)
"une baleine noyée dans les eaux de la Seine": celle-ci vit 6 mois par an en Afrique du Sud et le reste du temps en Antarctique.
ça, c'est un Kudu, une des plus belles antilopes (pour moi)
et une spéciale pour Alain:
Une amie géographe m'a transmis ceci:
Bénabar géographe ? A propos du zoo de Vincennes
Alors que sÂ’annonce le café géo consacré à la géographie du territoire animal (mardi 22 mars, 20h00, Paris, Café de Flore), la chanson de Bénabar sur le zoo de Vincennes - pure merveille poétique et géographique - nous revient aux oreilles. Elle exprime avec talent certaines problématiques liées à la place de lÂ’animal dans nos sociétés, et rappelle combien les zoos sont des lieux qui peuvent légitimement intriguer le géographe.
Tout zoo nÂ’a-t-il pas lÂ’étonnant pouvoir de faire se côtoyer des animaux qui nÂ’auraient jamais la chance, en « pleine nature », de se rencontrer. Le zoo fait ainsi « juxtaposer en un seul lieu réel (...) plusieurs emplacements qui sont en eux-mêmes incompatibles », comme le disait Michel Foucault à propos des hétérotopies (Foucault, 2001). Aux yeux du philosophe, les hétérotopies sont des espaces autres, des lieux réels qui contestent les lieux qui les entourent, « sortes dÂ’utopies effectivement réalisées ». Or, ne trouve-t-on pas rassemblés sur les 14 hectares du zoo de Vincennes, dans le XII° arrondissement de Paris, plus de 1200 animaux, originaires de tous les continents ou presque (girafes, manchots, éléphants, rennes, loups, guanacos, ours, okapis, lémuriens...) ? Le zoo nous offre une planète animale en miniature, de même que le jardin se présentait comme totalité du monde :
« Le jardin traditionnel des persans était un espace sacré qui devait réunir à lÂ’intérieur de son rectangle quatre parties représentant les quatre parties du monde, avec un espace plus sacré encore que les autres qui était comme lÂ’ombilic, le nombril du monde en son milieu, (cÂ’est là quÂ’étaient la vasque et le jet dÂ’eau) ; et toute la végétation du jardin devait se répartir dans cet espace, dans cette sorte de microcosme. (. . .) Le jardin, cÂ’est la plus petite parcelle du monde et puis cÂ’est la totalité du monde. Le jardin, cÂ’est, depuis le fond de lÂ’Antiquité, une sorte dÂ’hétérotopie heureuse et universalisante (de là nos jardins zoologiques) » (Foucault, 2001)
Loin de cette hétérotopie heureuse, Bénabar dénonce le « triste monde » du zoo de Vincennes. Le début de sa chanson est éloquent :
Mais la chanson de Bénabar va plus loin encore, abordant les représentations que lÂ’on se fait du sauvage et de lÂ’animalité. Dénonçant le ridicule du zoo qui finalement domestique les bêtes en croyant faire spectacle (et commerce) de leur animalité sauvage, Bénabar nous livre du même coup sa représentation de lÂ’animalité, qui serait à lÂ’opposé même de lÂ’humanité. Dans sa chanson, il rêve « de la savane et des vastes plaines », de « bêtes féroces », dÂ’éléphants dont les défenses ne soient pas « inutiles et ternies ». Ses comparaisons et métaphores anthropomorphiques se veulent des dénonciations, le zoo, « minable safari domestique », aurait Â’Â’dé-naturéÂ’Â’ les animaux : le lion devient « vieux beau à bedaine » victime de « calvitie », et les éléphants auraient besoin dÂ’un « Lexomil » face à « la déprime qui les gagne ». Ce quÂ’il dit du lion est parfaitement révélateur de cette logique théâtrale dÂ’un spectacle dénaturant :
Mais la dichotomie humain/animal, sous produit de la dichotomie nature/culture, est plus troublante quÂ’il nÂ’y paraît. Souvenons-nous de ces zoos humains de la République coloniale, où des « indigènes » étaient présentés comme des « animaux », des sous-hommes dans cette logique. Le zoo de Vincennes nÂ’a-t-il pas dÂ’ailleurs été crée en 1931 juste en face de lÂ’Exposition coloniale ? Dans les mentalités de lÂ’époque, les « indigènes » vivaient dans un espace « sauvage » que les Occidentaux devaient coloniser, « civiliser », « mettre en valeur ». Rappelons ici que lÂ’aspect prétendument sauvage de ces espaces de lÂ’ailleurs justifiait la colonisation, en biffant opportunément que ces espaces étaient justement peuplés, habités, organisés, par des sociétés humaines, bien humaines...
