Faites nous votre Cinéma (2010)

[Num]

si certains veulent comparer entre The Social Network et la réalité, cliquez ici (c'est en anglais)

[Stéfanie]

Le Nom des gens de Michel Leclerc

Vu aussi, et pareil, beaucoup aimé. C'est frais et drôle sans être plat, agréablement décalé, un peu caricatural sur le bords, certes (sur le coup c'est pas gênant, cela dit), mais avec un message intéressant et des acteurs qui assurent dans leurs rôles (mention spéciale pour Jacques Gamblin et Zinedine Soualem).
"Le Nom des gens" soulève un certain nombre de paradoxes du quotidien de manière ludique et propose alors aux spectateurs un film à la fois intéressant et divertissant : mélange réussi

[Num]

Harry Potter et les Reliques de la Mort, 1ère partie de David Yates

Comme vous le savez, le 7e livre est divisé en deux films... Quand on voit les coupures (très dommageables si on aime les livres) qui ont eu lieu pour les adaptations précédentes (surtout à partir du tome 3), on se dit que ce n'est pas forcément un mal. Sauf que bien entendu, il faut composer avec ce qui n'avait pas pu être montré avant (faute de temps). Alors on a droit à d'autres raccourcis (ah oui et si vous ne savez pas vraiment où on en est, pas la peine d'aller voir le film...).
Comme la première partie du livre, c'est un peu long et les héros ne savent pas quoi foutre (si je me rappelle bien le point de vue de l'extérieur, la différence de perception est fascinante).
Sinon, c'est encore une fois un best of du livre (malgré le temps supplémentaire) et il manque tout ce qui fait l'intérêt de la saga, à savoir les détails (si on n'a pas suivi les épisodes précédents autant ne pas venir du tout). Ici on n'évoque pas la jeunesse de Dumbledore, on ne voit pas la chambre de Luna (j'avais trouvé cette scène très émouvante dans le livre), on n'explique pas comment ils sont suivis (et encore j'ai oublié d'autres détails du livre depuis sa lecture y a 3 ans si je me souviens bien) bref c'est long mais ça va trop vite pour que ce soit à la hauteur du livre.

Visuellement (si on oublie les plans de bataille où on a la gerbe tellement ça va vite), c'est plutôt joli surtout si on aime faire du camping dans le Pas de Calais à la fin de l'automne/début de l'hiver. La séquence du conte est une très bonne trouvaille, qui sort de l'ordinaire dans un film plan plan.
Bien vu pour le sac d'Hermione, perso je l'avais imaginé plus grand
Les acteurs non principaux sont plutôt bons, je suis toujours fan de Snape/Rogue, Ombrage et Luna Lovegood. La fin est un "faux" point d'orgue mais il faut bien un cliffhanger pour faire attendre la suite (juillet 2011)
Bref, ça "rend mieux" au ciné mais vous attendez pas à un moment inoubliable.


De vrais mensonges de Pierre Salvadori
J'aime beaucoup les films de Salvadori, surtout les premiers sorry...
Je ne vais pas vous raconter le début de l'histoire car tout l'intérêt du film est dans son évolution (et aussi dans les dialogues). Émilie (Audrey Tautou) co-dirige un salon de coiffure à Sète dans lequel travaille Jean (Sami Bouajila) qui est "homme à tout faire" du salon, est très séduit par sa patronne mais n'ose pas lui avouer directement. Alors il lui écrit une lettre anonyme qu'Emilie fout rapidement à la poubelle après l'avoir vaguement lue... Puis, pour essayer de remonter le moral de Maddy (Nathalie Baye), sa mère, qui se laisse aller depuis que son mari est parti depuis 4 ans avec une jeunette, elle décide de lui envoyer cette lettre. Et soudain c'est le drame
Cette comédie n'est pas parfaite, c'est vrai.. Le rôle de Nathalie Baye n'est pas très intéressant, Audrey Tautou (elle a vraiment un tatouage sur la nuque??) est charmante mais pas assez (pour ce genre de film), ça louche franchement vers A Hepburn sans pour autant l'être totalement. Sami Bouajila est en retrait (c'est son rôle) et c'est aussi un peu dommage. Le film est très écrit, ce qui donne à la fois des dialogues savoureux mais aussi un côté un peu artificiel, cela manque de laissez-aller. Le film s'essouffle aussi un peu vers la fin. Bref tous ces petits éléments qui font que le film est bien mais il manque ce "petit truc en plus" qui le rendrait exceptionnel. Et c'est dommage car il y a de belles idées de plans (le début ou bien les ombres chinoises), des personnages savoureux (la caissière qui ne comprend pas tout). Un joli petit moment, malgré tout, de la part d'un rare cinéaste français qui fait des comédies de ce genre (et de ce niveau)

[Num]

Un balcon sur la mer de Nicole Garcia

Marc travaille dans l'immobilier dans le sud, avec son beau-père. Il a une femme et une fille dans une belle maison avec piscine, tout va bien. Sauf qu'un jour, il rencontre une cliente et reconnaît Cathy, une fille dont il était ami (ou plus) quand ils vivaient à Oran avant l'indépendance de l'Algérie. Cela va l'amener à réfléchir...

