Bénabar : "Nous n'avons arnaqué personne", France Soir

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Ephéméride
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Bénabar : "Nous n'avons arnaqué personne", France Soir

Message par Ephéméride »

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L’artiste achève sa tournée ce soir au Palais omnisports de Paris-Bercy
Parti sur la route en février dernier, le chanteur s’arrêtera quelque temps pour préparer de nouvelles chansons. L’heure du bilan est venue.
Après dix mois de tournée, Bénabar fredonne ses dernières notes de musique ce soir. Il fait le point quant aux mois passés sur la route et répond aux critiques avec le franc-parler dont il est coutumier.

FRANCE-SOIR : Pourquoi avez-vous retenu le Palais omnisport de Bercy pour votre dernier concert ?
BÉNABAR : Ce n’est pas très glamour, mais pour être honnête c’est un choix de la production. Nous avons cherché une salle qui puisse accueillir le nombre de personnes que nous espérions faire venir pour cette dernière date.

Justement, on a pu lire dans la presse que vous ne remplissiez plus les salles. Une réaction ?
C’est un journaliste menteur de Paris-Match qui a écrit ça. Il m’a classé dans les flops. Je le rassure, ça arrivera certainement, mais ce n’est pas encore le cas. Toutes les dates que nous faisons en ce moment sont des concerts supplémentaires. Sans vouloir paraître prétentieux, nous allons dépasser 800.000 spectateurs. C’est déjà pas mal.

En dehors des chiffres, quel bilan dressez-vous de cette tournée ?
Je touche du bois, car elle s’achève ce soir. Sans mentir, je pense qu’elle s’est bien passée. Même si tous les concerts n’ont pas forcément été exceptionnels dans le sens où je n’ai pas obligatoirement chanté divinement, il s’est passé quelque chose avec le public. Cela dit, c’est très difficile à exprimer.

Pourriez-vous être un peu plus précis ?
J’ai le sentiment que nous n’avons arnaqué personne. Il n’y a pas eu de décalage avec le public. Par ailleurs, entre les dix personnes sur scène et les quarante que nous étions sur la route, l’ambiance a été très bonne.

Quel est votre moins bon souvenir ?
Il n’y a pas eu de drame, mais notre batteur a dû être opéré d’urgence d’une péritonite. Il a fallu le remplacer le soir même à Montbéliard alors qu’il partait pour l’hôpital en ambulance.

Dans quel état d’esprit êtes-vous en ce moment ?
C’est un peu bizarre, car plusieurs sentiments se mélangent. Une certaine nostalgie s’installe. En même temps, sans me plaindre car mon travail est bien moins dur que d’autres, je ressens de la fatigue. Etre en tournée, c’est beaucoup de pression, on se couche tard, on dort dans un bus… Enfin, j’ai une certaine peur du vide et ce concert marque la fin d’un cycle. Je me retrouve donc aussi un peu au bord du gouffre.

Y aura-t-il des surprises à Bercy ?
Nous avons une petite tradition qui consiste à laisser la place aux techniciens pour un morceau. C’est un moment épique. En ce qui concerne le concert lui-même, nous l’avons retravaillé pour que cela ne ressemble pas complètement aux dates parisiennes.

Le 1er décembre est la Journée mondiale de lutte contre le sida. Y ferez-vous allusion ?
Non, car sur scène je fais une différence entre le spectacle et les prises de position citoyennes. De plus, les gens sont adultes et n’ont pas besoin de moi pour leur dire qu’il faut faire attention à ce virus. Je crois que ce serait malvenu de ma part. En revanche, il y a une opération pour vendre les rubans rouges.
Les certitudes sont de pâte molle, elles se modèlent à volonté. (Du Domaine des Murmures)
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