Cette approche post-coloniale, Bénabar ne lÂ’aborde pas de front dans sa chanson. Il préfère retourner le questionnement.
DÂ’où la fin de la chanson de Bénabar se découvrant lui-même indigène :
La présentation officielle du zoo de Vincennes est sans ambiguïté : « La plupart des animaux abrités dans notre parc appartient à des espèces en voie de disparition à cause de la destruction totale ou partielle de leur habitat forestier. Saluant quelques 150 naissances par an parmi ses pensionnaires, le Parc Zoologique de Paris est toujours resté à lÂ’avant-garde de la conservation. Nous souhaitons de tout coeur que ceux qui, jeunes ou moins jeunes, viennent visiter notre parc, repartent non seulement heureux des moments quÂ’ils y ont passés, mais aussi conscients de leur propre responsabilité face à la protection de lÂ’environnement ». Le terme de « pensionnaires » fait bien sûr sourire quand on a en tête la chanson de Bénabar et quand on pense que le mot « détenus » vient plutôt à lÂ’esprit pour dÂ’autres espaces de captivité...
Un récent article de LÂ’Express (16 août 2004) rappelait toutefois que lÂ’approche classique, qui voulait sanctuariser la nature en musée naturel et figé, est totalement obsolète aujourdÂ’hui. Les populations locales sont au contraire impliquées dans une gestion sur place du milieu : « Illustration au Niger, où, depuis 2001, le zoo de Doué soutient un projet de protection des dernières girafes libres dÂ’Afrique occidentale. Pour défendre les grands ruminants, on améliore les conditions de vie des villageois - achat de moulins à mil et dÂ’une moto-ambulance, développement du microcrédit pour favoriser les cultures de contre-saison. Ainsi, girafes et paysans ne sont plus en concurrence au sein de leur écosystème commun ». Notons toutefois que cette rhétorique a du mal à convaincre : démarche trop longue, trop ponctuelle, pour être généralisée, et notons aussi que cela a lieu sur place, au Niger, et nullement dans la proche banlieue parisienne.
On le voit, la question de lÂ’animal et de lÂ’humain recoupe pour une bonne part celle du proche et du lointain, de lÂ’ici et de lÂ’ailleurs. Au point que, de la chanson de Bénabar aux parcs zoologiques, des reportages animaliers aux peluches de nos enfants, en passant inévitablement par nos habitudes alimentaires, on ne sait plus trop quelle est la place de lÂ’animal dans la société. Troublantes géographies animales bien plus omniprésentes que ce quÂ’on pourrait croire.
Olivier Milhaud, Université de Paris 1
Bénabar géographe ? A propos du zoo de Vincennes
Alors que sÂ’annonce le café géo consacré à la géographie du territoire animal (mardi 22 mars, 20h00, Paris, Café de Flore), la chanson de Bénabar sur le zoo de Vincennes - pure merveille poétique et géographique - nous revient aux oreilles. Elle exprime avec talent certaines problématiques liées à la place de lÂ’animal dans nos sociétés, et rappelle combien les zoos sont des lieux qui peuvent légitimement intriguer le géographe.