Je sors du film avec un grand "moui, pas désagréable mais pas non plus inoubliable". Dujardin est pas mal (sans plus), Sandrine Kiberlain est à peine présente, Michel Aumont est bien et MJ Croze remplit son rôle de "personne énigmatique" (mais elle est mieux en brune à mon avis). Le film se passe dans le milieu des années 1980, ce n'est jamais dit explicitement mais on le voit aux voitures, au manque de téléphone portable ou au Roland Garros avec Wilander/Becker/Noah... et c'est logique car sinon on se demande comment un homme de 35 ans aurait pu quitter Oran en 1962 à l'age de 12 ans (grosso modo).
Le Sud (Nice-Aix) est pas mal dépeint (l'Algérie aussi) du point de vue photo mais mêler les magouilles immobilières n'apportent pas grand chose (une distraction ?). Y avait sans doute moyen de faire mieux (le final est joli, cependant)

[Num]

Les émotifs anonymes de Jean-Pierre Améris.

Pas un chef d'œuvre loin de là mais un petit film plaisant (qui aurait sans doute gagné à être plus travaillé, approfondi, notamment au niveau des personnages) sur 2 inadaptés, très timides dont l'émotivité (du titre) se manifestent différemment (évanouissement, suée). Isabelle Carré est charmante, Benoît Poelvoorde est impeccable, c'est assez enlevé (sur 1h20 ça aide, faut dire ^^), on passe un bon moment pas prise de tête avec un humour assez raffiné (et qui donne envie de manger du chocolat). Et c'est à peu près tout (c'est déjà pas mal, me direz vous).

[Num]

Inside Job de Charles Ferguson.
La crise financière de 2008, vous n'y avez rien compris ? Rassurez-vous avec ce documentaire, cela va être plus limpide. Le réalisateur du documentaire (aidé par Matt Damon comme narrateur) remonte dans le temps pour expliquer les raisons de la crise. Et même sans formation financière, on comprend (avec schémas parfois ) les subprimes, la titrisation, les notations de crédit etc...
L'enquêteur est sérieux (et "à charge" même si ce n'est pas politique puisque Démocrates et Républicains en prennent tous les deux pour leur grade) mais pas frimeur à la Michael Moore... certains interviewés ont du se sentir piégés car certaines réponses, certains silences en disent très long... Au final, le film s'attache surtout à la "haute" économie en montrant vers la fin les répercussions vers le bas (car ce sont les pauvres qui paient). En cela, il est intéressant de continuer avec Cleveland contre Wall Street de JS Bron qui va en sens inverse (s'appuyant sur le témoignage de "vrais gens"). C'est un cours magistral (dans les deux sens du terme), implacable et pessimiste car il montre que rien n'a changé malgré les bonnes intentions de 2008-9... Et en plus, je pense qu'il ne sera vu que par des convertis....

(sinon j'ai aussi vu Shrek 4 mais c'est pas extraordinaire tout de même...)

[Ephéméride]

Another Year de Mike Leigh



Quatre saisons qui nous amènent chacune d'elles à leur tour chez Tom et Gerri (ça ne s'invente pas). On vient chez eux épancher ses découragements et ses peines, partager ses espoirs et ses joies. Le moment d'un thé ou d'un repas ou le temps d'une nuit dans le lit de Joe, leur fils.

Quand je suis ressortie de la séance, j'étais un peu déçue de ne pas repartir avec une note optimiste en tête.
Puis plus je repensais au film, mieux je l'aimais. En fin de compte, il y a plein de choses qui m'ont plu : avant tout les "tronches" des acteurs (Jim Broadbent ), le temps que les personnages accordent au silence (ils prennent le temps d'être silencieux plus exactement), la sincérité qui se dégage et puis d'autres choses...
Après avoir vu ce film, j'ai un cliché qui me vient du genre "les végétariens portent des chaussures commerce équitable" (Vincent Delerm, Le Cœur des Volleyeuses...) et c'est celui-ci : les gens gentils portent des gilets en laine longs et amples.
Autre remarque : la quantité très déraisonnable d'alcool bu par Mary et Ken

[Mareck]

C'est vrai qu'il y a pleins de petites choses savoureuses aussi dans ce film et notamment celles que tu notes Eph'
mais sur l'ensemble, j'ai fini par me lasser ...je crois

[Num]

J'irai voir ce film un jour (là, 2h un peu tristounes, j'ai pas encore trouvé le créneau, je dois dire). Le dessin de l'affiche me fait furieusement penser au style des dessins illustrant Smoking/No Smoking de Resnais, à savoir Floc'h


ouais y a même le schéma des fins de ces films je mets le lien en spoiler parce que faut pas cliquer si vous n'avez pas vu ces chefs d'oeuvre

http://nezumi.dumousseau.free.fr/resnmulti.htm#smok

[Ephéméride]

J'irai voir ce film un jour (là, 2h un peu tristounes, j'ai pas encore trouvé le créneau, je dois dire).

C'est vrai que le créneau de Mareck du 31décembre n'était pas le meilleur pour voir ce film... Num, un autre créneau à éviter pour le voir : celui du 14 février

[Num]

ah oui mais le 14 février, il m'arrive d'aller aux Docks pour voir un concert enfin pas tous les ans non plus

[Stéfanie]

"Les Émotifs Anonymes" de Jean-Pierre Améris



Angélique, chocolatière talentueuse, et Jean-René, son nouveau patron, partagent non seulement l'amour pour le chocolat, mais aussi une timidité chronique qui fait de la vie quotidienne un permanent parcours du combattant. Entre l'une qui s'évanouit dès qu'elle se sent prise au piège, et l'autre qui ne sort jamais sans avoir embarqué au moins cinq chemises de rechange qu'il enfile au fur et à mesure qu'il se sent dépassé par les évènements, les choses semblent déjà suffisamment compliquées... et pourtant : sans oser se l'avouer, les deux tombent amoureux l'un de l'autre - ce qui les oblige à faire face à leurs émotions...

Agréable à regarder et porté par la prestation très réussie des deux protagonistes (Isabelle Carré et Benoît Poelvoorde), "Les Émotifs Anonymes" ressemble à un conte moderne aux décors colorés et soignés. Tandis que les personnages secondaires affichent des traits relativement caricaturaux, Angélique et Jean-René possèdent un côté à la fois drôle et touchant qui les rend non seulement intéressants mais aussi attachants.
En dépit d'un scénario un peu léger, on passe donc un bon moment en compagnie de ces deux "émotifs anonymes" qui s'efforcent de sortir de la carapace trop souvent handicapante de leur propre sensibilité.

[Num]

(dans la catégorie "Rattrapage 2010")
Copacabana de Marc Fitoussi

Babou (Isabelle Huppert) vit à Tourcoing de l'air du temps (et ceci, depuis toujours). Rien à voir avec Esméralda (Lolita Chammah, la fille d'Isabelle Huppert), sa fille qui est très rangée et aspire à une vie normale. D'ailleurs, elle annonce son mariage à sa mère et lui dit qu'elle ne souhaite pas sa venue. Pour prouver qu'elle peut aussi être fiable/fixe, Babou prend un boulot de vendeuse d'appartement en multipropriété à Ostende et va tenter de s'y tenir.

J'ai beaucoup aimé ce film en fait (je ne m'y attendais pas vraiment, ceci explique cela). Isabelle Huppert pour une fois sort des rôles très grââââââves en jouant une personne (ex hippie ?) assez horripilante, foldingue, branquignole. Au delà de ça et de la blessure initiale, le film dépeint très bien le monde du travail, la ville d'Ostende et le film donne un très beau rôle aux seconds rôles. En effet, il y a un côté authentique dans la démarche du personnage et ceux qui tournent autour d'elle : le copain de sa fille, Aure Attika, Noémie Lvovsky, Luis Rego, les clodos du coin qui apportent une touche d'humanité et de précision au film.

Au final, ce n'est pas un "grand" film mais il est touchant et a ce petit supplément d'âme qui en fait plus qu'une comédie "juste sympathique".

[Num]

(dans la catégorie "Rattrapage 2010")

Dog Pound de Kim Chapiron
Trois mineurs se retrouvent (séparément) dans une prison pour mineurs aux Etats-Unis. On suit leur destin dans cet univers "peu facile".
Dans une salle obscure j'aurais été sans doute plus indulgent (moins propice à des distractions). Là, le film est honnête et pas mal fait, mais dans un genre ultra balisé, il passe par toutes les scènes attendues. C'est pas indigent et franchement c'est même plutôt bien interprété. Mais rien de bien neuf sous le soleil...

Tournée de Mathieu Amalric
Il y a quelque chose d'éminemment sympathique dans ce film, cela commence déjà par le côté attachant (et insupportable) du producteur (rôle que je trouve plus important que celui des filles). En fait, le film est un peu "creux" (le mot est un peu fort) au niveau du scenario mais reste énergique tout de même. Il y a des instants de grâce comme la scène à la station service, les demandes répétées de baisse du niveau sonore des musiques d'ambiance dans les hôtels ou bien des moments chocs au supermarché par exemple. Le film laisse un sentiment bizarre car par moment cela fait documentaire par moment (cela doit être le talent de capter les coulisses, les à côtés et croire que ce sont des instants volés à la réalité).
Il montre bien ce qu'est une tournée, ce sentiment étrange de fête permanente (champagne, se coucher tard etc) et de travail ininterrompu dans une routine ennuyeuse (hôtels, transports, show et on recommence sans avoir rien vu/fait entre chaque date).

Il reste un parfum mélancolique d'une tournée un peu merdique "organisée" par un producteur plein de tics, de bonne volonté même si c'est un peu un loser (quand même...) qui, si l'on suit les réactions de ses anciennes relations, n'est pas toujours fort recommandable.

« Restez pas trop longtemps, sinon on va s'attacher »,


Tout ce qui brille de Géraldine Nakache
Petit plaisir coupable pour ce film qui n'est pas non plus révolutionnaire. Deux copines d'enfance (Lila et Ely) vivent en proche banlieue parisienne et rêvent de la vie dorée de l'autre côté du périph (pourtant Puteaux, c'est pas non plus la zone totale... mais c'est moins classe que Neuilly, c'est sûr). Alors avec leurs petites combines, leur gouaille, elles forcent les portes des soirées branchées pour tenter d'intégrer ce milieu.
Ce genre de film c'est souvent "tout ou rien" ou bien "essoufflement très rapide". Cela démarre sur les chapeaux de roues avec plein de complicité entre les deux personnages (Géraldine Nakache et Leïla Bekhti) : c'est drôle, enlevé et ancré dans le réel (voir cet article pour une comparaison avec L'Arnacoeur, dans un autre genre de comédie française). En filigrane apparaissent quelques éléments via des lettres, un ruban, un rapport à l'argent (au manque d'argent), la volonté de monter socialement... Et le film ("conscient" qu'il ne pouvait pas rester sur le canevas du début pendant 1h30 ?) s'oriente vers un autre genre, plus grave, plus social. Rien de bien grave au définitive (c'est quand même un feel good movie)mais il y a vraiment des petites touches qui font mouche que ce soit la soirée hard discount, les regards ou réflexions des "riches" (Virginie Ledoyen et Linh-Dan Pham par exemple), les réactions des proches, un carton "merdouilles", une choré dans les couloirs du RER de La Défense...