Tout zoo nÂ’a-t-il pas lÂ’étonnant pouvoir de faire se côtoyer des animaux qui nÂ’auraient jamais la chance, en « pleine nature », de se rencontrer. Le zoo fait ainsi « juxtaposer en un seul lieu réel (...) plusieurs emplacements qui sont en eux-mêmes incompatibles », comme le disait Michel Foucault à propos des hétérotopies (Foucault, 2001). Aux yeux du philosophe, les hétérotopies sont des espaces autres, des lieux réels qui contestent les lieux qui les entourent, « sortes dÂ’utopies effectivement réalisées ». Or, ne trouve-t-on pas rassemblés sur les 14 hectares du zoo de Vincennes, dans le XII° arrondissement de Paris, plus de 1200 animaux, originaires de tous les continents ou presque (girafes, manchots, éléphants, rennes, loups, guanacos, ours, okapis, lémuriens...) ? Le zoo nous offre une planète animale en miniature, de même que le jardin se présentait comme totalité du monde :
« Le jardin traditionnel des persans était un espace sacré qui devait réunir à lÂ’intérieur de son rectangle quatre parties représentant les quatre parties du monde, avec un espace plus sacré encore que les autres qui était comme lÂ’ombilic, le nombril du monde en son milieu, (cÂ’est là quÂ’étaient la vasque et le jet dÂ’eau) ; et toute la végétation du jardin devait se répartir dans cet espace, dans cette sorte de microcosme. (. . .) Le jardin, cÂ’est la plus petite parcelle du monde et puis cÂ’est la totalité du monde. Le jardin, cÂ’est, depuis le fond de lÂ’Antiquité, une sorte dÂ’hétérotopie heureuse et universalisante (de là nos jardins zoologiques) » (Foucault, 2001)
Loin de cette hétérotopie heureuse, Bénabar dénonce le « triste monde » du zoo de Vincennes. Le début de sa chanson est éloquent :
- Le rhinocéros du zoo de Vincennes
Sa peau est une écorce qui craquelle, il traîne
Licorne monstrueuse aux paupières de terre glaise
Mastodonte de peine sans espoir de remise
Vieillard, un enclos de béton vieux
Vieille gloire, un hospice de banlieue
A lÂ’étroit piégé dans le zoo de Vincennes
Une baleine noyée dans les eaux de la Seine
Quel chagrin, quel triste monde
Où la savane se fane à lÂ’ombre
De la fausse montagne du zoo de Vincennes.
Mais la chanson de Bénabar va plus loin encore, abordant les représentations que lÂ’on se fait du sauvage et de lÂ’animalité. Dénonçant le ridicule du zoo qui finalement domestique les bêtes en croyant faire spectacle (et commerce) de leur animalité sauvage, Bénabar nous livre du même coup sa représentation de lÂ’animalité, qui serait à lÂ’opposé même de lÂ’humanité. Dans sa chanson, il rêve « de la savane et des vastes plaines », de « bêtes féroces », dÂ’éléphants dont les défenses ne soient pas « inutiles et ternies ». Ses comparaisons et métaphores anthropomorphiques se veulent des dénonciations, le zoo, « minable safari domestique », aurait Â’Â’dé-naturéÂ’Â’ les animaux : le lion devient « vieux beau à bedaine » victime de « calvitie », et les éléphants auraient besoin dÂ’un « Lexomil » face à « la déprime qui les gagne ». Ce quÂ’il dit du lion est parfaitement révélateur de cette logique théâtrale dÂ’un spectacle dénaturant :
- Il ne tourne même plus comme un lion en cage
A quoi bon encore jouer les bêtes féroces
Quand on ne fait même plus peur aux gosses
Mais la dichotomie humain/animal, sous produit de la dichotomie nature/culture, est plus troublante quÂ’il nÂ’y paraît. Souvenons-nous de ces zoos humains de la République coloniale, où des « indigènes » étaient présentés comme des « animaux », des sous-hommes dans cette logique. Le zoo de Vincennes nÂ’a-t-il pas dÂ’ailleurs été crée en 1931 juste en face de lÂ’Exposition coloniale ? Dans les mentalités de lÂ’époque, les « indigènes » vivaient dans un espace « sauvage » que les Occidentaux devaient coloniser, « civiliser », « mettre en valeur ». Rappelons ici que lÂ’aspect prétendument sauvage de ces espaces de lÂ’ailleurs justifiait la colonisation, en biffant opportunément que ces espaces étaient justement peuplés, habités, organisés, par des sociétés humaines, bien humaines...