A noter, Audrey Lamy irrésistible dans le rôle de la copine prof de sport

Djobi ?
Djoba !

[Num]

Je ne sais pas trop quoi penser d' Another Year de Mike Leigh

Le film ne m'a pas vraiment plu (= je n'ai pas eu de plaisir particulier à le voir), ça fout "un peu" le bourdon aussi . Pour autant les personnages sont très bien campés (même si parfois ce sont limite des caricatures) et puis le réalisateur a l'audace 1/ de développer un personnage très tôt dans le film pour l'abandonner après (tout en donnant le ton au film) 2/ de changer de perspective/point de vue vers la fin ce qui donne une toute autre note au film.
Je ne sais toujours pas si "ce couple épanoui (et un peu plan plan) qui accueille des malheureux à leur table" doit être pris positivement ou pas (franchement, mon cœur balance). C'est sans doute l'intérêt du film

[Num]

(dans la catégorie "Rattrapage 2010")

I Love You Phillip Morris de Glenn Ficarra et John Requa
Steven Russell vit une vie tout à fait normale d'Américain typique quand, suite à un accident, il se met à assumer son homosexualité et plaque tout pour vivre une vie.... très onéreuse. Alors, il "s'arrange pour trouver du pognon" ce qui l'amène en prison où il tombe direct amoureux de Phillip Morris. Il fera tout pour que ce dernier ne soit pas en danger. Mais alors vraiment tout.
L'histoire est vraie (sans doute pas dans tous les détails, enfin j'imagine...) et c'est une sorte de comédie romantique un peu branque, assez atypique (le film n'est pas sorti tout de suite aux Etats Unis et c'est la société de Luc Besson qui l'a co financé) et bien sympathique. Jim Carey est impeccable dans le rôle, Ewan Mc Gregor également (dans un rôle moins important).

L'Italien d'Olivier Baroux
Dino Fabbrizi vend des voitures de sport italiennes à Nice et tout va bien pour lui. Sauf qu'il ment à (presque) tout le monde : il prétend être italien de Rome mais il s'appelle en fait Mourad, a des origines algériennes et a changé de nom pour trouver plus facilement un boulot (logement etc). Il ment donc à son patron, sa copine mais aussi à sa famille qui vit à Marseille pour laquelle il a un job depuis 5 ans à Rome. Cela se complique quand il promet à son père (hospitalisé) de faire le ramadan à sa place. Comment donner le change ?
Ce n'est pas un grand film du tout... mais après Safari, c'est mieux (pas bien dur). Ce n'est pas si évident d'évoquer l'Islam et le ramadan dans une comédie et le film y arrive de manière plutôt satisfaisante (sincère sans être préchi précha). Ca ne changera pas le monde mais c'est un pas dans la bonne direction plutôt qu'un faux pas. Quelque part, "ouf"

[Ephéméride]

il tombe direct amoureux de Phillip Morris. Il fera tout pour que ce dernier ne soit pas en danger. Mais alors vraiment tout.

Il ouvre un bureau de tabac ?

[Num]

(dans la catégorie "Rattrapage 2010")

Kick-Ass de Matthew Vaughn

Un ado assez standard (mal dans sa peau, pas super beau etc) se lamente sur le fait que dans la vraie vie, il n'y a pas de super héros. Alors il décide d'en devenir un, se fait livrer un costume et part combattre le crime. Enfin ça c'est en théorie car en vrai, il prend surtout des coups (il n'a pas de super pouvoirs...cough). Mais pourtant en ville, il se passe quelque chose.

Je m'attendais à une satire sympa des super héros et cela commence comme ça. Mais quand la mafia s'en mêle et que d'autres "super héros" interviennent, cela change vraiment pour un film plus typé "action". Dans le genre, c'est vraiment bien fait (il faut noter que c'est l'adaptation d'un comics et qu'apparemment comme c'était pas considéré comme une blockbuster, le réalisateur a eu l'occasion de mettre un peu ce qu'il voulait dedans* sans édulcorer le tout) et le duo Nicolas Cage / Chloe Moretz est impeccable en tarés des armes devenant Big Daddy / Hit Girl... et faisant "pas mal" de dégâts... Je ne m'étonnais pas à autant de violence... ce n'est donc pas vraiment une "parodie sympa à montrer aux enfants".

* dont sa copine

[Num]

J'ai fini de renâcler et ai trainé les pieds pour aller voir Des Hommes et des dieux de Xavier Beauvois.
C'était comme je le craignais (un peu moins pire peut être) : sujet assez fort, traité de manière digne avec de jolis plans, paysages, personnages (merci Michael Lonsdale notamment pour son interprétation)... mais pour autant j'ai trouvé cela un peu long et la (s)cène du Lac des cygnes vraiment grotesque

(et dans la catégorie "Rattrapage 2010")
Sherlock Holmes de Guy Ritchie.
Se laisse voir mais trop long et trop de combats. Dommage, il y a une vraie ambiance victorienne (dans l'énigme proposée également) qui est plutôt bien foutue
Le Premier qui l'a dit (Mine vaganti) de Ferzan Özpetek
Le début est bien mais ça patauge grave à la fin (y a pas vraiment de fin d'ailleurs ou sinon une morale pas super claire). A voir pour le soleil de Lecce, l'ambiance pasta alla casa, la grande bouffe dehors en famille (en Scandinavie, du coup ça le fait moins.... mais Festen c'était mieux tout de même), les belles personnes (féminines et masculines), les personnages truculents (voire caricaturaux). La scène où les amis romains débarquent n'est pas de première finesse
Étrangement, j'avais lu plutôt du bien de Fatal de Michaël Youn, donc j'ai regardé par curiosité. Ben faut être super indulgent (je n'ai vu aucun film dans lequel il a joué auparavant) tout de même. Ca passe la rampe mais c'est franchement pas indispensable

[Num]

ce qui donne donc

Mon top 10 de 2010

1. Toy Story 3: c'est "juste" un dessin animé grand public mais pourtant il y a "tout" dedans
2. Cleveland contre Wall Street : l'idée de faire un faux procès avec les vrais intervenants est splendide et la réalisation (à charge) à la hauteur
3. Inside Job : le pendant "institutionnel" du film de JS Bron. Implacable
4. Une éducation : sur le papier, on a vu ça 1000 fois, à l'écran, c'est à la fois terriblement doux et dur (personne n'est dupe de la relation, lui n'est pas un vil salaud, elle n'est pas une oie blanche). Gracieux.
5. The Social Network : je me fous de Facebook (et me moque de savoir si l'histoire est vraie) mais la narration est impeccable et le personnage fascinant
6. Les Mains en l'air : rare film français qui sorte du lot. J'ai aimé le fait que ce soit filmé "à hauteur d'enfants" (pas que des anges d'ailleurs) à un âge où on est "à la vie, à la mort". Cela permet de "passer le message" sans être sentencieux
7. The Ghost Writer : dommage que la fin soit si illogique. Le reste, c'est du grand art (plus que le Scorsese ou le Nolan qui vont pas mal vers les mêmes thèmes)
8. Le Nom des gens : jolie comédie plus profonde qu'elle n'en a l'air
9. La Princesse de Montpensier : pour les costumes et les "vieux" comédiens (et Tavernier, toujours au top)
10. Simon Werner a disparu... : petit coup de coeur pour ce premier film qui n'est pas parfait mais a pas mal de qualités (ou peut être que je me rappelle mes années lycées à cette période ?)

[Ephéméride]

1. Poetry : de loin mon préféré vu en 2010
2. Liberté : pour les roulottes, les couleurs, la musique, les gens, leur histoire et... la liberté.
3. 8 fois debout : pour l'histoire contemporaine, l'actrice et son personnage et parce dans l'ensemble je m'attache et m'intéresse plus aux gens comme ce personnage féminin ou son voisin plutôt qu'aux... autres.
4. The Social Network : je suis très très très critique envers Facebook, jusqu'au mépris même... Et justement j'ai aimé le film qui fait ressortir insidieusement (ou incidemment) une partie de ce qui me tient super éloignée de Facebook. J'ai aimé le film aussi parce que le personnage de Mark Zuckerberg me fascine sans compter que l'acteur qui l'incarne est troublant de vérité ! Si dans la réalité de 2004 c'est quelqu'un comme lui avec cette personnalité-là qui a créé Facebook alors j'y trouve un certain plaisir...
5. Another year
6. Mammuth
7. Les Petits ruisseaux
8. Une Vie de chat
9. Les Mains en l'air
10. Invictus ou La Princesse de Montpensier

[laurence*]

The Ghost Writer : dommage que la fin soit si illogique.

Toutafé!

Et sinon, dac avec vous pour The social Network, j'ai trouvé le personnage principal à la fois effrayant et fascinant. Et ce d'autant plus qu'il m'a fait penser à quelqu'un, de par son cursus, sa façon de bosser etc... et en plus il existe une légère ressemblance physique! Bref c'est troublant et ça fait réfléchir!

[Num]

Merci Eph, je pensais être tout seul sur le coup

[klem ogre de benabarback]

Ben moi j'ai même pas vu dix films en 2010

[laurence*]

Ben moi j'ai même pas vu dix films en 2010

Moi si j'en ai vu dix c'est un maximum!
Je me disais tout à l'heure que si je listais mes dix films préférés en 2010, ce serait non pas un "best of", mais une liste exhaustive de tous les films vus

[Ephéméride]

J'ai fini par aller voir Les Emotifs Anonymes (qui existent vraiment)



J'ai passé un bon moment avec des personnages attachants, des jolis décors stylés, des couleurs vivifiantes et douces à la fois, des chocolats (qui ne sont pas des sucreries, on est bien d'accord, du fait de l'amertume !) qui donnent envie. J'ai trouvé tous les acteurs très bien dans leur rôle comme les deux jeunes chocolatiers de même taille, même teint, un peu "jumeaux de boulot". Monsieur Mercier, on le voit peu mais on a envie de l'adopter ! Et puis je ne m'y attendais pas car je ne savais pas qu'il y avait eu une partie du tournage faite à Lyon, mais il m'a semblé reconnaitre le Passage de L'Argue (dans sa partie la plus large et la mieux entretenue qui part du Printemps) et je suis sûre pour le restaurant du premier dîner - qui tourne court à cause de la chemise à volants - que c'est Le Cintra de Lyon rue de la Bourse (sur leur site on reconnait la salle et les chaises). Sans compter que les boutiques de confiseries démarchées par Angélique pourraient très bien se trouver à Lyon ; il en existe quelques unes identiques à celles du film !