Cette approche post-coloniale, Bénabar ne lÂ’aborde pas de front dans sa chanson. Il préfère retourner le questionnement.
- Est-ce que chez eux, les enfants dÂ’Afrique
Vont visiter des parcs zoologiques
Pour voir enfermées des bêtes qui viennent de loin
Des chats, des pigeons, des horodateurs ou des chiens ?
Le zoo de Vincennes, sinistre fête foraine
Arche de Noé de banlieue parisienne
Curieuse ménagerie triste et funèbre
Où les animaux sÂ’emmerdent
DÂ’où la fin de la chanson de Bénabar se découvrant lui-même indigène :
- Quel chagrin
Quel triste monde
Où la savane se fane à lÂ’ombre
De la fausse montagne du zoo de Vincennes.
Dire que jÂ’en suis lÂ’indigène...
La présentation officielle du zoo de Vincennes est sans ambiguïté : « La plupart des animaux abrités dans notre parc appartient à des espèces en voie de disparition à cause de la destruction totale ou partielle de leur habitat forestier. Saluant quelques 150 naissances par an parmi ses pensionnaires, le Parc Zoologique de Paris est toujours resté à lÂ’avant-garde de la conservation. Nous souhaitons de tout coeur que ceux qui, jeunes ou moins jeunes, viennent visiter notre parc, repartent non seulement heureux des moments quÂ’ils y ont passés, mais aussi conscients de leur propre responsabilité face à la protection de lÂ’environnement ». Le terme de « pensionnaires » fait bien sûr sourire quand on a en tête la chanson de Bénabar et quand on pense que le mot « détenus » vient plutôt à lÂ’esprit pour dÂ’autres espaces de captivité...
Un récent article de LÂ’Express (16 août 2004) rappelait toutefois que lÂ’approche classique, qui voulait sanctuariser la nature en musée naturel et figé, est totalement obsolète aujourdÂ’hui. Les populations locales sont au contraire impliquées dans une gestion sur place du milieu : « Illustration au Niger, où, depuis 2001, le zoo de Doué soutient un projet de protection des dernières girafes libres dÂ’Afrique occidentale. Pour défendre les grands ruminants, on améliore les conditions de vie des villageois - achat de moulins à mil et dÂ’une moto-ambulance, développement du microcrédit pour favoriser les cultures de contre-saison. Ainsi, girafes et paysans ne sont plus en concurrence au sein de leur écosystème commun ». Notons toutefois que cette rhétorique a du mal à convaincre : démarche trop longue, trop ponctuelle, pour être généralisée, et notons aussi que cela a lieu sur place, au Niger, et nullement dans la proche banlieue parisienne.
On le voit, la question de lÂ’animal et de lÂ’humain recoupe pour une bonne part celle du proche et du lointain, de lÂ’ici et de lÂ’ailleurs. Au point que, de la chanson de Bénabar aux parcs zoologiques, des reportages animaliers aux peluches de nos enfants, en passant inévitablement par nos habitudes alimentaires, on ne sait plus trop quelle est la place de lÂ’animal dans la société. Troublantes géographies animales bien plus omniprésentes que ce quÂ’on pourrait croire.
Olivier Milhaud, Université de Paris 1
Tu fais des ronds dans l'onirie
du ruisseau de nos réverbères
où les baleines angora tri-
cotent du plancton pour l'hiver.
du ruisseau de nos réverbères
où les baleines angora tri-
cotent du plancton pour l'hiver.
- Aurore*
- En bénabarboteuse...
- Messages : 127
- Enregistré le : 18 févr. 2006 21:05
- Localisation : Nouvelle Lyonnaise !!!!
Waow, ça c'est de la réfléction !!!
Je cherche une raison de me plaindre, mais je n'en trouve pas... Ce qui m'en fournit une !!!!
Un ptit tour sur mon blog?
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