C'est étonnant tout de même l'aisance dont les deux émotifs peuvent faire preuve à des moments précis, comme quand Angélique fait l'article des chocolats dans son groupe d'émotifs anonymes ou quand Jean-René prend le micro pour chanter au restaurant de l'hôtel à Roanne...

Tiens, ce salon international du chocolat à Roanne dans le film, ça m'a replongé fin octoble 2009 avec Béabarge au festival Roanne Table Ouverte, on avait eu la bonne idée de fréquenter ce rendez-vous gastronomique avant un concert, lui, infréquentable...

[Mareck]

Tiens, ce salon international du chocolat à Roanne dans le film, ça m'a replongé fin octoble 2009 avec Béabarge au festival Roanne Table Ouverte, on avait eu la bonne idée de fréquenter ce rendez-vous gastronomique avant un concert, lui, infréquentable...

et t'as oublié "comment-récupérer-une-mareck-en-galère-avec-les-transports"

[Ephéméride]

Mais non, comment pourrais-je oublier ? on a dû manger ta part
Je me souviens aussi que c'est ce soir-là que ton petit carnet a servi à faire voyager un message de Roanne à Paris afin de le transmettre (message doté de données confidentielles tout de même) et t'investissant ainsi d'une mission inattendue

Pour en revenir au sujet de ce fil, comme j'ai eu une séance de rattrapage après avoir établi mon top 10 et comme j'avais oublié un film que j'avais vu dans l'année, je change le 10e rang :

10. Invictus Les Emotifs anonymes ou L'Arbre ou La Princesse de Montpensier

(je n'arrive pas à en choisir un seul mais il y a quand même un ordre : 10.1 10.2 10.3 )

[Mareck]

Mais non, comment pourrais-je oublier ? on a dû manger ta part

et la boire aussi

Je me souviens aussi que c'est ce soir-là que ton petit carnet a servi à faire voyager un message de Roanne à Paris afin de le transmettre (message doté de données confidentielles tout de même) et t'investissant ainsi d'une mission inattendue

C'est vrai j'avais zappé

[Cécilia]

Petit bilan (tardif) de l'année cinéma 2010...

D'abord, un chiffre : 203, soit le nombre de films que j'ai vus au cinéma en 2010...


Les meilleurs films de 2010 (pour moi)

1. SHUTTER ISLAND de Martin Scorsese

Le meilleur Scorsese depuis longtemps. Enorme. Vertigineux. Un vrai choc.



2. LA PRINCESSE DE MONTPENSIER de Bertrand Tavernier

Un film vu 4 fois, avec à chaque fois le même bonheur. Un film qui aurait pu être académique et qui est tout le contraire.
Le film est vivant, magnifique d'un bout à l'autre et finalement bouleversant. Tavernier à son meilleur.

Faire un film de cette ampleur à partir d'un texte aussi court que celui de Madame de Lafayette, ce n'est pas donné à tout le monde...

La lettre de Chabannes à Marie de Montpensier, à la fin du film, est sans doute la plus belle chose entendue au cinéma en 2010.

"Ne vous trompez pas d'étoile, Marie. Moi je connais la vôtre." "A la distance d'une main au-dessus de la constellation du Dauphin que nous avons observée ensemble. Je lui ai donné votre nom. Et je suis assuré qu'elle est bien vôtre car, dès que je lui parle de ce qui me broie le cœur, elle s'éteint."

"Le bonheur est une éventualité peu probable dans cette dure aventure qu'est la vie pour une âme aussi fière que la vôtre."

(Le scénario est édité chez Flammarion ; en prime, vous avez la nouvelle de Madame de Lafayette.)



3. THE GHOST WRITER de Roman Polanski

Une intrigue pas forcément originale et, pourtant, à l'arrivée, le film est une splendeur, grâce à un récit et à une mise en scène proprement envoûtants. Du grand Polanski.



4. AJAMI de Scandar Copti et Yaron Shani

Un choc émotionnel et cinématographique. Un film d'une richesse humaine et narrative inouïe. Inoubliable.



5. TOURNÉE de Mathieu Amalric

Du cinéma vivant, en liberté, qui évoque parfois Cassavetes. L'un des films les plus emballants de l'année.



6. DES HOMMES ET DES DIEUX de Xavier Beauvois

Un film magnifique, même s'il est un peu en deçà de mes espérances. Il faut dire que j'attendais LE film de l'année...
Si ce n'est pas LE film de l'année, c'est tout de même l'un des plus beaux films de 2010 et c'est déjà bien... Un film terriblement humain.



7. MISTÉRIOS DE LISBOA (MYSTÈRES DE LISBONNE) de Raúl Ruiz

Le miracle de l'année : un film qui dure 4 heures 26 (!) et qui a l'air de durer 2 heures... Un éblouissement.



8. INVICTUS de Clint Eastwood

Une réussite inespérée et un film terriblement émouvant.



9. THE HOUSEMAID d'Im Sang-soo

Un des films les plus impressionnants de 2010. Somptueux et tétanisant à la fois. Et peut-être la plus belle mise en scène de l'année.



10. UNE EXÉCUTION ORDINAIRE de Marc Dugain

Encore une réussite inespérée. Un film exceptionnel.



11. GREENBERG de Noah Baumbach

On connaissait déjà le talent de Noah Baumbach. Greenberg confirme en beauté que Baumbach est décidément un cinéaste à suivre.



12. THE TREE (L'ARBRE) de Julie Bertuccelli

Un film intelligent et sensible sur le deuil et la vie qui continue malgré tout. Bouleversant.




Et puis aussi...

13. ANOTHER YEAR de Mike Leigh / 14. LE SOLDAT DIEU (CATERPILLAR) de Koji Wakamatsu
15. THE COUNTESS (LA COMTESSE) de Julie Delpy / 16. CRAZY HEART de Scott Cooper
17. PRECIOUS de Lee Daniels / 18. LE FIL de Mehdi Ben Attia



19. COPIE CONFORME d'Abbas Kiarostami / 20. EL SECRETO DE SUS OJOS (DANS SES YEUX) de Juan José Campanella
21. NANJING ! NANJING ! (CITY OF LIFE AND DEATH) de Lu Chuan / 22. D'AMOUR ET D'EAU FRAÎCHE d'Isabelle Czajka
23. AU FOND DES BOIS de Benoît Jacquot / 24. VÉNUS NOIRE d'Abdellatif Kechiche



25. POTICHE de François Ozon / 26. YOU WILL MEET A TALL DARK STRANGER (VOUS ALLEZ RENCONTRER UN BEL ET SOMBRE INCONNU) de Woody Allen
27. L'AUTRE DUMAS de Safy Nebbou / 28. FANTASTIC MR. FOX de Wes Anderson
29. AN EDUCATION (UNE ÉDUCATION) de Lone Scherfig / 30. HORS LA LOI de Rachid Bouchareb




Sans oublier LES AMOURS IMAGINAIRES de Xavier Dolan... Un film si beau qu'on aimerait qu'il ne se termine jamais...






Les acteurs de l'année (liste non exhaustive)

Mélanie Thierry dans La Princesse de Montpensier. Elle y est exceptionnelle, avec une richesse de jeu éblouissante : elle passe par tous les sentiments, toutes les émotions et surprend sans cesse.



Elle était très bien aussi dans L'Autre Dumas.


Lambert Wilson dans La Princesse de Montpensier. Bien sûr, il est formidable aussi dans Des Hommes et des Dieux, mais dans le film de Tavernier, il vous brise le cœur comme jamais. Et si Chabannes était le rôle de sa vie ? A-t-il déjà atteint au cinéma cette profondeur, cette émotion ?




D'autres acteurs brillent dans La Princesse de Montpensier, de Grégoire Leprince-Ringuet (dans la retenue) à Raphaël Personnaz (dans un registre plus exubérant), en passant par Michel Vuillermoz.


D'autres acteurs brillent aussi dans Des Hommes et des Dieux. Deux notamment. Michael Lonsdale évidemment ("Laissez passer l'homme libre...").
Et Olivier Rabourdin, que je n'imaginais pas capable d'une performance aussi déchirante.


Les autres acteurs de l'année ?

Jeff Bridges dans Crazy Heart. Carey Mulligan et Peter Sarsgaard dans An Education.

Ewan McGregor dans The Ghost Writer. Leonardo DiCaprio dans Shutter Island.

Benoît Poelvoorde dans L'Autre Dumas de Safy Nebbou et Les Emotifs Anonymes de Jean-Pierre Améris. Mathieu Amalric dans Tournée.

Charlotte Gainsbourg dans The Tree. Marina Hands dans Une exécution ordinaire.

Sami Bouajila dans Hors la loi. Édgar Ramírez dans Carlos d'Olivier Assayas.

Jeon Do-Yeon dans The Housemaid. Shinobu Terajima dans Le Soldat Dieu.

Xavier Dolan dans Les Amours Imaginaires. Paul Reubens dans Life During Wartime de Todd Solondz.

Jean Dujardin dans Le bruit des glaçons de Bertrand Blier. Yannick Renier dans Pauline et François de Renaud Fely.

Et quelques autres...




Les plus belles musiques de l'année

Celle d'Alexandre Desplat pour The Ghost Writer et celle de Bruno Coulais pour Au fond des bois.




En 2010, j'ai vu des films de 2010... et beaucoup d'autres (certains déjà vus, d'autres non)...

Des chefs-d'œuvre "reconnus" :
The Godfather (Le Parrain) et The Godfather Part II (Le Parrain 2) de Francis Ford Coppola (je n'ai pas réussi à revoir le troisième...) ;
The Shining de Stanley Kubrick ;
MASH de Robert Altman ;
Once upon a time in the West (Il était une fois dans l'Ouest) de Sergio Leone ;
Bonnie and Clyde d'Arthur Penn ;
Il Gattopardo (Le Guépard) de Luchino Visconti ;
Hamlet de Laurence Olivier...

Un chef-d'œuvre reconnu... mais maudit : le sublime Heaven's Gate (La Porte du Paradis) de Michael Cimino.

Des grands Lubitsch - Cluny Brown (La folle ingénue) et Broken Lullaby (L'homme que j'ai tué) notamment.

D'autres merveilles encore :
To kill a mockingbird (Du silence et des ombres) de Robert Mulligan ;
Taking Off de Milos Forman ;
The Ipcress File (Ipcress Danger immédiat) de Sidney J. Furie ;
Un brave garçon (Novgorodtsy) de Boris Barnet...

J'ai vu aussi I sällskap med en clown, un sublime et précieux documentaire sur En présence d'un clown (Larmar och gör sig till) d'Ingmar Bergman.

Et j'ai revu le plus beau film de Clint Eastwood : Honkytonk Man, beau comme du John Ford...

Et Brokeback Mountain (Le Secret de Brokeback Mountain) d'Ang Lee. Et la mort d'Heath Ledger, décidément, je ne m'y ferai jamais...


Parmi les grandes reprises de 2010, deux chefs-d'œuvre méconnus, deux découvertes majeures, deux chocs :

Welt am Draht (Le Monde sur le fil), phénoménal film de science-fiction de Rainer Werner Fassbinder.



Et Carrie de William Wyler. L'histoire d'un homme qui va tout perdre par amour... Et c'est absolument déchirant.
Avec Laurence Olivier dans son plus beau rôle au cinéma peut-être (?) et Jennifer Jones.






Les belles rencontres de 2010

Il y en a eu beaucoup...

Bien sûr Bertrand Tavernier, vu 8 fois, dont 3 fois en novembre, avec Grégoire Leprince-Ringuet (le 2), Lambert Wilson (le 3) et Philippe Sarde (le 24).




Mathieu Amalric le 26 juin à la Fnac Montparnasse.

Le même jour, au même endroit et à la même heure, il y avait aussi Kyle Eastwood... que j'ai réussi à voir un petit peu quand même...

Xavier Beauvois le 3 octobre au Forum des Images.




Abdellatif Kechiche le 28 octobre et le 3 novembre.




Barbet Schroeder.




Costa-Gavras.




Jeanne Moreau.




Louis Garrel.




Sofia Coppola.




Mais aussi notamment...

Golshifteh Farahani.

Vincent Lindon.

Sandrine Bonnaire.

Jean-Pierre et Luc Dardenne.

Claudia Cardinale.

Jane Fonda.

François Ozon.

Jacques Perrin.

L'équipe du Nom des Gens, dont Jacques Gamblin.

Nicole Garcia et Jean Dujardin.

Isabelle Carré et Jean-Pierre Améris.




Les mauvaises nouvelles de l'année

Beaucoup de disparitions

Notamment Claude Chabrol...




Et puis (entre autres) Eric Rohmer, Alain Corneau, Arthur Penn, Blake Edwards, Dennis Hopper, Bernard Giraudeau, Bruno Cremer...


Les mauvaises nouvelles sont venues aussi d'Iran...

21 décembre 2010

L'Iran châtie Jafar Panahi

Censure. Le réalisateur a été condamné à six ans de prison et vingt ans d'interdiction de travailler.

L'Iran a signé hier l'arrêt de mort de son cinéma. En condamnant à six ans de prison et à vingt ans d'interdiction de travailler Jafar Panahi, l'un des metteurs en scène les plus admirés par la jeune génération de réalisateurs et l'un des plus engagés aussi, le régime islamique indique clairement que la censure n'est plus une arme suffisante et qu'il frappera désormais lourdement les artistes qui osent la dissidence. "Panahi a été condamné à six ans de prison pour participation à des rassemblements et pour propagande contre le régime. Il est frappé d'une interdiction de réaliser des films, d'écrire des scénarios, de voyager à l'étranger ou de donner des interviews à des médias locaux ou étrangers durant les vingt prochaines années", a précisé son avocate, Farideh Gheirat. Un autre jeune réalisateur, Mohammad Rasoulof, qui travaillait sur un film avec Panahi, a aussi écopé de six ans de prison, pour des faits similaires.

Et en 2010, Manoel de Oliveira a eu 102 ans.

Et Joaquin Phoenix est "redevenu" lui-même (si je puis dire...). Et ça fait plaisir...

[klem ogre de benabarback]

(bisous Ccl )

[Num]

vieux motard que j'aimais

merci

[Num]

marrant, dans mon top 2010 à moi sur 52 films, si on prend ceux qui ne sont pas dans mon top 10 (déjà cités) et qui sont dans ta liste, on trouve (le classement est un peu indicatif)
19 Shutter Island
25 Tournée
39 Des hommes et des dieux
42 Invictus
18 Une exécution ordinaire
21 Another Year
31 Potiche
32 Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu

[Num]

Résultats du 21e Prix des Auditeurs du Masque et la Plume

FRANCE

1) « Des hommes et des dieux », Xavier Beauvois

2) « Tournée », Mathieu Amalric

3) « Le nom des gens », Michel Leclerc

4) « Vénus noire », Abdelatif Kechiche

5) « Mammuth », Gustave Kervern et Benoît Delépine

6) « Gainsbourg, vie héroïque », Joann Sfar

7) « Potiche », François Ozon

8) « Carlos », Olivier Assayas

9) « La Princesse de Montpensier », Bertrand Tavernier

10) « Poison violent », Katell Quillévéré

Et ensuite : « Copacabana », Marc Fitoussi ; « D’amour et d’eau fraîche », Isabelle Czajka ; « Liberté », Tony Gatlif ; « Les invités de mon père », Anne Le Ny, etc…


ETRANGER

1) « The Ghost Writer », Roman Polanski

2) « Bright Star », Jane Campion

3) « Dans ses yeux », Juan José Campanella

4) « Inception », Christopher Nolan

5) « The Social Network », David Fincher

6) « Les mystères de Lisbonne », Raul Ruiz

7) « Poetry », Lee Chang-dong

8) « A Serious Man », Ethan et Joel Coen

9) « Soul Kitchen », Fatih Akin

10) « Shutter Island », Martin Scorsese

Et ensuite : « Tamara Drew », Stephen Frears ; « Biutiful », Alejandro Gonzales Inarritu ; « Les amours imaginaires », Xavier Dolan ; « Another Year », Mike Leigh ; « Tetro », F.F. Coppola ; « L’arbre », Julie Bertuccelli ; « Copie conforme », Abbas Kiarostami ; « My Joy », Serguei Loznitsa ; etc…